L ERGONOMIE DU POSTE DE TRAVAIL

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L'ergonomie du poste de travail permet à chaque employé d'adopter la meilleure

position possible pour éviter à son corps des souffrances.

Au bureau, il suffit parfois d'un détail pour améliorer le confort. Une démarche

qui n'est en rien un luxe car de nombreux problèmes de santé ont pour origine le

travail et notamment l'ergonomie des postes.

L’ERGONOMIE DU POSTE DE TRAVAIL

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ESPACE DE TRAVAIL :

Une nouvelle réglementation pour travailler dans de meilleures conditions

Les années 90 ont vu exploser le travail sur écran. Parallèlement, on a assisté à l'apparition

de nouveaux troubles liés au mauvais aménagement des postes de travail. Ces troubles touchent potentiellement les 75 millions de personnes qui travaillent sur écran au sein de

l'Union Européenne. Les conséquences peuvent êtres lourdes : diminution de la productivité,

altération de la qualité de la vie, arrêts de travail.

Consciente de ces enjeux, la Communauté Européenne a publié une Directive relative au

travail sur écran de visualisation, assortie d'un Décret d'application et d'une Circulaire, que nous nous proposons de décoder avec vous.

Travail devant ECRANS

de visualisation : T.E.V.

► Directive du Conseil Européen du 29 mai 1990 - réf.

90/270/CEE

► Décret français d'application du 14 mai 1991 - réf.91-451

► Circulaire de la Direction des Relations du Travail du 4 novembre 1991

réf. DRT 91-18

La directive est applicable depuis le 1er janvier 1993 pour les nouvelles installations de postes de travail, et depuis le 1er janvier 1997 pour les installations existantes au 31 décembre 1992.

• Problème de vue et de dos, difficultés circulatoires, les dizaines d'heures passées chaque mois sur écran engendrent de plus en plus de troubles médicaux. C'est pourquoi la Directive publiée en mai 1990 a pour objectif de donner les conditions optimum de sécurité, de confort et de santé.

Un espace de travail qui tient compte de la physiologie

• La table ou le plan de travail doit avoir une profondeur minimum de 800mm, pouvant aller jusqu'à 1000mm. Elle doit permettre une disposition

flexible de l'écran, du clavier, des documents et autres matériels.

L'unité centrale et les câbles ne gêneront pas les travailleurs.

• L'écran doit être placé perpendiculairement à la source de lumière du jour et à plus d'1,5M, de cette source, pour éviter les reflets et maintenir un contraste suffisant.

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La différence de distance œil écran et œil clavier ne devra pas être supérieure à 20cm. L'angle du regard sera de 10 à 20° sous

l'horizontale et l'écran orienté perpendiculairement. Les avant-bras auront une position horizontale et parallèle au plan de travail.

• Le siège de travail doit assurer un confort et une liberté de mouvement.

L'assise sera réglable en hauteur (420/510mm) avec un réglage de l'intensité

et son dossier d'une hauteur minimum de 360mm. adapté à l'utilisateur (réglage de l'intensité).

La hauteur du point le plus saillant sera comprise entre 170 et 220mm.

Le siège comportera 5 points d'appui avec roulettes adaptées à la nature du sol.

• Un repose-pieds devra être mis à disposition des personnes qui en font la

demande.

• Les matériaux seront choisis pour éviter les décharges électrostatiques.

Les couleurs de l'espace de travail contribueront à créer une atmosphère agréable.

Les troubles liés à l'écran coûtent cher

► La position assise est la principale cause du mal de dos,

véritable fléau médical et financier. Chaque années, les statistiques

recensent :

• 3,6 millions de journées de travail perdues en France

• 10 000 accidents du travail

• des arrêts de travail d'une moyenne de 33 jours

• un coût de 540 millions d'euros pour les lombalgies au titre d'incapacité temporaire (2/3 des arrêts) et de l'incapacité permanente (1/3 des arrêts)

• des coûts médicaux de 1,4 milliards d'euros directement liés au mal

de dos.

