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Premières Synthèses 2005-39.3 - Épargne salariale en 2003 : des dispositifs en essor dans les petites entreprises (PDF, 173.54 Ko)

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Texte intégral

(1)

Ministère de l'emploi, de la cohésion sociale et du logement

ÉPARGNE SALARIALE EN 2003 :

des dispositifs en essor

dans les petites entreprises

Septembre 2005 - N° 39.3

Source : Dares, enquête Acemo-PIPA 2004.

Graphique 1

Évolution de la part de salariés ayant accès à un dispositif d'épargne salariale

En % du nombre de salariés

Lecture : fin 2003, 52% des salariés ont accès à au moins un dispositif d'épargne salariale. C'est le cas de 11% des salariés des entreprises de moins de 50 salariés.

0 10 20 30 40 50 2000 2001 2002 2003 2000 2001 2002 2003 2000 2001 2002 2003 2000 2001 2002 2003 Entreprises de moins de 50 salariés Ensemble des entreprises

Participation Intéressement Plan d’épargne

entreprise Ensemble desdispositifs

D

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L'épargne salariale continue de se développer dans les entrepri-ses françaientrepri-ses : qu'il s'agisse de participation, d'intéressement ou de plans d'épargne entre-prise, fin 2003, plus de huit millions de salariés ont accès à un dispositif d'épargne salariale, soit 192 000 de plus que l'année précédente (encadré 1). Ces salariés représentent 53,2 % de l'ensemble des salariés du sec-teur marchand non agricole (graphique 1).

L'accès à l'épargne salariale se développe, quelle que soit la taille de l'entreprise, mais plus particulièrement dans les plus

petites entreprises. Tout en res-tant limité, le nombre de sala-riés ayant accès à un ou plu-sieurs dispositifs d'épargne salariale a ainsi augmenté de 18 % dans les entreprises de moins de 10 salariés entre 2002 et 2003, où cette hausse s'ex-plique essentiellement par de nombreuses adhésions à des plans interentreprises (PEI).

Comme les années précéden-tes, les salariés ayant accès à un dispositif d'épargne salariale

(2)

Tableau 1

Importance des dispositifs d'épargne salariale, selon la taille de l'entreprise et le salaire moyen

Pourcentage de salariés

ayant accès à ayant reçu

un dispositif une prime

1 à 49 salariés 11,0 7,9 1 750

dont : moins de 15 000 euros . 5,8 3,0 1 339

plus de 30 000 euros . . 17,5 13,2 2 954

50 à 499 salariés 75,2 54,9 1 465

dont : moins de 15 000 euros . 42,3 30,0 634

plus de 30 000 euros . . 83,9 65,1 2 518

500 salariés ou plus 91,7 73,8 2 067

dont : moins de 15 000 euros . 87,2 73,8 776

plus de 30 000 euros . . 96,4 90,6 2 580

Total 53,2 41,0 1 836

dont : moins de 15 000 euros . 25,2 19,2 796

plus de 30 000 euros . . 73,0 64,9 2 587 Lecture : au sein des entreprises de 1 à 49 salariés, 11 % des salariés ont accès à un des trois dispositifs de participation financière. Cette proportion est de 5,8 % parmi les entreprises de 1 à 49 salariés dont le salaire moyen est inférieur à 15 000 euros bruts annuels.

Note : le salaire moyen correspond à la masse salariale brute divisée par l'effectif de l'entreprise. Il inclut donc des salaires annuels faibles correspondant à des durées du travail annuelles courtes. Les entrepri-ses dont le salaire moyen est inférieur à 15 000 euros annuels regroupent environ 15 % des salariés, cel-les dont le salaire moyen est supérieur à 30 000 euros approximativement 20 %.

