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CONTRAT D OBJECTIFS SECTORIEL COMMERCE : DISTRIBUTION, VENTE À DISTANCE, COMMERCE INTER-ENTREPRISES

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Contrat de Plan Régional de

Développement des Formations professionnelles

CONTRAT D’OBJECTIFS SECTORIEL

COMMERCE : DISTRIBUTION, VENTE À DISTANCE,

COMMERCE INTER-ENTREPRISES

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CPRDFP – Contrat d’Objectifs Sectoriel Commerce 3

CPRDFP Nord Pas de Calais

Contrat d’objectifs sectoriel Commerce :

Distribution, Vente à Distance et Commerce Inter-entreprises

Entre :

L’ETAT Représenté par

Le Préfet de région, M. Dominique BUR Le Recteur d’académie, M. Jean-Jacques POLLET

LE CONSEIL REGIONAL NORD-PAS DE CALAIS Représenté par

Son premier Vice-président en charge du développement économique, des nouvelles technologies et de la formation permanente, M. Pierre de SAINTIGNON

Son Vice-président en charge de l’apprentissage, M. Christophe PILCH POLE EMPLOI NORD-PAS DE CALAIS

Représenté par Son Directeur, M. Karim KHETIB

LES ORGANISATIONS PROFESSIONNELLES DU SECTEUR DU COMMERCE

La Commission Paritaire Nationale de l’Emploi de la Branche du commerce de détail et de gros à prédominance alimentaire,

représentée par son Président, M. Gérard Carrié La Fédération du Commerce et de la Distribution, représentée par son Délégué Général, M. Jacques Creyssel,

La Fédération des Magasins de Bricolage, représentée par sa Secrétaire Générale, Mme Caroline HUPIN La Commission Paritaire Nationale de l'Emploi et de la Formation Professionnelle de la Branche de

l'habillement succursaliste,

représentée par sa Présidente, Mme Charlotte ARNAUD et son Vice-Président, M. Maley UPRAVAN.

La Commission Paritaire Nationale de l’Emploi et de la Formation Professionnelle Commerce Sport-Loisirs, représentée par son Président, M. Pierre GOGIN

La Commission Paritaire Nationale pour l’Emploi et la Formation Professionnelle de la Vente à Distance, Représentée par sa Présidente, Mme Hélène VAN WAES, et son Vice-Président, M. Philippe

GRANDGUILLAUME

La Confédération Française du Commerce Interentreprises, Représentée par son Président, M. Marc HERVOUET PICOM, Pôle de Compétitivité des Industries du Commerce,

Représenté par son Président, M. Jean-Luc SOUFFLET

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CPRDFP – Contrat d’Objectifs Sectoriel Commerce 4

Vu

le Code de l'éducation, et notamment son article L.214-13 Vu le Code général des collectivités territoriales

Vu le Code du travail

Vu l’article 57 de la loi n°2009-1437 du 24 novembre 2009 relative à l’orientation et à la formation professionnelle tout au long de la vie

Vu le Contrat de Plan Régional de Développement des Formations Professionnelles, signé entre le Préfet de la Région Nord-Pas de Calais, le Président du Conseil Régional Nord-Pas de Calais, le Recteur de l’Académie de Lille, la Directrice Régionale de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Forêt le 31 mai 2011

Vu le Contrat d’Objectifs et de Moyens entre l’Etat, le Rectorat et le Conseil Régional du Nord-Pas de Calais relatif au développement de l’apprentissage 2011-2015

Vu la délibération cadre n° 20120397du Conseil Régional des 23 et 24 février 2012 autorisant le Président du Conseil Régional à signer les Contrats d’Objectifs Sectoriels négociés dans le cadre de la mise en œuvre du CPRDFP

Vu l’avis favorable de la Commission Paritaire Nationale de l’Emploi et de la Formation Professionnelle des Commerces de Gros n° 3044 du 4 avril 2013

Vu l’avis favorable de la Commission Paritaire Nationale pour l’Emploi et la Formation Professionnelle de la Vente à Distance du 9 avril 2013

Vu l’avis favorable de la Commission Paritaire Nationale pour l’Emploi et la Formation Professionnelle du Commerce sport-loisirs du 5 décembre 2012

Vu l’avis favorable de la Commission Paritaire Nationale pour l’Emploi et la Formation Professionnelle de la Branche de l’habillement succursaliste du 12 juin 2013

Vu l’information faite en Commission Paritaire Nationale pour l’Emploi et la Formation Professionnelle de la branche du bricolage le 11 juin 2013

Vu l’avis du Comité Plénier du CCREFP du 9 juillet 2013

IL A ETE EXPOSE ET CONVENU CE QUI SUIT

Préambule

Les contrats d’objectifs sectoriels contribuent à la mise en œuvre du Contrat de Plan Régional de Développement des Formations Professionnelles (CPRDFP), signé le 31 mai 2011 par le Préfet de Région Nord-Pas de Calais, le Président du Conseil Régional Nord-Pas de Calais, le Recteur de l’Académie de Lille, et la Directrice de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt.

Leur conclusion s’inscrit dans le prolongement de la dynamique de concertation engagée auprès des

représentants des branches professionnelles et des organisations interprofessionnelles, dans le cadre

de la consultation sectorielle préalable à l’élaboration du Contrat de Plan Régional. Une vingtaine de

rencontres sectorielles, associant près de 70 branches professionnelles, a en effet permis de dégager

les perspectives de développement et les enjeux de formation propres aux différents secteurs

d’activité. L’ensemble des éléments constitutifs de cette consultation a permis la consolidation d’un

volet sectoriel, joint au document cadre du CPRDFP.

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CPRDFP – Contrat d’Objectifs Sectoriel Commerce 5

Le déploiement des contrats d’objectifs doit favoriser le rapprochement entre les orientations et les priorités d’intervention transversales, définies par le CPRDFP et les enjeux de développement des formations, spécifiques à chacun des secteurs professionnels concernés.

Trois grandes orientations transversales structurent l’engagement des partenaires pour le développement de la formation professionnelle à travers le Contrat de Plan Régional (CPRDFP) : 1- répondre aux attentes des jeunes et des adultes : permettre l’accès de chacun, par la formation initiale et continue, à la qualification la plus élevée possible pour assurer la continuité du parcours professionnel et une insertion sociale réussie,

2- faire face aux enjeux d’une région en pleine mutation économique et sociale: sécuriser les parcours et les transitions professionnelles,

3- relever le défi du développement économique régional : faire le pari de l’innovation et anticiper les besoins de compétences pour les activités de demain.

Ces orientations mobilisent des objectifs opérationnels, organisés autour de six grands leviers d’actions suivants :

- l’attractivité des métiers, l’information et l’orientation, - la formation et la qualification tout au long de la vie, - la dynamique de l’alternance et la professionnalisation,

- l’anticipation des mutations et l’accompagnement des évolutions socio-économiques, - l’émergence des activités et des métiers de demain,

- la transformation écologique et sociale et le développement durable.

Ces orientations et leviers d’actions constituent la base sur laquelle s’opère la déclinaison sectorielle du CPRDFP, à travers le présent contrat d’objectifs.

I) Dispositions générales : I .1 - Objet du contrat

Les signataires s’accordent sur la nécessité d’envisager de manière concertée le déploiement des formations professionnelles, dans le cadre et pour la mise en œuvre des objectifs définis par le Contrat de Plan de Développement des Formations Professionnelles.

Ils affirment leur volonté de favoriser cette mise en cohérence des différentes voies de formation, au regard des perspectives d’emploi et d’évolution du secteur, des dynamiques de développement des territoires régionaux et des besoins identifiés pour la formation et l’élévation des niveaux de qualification de la population régionale.

Ils s’engagent à créer les conditions d’une concertation permettant de coordonner la carte des formations, toutes voies de formation confondues, dans le respect des compétences propres à chacune des parties.