Penser à l'atmosphère

• L'ambiance lumineuse influe sur le confort des yeux. 200 à 300 lux sont nécessaires pour le travail sur écran, 500 lux pour le plan de travail ou le bureau pour un travail d'écriture. Il ne doit pas y avoir de source

lumineuse dans un champ situé à 30° au dessus de l'horizontale de l'œil, face à l'utilisateur.

• L'ambiance thermique participe aussi au bien-être. Une température de 20 à 24° C l'hiver et de 23 à 26 °C l'été devra être

respectée.

La différence verticale de la température entre les chevilles et l'œil sera de 3°C maximum. L'humidité relative sera idéalement de 60 à 65%

avec un minimum de 40%.

• Pour l'ambiance acoustique, le niveau de pression sonore sera inférieur à 55dBA et celui des autres zones, inférieur à 65dBA. Le matériel

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le plus bruyant (photocopieurs, fax,,,) sera situé dans un local à part ou bien muni d'un capot anti-bruit.

Acheteurs, soyez vigilants !

▪ Selon Michel SILETTI, Président de la commission technique du groupement Mobilier de Bureau des Industries Françaises de la commission

européenne de Normalisation du mobilier de bureau, si les exigences techniques de la directive diffèrent parfois d'un pays à l'autre, une norme

européenne

est actuellement à l'étude. Elle sera présentée à l'Union européenne pour harmoniser les exigences sur l'ensemble du marché européen.

Bien que la directive soit maintenant applicable dans toute l'union européenne

le marché est encore mal informé. L'inspection du travail commence seulement

à s'en préoccuper. Nous ne saurions trop recommander aux acheteurs de tenir

compte de la loi lors des appels d'offre. Cette réglementation a l'avantage

d'améliorer la qualité de travail des opérateurs sur écran.

Les entreprises seront ainsi en accord avec la législation européenne (le non

respect de cette directive expose l'employeur à des sanctions). Le mobilier

certifié CTB Bureau Sécurité Confortique prend bien sûr en compte toutes les exigences légales qui le concernent.

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DISPOSITION DE L'ÉCRAN AU POSTE DE TRAVAIL

► Pourquoi est-il important de bien positionner l'écran ?

▪ L'écran fait partie intégrante d'un poste de travail informatisé. Un écran mal placé oblige l'utilisateur à adopter des postures contraignantes. Il arrive

fréquemment que les employés travaillent la tête inclinée vers l'arrière et le haut du corps vers l'avant ou de côté parce que la position de l'écran est inappropriée. De telles postures de travail contribuent grandement à

l'inconfort de l'utilisateur et peuvent causer des troubles musculo-squelettiques liés au travail. La fatigue oculaire, dont les symptômes sont irritations des yeux, vision embrouillée, sécheresse et sensation cuisante aux yeux, et maux de tête, est également imputable à un écran mal placé.

▪ Les plaintes les plus courantes des utilisateurs d'ordinateurs portent sur l'inconfort, les douleurs dans le cou et les épaules, de même que la fatigue

oculaire. La fréquence élevée de ces plaintes montre que nous n'avons pas

encore accordées assez d'importance au positionnement approprié des écrans en tant que facteurs essentiel dans l'aménagement d'un poste de travail.

► Quels facteurs déterminent la position appropriée d'un écran d'ordinateurs ?

▪ Une posture contraignante et les douleurs qui lui sont attribuables sont le

résultat des efforts nécessaire pour regarder un écran mal placé. Il faut prendre en compte deux facteurs : l'angle de vision et la distance de l'écran.

L'angle de vision désigne l'angle formé par une ligne d'horizon imaginaire au niveau des yeux et le centre de l'objet fixé. Dans le cas du travail à

l'ordinateur, l'objet fixé est le centre de l'écran. (voir figure 1). La distance de l'écran désigne l'espace séparant les yeux de l'utilisateur de l'écran (figure 1).