Salaire annuel moyen

Les entreprises de 50 salariés ou plus ont l'obligation légale de mettre en place un dispositif de participation. Ce dispositif y est donc le plus fréquent : 41,7 % des salariés y ont accès, contre 33 % pour l'intéressement et 32,6 % pour les plans d'épar-gne. Néanmoins, un quart des entreprises de 100 salariés ou plus déclarent ne pas avoir mis en place la participation : globa-lement, on estime que 2,6 millions de salariés n'auraient pas accès à la participation, alors que leur entreprise est soumise à une obligation légale. Pour les plus petites de ces entreprises, la participation est souvent le seul dispositif en de 50 salariés n'ont accès à

aucun dispositif d'épargne sala-riale. La participation n’y est pas obligatoire et seuls moins de 10 % des salariés de ces entre-prises y ont accès. Dans les plus petites, celles de moins de 10 salariés, les salariés n'ont sou-vent accès qu'à un plan d'épar-gne. Ce dispositif est sans doute moins coûteux à gérer pour l'en-treprise que la participation ou l'intéressement. Les PEI ont une gestion mutualisée entre plusieurs entreprises. Leur suc-cès s'explique par la réduction des coûts qu'ils permettent. Dans les entreprises de 10 à 50 salariés, l'accès à un plan d'é-pargne s'accompagne le plus souvent de la mise en place d'un accord d'intéressement, plus souple que la participation.

Premières Synthèses - Septembre 2005 - N° 39.3

2

Taille de l’entreprise Source : Dares, enquête Acemo-PIPA 2004. Prime moyenne (en euros) Graphique 2

Proportion des salariés ayant accès à un dispositif d'épargne salariale

0,0 10,0 20,0 30,0 40,0 50,0 60,0 70,0 80,0 90,0 1 à 9

salariés 10 à 49 salariés 50 à 99 salariés 100 à 249 salariés 250 à 499 salariés

500 à 999

salariés salariés ou plus1 000

Ensemble PEE, PEI,PEG Intéressement Participation 100,0 En % du nombre de salariés Source : Dares, enquête Acemo-PIPA 2004.

appartiennent surtout aux gran-des entreprises (tableau 1). Les salariés des entreprises de 1 000 salariés ou plus représen-tent près de la moitié des sala-riés ayant accès à un tel disposi-tif, alors qu'ils représentent un quart de l'ensemble des sala-riés. À l'inverse, les salariés des entreprises de moins de 50 sala-riés représentent seulement 8,7 % des salariés ayant accès à un dispositif d'épargne alors qu'ils représentent 42 % de l'en-semble des salariés. L'épargne salariale est très largement répandue dans les très grandes entreprises, en partie du fait de l'obligation de mise en place de la participation : 94 % des sala-riés des entreprises de 1 000 salariés ou plus en bénéficient. En revanche, cette pratique demeure l'exception dans les petites entreprises de moins de 10 salariés : seuls 7 % des sala-riés en bénéficient (graphique 2). C'est dans les secteurs qui com-prennent le plus de grandes entreprises que l'épargne sala-riale est la plus développée : c'est le cas dans l'industrie, en particulier l'automobile et l'in-dustrie des biens intermédiaires (tableau 2). Par ailleurs, l'épar-gne salariale est également développée dans certains sec-teurs comme les banques, les assurances ou bien certains ser-vices aux entreprises : consul-tants, services informatiques. Dans ces secteurs du tertiaire, l'épargne salariale ne se limite pas aux grandes entreprises. Elle apporte un complément de rémunération à des personnes touchant déjà un salaire plus élevé que la moyenne.

3,3 millions de salariés accèdent simultanément aux trois dispo-sitifs. Ils sont présents dans près de 10 000 entreprises. Pour les autres, le poids de cha-cun de ces dispositifs est très variable selon la taille de l'entre-prise.

5,8 millions de salariés apparte-nant à une entreprise de moins

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(3)

d'un plan d'épargne. 1,5 milliard est investi dans des comptes courants bloqués gérés par l'en-treprise. Les salariés des petites entreprises apprécient plus cette dernière possibilité que ceux des grandes, en particulier en l'absence de plans d'épargne dans l'entreprise.