A travers la conclusion du présent contrat, les signataires identifient les enjeux sectoriels et les priorités d’action sur la base desquels peut être envisagée une mise en œuvre opérationnelle des leviers et objectifs du CPRDFP. Ils déterminent les modalités de leurs interventions respectives, ainsi que les partenariats à développer entre les acteurs publics et privés de formation, au regard des priorités ainsi dégagées.

Ils s’engagent à participer aux travaux de pilotage et de suivi, selon les modalités définies au point V

du contrat, et à fournir les informations physico-financières permettant d’assurer ce suivi.

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CPRDFP – Contrat d’Objectifs Sectoriel Commerce 6

I .2 - Champ du contrat

Périmètre formation :

Le périmètre du présent contrat est celui du Contrat de Plan Régional de Développement des Formations Professionnelles.

Il concerne en conséquence l’ensemble des dispositifs de formation professionnelle, toutes voies de formation confondues :

- la formation professionnelle initiale, sous statut scolaire et par apprentissage,

- la formation professionnelle des demandeurs d’emploi et des salariés, y compris par la voie de l’alternance (contrat de professionnalisation).

Il s’attache également à la construction de parcours favorisant l’accès à l’enseignement supérieur et travaille à l’articulation avec les formations post-baccalauréat. Il envisage les passerelles entre les voies professionnelles, technologiques et générales.

Le contrat envisage également les questions relatives à l’information, l’orientation et la VAE.

Il s’inscrit dans le cadre des leviers et objectifs opérationnels du CPRDFP (annexe 1).

Périmètre sectoriel :

Les dispositions du présent accord s’appliquent au champ sectoriel suivant :

Le présent contrat d’objectifs porte sur le secteur du Commerce et, au sein de ce secteur, concerne plus précisément, les secteurs de la Distribution, de la Vente à Distance et du Commerce inter- entreprises.

Pour le secteur de la Distribution : le commerce de détail et de gros à prédominance alimentaire, les magasins de bricolage, les enseignes de l’habillement, du sport et des loisirs.

Pour le secteur de la Vente à Distance : rassemble les entreprises dont l’activité principale est le commerce de détail de tous types de produits, utilisant tous médias (internet, téléphone, courrier….) relavant de la CCN n°333 et répertoriées sous les codes NAF 4791A & 4791B.

Pour le commerce interentreprises : ensemble des entreprises ayant une activité principale de commerce de gros, définies dans le champ NAF 46 de l’INSEE, « Commerce de gros », à l’exception des automobiles et des motocycles

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CPRDFP – Contrat d’Objectifs Sectoriel Commerce 7

II) Contexte économique et de formation :

II.1 - Contexte économique

Le secteur du commerce est un secteur phare de la région Nord-Pas de Calais. Au cœur de profondes transformations, il s’inscrit dans de nouvelles dynamiques, dont l’accompagnement suppose une réponse adaptée en termes d’innovation et de formation.

Le secteur du commerce de détail emploie près de 165 500 salariés et représente plus de 15 % de l’emploi régional au 31 décembre 2012 (source FORCO).

La région Nord-Pas de Calais se caractérise par la présence forte et historique des secteurs de la Distribution et de la Vente à distance (VAD): le territoire est en effet le berceau d’une quarantaine de sièges sociaux de grandes enseignes, apportant une dimension nationale à la filière ; l’activité commerciale s’appuie par ailleurs sur un « halo » d’activités connexes génératrices d’emplois liés à son cœur d’activité (industries graphiques, centres d’appels, logistique…)

Le secteur se caractérise par une forte concentration de l’emploi : 5 % des entreprises de commerce concentrent en effet 75% de l’emploi. Les zones d’emploi de Lille et de Roubaix-Tourcoing montrent une plus forte présence des emplois de l’industrie du commerce.

Si le secteur connaît un léger repli de l’emploi depuis 2008, ce dernier reste modéré au regard des destructions d’emplois enregistrées dans d’autres secteurs d’activité. Cette évolution de l’emploi varie selon les sous-secteurs du commerce de détail, plus ou moins exposés aux transformations que connaît ce secteur d’activité.

Le secteur du Commerce Interentreprises caractérise l’activité commerciale de professionnels à professionnels sur l’espace économique national, européen et mondial.

Il représente en France 1 million de salariés et 120 000 entreprises allant de la PME aux grands groupes internationaux.

Une des caractéristiques essentielles du commerce interentreprises est l’atomisation de ses entreprises. ; 95 % de celles-ci emploient moins de 50 salariés et 80 % d’entre elles sont des entreprises de moins de 10 salariés.

Malgré une conjoncture économique difficile, le secteur du commerce interentreprises prévoit de recruter 50.000 personnes en 2013 au niveau national, principalement en CDI.

L’ensemble des activités commerciales est traversé par de profondes mutations dont il convient d’appréhender les conséquences sur l’évolution des emplois et des qualifications.

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CPRDFP – Contrat d’Objectifs Sectoriel Commerce 8

Des enjeux stratégiques…

Des mutations sensibles affectent les modes de distribution :

Le secteur du commerce évolue dans un contexte d’intenses mutations liées aux évolutions des technologies/organisations, en constante évolution, venant impacter les modes de distribution et les stratégies des entreprises. On assiste à une accélération du changement :

Les canaux de distribution autrefois séparés sont désormais complémentaires (magasins, VPC, e-commerce, à domicile, …). Après une période de forte concurrence du e-commerce, le développement du multicanal touche aujourd’hui tous les secteurs d’activité.

On assiste à l’émergence du consom’acteur : le client est informé en temps réel grâce aux nouvelles technologies. Le développement des compétences liées à la vente est prégnant face à un consommateur de plus en plus informé avant même son entrée en magasin. La montée de l’individualisme dans la société contemporaine a mis à mal le modèle de la consommation de masse. Les consommateurs exprimeront des demandes de plus en plus individualisées et seront en attente d’une relation plus personnalisée.

On est passé d'une croissance extensive associée à la croissance du pouvoir d'achat des ménages à une croissance intensive où il est recherché un enrichissement de l'offre (bouquet d'offres, livraison, modes, …) mais dans le cadre d’une compétitivité par le prix qui reste forte.

Le back office prend une très grande importance dans la filière distribution : approvisionnement lointain, réactivité aux modes, la logistique, retour produit, bases de données clients, … en même temps l’évolution des modes de commerce (proximité, e- commerce) soulève le problème des logistiques urbaines.

L’enquête "L'avenir du commerce vu par ses acteurs" 2010 du CRÉDOC montre l’enjeu fondamental que sera « la capacité à créer une relation plus profonde et plus riche avec les clients ». L’avenir semble aussi être à la proximité… Une importante majorité de répondants (69%) anticipe un renforcement au cours des 10 prochaines années du poids des petites surfaces de proximité.

Des effets perceptibles :

L’orientation client s’impose dans l’ensemble du commerce comme axe privilégié de développement

La distribution physique est bousculée par le e-commerce et le m-commerce mais le e- commerce entraîne aujourd’hui vers les magasins physiques de nouveaux clients.

Des concepts mixtes comme les « drive » se développent ; les services associés ( « l’aide à la consommation ») se déploient à travers la mise en œuvre d’outils en ligne, des fiches techniques, …..

Les fonctions amont sont rationalisées pour gagner en compétitivité/réactivité

Les managements des organisations déploient des stratégies différenciées (différenciation, prix, canaux de vente, services, …..).

Les réseaux sociaux, et leur fort impact en terme d’image, génèrent de nouveaux métiers, tels que le « community manager » qui vise à animer des communautés et à favoriser une meilleure adhésion à une marque, un produit, …

Les TIC deviennent un facteur important de la compétitivité et de transformations en ouvrant de nouveaux canaux de relation client et des capacités nouvelles pour optimiser la gestion des flux logistiques. Il en résulte de nouveaux métiers.

Le commerce de périphérie des villes pourrait être impacté par le développement du e-

commerce et le coût de l’énergie.

