• Aucun résultat trouvé

Transformation de l'amidon en dextrine par les rayons X

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Transformation de l'amidon en dextrine par les rayons X"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00242555

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242555

Submitted on 1 Jan 1912

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Transformation de l’amidon en dextrine par les rayons X

H.A. Colwell, S. Russ

To cite this version:

H.A. Colwell, S. Russ. Transformation de l’amidon en dextrine par les rayons X. Radium (Paris),

1912, 9 (6), pp.230-232. �10.1051/radium:0191200906023001�. �jpa-00242555�

(2)

230

élevés il commence à croître plus rapidement. Les

écarts de la formule dans le sens de l’augmentation plus rapide du courant sont très marqués pour la

ligroïne.

Le lecteur demandera sans doute, comment on doit expliquer le désaccord entre mon calcul et diagramme

d’une part et les diagrammes de M. Goldmann de

l’autre. La cause principale du désaccord consiste en ce que M. Goldmann avait omis les derniers membres

qui correspondent à 864 volts. En même temps, le

critique n’a pas cru nécessaire de prévenir le lecteur

qu’il a rejeté les nombres incommodes et d’expliquer pourquoi il l’a fait.

Je ne prétends pas d’ailleurs que la question de l’ap- plicabilité plus ou moins étendue de la formule de M. Jaffé soit tranchée par mes expériences, c’est pour-

quoi dans mon mémoire me suis-je borné à une

remarque à ce sujet.

Il sera utile d’ajouter que les champs les plus éle-

vés dans mes expériences sont encore éloignés des champs disruptifs.

En résumé : 10 l’affirmation que mes mesures du courant d’ionisation aux champs faibles conduisent à des résultats contradictoires, n’a aucun fondement;

2° les résultats du calcul des mobilités correspondent

aux conditions d’expérience et si l’on fait ce calcul correctement les différences ne seront pas excessives : 3° mes données pour les champs élevés s’écartent de la formule de M. Jaffé. M. Goldmann a pu tirer la conclusion opposée, ayant rejeté les nombres qui sont

en désaccord le plus marqué avec cette formule.

Ainsi aucune des objections de M. Goldmann a

mon travail ne me paraît justifiée.

J’ai donné dans mon mémoire les explications et

restrictions nécessaires en ce qui concerne la signi-

fication des résultats, et je n’ai pas de bonne raison d’en changer un mot.

[Manuscrit reçu le 25 mai 1912].

Transformation de l’amidon en dextrine par les rayons X

Par H. A. COLWELL et S. RUSS

Les résultats d’essais faits en vue de déceler quel-

ques transformations physiques ou chimiques perma- nentes dans les fluides organiques complexes après

irradiation par les rayons X ont montré que, parmi

les nombreux fluides expérimentés, les solutions d’amidon manifestent ces transformations à un degré

tel qu’il a été possible de montrer que l’amidon,

sous l’influence des rayons X, est graduellement con-

verti en dextrine et d’établir ce fait quantitativement.

Méthode expérimentale.

On a préparé des solutions d’amidon à la façon

ordinaire. Elles contenaient 4 grammes d’amidon dans 250 cm3 d’eau distillée.

Environ 50 cm3 de solution étaient versés dans un

disque de Pétri, fermé hermétiquement par une feuille mince de mica pour éviter l’évaporation, et placés à environ 2 cm au-dessous d’une ampoule à

rayons X, conduite de façon à donner des radiations de pénétration moyenne (environ 8 cm d’étincelle). Un couple thermo-électrique placé sur le mica et relié à

un galvanomètre de faible résistance mesurait le faible accroissement de température occasionné par l’échauffement graduel de l’ampoule. L’élévation de température n’excédait jamais quelques degrés.

Transformations physiques.

Après des périodes d’irradiations comprises entre

2 heures et 8 heures 1/2, il s’est manifesté deux trans-

formations dans la solution : unc diminution nette de sa viscosité et une décroissance de son opacité quand on comparait à une portion de la solution ori-

ginale.

Les viscosités des solutions expérimentées et origi-

nales ont été comparées au moyen d’un appareil con-

sistant en un tube capillaire horizontal scellé à un

cylindre de verre vertical ; on mesurait le temps

nécessaire pour que le liquide tombe d’une quantité

donnée indiquée sur le cylindre.

Après des irradiations prolongées, on a trouvé que la viscosité de la solution d’amidon avait augmenté de

telle façon que l’écoulement avait une durée moitié

moindre, comme on peut le voir sur le tableau 1 qui représente une série d’observations types.

La calibration de l’instrument avec trois liquides de

viscosité connue a montré que la réduction du temps (environ la moitié), observée pour l’amidon irradié,

correspond à une plus grande diminution de la visco- sité que celle indiquée par ce nombre.

La variation de viscosité et d’opacité indique une

conversion possible de l’amidon en quelque autre pro-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:0191200906023001

(3)

231

Tableau I.

duit, et dans ce but on a entrepris de déterminer la nature de la transformation chimique produite par l’irradiation.