L'accès et l'utilisation des plans d'épargne en entreprise sont en forte hausse. Près de 5 % des entreprises offrent l'accès à un plan d'épargne à 4,9 millions de salariés, soit près du tiers place, mais plus la taille de

l'en-treprise augmente, plus la parti-cipation s'accompagne de l'inté-ressement et d'un plan d'épar-gne. Cependant, l'accès à l'un ou l'autre de ces deux disposi-tifs est loin d'être généralisé, même dans les plus grandes unités : seules 62 % des entre-prises de plus de 1 000 salariés ont un accord d'intéressement et 67 % offrent l'accès à un plan d'épargne pour leurs salariés.

Parmi les 8,2 millions de sala-riés couverts par un dispositif d'épargne salariale, 6,3 millions (soit 77 %) ont effectivement perçu une prime. Ils sont 250 000 de plus qu'en 2002. Après un tassement en 2002, les sommes distribuées au titre de l'épargne salariale repartent à la hausse. Au total, elles attei-gnent 11,6 milliards d'euros, soit 8,7 % de plus qu'en 2002 (tableau 3). La participation reste le dispositif le plus impor-tant en volume. Elle a permis de dégager 5,3 milliards d'euros contre 5,0 milliards pour l'inté-ressement. Enfin, 1,3 milliards ont été distribués par les entre-prises au titre de l'abondement à un plan d'épargne.

La prime moyenne perçue par les salariés bénéficiaires est elle aussi en forte hausse : tous dispositifs confondus, elle atteint 1 830 euros, une hausse de 80 euros par rapport à l'an-née précédente. Globalement, pour les salariés concernés, les versements liés à l'épargne salariale représentent 6,5 % de la masse salariale. Pour chacun des trois dispositifs, la prime moyenne augmente dans des proportions comparables. Les 5,3 milliards d'euros versés au titre de la participation en 2003 ne seront accessibles aux salariés qu'au bout de cinq ans : la plus grande partie (3,2 milliards) est investie en fonds commun de placement d’entreprises (FCPE), soit en direct, soit par l'intermédiaire

Premières Synthèses - Septembre 2005 - N° 39.3

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Source : Dares, enquête Acemo-PIPA 2004. Source : Dares, enquêtes Acemo-PIPA.

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des salariés du secteur mar-chand non agricole. Parmi eux, 3,6 millions utilisent cette possi-bilité pour épargner. Ce nombre est en hausse de 7,2 % par rap-port à l'année précédente. Selon l'Autorité des marchés financiers, les salariés détien-nent 56 milliards d'euros sur des FCPE, en direct ou par l'in-termédiaire de plans d'épargne. Ce montant est en hausse de 18 % par rapport à 2002.

Le montant total des dépôts sur les plans d'épargne en 2003 atteint 7,5 milliards d'euros, contre 6,4 milliards en 2002.

Tableau 2

Part des salariés ayant accès à un dispositif d'épargne salariale par secteurs d'activité

Participation Intéressement Plans d'épargne

EB Industries agricoles et alimentaires . . . 52,9 36,4 30,3 EC Industries des biens de consommation . . . 58,7 37,5 33,9 ED Industrie automobile . . . 81,8 84,0 79,7 EE Industries des biens d'équipement . . . 63,0 47,6 45,6 EF Industries des biens intermédiaires . . . 63,3 46,3 42,1 EG Énergie . . . 30,6 91,4 93,9 EH Construction . . . 28,3 12,6 18,0 EJ Commerce . . . 42,3 30,6 28,3 EK Transports . . . 36,4 31,8 49,2 EL Activités financières . . . 76,0 74,2 76,4 EM Activités immobilières . . . 23,1 18,1 21,9 EN Services aux entreprises . . . 41,2 38,3 30,2 EP Services aux particuliers . . . 16,9 10,0 12,6 EQ-ER Éducation, santé, action sociale,

associations . . . 11,6 6,5 6,2

Ensemble . . . . 41,7 33,2 32,6

Tableau 3

Les dispositifs d'épargne salariale

Exercice comptable 2000 2001 2002 2003

Participation

Montant total brut distribué (million euros bruts) . . 4 927 5 058 4 927 5 313 Nombre de bénéficiaires (en milliers) . . . 4 254 4 299 4 243 4 401 Montant moyen de la participation . . . 1 158 1 177 1 161 1 207