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CPRDFP – Contrat d’Objectifs Sectoriel Commerce 9

Enjeux du point de vue économique et de l’innovation:

Aussi le secteur doit-il faire face à un certain nombre d’enjeux stratégiques :

Développer un environnement favorable à l'évolution des entreprises du commerce et de la distribution dans le cadre des mutations très rapides qu'elles connaissent.

Permettre la création/développement en région de nouveaux concepts commerciaux (e- commerce, m-commerce, f-commerce (vente au travers des réseaux sociaux), t-commerce (fusion de la télévision et de l’internet) dans un proche avenir, …).

Développer l’innovation en lien avec les filières technologique et logistique de manière à conforter la Métropole en tant que place du commerce du futur.

Favoriser l’adaptation des formations initiales et continues aux nouveaux métiers et aux nouvelles compétences issues des évolutions des organisations et des usages des nouvelles technologies.

Des outils au soutien de l’innovation :

La Région Nord-Pas de Calais dispose d’un Pôle de Compétitivité – PICOM - et le secteur du Commerce-Distribution fait partie des secteurs identifiés comme stratégiques dans le cadre de la Stratégie Régionale de l’innovation. Ces dispositifs et outils constituent le cadre dans lequel s’anticipe et se construit le commerce du futur. A ce titre, de nombreux projets sont actuellement déployés en région Nord-Pas de Calais : Retail Innovation Center, …

Impact des évolutions stratégiques sur les compétences à mobiliser dans le secteur du commerce de détail :

Une analyse transversale de l’impact des nouvelles orientations stratégiques rend compte des évolutions et des besoins suivants pour les métiers du commerce :

Les métiers de la vente et conseil client

Renforcer et élargir l'expertise des produits commercialisés

Renforcer et affiner les techniques de vente

Accroître son périmètre d'intervention & optimiser la gestion de ses activités

Renforcer sa capacité de gestion des flux d'information

Penser sa carrière, développer son employabilité Les métiers de l’accueil et de l’encaissement

Optimiser & enrichir les opérations d'encaissement au regard des évolutions technologiques

Élargir son périmètre d'intervention

Entreprendre et dynamiser l’intégration des activités commerciales

Orienter et traiter l'information

S'impliquer, participer et se développer Les métiers du pilotage du point de vente

Développer significativement la dimension managériale de son activité

Élargir son périmètre d'intervention et intensifier son orientation commerciale

Renforcer sa capacité d'analyse de l'information au service de la performance commerciale

Porter le projet de l'entreprise et renforcer son employabilité

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CPRDFP – Contrat d’Objectifs Sectoriel Commerce 10

Les métiers de la supply chain

Recueillir et traiter des flux d'informations plus nombreux, plus fréquents et plus complexes

Combiner l’efficacité de la standardisation de masse avec une forte différenciation

Contribuer à l'amélioration de la performance commerciale par la centralisation et la rationalisation de la supply-chain

Participer à la création de la valeur ajoutée commerciale

S'impliquer, participer et s'enrichir

Ces évolutions sont au cœur des priorités à mettre en œuvre pour le développement des formations.

Des enjeux stratégiques propres au commerce inter-entreprises

Depuis 10 ans, les entreprises du négoce sont confrontées à une concurrence accrue sur

l’ensemble des marchés (61% des entreprises concernées), la pression portant en premier lieu sur les prix.

Afin de rester compétitives dans cet environnement économique en forte évolution, 90% des entreprises ont complété leur gamme de produits et offrent aujourd’hui un ou plusieurs services/solutions « sur-mesure » ciblés sur les besoins spécifiques de leurs clients.

En tête : livraison (82% des entreprises), conseil, formation et études de marchés (63%), service après-vente et maintenance technique (49%). Au total, 20% des entreprises proposent ces 3 services les plus courants ; 15% y associent le financement ou la location.

Avantage à la clé : valeur ajoutée forte par rapport au négoce traditionnel et différenciation nette avec les offres de services sur mesure et personnalisées permettent de s’affranchir de la concurrence sur les prix.

Face à l’évolution des modes de distribution et des pratiques de consommation, en particulier l’engouement croissant des consommateurs pour le commerce en ligne, les entreprises du commerce de gros s’engagent dans la voie du commerce électronique et s’approprient les technologies de l’information et de la communication (TIC) : catalogue en ligne gestion des stocks.

64% des entreprises utilisent déjà un progiciel unique de gestion comptable, commerciale et de gestion des stocks et 60% un système d’échange de données informatisé (EDI).

Enfin, les entreprises s’adaptent aux exigences croissantes de l’internationalisation des activités :

tous secteurs confondus, un quart a développé ses ventes à l’étranger durant les dernières années (37% dans le « non alimentaire ») ;

un tiers a dans le même temps modifié ses approvisionnements. Avec un facteur clé dans le

développement des échanges avec les fournisseurs étrangers : l’utilisation des TIC.

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CPRDFP – Contrat d’Objectifs Sectoriel Commerce 11

Le secteur de la vente à distance : spécificités et enjeux

1. Présentation

La branche de la Vente à Distance rassemble les entreprises dont l’activité principale est le commerce de détail de tous types de produits, utilisant tous médias (internet, téléphone, courrier….) relavant de la CCN n°333 et répertoriées sous les codes NAF 4791A & 4791B.

Représentées par le Syndicat National des entreprises de Vente à Distance, ces entreprises se partagent en deux domaines d’activité :

-

vente à distance généraliste, représentant 32% des entreprises de la branche

-

vente à distance spécialisée, proposant un produit spécifique (textile, ameublement, électroménager…), représentant 68% des entreprises de la branche

Fin 2011, la branche de la Vente à Distance dénombre, au niveau national, 2.241 entreprises d’au

-

moins un salarié. Ces entreprises emploient 30.800 salariés. En région Nord Pas de Calais, 151 établissements emploient 11.104 salariés (Données Unistatis 2010, les données 2011 n’étant pas disponibles).

On observe une forte concentration de l’effectif salarié dans les grandes entreprises : si la branche est en très large majorité composée de TPE (88% d’entreprises de 1 à 9 salariés), 70% des salariés sont employés dans des entreprises de 100 salariés et plus qui ne représentent que 2% des entreprises de la branche.

2. Les spécificités de la branche

Le contexte du secteur de la VAD est marqué par des mutations technologiques et socio- économiques majeures qui impactent fortement les modes de distribution et les stratégies des entreprises.

Les technologies de l’information et de la communication et leur déploiement au sein de la VAD constituent un enjeu central de compétitivité, non seulement parce qu’un nombre croissant de consommateurs se connectent pour faire un achat en utilisant les nouveaux médias mis à leur disposition : TV connecté, smartphones, tablettes digitales, objets communiquants, réseaux sociaux etc..., mais aussi parce que le «commerce physique » adopte de plus en plus ces technologies comme de nouveaux outils de relation client.

45 % du chiffre d’affaires des entreprises de la VAD est aujourd’hui réalisé par Internet.

Le secteur se trouve en conséquence confronté à une concurrence accrue des enseignes sur son cœur de métier.

Ce phénomène est accéléré par les évolutions socio-économiques qui traversent l’ensemble du commerce faisant naître de nouvelles attentes qui modifient profondément les comportements d’achat et de consommation. Celles-ci induisent des changements stratégiques d’organisation pour apporter les réponses commerciales et logistiques attendues si bien que la gestion prévisionnelle des compétences et la formation deviennent des enjeux centraux pour la branche.

Avec 40 % de ses emplois situés dans le Nord Pas de calais, la branche de la VAD représente une dynamique sectorielle structurante avec des enjeux de développement de formation spécifiques qu’il convient de préserver.

Des travaux prospectifs menés au sein de la branche ont mis en exergue que les fonctions les plus

impactées chez les entreprises de VAD traditionnelles, compte tenu du contexte rappelé en

préambule, sont les suivantes : logistique, relation client, métiers support.