Ces deux facteurs sont manifestement essentiels au positionnement adéquat de l'écran d'ordinateur.

Un mauvais angle de vision cause divers malaises imputables à la posture (cou et épaules), alors qu'une distance de l'écran inadéquate peut engendrer une fatigue oculaire.

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FOURNIER ERGO CONCEPT – 66 ROUTE DE MECLAZ 74600 SEYNOD – 0450672846 – www.fournier-ergo-concept.fr figure 1

Les lignes directives et les recommandations existantes visant l'angle de vision et la distance de l'écran, en particulier, diffèrent les unes des autres.

Il arrive même que cette différence soit marquée. C'est pour cette raison qu'elles ne doivent pas faire office d'exigences, mais bien de recommandations que l'on adapte à chaque situation donnée.

► Que faut-il savoir au sujet de l'angle de vision ?

▪ Les chercheurs conviennent que la position physiologique de repos des yeux

est celle où l'on regarde droit devant soi ( figure 2) et vers le bas. On ne s'entend pas sur ce que peut être l'inclinaison maximale. Selon des études, l'angle

de

vision courant se situe approximativement entre 10° et 30°. Les personnes qui

effectuent des tâches exigeantes sur le plan visuel limitent les mouvement des

yeux vers la bas à seulement la moitié de leur champs visuel (60°).

figure 2

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Par conséquent, pour regarder une image sur un écran sans éprouver d'inconfort, il est recommandé de placer l'écran à un angle de 15° (ou légèrement moins) sous la ligne d'horizon. Une telle disposition de l'écran permet d'obtenir le

champ

visuel recommandé de 30°, soit de 15° de part et d'autre de la ligne normale.

Plusieurs études sur le terrain effectuées auprès de personnes dont le travail

est très exigeant pour les yeux indiquent qu'il est fatigant de regarder vers le haut (au-dessus de la ligne d'horizon). D'un autre côté, on a remarqué

que

regarder vers le bas, c'est-à-dire selon un angle supérieur à 15° sous la ligne

d'horizon n'est pas particulièrement fatiguant. D'après ces conclusions, une

personne peut sans problème élargir son champ visuel vers le bas d'un autre 15°

pour obtenir au total un angle de 45° (figure 3).

figure 3

Premier avertissement

Dans de nombreux bureaux, sinon dans la plupart d'entre eux, en raison des

contraintes d'espace réelles ou imaginaires, on place fréquemment l'écran d'ordinateur sur l'unité centrale. Un écran placé à une telle hauteur est une

source d'inconfort et peut provoquer, à long terme, des blessures musculo-squelettiques dans la région du cou et des épaules. Dans un poste de

travail où la hauteur du plan de travail et celle de la chaise sont bien réglées,

l'écran doit se trouver à la même hauteur que le clavier. Il faut garder à l'esprit que l'inconfort causé par un écran trop haut (au-dessus de la ligne

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d'horizon) est pire que celui causé par un écran trop bas (sous le champ visuel

acceptable);

Second avertissement

Lorsqu'on utilise un écran de grandes dimensions (17", 19" ou plus) ou orienté en mode "portait", il faut s'assurer que la partie supérieure de l'écran ne dépasse pas la hauteur des yeux.

► Que faut-il savoir au sujet de La distance de l'écran ?

▪ Regarder au loin n'entraîne pas de fatigue oculaire. C'est l'effort musculaire nécessaire pour fixer des objets rapprochés qui fatigue les yeux. La distinction entre "objets éloignés" et "objets rapprochés" n'est pas nette car elle n'est pas la même d'une personne à l'autre et peut varier avec le temps, en raison de

l'âge

par exemple.