Transformations chimiques.

Réaction de l’iode.

-

Les deux solutions irra- diées et non, donnent toutes les deux une coloration bleue avec l’iode.

On n’a pas obtenu de réduction avec la liqueur de Fchling ou avec la solution alcaline de safranine preuve qu’aucune transformation en sucre ne s’était

opérée.

Précipitation par les électrolytes.

-

Young 1

a montré que l’amidon et quelques-uns de ses pro- duits précipitent par certains électrolytes parmi lesquels

se trouvent le sulfate de soude et le sulfate d’ammo-

niaque.

1. Quand une solution saturée de sulfate de soude est ajoutée à une solution d’amidon, et abandonnée pendant quelques heures, elle précipite l’amidon ordi- naire mais pas l’amidon soluble ou dextrine. Des échantillons de solution irradiée ou non ont été saturés de sulfate de soude et abandonnés quelques heures.

Une différence marquée était observée dans les deux

cas.

La solution originale donnait un précipité bien lllar- qué alors que la solution irradiée donnait seulement

un faible précipité et restait trouble.

lprès centrifugation, les liquides surnageants étaient séparés. La solution originale ne donnait pas de colo- ration avec l’iode, alors que la solution irradiée don- nait une hclle coloration bleue. Ceci montrait qu’un poriion de l’amidon aBait été convertie en amidoii soluble qui ne précipitait pas par le sulfate de soude.

2. Une solution saturée de sulfate d’ammoniaque a,joutée à un égale volume de solution d’amidon et

abandonnée quelques jours précipite tout l’amidon

insoluble et ne précipite pas d’amidon soluble paré-

sent et n’a pas d’action sur la de,triiie.

Pour rechercher si cette substance avait été formée 1. YOUNG. Journ. Physiol., 22 , 1898) i(Il.

dans la solution irradiée on a pris des échantillons ini- tiaux et irradiés dans lesquels on a ajouté un même

volume de sulfate d ammoniaque. Après un repos de deux ,jours on a examiné les produits filtrés dans la solution originale, l’iode ne donnait aucune coloration

tandis que la portion irradiée donnait une coloration vineuse indiquant la présence d’érythrodextrinc.

Dosage quantitatif de la dextrine.

-

La

méthode employée pour déceler la dextrinc dans la solution d’amidon irradié a été conduite de façon il

donner une idée du pourcentage de la transformation relative tl 1 amidon.

Après unc irradiation de 8 hetir,s ct demie on a

séparé la dextrinc formée et l’amidon soluble de la f açon indiquée précédemlcnt.

Le sulfate d’ammonium restant dans la liqueur

filtrée était séparé par dial-vse. Ceci était continué pendant plusieurs jours jusqu’à ce qu’on n’obtieniic

aucun précipité avec le chlorure de baryum. La dex-

trine pure restante était évaporée à sec et pesée. En partant de 15 cm3 de solution d’amidon (4 gr dans 250 cme d’eau distillée) qui contenait 0,24 gr d’aitii- don, la dcxtrine obtenue après irradiation pesait 0,0108 gr. Ainsi près de 5 pour 100 d’amidon avait été converti en dextrine. En tenant compte de la for-

mation intermédiaire d’amidon soluble, ceci Indique qu’un plus grand pourcentage d’alnidon a été trans-

formé.

Action des rayons X sur la dextrine.

Ayant montré la conversion de l’amidon en allli- don soluble, puis en dextrine, on a décidé de voir si la transformation pouvait ètre continuée et perlnettait

d’atteindre par exemple l’achroodextrine. Une solu- tion de dextrine a 5 pour 100 a été irradiée de la même façon que précédemment ; on ne put observe

aucune variation de viscosité de la solution.

Dans deux vases de Nessler on placa 15 clnv d’eau et 1 cnr de solution d’iode. I)ans l’un des i-ascâ on

ajouta 1 clll’’ de solution non irradiée et dans l’autre 1 cm3 de solution irradiée; on ne put observer aucune

différence dans la teinte. En faisant varier les clllall- tités d’iode et de dextrine les teintes rCStèrCllt iden-

tiques dans les deux cas.

Dans la suite on satura des volumes égaux du dis-

solution de dextrine irradiée ou nou, de cristaux de sulfate d’ammoniaque, on obtint un 1’1 lit précipité d’érBthrodextrinc équivalant dans les deux eds. Les solutions tiltrée, ont donné une coloration rouge

avec l’iode d’intensité comparable. Il ne parait pas pro- bahle qu’il y ait eu conversion de l’érBthrodeBtrinc

en achroodextrine.

Il t:t intéressant de signaler iui que M. Massol 1 a

1. MASSOL. C. R., 152 1911 902.

(4)

232

pu convertir l’amidon en glucose, par exposition pro-

longée à la lumière ultra-violette.