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CPRDFP – Contrat d’Objectifs Sectoriel Commerce 12

L’ensemble de ces éléments a abouti à la conclusion d’un ADEC national en 2009, avec un volet territorial Nord Pas de Calais, et a permis de consolider les politiques emploi-formation mises en œuvre par les entreprises en vue de favoriser l’employabilité de ses salariés et les passerelles entre les emplois et les secteurs.

Le déploiement actuel des contrats d’objectifs sectoriels et de leurs enjeux définis par le CPRDFP représente une dynamique majeure pour la branche de la VAD au regard des perspectives d’emploi et d’évolution du secteur, des politiques de développement des territoires et des besoins identifiés pour l’élévation des niveaux de qualification des salariés et leur mobilité dans l’emploi.

A travers la conclusion d’un contrat d’objectifs sectoriel ciblant particulièrement le secteur de la vente à distance, les partenaires sociaux de la branche souhaitent identifier très clairement les enjeux et les priorités d’action prenant en compte les évolutions majeures des entreprises de la VAD et déclinant à travers un plan opérationnel et stratégique, les axes de travail relatifs aux besoins en compétences au regard de l’émergence des activités et des métiers de demain.

La branche de la VAD a souhaité engager une réflexion propre sur les leviers autour des métiers du secteur afin de favoriser le maintien de l’emploi en région et la dynamique de la professionnalisation, en phase avec les priorités de développement des entreprises et les enjeux de la région.

Le commerce inter-entreprises : spécificités et enjeux

1. Présentation

Le Commerce Interentreprises caractérise l’activité commerciale de professionnels à professionnels sur l’espace économique national, européen et mondial. Il représente en France 1 million de salariés et 120 000 entreprises allant de la PME aux grands groupes internationaux. Il se répartie dans 4 familles d’activité :

les biens interindustriels

les biens de consommation non-alimentaire

les biens de consommation alimentaire

le commerce international

Une des caractéristiques essentielles du commerce interentreprises est l’atomisation de ses entreprises ; 95 % de celles-ci emploient moins de 50 salariés et 80 % d’entre elles sont des entreprises de moins de 10 salariés. Ce sont donc des entreprises à taille humaine.

La CGI est l’Organisation Professionnelle représentative de l’ensemble du Commerce Interentreprises dans ses différentes dimensions.

2. Les spécificités de la branche

2.1 Le B to B recrute malgré un contexte économique instable

Malgré une conjoncture économique difficile, le secteur du commerce interentreprises prévoit de recruter 50.000 personnes en 2013, principalement en CDI. Le B to B est un secteur qui a su résisté à la crise et en novembre 2012, près d’un quart de ses entreprises avaient l’intention de recruter à court terme.

Cependant, près de la moitié des entreprises cherchant à recruter éprouvent de réelles difficultés.

L’une des raisons qui explique ces complications est simple : les entreprises du commerce

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CPRDFP – Contrat d’Objectifs Sectoriel Commerce 13

interentreprises s’adressent à d’autres professionnels et sont donc souvent méconnues du grand public, des enseignants, des étudiants et de leurs parents. Le manque de visibilité du B to B s’explique également par une faible notoriété des enseignes et des lieux d’implantations souvent éloignés des centres villes.

De vastes campagnes de communication et de nombreux évènements sont mis en œuvre par la CGI afin de faire connaitre le B to B, ses métiers et ses formations (Semaine du B to B, Trophées du commerce interentreprises, campagne d’affichage, université d’été etc.)

2.2 Les caractéristiques de l’emploi

L’emploi dans le secteur du commerce interentreprises représente un tiers des effectifs globaux du commerce, soit 1 million de salariés.

Les entreprises sont très largement implantées en périphéries des villes (zone artisanale ou zone industrielle) du fait de leur structure nécessitant la disponibilité foncière pour la construction des entrepôts. On les retrouve également dans les marchés d’Intérêt Nationaux (MIN) dont les plus importants sont Rungis, Lyon et Lille. Contrairement aux caractéristiques sociodémographiques traditionnellement observées dans le commerce de détail ou dans la grande distribution, la quasi- totalité des salariés du commerce interentreprises bénéficie de contrats à durée indéterminée (CDI) à temps plein (94%) et sont majoritairement des hommes (70%).

La fonction commerciale est prédominante et regroupe environ 500 000 salariés (soit la moitié de l’effectif de la branche). L’un des métiers le plus recherché est celui de technico-commercial.

La promotion de ce métier ainsi que les formations qui y sont associés est une priorité de la CGI car c’est une fonction phare dans le secteur.

La fonction Transport/Logistique regroupe quant à elle environ 300 000 salariés soit 30% de l’effectif de la branche sur des métiers tels que : chauffeur-livreur, réceptionnaire, cariste, manutentionnaire, responsable logistique, responsable d’entrepôt etc.

Dans la fonction commerciale, les entreprises recherchent principalement un niveau de formation équivalent au BTS (bac +2). Dans la fonction logistique, le niveau de formation le plus souvent recherché est celui du CAP ou BEP. Les chiffres montrent que les métiers proposés dans la branche sont abordables à tous les jeunes (formations courtes) et qu’ils offrent de réelles opportunités d’évolution et de professionnalisation (possibilités d’évoluer vers des postes à responsabilité).

2.3 Les besoins de formation

La branche a des besoins importants en matière de formation liés notamment aux évolutions économiques, organisationnelles ou encore à l’introduction des nouvelles technologies de l’information et de la communication dans les entreprises. Que ce soit l’informatisation des systèmes, l’évolution des méthodes de travail ou encore le contexte économique de plus en plus concurrentiel, de nouvelles exigences sont requises par les principaux métiers de la branche. Celles- ci ne peuvent être acquises que grâce à la mise en place d’une offre de formation adaptée, garantissant l’élévation de la qualification des salariés.

Face à ces changements aussi bien conjoncturels que structurels, le renforcement des compétences de base visant à réduire les inégalités d’accès à la qualification et la marginalisation des salariés pas ou peu qualifiés est un enjeu majeur pour le secteur.

La mise en place du dispositif de formation aux compétences clés dans la fonction logistique prouve

cette volonté de la branche de rendre les savoirs et les compétences accessibles à chacun des

salariés du B to B.

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CPRDFP – Contrat d’Objectifs Sectoriel Commerce 14

II.2 - Contexte de formation

Le secteur professionnel du commerce s’appuie sur une offre de formation importante, couvrant l’ensemble des voies de formation (formation initiale scolaire et supérieure, apprentissage, contrat de professionnalisation, formation professionnelle continue des salariés et des demandeurs d’emploi). Cette offre porte sur un vaste corpus de diplômes, titres et certifications, segmentés sur de nombreuses spécialités.

On note l’importance des effectifs formés dans le cadre de la filière scolaire et la présence significative de l’enseignement supérieur, y compris en apprentissage.

L’alternance est développée sous ses deux formes (apprentissage et contrat de professionnalisation), avec des pratiques de recours à l’une ou l’autre des formes variables selon les sous-secteurs.

Le recours à la formation continue est essentiel, dans un secteur soumis à d’intenses mutations affectant les compétences des salariés en poste. L’accès à la certification est un des enjeux à relever pour favoriser une plus grande sécurisation des parcours professionnels. La mobilisation du dispositif de VAE est une des voies d’accès à la qualification et il apparaît utile d’en optimiser le recours.

Le secteur du commerce présente par ailleurs encore des possibilités d’insertion et d’évolution pour des publics demandeurs d’emploi ou en situation de transition professionnelle.

La forte dispersion des certifications (titres, diplômes, CQP…) rend parfois difficile la lisibilité des parcours de formation pour les publics (et les professionnels de l’orientation), comme pour les entreprises. La question des passerelles entre ces certifications est par ailleurs posée, afin assurer une meilleure fluidité des parcours. Aussi l’organisation générale de l’offre et la carte des formations semblent-ils devoir faire l’objet d’une réflexion partenariale appropriée.