LA POSTURE ASSISE

► Être Bien assis dans toutes les positions

▪ Le travail quotidien demande souvent plus à notre corps que ce que celui-ci

ne peut raisonnablement fournir, même lorsqu'il ne s'agit pas d'un travail avant tout physique. Car le travail assis au bureau s'avère parfois très pénible et il

provoque souvent des séquelles irrémédiables et cela sans que l'on s'en rende

compte.

Dans un contexte de travail toujours en mouvement, le sujet complexe de l'ergonomie est donc constamment au centre des réflexions.

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L'homme de bureau passe environ 80,000 heures assis à sa place de travail. Si l'on y ajoute les heures qu'il passe assis à table pour prendre le petit déjeuner, dans sa voiture ou dans les transports publics, dans les salles d'attente, en conférence pour déjeuner, le trajet pour regagner son domicile, le dîner, devant la télévision … il devient

manifeste que son corps ne bouge pas assez.

Or, tôt ou tard, cette absence de mouvement entraînera des problèmes. Une personne sur deux se plaint de mal de dos à intervalles fréquents et de contractures. Des millions de personnes souffrent de maux chroniques, de séquelles parfois irrémédiables. Bien entendu, l'économie en souffre également car les incapacités de travail, les thérapies et les frais liés à la

convalescence se chiffrent par milliards. Dans chaque entreprise, l'employé représente à la fois le plus grand facteur de coûts et le moteur de la performance, et la réussite économique de l'entreprise dépendra directement de son bien-être. La volonté d'innover et la productivité de chaque collaborateur est le capital le plus important pour l'entreprise.

► L'homme : une construction truffée de défauts ?

Il se peut que nous traversions actuellement une phase peu propice de notre évolution.

Peut-être bien que dans deux, voire trois millions d'années, tout ira mieux, mais d'ici là, notre dos nous donnera bien du fil à retordre. Les disques intervertébraux, en tant que maillons les plus faibles et les plus fragiles de notre système locomoteur, constituent le problème principal.

En tête des statistiques relatives aux problèmes physiques se trouvent les douleurs de dos, loin devant les autres. De nouveau problèmes, liés à la généralisation de l'emploi de

l'ordinateur

sont venus grossir le rang des problèmes classiques liés à la position assise.

Ils sont connus sous les appellations "syndrome RSI" (répétitive strain injury) et CTS

(syndrome du tunnel Carpal). Ces termes regroupent tous les problèmes liés aux douleurs de la nuque, de la tête, des bras et des mains. Douleurs, enflures, engourdissements et

fourmillement n'en sont que les symptômes manifestes.

Notre colonne vertébrale, appelée également épine dorsale, est une structure complexe composée de vertèbres, de disques intervertébraux, de ligaments de la moelle épinière et de muscles dits profonds qui maintiennent l'empilement vertébral.

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Vue de profil quand nous sommes debout, notre colonne ressemble à un "S" étiré.

lorsque nous nous asseyons, le bassin bascule vers l'arrière. Nous perdons alors le "creusement"

lombaire de la station debout (lordose physiologique).

Mais l'être humain n'est pas fait pour être assis pendant une durée trop longue puisque sa posture naturelle est debout, accroupi ou allongé.

En position assise les disques intervertébraux, qui font office d'amortisseurs de choc et de joints élastiques entre les vertèbres, ne sont alimentés que lorsqu'ils ne sont pas compressés.

Une compression prolongée et la déshydratation subséquente peuvent provoquer des dégâts irréparables. La posture typique, c'est-à-dire légèrement penchée en avant, entraîne moins de pression pour les muscles dorsaux que la posture droite dite "correcte". Cela représente en quelque sorte "un conflit d'intérêts". Ainsi, toute recommandation pour une posture ou une autre pour une personne assise ne peut être qu'un compromis.

Ces images montrent une comparaison de la pression exercée sur la colonne vertébrale. Les mesures portent sur les différences de la pression, à l'intérieur des disques

intervertébraux, lors des différentes postures.

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LA SOLUTION

► (1) S'asseoir de manière dynamique

Lorsque nous dormons , notre corps bouge, et bouger est profondément sain pour l'organisme.