Nature de l’action sur l’amidon.

On sait que des solutions d’amidon peuvent être

graduellement converties en érythrodextrine et achro-

odextrine par hydrolyse. En partant de ce fait, on peut chercher a expliquer les résultats obtenus sous

l’action des rayons X, si les ions hydrogène et hy- droxyle sont formés dans l’eau distillée soumise aux

rayons X. D’après les travaux de Kernbauml, qui a

soumis à l’action prolongée des rayons X (100 heures)

1. KERNBAUM. Le Radnllll. 7 (1910) 275-278.

de l’eau distillée sans production de bazy il semble évident que la part jouée par l’eau dans les transfor- mations de l’amidon est petite et insuffisante pour les

expliquer. Il semble préférable d’admettre que l’effet

est dù à l’action directe des rayons X ou des rayons secondaires sur les molécules d’amidon.

On admet généralement que la conversion de 1 amidon en dextrine. correspond à un passage d’une molécule complexe â une molécule plus simple (quoique encore complexe).

Il est très désirable que des observations soient faites avec d’autres radiations.

[Manuscrit reçu le 25 Mai 1912].

ANALYSES

Électronique

Théorie électronique de la conductibilité

métallique.

-

Richardson (0. W.) [Phys. Ret,., 34 (1912) 77-78].

-

L’auteur refait le calcul de Lorentz

(Théorie des électrons, page 267) en admettant que les

chocs des électrons se font avec des centres de force immobiles. Il arrive aux formules suivants

Conductibilité électrique a :

Conductibilité thermique T :

Rapport des deux conductibilités :

Dans ces formules

(l’intégrale ayant le sens donné par Maxwell Scientif. Pa-

pers, 2, p. 56) ; n

=

nombre des centres par unité de

volume; K ds = force répulsive exercée par un cenlre sur un

électron à la distance d; li

=

constante des gaz (rapportée

à une molécule) ;

Les autres symboles ont la signidcation qui leur a été assignée par Lorentz.

L’expérience a montré que pour les bons conducteurs

on a

En comparant avec (5), on voit que s = 3. Donc les cenlres de force exercent sur les électrons des l’orces

1Hlriant en raison inverse du cube de la distance.

J.-J. Thomson est arrivé à la même conclusion par une

.

voie entièrement dinerente. L’auteur pense que les centres de force sont des parties de l’atome.

2° La deuxième partie du travail contient un nouveau

calcul thermodynamique de la pression d’équilibre des élec-

trons émis par un conducteur. La valeur de cette pression

est donnée par la relation :

0 - tempéra ture ahsolue, R = constante des gaz, y

=

rap- port des deux chaleurs spécifiques des électrons, 6 = cha-

leur spécifique de l’électricité dans la matière du conduc- teur (effet Thomson), 03C9 = chaleur latente d’évaporatiou

d’un électron, A, - quantité caractéristique de la subs-

tance et indépendante de la température.

L. BRUXIKUHAUS.

Remarque sur la théorie électronique des

métaux. - Jaffé (G.) [Phys. 2Msc/ïr., 73 (1915) 284-287]. - L’auteur indique dans quel ordre d’idées on peut chercher une explication aux écarts systématiques

par rapport a la loi de Wiedemann-Frantz. Il convient d’exclure provisoirement lcs alliages et les métaux du groupe du fer pour lesquels le rapport K kT augmente quand

la température diminue, cette anomalie étant due sans

doute à des impuretés ou à des hétérogénéités. Pour les

autres métaux, le rapport précédent diminue avec la tem- pérature et les écarts semblent se classer dans le mème ordre que les écarts par rapport à la loi de Dulong et

Petit. Ceci suggère l’idée de faire intervenir ici, comme

Références

Documents relatifs

L'amidon (du latin amylum, non moulu) est un glucide (sucre) complexe composé de chaînes de molécules de D-glucose (sucre simple).. Il s'agit d'une molécule de réserve

NB : si on réalise l’expérience sur une plante entière, on pourra observer que la radioactivité se répand dans toute la plante grâce à des canaux de circulation qui véhiculent

[r]

Le flux NM a été principalement fonction du pourcentage de blé dans la ration, en interaction avec la nature de I'azote (tableau 1, terme B x P), ce qui est conforme

La d6gradabilit.i rtelle de l'azote alimen- taire Ctant tgale B 0,656 dans notre essai, le rapport de I'azote inorganique sur I'azote total disponiblc pour les microbes

3 The objective of this study is to demonstrate that the presence of konjac glucomannan (KGM) in a potato starch matrix enhances its physical stability without inhibiting

Les deux molécules sont formées de D-Glucose mais l’amidon est composé du stéréoisomère a alors que la cellulose est formée de BD-Glucose (stéréoisomères de type anomères)..

Nous avons testé une stratégie d’immunothérapie anti-mélanome par injection de protéines solubles extraites de cellules de mélanome murin B16 résistantes à la