Au-delà, l’un des principaux enjeux du contrat d’objectifs réside dans l’adaptation de cette offre aux nouveaux enjeux traversant le secteur, et notamment à l’impact des nouvelles technologies sur les usages et les pratiques professionnelles.

a. Voie scolaire

(2011-2012)

Les formations scolaires du secteur « Commerce» du ministère de l’éducation nationale La région Nord-Pas-de-Calais se caractérise par une offre importante de formation initiale professionnelle dans la filière commerce répartie entre le supérieur dans une logique d’insertion professionnelle et le secondaire qui se fixe pour objectif soit une insertion professionnelle soit une poursuite d’étude envisageable sous certaines conditions.

La formation post bac est assurée par la présence d’un « BTS Technico-commercial », un « BTS Management des unités commerciales », un « BTS Négociation et relation client » et enfin un « BTS Commerce international ».

La formation secondaire est assurée par le « Bac professionnel Commerce » , le « Bac professionnel Vente », le « Bac professionnel Accueil-relation client usagers », et le « bac Technologique Mercatique » pour le niveau 4. Pour le niveau 5, deux CAP sont dispensés dans l’académie, à savoir, le « CAP Employé de commerce multi spécialité » et le « CAP Employé de vente ».

CAP Le « CAP Employé de vente » possède plusieurs options, service clientèle, produits équipements courants et produits alimentaires. Ces spécialités sont dispensées au sein de 13 établissements (dont 5 privés) où sont comptabilisés 372 élèves dont 174 en année terminale.

Le « CAP Employé de commerce multi spécialité » est dispensé au sein de 27 établissements (dont 12 privés) où sont dénombrés plus de 1 100 élèves dont moins de 400 en année terminale.

(15)

CPRDFP – Contrat d’Objectifs Sectoriel Commerce 15

Bac Pro

La spécialité du « Bac pro Commerce » est dispensée dans 59 établissements (dont 22 privés) et représente une volumétrie de 5 800 élèves dont 2 600 en année terminale. Suite à la réforme, les compétences en vente- conseil-fidélisation ont été renforcées et centrées sur la relation client en unité commerciale ; il participe aussi à l’approvisionnement, à l’animation et à la gestion commerciale attachés au poste. Le titulaire du bac pro commerce est un employé commercial qui intervient dans tout type d'unité commerciale, physique ou virtuelle, afin de mettre à la disposition de la clientèle les produits correspondant à sa demande.

La spécialité du « Bac pro Vente » est présente au sein de 17 établissements (dont 8 privés) et 789 élèves y furent comptabilisés dont 300 en année terminale. Cette spécialité permet au titulaire du diplôme de travailler généralement comme attaché commercial salarié d'une entreprise, avec le statut de VRP. D’autres postes liés à la mise en œuvre du marchandisage au sein des enseignes de la distribution lui sont également accessibles.

La spécialité du « Bac pro Accueil relation client et usager » est répartie au sein de l’académie entre 22 établissements dont 7 privés et enregistre près de 900 élèves dont environ 370 en année terminale. Il occupe des fonctions d'accueil, d'assistance et de commercialisation de services spécifiques. Formé aux techniques relationnelles, il sait répondre aux demandes en face-à-face ou par téléphone, évaluer la satisfaction de l'interlocuteur, traiter les réclamations. Il a également des compétences commerciales.

BTS

La spécialité du « BTS Négociation Relation Client » est dispensée dans 19 établissements de la région (dont 3 privés) pour plus de 1 100 élèves. Cette spécialité conduit le titulaire du BTS à prendre en charge la relation client dans sa globalité. Il communique et négocie avec les clients, exploite et partage les informations, organise et planifie l'activité, met en œuvre la politique commerciale.

L’offre de formation du « BTS Technico commercial » est présente au sein de 10 établissements (dont 2 privés) et représente près de 400 élèves. Le diplômé peut exercer son activité dans une entreprise industrielle ou commerciale. Il débute en tant que négociateur vente ou technico-commercial itinérant ou sédentaire. En effet, ce BTS forme des commerciaux à compétence technique (savoir-faire et connaissance des processus de fabrication). Cinq fonctions essentielles caractérisent leur activité : la vente de solutions technico- commerciales, le développement de clientèle, la gestion de l'information technique et commerciale, le management commercial, la mise en œuvre de la politique commerciale.

La spécialité du « BTS Management des unités commerciales » est dispensée au sein de 26 établissements (dont 10 privés) et représente plus de 1 500 élèves. Le titulaire de ce BTS peut prendre la responsabilité d'une unité commerciale de petite taille ou d'une partie de structure plus importante. Dans ce cadre, il remplit les missions suivantes : management de l'équipe, gestion prévisionnelle et évaluation des résultats, gestion de la relation avec la clientèle, gestion de l'offre de produits et de services.

La spécialité du « BTS Commerce international » est présent dans 10 établissements (dont 1 privé) et comptabilise 500 élèves. Le titulaire de ce BTS travaille généralement pour une société de négoce, une entreprise industrielle ou commerciale, voire un organisme de conseil et d'appui. Il assure une veille permanente sur les marchés étrangers afin de préparer au mieux les décisions commerciales. Il prospecte à l'achat et à la vente, élaborer des offres, vend et participe au processus de négociation à l'achat. Il assure le suivi administratif et commercial des ventes et des achats et coordonne les services support et les prestataires extérieurs.

Les formations scolaires du secteur « Commerce» du ministère de l’agriculture

L’enseignement technique agricole s’est structuré autour d’un ensemble de missions définies par le code rural : - formation initiale et continue

- animation et développement des territoires

- insertion scolaire, sociale et professionnelle des jeunes et des adultes

- développement, expérimentation et innovation agricoles et agro-alimentaires - coopération internationale

- L’autorité académique est assurée par la DRAAF, direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt

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CPRDFP – Contrat d’Objectifs Sectoriel Commerce 16

L’appareil de formation se caractérise essentiellement par des sites de formation construits sur un modèle original et un ancrage territorial et professionnel fort. La pédagogie présente également des caractéristiques propres.

Le modèle est original car sur les sites de formation sont souvent présentes :

o Les trois voies de formation : scolaire, apprentissage et formation continue « tout au long de la vie ». Cette particularité favorise la mixité des publics d’ « apprenants » ainsi que le croisement de compétences professionnelles.

o Les trois filières : générale, technologique et professionnelle

o Plusieurs niveaux de formation allant de la 4ème à la licence professionnelle en passant par les CAP, les baccalauréats, les BTS et les classes préparatoires post BTS.

o Des domaines professionnels très variés : agriculture, travaux paysagers, services à la personne et aux territoires, commerce, maintenance des matériels, agroalimentaire et laboratoire, gestion et protection des milieux naturels et de la forêt, de l’eau, activités hippiques, élevage canin et félin, production aquacole.

o ( cf les tableaux en annexe)

Les formations « commerce » du ministère de l’agriculture s’appuient toutes sur des commerces spécialisés : jardineries, animaleries, produits alimentaires. Elles sont essentiellement de niveau III ( bac professionnel) et deux établissements privés proposent un BTSA « commerce » en formation scolaire.

COS "COMMERCE"

effectifs part dans l'EA Formations et diplômes professionnels

(voie scolaire) 536 6,57%

cycle d'orientation collège ( classes de 4ème 3ème) 113

Seconde Pro/Conseil vente/Anim comp prod animalerie 39 Seconde Pro/Conseil vente/Produits alimentaires 36 Seconde Pro/Conseil vente/Produits de jardin 62

Bac Pro/Tech cons vte prod jardin 68

Bac Pro/Tech conseil vente alimentation/Prod alim 33 Bac Pro/Tech vente et conseil-qualité en prod. alim. 16 Bac Pro/Tech. conseil-vente en animalerie 81 Bac Pro/Tech. conseil-vente prod. horti et de jardinage 11 BTSA/Technico-commercial / Produits alimentaires 41

BTSA/Technico-commercial 36

Voir en annexe :

La présentation de l’enseignement agricole + cartes de formation les effectifs par diplômes

La carte scolaire des formations professionnelles (voie scolaire et apprentissage)

(17)

CPRDFP – Contrat d’Objectifs Sectoriel Commerce 17

b. Apprentissage :

En janvier 2012, le nombre d’apprentis poursuivant une formation par apprentissage dans le domaine du commerce s’élevait à 3132, ce qui représentait 14 % de l’effectif total des apprentis en région qui s’élevait à 22045.