Pourcentage de la masse salariale . . . . 4,7 4,6 4,6 4,6

Intéressement

Montant total brut distribué (million euros bruts) . 3 799 4 445 4 637 4 991 Nombre de bénéficiaires (en milliers) . . . 3 283 3 720 3 753 3 871 Montant moyen de l'intéressement . . . 1 157 1 195 1 236 1 289

Pourcentage de la masse salariale . . . . 4,3 4,3 4,5 4,5

Abondement du plan d'épargne entreprise

Montant total brut distribué (million euros bruts) . 974 1 101 1 098 1 284 Nombre de bénéficiaires (en milliers) . . . 2 024 2 079 2 389 2 604 Montant moyen de l'abondement . . . 481 530 460 493

Pourcentage de la masse salariale . . . . 1,7 1,8 1,6 1,6

Participation, intéressement et abondement du PEE

Montant total brut distribué (million euros bruts) . 9 700 10 604 10 662 11 588 Nombre de bénéficiaires (en milliers) . . . 5 780 5 941 6 065 6 317 Montant moyen . . . 1 678 1 785 1 758 1 834

Pourcentage de la masse salariale . . . . 6,5 6,7 6,5 6,5

Nombre de salariés couverts par un des 3 dispositifs

(en milliers) . . . 7 163 7 768 7 997 8 194

Plan d'épargne entreprise

Versements totaux sur PEE (millions d’euros nets) . 5 939 6 808 6 444 7 460 Nombre de salariés épargnants (en milliers) . . . 2 981 2 968 3 404 3 652

Pour information

Masse salariale totale (en millions d’euros) . . . 337 682 361 036 365 055 373 889 Nombre total salariés (en milliers) . . . 15 037 15 286 15 428 15 393 Champ : secteur marchand non-agricole, hors intérim et secteur domestique.

Lecture : l'exercice 2003 a permis de distribuer, au titre de la participation, 5 313 millions d'euros à 4,401 millions de salariés, soit une prime moyenne de 1 207 euros représentant 4,6 % de la masse salariale de ces salariés.

Note : les sommes au titre de l'exercice de l'année N sont généralement versées l'année N+1 pour la par-ticipation et l'intéressement, au cours de l'année N pour l'abondement du PEE.

(4)

Premières Synthèses - Septembre 2005 - N° 39.3

4

P

Poouurr eenn ssaavvooiirr pplluuss

●Conseil Supérieur de la Participation (2004), La participation financière : rapport annuel pour

2003-2004, La Documentation Française.

●Cordier M., Rougerie C. (2004), « Patrimoine des ménages en 2003 : le déploiement de l'épargne

salariale », Insee Première, n°985.

●Autorité des Marchés Financiers (2005), Rapport annuel 2004.

●Cellier R., Estrade M.-A. (2004), « Participation, Intéressement, Plans d'épargne : plus d'un salarié

sur deux est concerné fin 2002 », Premières Synthèses, n°38.1, Dares, septembre.

●Dares (2004), « La participation financière de 1999 à 2002 : séries statistiques révisées », Premières

Synthèses, n°38.2, septembre.

Richard CELLIER,

Cyrille VAN PUYMBROECK (Dares).