Aussi, plus un siège nous accompagne correctement dans nos mouvements mieux nous vivons nos positions assises. De même, se relaxer, c'est-à-dire ouvrir notre angle tronc/jambes en basculant vers l'arrière n'est pas un "luxe" mais une nécessité. Si notre siège ne bascule pas, nous

basculerons sans lui en avançant notre bassin vers l'avant du siège, en faisant le dos rond, et donc en comprimant nos disques intervertébraux.

► (2) Synchroniser les mécanismes

Les sièges équipés d'une mécanique synchrone, favorisent la position assise dynamique de l'utilisateur en optimisant sa posture lors d'un changement de position.

Lors d'une inclinaison en arrière ou en avant du dossier, l'assise bouge de manière synchronisée, dans une

proportion de 1/2,5 avec le pivot se trouvant approximativement à hauteur du creux de genou. Cela évite qu'une congestion de sang ne se forme dans le bas de la jambe. Seule ces mécanismes synchronisés favorisent naturels du mouvement chez l'homme.

► (3) Garder la bonne position assise

La bonne position assise s'obtient en maintenant la forme en double "S" de la colonne vertébrale.

Cette posture est favorisée lorsque le bassin est tourné en avant . La cage thoracique est alors remontée ( ce qui facilite la respiration), les vertèbres cervicales sont redressées, pouvant ainsi mieux supporter le poids de la tête (environ 9% du poids de corps). Par conséquent les muscles de la nuque sont moins exposés aux contractures.

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► (4) S'asseoir en angle ouvert

S'asseoir en maintenant un angle de plus de 90° entre le haut du corps et les cuisses favorise la posture droite, c'est-à-dire la respiration, le métabolisme, la digestion et, par là, l'efficacité même. Des tests scientifiquement menés prouvent qu'une légère inclinaison de l'assise, de l'ordre de 3° à 4°, optimise la posture de la personne, même lorsqu'elle est assise pendant une longue durée. Une plus grande inclinaison poserait problème étant donné que la personne aurait tendance à glisser en avant, à perdre le contact avec le dossier, ne pouvant ainsi plus maintenir la forme en double "S" de la colonne vertébrale.

► (5) Veiller aux bons réglages

Même la meilleure chaise ne remplit pas sa fonction lorsqu'elle est mal réglée. Pour être bien assis, veillez à ce que le haut et le bas du bras forment approximativement un angle droit et à ce que l'avant-bras repose sur la surface de travail. La plante des pieds doit être détendue et entièrement reposée sur le sol, alors que le haut des bras est confortablement posé sur le bureau.

Des accoudoirs à hauteur réglable déchargent aussi bien les coudes et évitent ainsi des

contractures dans la région des épaules et de la nuque. Idéalement, il faut utiliser une table dont la hauteur peut être en fonction du volume du corps. En cas de besoin, les personnes de petite taille se serviront d'un repose-pied. La résistance du dossier devra être réglée individuellement en fonction du poids de l'utilisateur.

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► (6) Travailler de manière dynamique

Que vous soyez confortablement assis ou non, votre corps à besoin de mouvement. Lors de l'organisation de votre plan de travail, veillez à ce que tous les objets ne soient pas à portée de main. Levez-vous de la chaise pour vous rendre à la photocopieuse, à l'imprimante, à la pause ou encore à un entretien avec vos collègues. Tendez vos bras vers l'étagère ou posez vospieds sur un escabeau.

Renoncez à prendre l'ascenseur et passez par l'escalier. Durant la pause, allez faire une petite promenade, si possible en plein air. Si, en plus, vous faites du sport de compensation, alors vous donnez à votre organisme l'appui dont il a besoin au bureau.