Ces formations préparent à des diplômes allant du CAP jusqu’au Master en passant par le Bac pro et le BTS. Il existe également quelques formations sanctionnées par l’obtention d’un titre

homologué.

Ces formations sont dispensées dans 14 CFA et 48 sites de formation.

Les 14 CFA sont les suivants :

CFA de la Chambres des Métiers, le CFAI, l’IPSL, l’Institut de Geneh, le CFA de la CCI Grand Hainaut, Formasup, le CFA Public Agricole du Nord, CEPRECO, l’ADEFA, le CFA académique, le SIADEP, l’AGFCPS, les Maisons Familiales et Rurales et le CFA Avenir Pro 62.

Répartition par bassin des sites de formation et des apprentis

BASSIN NOMBRE DE SITES DE

FORMATION NOMBRE D’APPRENTIS

Artois-Ternois 3 219

Audomarois-Calaisis 4 222

Béthune-Bruay 2 16

Boulogne-Mopnteruil 4 225

Cambrai 2 116

Douai 2 49

Dunkerque 7 227

Lens 4 469

Sambre-Avesnois 2 114

Valenciennes 3 304

Roubaix-Tourcoing 7 348

Lille 8 823

Répartition par niveau de diplôme préparé : Niveau V : 722 apprentis, soit 23%

Niveau IV : 926 apprentis, soit 29,5%

Niveau III : 1112 soit 35,5%

Niveau II et plus : 372, soit 12%

Il ya donc une surreprésentation des niveaux V et IV qui totalisent 52,5% de l’offre de formation par apprentissage. Ceci pose un enjeu de rééquilibrage de la carte de formation en faveur des niveaux supérieurs et de poursuite de formation notamment pour les niveaux V dont la qualification n’est pas suffisante pour une insertion professionnelle immédiate.

Les diplômes de niveau V :

CAP Employé de Vente option A (produits alimentaires) et option B (Biens d’équipement) et Multi-spécialité, CAP fleuriste.

Effectif agréé : 1282 apprentis

Effectif réel : 722 apprentis, soit un taux de remplissage de 56%.

Les 722 apprentis sont répartis entre 8 CFA et 23 sites de formation.

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CPRDFP – Contrat d’Objectifs Sectoriel Commerce 18

En termes de taux de remplissage et d’optimisation des sections agréées, les CAP Employé de vente Biens d’Equipement et Multi-spécialités affichent généralement un très faible taux de remplissage. Ce qui pose la question d’adéquation entre ces deux CAP et les besoins des entreprises

Les diplômes de niveau IV :

Bac pro Commerce, Bac pro Vente, PB 4 Fleuriste, Bac pro ARCU (Accueil Relations Clients et Usagers), Bac pro conseil vente dans le domaine agricole

Effectif agréé : 1731 apprentis

Effectif réel : 926 apprentis, soit un taux de remplissage de 53%.

Les 898 apprentis sont répartis entre 10 CFA et 23 sites de formation.

D’une manière générale, le bac pro commerce affiche un taux de remplissage très moyen. Cette faiblesse se ressent plus au niveau des secondes et s’explique par la réticence des employeurs à s’engager dans un parcours de formation d’une durée de 3 ans.

Cette situation amène certains CFA à opter pour la mixité des parcours : seconde par voie scolaire, 1ère et terminale par apprentissage.

En termes d’employeurs, la majeure partie des niveaux V et IV sont recrutés chez des petits commerçants et artisans. (Boucheries, Boulangers, Fleuristes, Librairies ….) Cela représente, pour les premiers, 87% et 55%

pour les seconds.

Ce qui confirme la correspondance entre les niveaux IV et V et l’attente de ce type d’employeurs Il y a donc côté employeurs, une sous représentation des grandes enseignes dans l’effort régional de formation par apprentissage. Ce constat contraste avec le poids des entreprises de plus 250 salariés dans l’emploi salarial global dans le domaine du commerce au niveau de la région.

Les diplômes de niveau III :

BTS TC (Technico-commercial), BTS MUC (Management des Unités Commerciales) BTS NRC (Négociation Relations Clients), BTS Commerce International et les Titres Homologués : Décorateurs marchandiseurs, Attaché commercial et Gestionnaire d’Unité Commercial.

Effectif agréé : 1586 apprentis

Effectif réel : 1112 apprentis, soit un taux de remplissage de 70%

Les 1112 apprentis sont répartis entre 12 CFA et 29 sites de formation

Notons que les Titres homologués sont dispensés par CEPRECO, CFA de la CCI Grand Lille et ne représentent que 91 apprentis, ce qui est marginal.

Leur développement constitue un enjeu pour l’insertion professionnelle des jeunes. Et ce, en raison de leur souplesse : durée un an, souplesse dans la dates de démarrage, souplesse dans le pré-requis pour entrer en formation.

Les diplômes de niveau II et I

Niveau II : Licence Pro Commerce, Diplôme ESPME groupe EDHEC, Responsable de Développement Commercial, Licence Pro Commerce, spécialité « distribution, management et gestion de rayon »

Niveau I : Master Pro Droit Economie Gestion, Master Distribution et Marketing, Diplôme grade Master de l’Ecole Supérieure de Commerce de Lille, deux Master Distribution, spécialité « management de la distribution » et spécialité « distribution multicanal » à l’IMD de Roubaix UFR de Lille 2

Effectif agréé : 391 apprentis

Effectif réel : 372 apprentis, soit un taux de remplissage de 95%

Les apprentis sont répartis entre 2 CFA et 3 sites de formation

Les formations de niveau I et II sont dispensées pour la quasi-totalité à Formasup et sont concentrées sur le bassin de Lille. Seul un Titre Professionnel de niveau II « Responsable de Développement Commercial » est dispensé à CEPRECO à Roubaix, CFA de la CCI Grand Lille.

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CPRDFP – Contrat d’Objectifs Sectoriel Commerce 19

c. Contrat de professionnalisation :

-

Sur le champ FORCO :

1 776 salariés ont conclu un contrat de professionnalisation en 2011 - Sur le champ du commerce Interentreprises - INTERGROS :

En 2011, le nombre de salariés recrutés en contrat de professionnalisation a augmenté de 9,5%, soit 264 salariés ont été recrutés en contrat de professionnalisation pour la région Nord-Pas-de-Calais. Les salariés âgés de 26 ans et plus représentent plus du tiers des salariés recrutés en contrat de professionnalisation. 40% des contrats de professionnalisation permettent l’accès à des emplois pérennes et sont signés en CDI.

La durée moyenne des contrats est de 14,4 mois pour les moins de 26 ans et de 7 mois pour les 26 ans et plus.

d. Formation continue des demandeurs d’emploi :

Région – Programme Régional de Formation et Parcours de Formation professionnelle Accompagnés (2012 / 2013) :

L’intervention du Conseil régional en matière d’achat de formation se structure autour de deux programmes : le Programme Régional de Formation (PRF) et le programme « Parcours de Formations Professionnels Accompagnés » (PFPA). Ces programmes sont organisés pour accompagner les personnes vers l’obtention d’une certification reconnue sur le marché du travail, comme condition nécessaire (mais non suffisante) pour l’emploi durable. Ces actions visent à favoriser l’insertion professionnelle et à répondre aux besoins des secteurs économiques de la région. Concernant le PFPA, l’intervention est structurée autour d’une offre de services complète d’accompagnement renforcé venant s’intégrer aux parcours de formation certifiante. Ces services sont mobilisables de manière continue et concomitante, en fonction des difficultés préalablement repérées des publics et en complémentarité de l’action de formation afin de donner à chacun les atouts pour réussir. Cette approche globale doit, en sécurisant efficacement l’environnement de formation des stagiaires :

-

faciliter le maintien ou le développement de la motivation ;

-

réduire les inégalités liées à l’origine géographique des publics ;

-

limiter l’incidence des difficultés périphériques (santé, logement, mobilité…)

Ce programme vise l’accès aux certifications du ministère de l’emploi (ou équivalente) inscrites au RNCP sur trois niveaux de validation : niveaux V, IV et III.