Encadré 2

L

L’’EENNQQUUÊÊTTEE «« PPIIPPAA »»

Les résultats présentés ici sont issus de l'enquête PIPA (participation, intéressement, plan d'épargne d'entreprise et actionnariat des salariés). Cette enquête recense l'ensemble des dispositifs de partage des bénéfices et d'épargne collective. Elle fait partie du système d'enquêtes ACEMO (activité et conditions d'emploi de la main-d'œuvre) de la Dares. Le questionnaire est adressé, par voie postale, à 23 000 entreprises représentatives de toutes les activi-tés marchandes non agricoles. L'échantillon est issu d'un sondage du répertoire Sirène de l'Insee. Ces résultats proviennent des 16 000 réponses exploitables reçues.

Le dernier questionnaire exploité ici porte sur l'exercice 2003 et comporte cinq volets : - les caractéristiques de l'entreprise fin 2003 ;

- l'existence d'un accord de participation au titre de l'exercice 2003 et ses résultats éventuels (versés le plus sou-vent en 2004) ;

- l'existence d'un accord d'intéressement au titre de l'exercice 2003 et ses résultats éventuels (versés le plus sou-vent en 2004) ;

- l'existence et les caractéristiques éventuelles d'un plan d'épargne d'entreprise à la fin de l'année 2003 et les som-mes versées au cours de l'année ;

- l'actionnariat des salariés en 2003.

Dans la version 2004 du questionnaire, on ne demande pas d'informations aux entreprises sur les plans d'épar-gne retraite collectifs.

Encadré 1 :

L

LEESS DDIISSPPOOSSIITTIIFFSS DDEE PPAARRTTIICCIIPPAATTIIOONN FFIINNAANNCCIIÈÈRREE

La participation des salariés aux résultats de l'entreprise est obligatoire dans les entreprises employant au moins 50 salariés. Elle permet de faire participer chaque salarié aux résultats de son entreprise, en redistribuant une par-tie des bénéfices réalisés selon des modalités prévues par accord collectif. Les sommes versées ne sont pas immé-diatement disponibles : elles sont bloquées pendant cinq ans en vue de financer des investissements productifs. En contrepartie, l'entreprise et les salariés bénéficient d'avantages fiscaux et sociaux. Les sommes sont placées essentiellement sur comptes courants bloqués portant intérêt ou sur des fonds communs de placement d'entre-prises (FCPE), éventuellement associés à un plan d'épargne entreprise (PEE).

L'intéressement des salariés à l'entreprise permet à toute entreprise qui le souhaite, d'instituer un intéressement collectif des salariés, dès lors qu'elle satisfait à ses obligations en matière de représentation du personnel. Le mon-tant de l'intéressement est aléatoire et résulte d'une formule de calcul liée aux résultats ou aux performances de l'entreprise. Les sommes versées sont immédiatement disponibles pour les salariés, sauf s'ils décident de les pla-cer sur un PEE : dans ce cas, les salariés bénéficient d'avantages fiscaux et éventuellement d'un abondement de leur entreprise.

Le plan d'épargne d'entreprise (PEE) est un système d'épargne collectif ouvrant aux salariés de l'entreprise la faculté de se constituer, avec l'aide de celle-ci, un portefeuille de valeurs mobilières. L'entreprise prend à sa charge la gestion du plan et peut éventuellement abonder les sommes versées volontairement par les salariés. Comme pour la participation, les sommes versées sont bloquées pendant cinq ans, avec toutefois des possibilités de déblocages anticipés (départ de l'entreprise, achat d'un logement, etc.) (1). La loi du 19 février 2001 instaure les Plans Inter Entreprises (PEI) qui permettent de mutualiser les coûts de gestion, en appliquant des plans négociés entre plusieurs entreprises ou à un niveau géographique ou sectoriel.

Par ailleurs, la loi du sur les retraites a mis en place les plans d'épargne retraite collectifs (PERCO) qui ne sont pas étudiés dans cette publication.

(1) - En 2004, la loi du 9 août, pour le soutien à la consommation et à l'investissement, a autorisé le déblocage d'une partie de ces fonds sans justificatif, dans la limite de 10 000 euros.

Répartition des fonds versés selon leur l'origine (en % du total)

Source : Dares, enquête Acemo-PIPA 2004.