► La Gymnastique au travail

Un siège peut très bien servir d'appareil de gymnastique. Une petite série d'exercices vous maintient en forme, stimule la circulation du sang et le métabolisme. Pensez-y : être assis, c'est travailler. Les muscles et les ligaments sont tendus pour tenir le corps en position droite. La gymnastique vous permet d'éviter d'éventuelles contractures.

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DES SALARIES SENSIBLES A LEUR CADRE DE TRAVAIL

La moitié des salariés font de leur cadre de travail un élément essentiel. Plus que jamais, l'aménagement des bureaux apparaît comme un levier de bien-être professionnel.

TNS Sofres a réalisé une étude sur le sujet, principalement axée sur l'aménagement des locaux.

Cette enquête tient aussi bien compte de la vision des salariés que de celles des chefs d'entreprise.

L'enquête a été menée en Octobre et novembre 2004, par téléphone auprès d'échantillons représentatifs de 400 chefs d'entreprises (des entreprises de plus de 50 salariés) et de 800 salariés.

Premier enseignement : la qualité de vie au travail compte beaucoup pour 94% des salariés et pour

91 % des chefs d'entreprise. Pour tous, la priorité se situe dans l'ambiance et les relations entre collègues. Mais le cadre de travail s'affirme également comme un élément important.

L'espace dont dispose chacun pour travailler arrive en deuxième position des éléments constitutifs

de la qualité de vie professionnelle (50% pour les chefs d'entreprises - 42% pour les salariés - 40% pour les cadres).

L'enquête démontre que même parmi les personnes satisfaites de leur cadre de travail, 21%

souhaitent changer de mobilier. Au total, ils sont 28% à attendre un changement. Pour justifier cette attente, les salariés évoquent le fait que leur mobilier n'est pas pratique, trop vieux ou

mal adapté à leur travail. Et pour cause : 28% des chefs d'entreprise déclarent n'avoir rien changé dans l'aménagement des bureaux au cours des cinq dernières années.

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EN RÉSUMÉ : les critères essentiels

► La bonne posture assise

► Un bon positionnement de l'écran

► Un bon éclairage car la vue est le sens le plus important de l'être humain et elle est bien évidemment affectée par l'éclairage au bureau. La lumière nous affecte physiquement. Lorsqu'elle est correcte, nous voyons bien. La lumière nous affecte également psychologiquement, influençant nos émotions et modifiant nos humeurs et nos attitudes. Enfin, la lumière nous affecte

mentalement.

Un faible éclairage est assoupissant. Un bon éclairage augmente la productivité.

1) fournir un éclairage ambiant faible

2) le compléter par un éclairage du poste de travail 3) tirer le plus grand parti possible de la lumière naturelle

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► Un bon environnement sonore car lorsqu'on travaille dans un bureau, il existe une bataille constante entre le besoin d'indépendances et le besoin des autres employés. Les entreprises doivent trouver un équilibre entre les deux en faisant appel à un bon agencement du bureau et à des mécanismes de contrôle du bruit. Le bruit est considéré comme l'un des plus gros

désagréments au bureau par presque 60% des employés.

1) utiliser des cloisons, des sols et des plafonds insonorisants afin de minimiser les nuisances sonores

► Une bonne qualité de l'air car une mauvaise qualité de l'air peut provoquer l'irritation des membranes muqueuses de la bouche et du nez, ainsi que la propagation de maladies liées aux bâtiment telles que la maladie du légionnaire, l'asthme et la rhinite allergique. Ces maladies constitue une cause importante de temps de travail perdu et d'arrêts maladie. Les coupables sont les polluants en suspension : poussières et cendres, champignons, bactéries et virus, gaz inodores, dioxyde de carbone et autres émissions du corps humain, même les sous-produits des nouvelles technologies (saviez-vous qu'un ordinateur dégage autant de chaleur que le corps humain ?).

1) un système de ventilation adéquat permettra de diluer et de disperser les polluants.

2) une température hors de la fourchette acceptable peut aggraver les problèmes de pollution (la température des locaux devrait être maintenue entre 17°C et 22°C)