Objectifs poursuivis du PRF et du PFPA :

- Favoriser l’élévation générale du niveau de qualification de la population du Nord Pas de Calais.

- Favoriser l’accès à la certification des publics prioritaires dans le but de renforcer les chances d’accès à un emploi.

- Favoriser l’accès à des étapes intermédiaires de certifications dans une logique d’accès aux études supérieures.

- Reconnaître et accompagner les enjeux liés à la valorisation des acquis de l’expérience.

- Répondre aux besoins de reconversion, de double compétence, de promotion professionnelle des demandeurs d’emploi.

- Construire et articuler, avec Pôle Emploi, une offre de formation en adéquation avec les besoins

économiques des territoires

(20)

CPRDFP – Contrat d’Objectifs Sectoriel Commerce 20

L’offre actuelle de formation dans le secteur du commerce et de la vente proposée par la Région couvre l’ensemble des niveaux de qualification allant du niveau V (ex : CAP employé de commerce multi-spécialités) jusqu’à des masters spécialisés dans le commerce multicanal (institut IMMD/offre universitaire Lille 2).

Parmi les formations proposées, on retrouve une offre diplômante équilibrée entre diplômes de l’éducation nationale et titres professionnels du Ministère de l’emploi, qui couvrent une bonne partie des métiers du commerce et de la vente, et la relation client (cf description contrat cadre).

Etat des lieux 2012-2013 :

936 places de formations financées pour les actions diplômantes, réparties de la manière suivante : 40 % en niveau V

40 % en niveau IV 20 % en niveau III.

D’un point de vue territorial, on retrouve une offre de niveau V et IV sur tous les bassins d’emploi, tandis que l’offre de niveau III se structure à l’échelon des 5 grand territoires (Métropole, Flandre- Littoral-Audomarois, Grand Hainaut, Grand Artois, Littoral Pas de Calais)

Un peu plus de 300 places de formation pour les actions courtes de professionnalisation (inférieures à 350 heures).

Cela représente financièrement un total de plus de 4 millions d’euros si on englobe également l’offre universitaire.

Détail des certifications proposées par niveau : Niveau V

- CAP Employé(e) Vente Spécialisée option A produits alimentaires/ CAP Employé(e) Vente Spécialisée option B équipements courants

- CAP poissonnier - CAP fleuriste

- Titre professionnel vendeur(euse)-conseil en magasin - Titre professionnel employé(e) commercial(e) en magasin

Niveau IV

- Bac pro commerce

- Bac pro accueil - relation clients et usagers

- Bac pro vente, prospection, négociation, suivi de clientèle - Titre professionnel attaché(e) commercial(e)

Niveau III

- BTS négociation et relation client

- Titre professionnel assistant(e) commercial(e)

- Titre professionnel manager(euse) d'univers marchand - Titre professionnel responsable de rayon

- Titre professionnel Superviseur(se) Relation Client à distance - Titre professionnel négociateur technico commercial

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CPRDFP – Contrat d’Objectifs Sectoriel Commerce 21

Modules de professionnalisation courts

L’offre comprend également des modules de professionnalisation courts dont le contenu est construit en fonction de logiques d’opportunité d’emploi local (ex :opération drive Leclerc sur la métropole lilloise, implantations de nouveaux centres commerciaux).

Offre formation continue supérieure et universitaire - DUT Techniques de Commercialisation

- Licence Economie et Gestion mention commerce international (LG005)

- Licence Professionnelle Commerce option commercialisation de produits inter-entreprises - Licence Professionnelle Commerce option e-Commerce, e-marketing

- Licence Professionnelle Commerce option gestion des achats

- Licence Professionnelle Commerce option gestion et transactions immobilières - Licence Professionnelle Commerce option management des échanges internationaux - Licence Professionnelle Commerce option technico-commercial transport et logistique - Master Distribution et marketing (Institut du Marketing et du Management de la Distribution)

- Master Sciences humaines et sociales - Arts, Lettres et Langues, mention Langues et Commerce International - Master Affaires Internationales et Ingénierie Economique

Pôle Emploi :

Pôle emploi pose sa politique d’achat de formation en direction des demandeurs d’emplois sur 4 objectifs:

- garantir l’accès à la formation pour tous (partenariat avec les Missions locales et les Cap Emploi, rémunération des personnes non indemnisées, …),

- adapter le profil des demandeurs d’emploi (niveau de formation et / ou compétences) pour favoriser l’insertion professionnelle durable,

- acheter au plus près des besoins exprimés par les demandeurs d’emploi et les entreprises (prise en compte des réalités du marché du travail, partenariat avec les branches

professionnelles et les OPCA, …),

- améliorer la complémentarité de l’offre de formation sur les territoires pour sécuriser les parcours de formation.

Pour cela, Pôle emploi mobilise des outils en fonction des besoins individuels de l'entreprise et des parcours personnalisés des demandeurs d'emploi et, au regard de situations

économiques conjoncturelles.

Pôle emploi finance principalement, seul ou en complémentarité avec d’autres financeurs,

plusieurs dispositifs permettant aux demandeurs d'emploi de se former aux métiers du commerce : - les Actions de Formations Collectives (AFC), pour lesquelles Pôle emploi est soumis à des

règles de mise en concurrence respectant la commande publique et exprime ses besoins dans le cadre de marchés publics. Ces actions font l’objet d’une programmation annuelle en lien avec ses partenaires,

- les Actions Individuelles de Formation (AIF) pour lesquelles Pôle emploi finance des actions suivant un certain nombre de critères d’éligibilité. Peuvent être mobilisées des AIF pour les adhérents CSP, des AIF artisans, des AIF VAE, des AIF DIF,

-les Actions de Formation Préalable au Recrutement (AFPR) et les Préparations

Opérationnelles à l’Emploi Individuelles ou Collectives (POEI/POEC) pour lesquelles Pôle

Emploi (en lien avec les OPCA pour la POEC, voir la POEI) finance la formation du demandeur

d’emploi pour l’adapter au poste de travail offert.

(22)

CPRDFP – Contrat d’Objectifs Sectoriel Commerce 22

e. Formation continue des salariés :

Concernant le commerce de détail (FORCO)

Même si l’effet « Siège » joue énormément dans la répartition territoriale, près de 191 173 salariés des entreprises de 15 branches adhérentes au FORCO travaillent dans la région Nord-Pas de Calais en 2011, soit plus de 18% des salariés couverts par le FORCO pour tout le territoire national.

Au 31/12/2011, près de 160 783 salariés ont bénéficié d’une action de formation : - 143 970 salariés au titre du plan de formation

- 1 776 salariés ont conclu un contrat de professionnalisation

- 4 760 salariés en CDI ont bénéficié d’une période de professionnalisation - 8 556 salariés ont bénéficié d’un DIF prioritaire

- Enfin, 1 721 salariés ont suivi une action de formation tuteur.

Les femmes, majoritaires dans les effectifs du commerce et de la distribution, représentent près de 54% des salariés formés en 2011.

70.5% des salariés formés sont des ouvriers/employés ; 19% des cadres et 10.5% des agents de maîtrise.

Près de 46% des salariés formés ont un niveau V ou infra, 34% ont un niveau IV de l’Education nationale et près de 13% un niveau III.