La participation demeure leur principale source d'alimenta-tion, en particulier dans les entreprises où les salaires sont les plus faibles (tableau 4). L’abonde- ment des entreprises sur les versements volontaires (y compris intéressement) représente 16 % de l'ensemble des versements, soit près de 1,3 milliards d'euros. L'abondement moyen est de 30 centimes pour 1 euro versé (intéressement et versement volontaire).

P

PRREEMMIIÈÈRREESS IINNFFOORRMMAATTIIOONNSS eett PPRREEMMIIÈÈRREESS SSYYNNTTHHÈÈSSEESS ssoonntt ééddiittééeess ppaarr llee MMiinniissttèèrree ddee ll’’eemmppllooii,, d

dee llaa ccoohhééssiioonn ssoocciiaallee eett dduu llooggeemmeenntt,, D

Diirreeccttiioonn ddee ll’’aanniimmaattiioonn ddee llaa rreecchheerrcchhee,, d

deess ééttuuddeess eett ddeess ssttaattiissttiiqquueess ((DDAARREESS)) 3399--4433,, qquuaaii AAnnddrréé CCiittrrooëënn,, 7755990022 PPaarriiss CCeeddeexx 1155.. w

wwwww..ttrraavvaaiill..ggoouuvv..ffrr ((RRuubbrriiqquuee ÉÉttuuddeess eett SSttaattiissttiiqquueess)) D

Diirreecctteeuurr ddee llaa ppuubblliiccaattiioonn :: AAnnnniiee FFoouuqquueett.. Téléphone Publications : 01.44.38.22.(60 ou 61) Documentation : 01.44.38.23.(12 ou 14) Télécopie : 01.44.38.24.43 Réponse à la demande : 01.44.38.23.89 e-mail : dares.communication@dares.travail.gouv.fr Rédacteur en chef : Gilles Rotman.

Secrétariat de rédaction : Evelyn Ferreira et Francine Tabaton.

Maquettistes : Daniel Lepesant, Guy Barbut, Thierry Duret.

Conception graphique : Ministère de l’emploi, de la cohésion sociale et du logement. Reprographie : DAGEMO.

Abonnements : La Documentation française, 124, rue Henri Barbusse 93308 Aubervilliers Cedex. Tél. : 01.40.15.70.00. Télécopie : 01.40.15.68.00 www.ladocumentationfrancaise.fr PREMIÈRES INFORMATIONS et PREMIÈRES SYNTHÈSES Abonnement 1 an (52 n°) : France (TTC) 118 €, CEE (TTC) 124,30 €, DOM-TIM (HT) : 123 €, hors CEE (TTC) 127 €.

Publicité : Ministère de l’emploi, de la cohésion sociale et du logement. Dépôt légal : à parution.

Numéro de commission paritaire : 3124 AD. ISSN 1253 - 1545.

Tableau 4

Les versements sur les PEE, selon le salaire moyen

Salaire annuel moyen % de salariés Montant

dans l'entreprise ayant effectué moyen

des versements versé Versements

sur un PEE Participation Intéressement volontaires Abondement

Moins de 15 000 euros . . . 6,2 1 188 59,8 6,2 14,0 20,0 Entre 15 000 et 30 000 euros . . . 17,2 1 583 41,8 22,1 22,0 14,1 Plus de 30 000 euros . . . 51,1 2 516 26,5 29,6 27,3 16,6

Total . . . . 23,7 2 047 32,5 26,5 25,1 15,9

Lecture : au sein des entreprises dont le salaire moyen est inférieur à 15 000 euros annuels, 6,2 % des salariés ont effectué des versements sur un PEE, pour une somme moyenne de 1 188 euros. Les sommes versées par ces salariés proviennent à 59,8 % de la participation.

Note : les sommes au titre de l'exercice de l'année N sont généralement versées l'année N+1 pour la particpation et l'intéressement, au cours de l'année N pour l'abondement du PEE.

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