Hors contrats de professionnalisation, la durée moyenne de formation est de 22 heures.

Concernant le secteur de la Vente à Distance : En 2011, en région Nord Pas de Calais (*) :

- 10.859 stagiaires ont bénéficié d’une action de formation au titre du plan - 1.974 salariés ont réalisé une période de professionnalisation

- 123 contrats de professionnalisation - 45 formations tuteurs

- 126 VAE

- 46 bilans de compétences - 1.711 DIFP

(*) Source FORCO

La branche de la VAD s’est engagée en 2007 dans la démarche CQPI, certification professionnelle validant les capacités ou compétences professionnelles mises en œuvre dans l'entreprise et qui sont communes à deux ou plusieurs branches. 3 CQPI sont opérationnels dans la VAD : CQPI agent logistique, animateur d’équipe dans le domaine industriel et vente conseil à distance.

Depuis son origine, 627 CQPI ont été validés dans la branche, dont 529 en Nord Pas de Calais Face aux mutations du secteur de la VAD, les partenaires sociaux de la branche, l’Etat et le Conseil Régional Nord Pas de Calais ont signé un ADEC national pour réaliser des actions favorisant le maintien dans l’emploi, le développement des compétences et les mobilités professionnelles.

Sur près de 4.7 millions € de subventions réalisées Etat et Région Nord-Pas de Calais, la Région a financé près de 769 835 € au titre des actions de formation éligibles au titre l’ADEC pour la période 2010-2011. L’ADEC a pris fin le 31 décembre 2012.

Une évaluation qualitative est en cours de réalisation ; les conclusions seront rendues fin mai 2013.

(23)

CPRDFP – Contrat d’Objectifs Sectoriel Commerce 23

Concernant le commerce inter-entreprises :

La Formation professionnelle continue en France et en région Nord-Pas-de-Calais : état des lieux

Au niveau national

INTERGROS est l’OPCA (Organisme Paritaire Collecteur Agréé) crée à l’initiative de la CGI, représente les 12 branches du commerce de gros et international. Au niveau national, plus de 64 000 actions de formation qui ont été financées en 2011. On note une augmentation de ces actions de 10%

notamment en direction des TPE.

Les actions de formation se sont réparties comme suit :

127 300 salariés ont suivi des actions de formation dans le cadre du plan de formation, une activité en progression aussi bien au niveau des montants engagés (+2,5%) que du nombre de stagiaires (+3,5%) ;

21 200 périodes de professionnalisation (+11%) au profit de salariés désireux de renforcer leurs qualifications, parmi lesquels une forte majorité d’employés (8 sur 10) ;

4 821 contrats de professionnalisation (+12%), 83% concernant des jeunes embauchés et 16% destinés à des demandeurs d’emploi de plus de 26 ans.

En région Nord-Pas-de-Calais

En 2011, 1 980 entreprises dont le siège social est situé dans la région Nord-Pas-de-Calais ont versé leurs contributions à INTERGROS. Ces entreprises emploient 24 094 salariés. 74% de ces entreprises ont moins de 10 salariés, 23% ont entre 10 et 49 salariés et 3% ont 50 salariés et plus.

En région Nord-Pas-de-Calais (pour l’année 2011) la collecte de la taxe d’apprentissage a représenté 1 472 533€.

En 2011, le nombre de salariés recrutés en contrat de professionnalisation a augmenté de 9,5%, soit 264 salariés ont été recrutés en contrat de professionnalisation pour la région Nord-Pas-de-Calais.

Les salariés âgés de 26 ans et plus représentent plus du tiers des salariés recrutés en contrat de professionnalisation. 40% des contrats de professionnalisation permettent l’accès à des emplois pérennes et sont signés en CDI.

La durée moyenne des contrats est de 14,4 mois pour les moins de 26 ans et de 7 mois pour les 26 ans et plus.

1 054 stagiaires ont suivi une formation au titre de la période de professionnalisation en 2011 en région Nord-Pas-de-Calais.

6 670 stagiaires ont suivi une formation dans le cadre du plan de formation en 2011 :

744 dans les entreprises de moins de 10 salariés

5 926 dans les entreprises de 10 salariés et plus

Dans les entreprises de moins de 10 salariés, les formations les plus fréquemment mises en œuvre sont la bureautique, la logistique, et la technique produit. La durée moyenne de formation est de 17,8 heures.

Dans les entreprises de 10 salariés et plus, les formations les plus fréquemment mises en œuvre sont la bureautique, le commerce, la sécurité, le management. La durée moyenne de formation est de 15,7 heures.

443 stagiaires ont bénéficié d’une Formation clés en main en 2011 (Les Formations clés en main sont

des formations cataloguées et proposées par INTERGROS, qui en assure la coordination pédagogique et administrative ainsi que le financement intégral. Elles sont réservées aux entreprises de moins de 50 salariés).

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CPRDFP – Contrat d’Objectifs Sectoriel Commerce 24

34,6% des entreprises dont le siège social est en Nord-Pas-de-Calais, ont formé au moins un de leurs salariés en 2011 (tous dispositifs confondus, hors contrat de professionnalisation et formation tuteur). Ce taux était de 32,6% en 2010.

Le taux de départ en formation (tous dispositifs confondus, hors contrat de professionnalisation et formation tuteur) est de 33,9%. Ce taux est plus élevé qu’en 2010 : 29,3%

La CGI en collaboration avec l’OPCA INTERGROS œuvrent chaque jour pour améliorer l’attractivité du secteur et des métiers par des actions vis-à-vis des jeunes, des enseignants et des parents en développant parallèlement une offre de formation initiale et continue qui réponde aux besoins des professionnels.

Favoriser les échanges entre le monde professionnel et le système éducatif, valoriser l’excellence commerciale, donner à chacun un socle de compétence de base, s’assurer que les salariés soient formés tout au long de la vie et en fonction des évolutions de la société sont les enjeux majeurs de la branche afin de rester un secteur en santé dans une économie en crise.

f. Enseignement supérieur

Le secteur du Commerce se caractérise par une offre d’’enseignement supérieur importante, du niveau III au niveau I. Le secteur de la Distribution semble néanmoins souffrir d’un déficit d’attractivité auprès de certains profils de diplômés (grandes écoles, sortants Universités en management/commerce).

III ) Enjeux de formation et priorités sectorielles

Au regard des éléments de contexte développés ci-dessus, et sur la base des enjeux identifiés dans le volet sectoriel du contrat cadre, les partenaires s’accordent à reconnaître collectivement les enjeux et priorités qui suivent comme devant présider à la mise en œuvre opérationnelle du CPRDFP pour le secteur du Commerce :

Priorité 1 : Rapprocher les outils existants au bénéfice d’une observation partagée des évolutions du secteur - (dynamiques sociologiques, technologiques, organisationnelles - dynamiques économiques, d’emploi et de formation)

Priorité 2 : Travailler sur l’attractivité des métiers, renforcer l’effort d’’information sur les réalités professionnelles et les possibilités de carrière

Priorité 3 : Rechercher la complémentarité entre les dispositifs et les voies de formation pour la construction de parcours de formation et d’insertion professionnelle cohérents (socle de base, professionnalisation, spécialisation / mixité des parcours…)

Priorité 4 : Favoriser l’émergence de nouveaux métiers et l’adaptation des métiers existants aux évolutions induites par le développement de l’internet (projet d’Institut de formation du commerce connecté, problématiques d’adaptation des salariés.. .)

Priorité 5 : Accompagner les mutations en cours en renforçant la sécurisation des parcours professionnels des salariés (VAE, CQPI..)

Priorité 6 : Accompagner les PME et TPE dans la gestion de leurs Ressources Humaines – Soutenir les projets de création d’entreprise

Priorité 7 : Développer les compétences liées aux problématiques de développement durable dans

les activités qui y sont particulièrement exposées (bricolage, jardinerie, alimentation…)

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