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Sur la limite de <span class="mathjax-formula">$\left( 1+\frac{x}{m}\right) ^m$</span> quand <span class="mathjax-formula">$m$</span> augmente indéfiniment

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Texte intégral

(1)

N

OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

C H . B IEHLER

Sur la limite de 1 +

mx

m

quand m augmente indéfiniment

Nouvelles annales de mathématiques 3e série, tome 6 (1887), p. 60-67

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1887_3_6__60_1>

© Nouvelles annales de mathématiques, 1887, tous droits réservés.

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(2)

SUR LA LIMITE DE ( n - ^ ) QUAND m AUGMENTE INDÉFINIMENT;

PAR M. GII. BIEHLER.

1. JNOUS supposerons dans ce qui suit que m est entier et positif et nous considérerons d'abord le cas où x est

(3)

( 6i )

réel et positif. Tant que 7ti est fini, on peut écrire

/ X \ "* <V ( I \ X

\ m] i \ m J i .2

m/ 1.2.3

/ i \ / 2 \ / m — i \ xm

\ m / \ in} \ m J m\

On sait que, si a, £, c, . . . , / sont des nombres positifs moindres que l'unité, on a les inégalités

i > ( i - a ) ( i - 6 ) . . . (i - 0 > i - - ( « - + - & + - • • • + 0 ,

et, en appliquant ce théorème aux quantités — ? — ? • • • > on aura, pour toute valeur de p inférieure à m,

, > ( , _ ! ) ( , _ 1)... ( , _ £ = • ) > ,

\ m/ \ m/ \ m / et, par suite,

j P

!

>

v

I

" " m ; v ^/ \ ™

XP

Ou peut donc former le tableau suivant :

y»2 / i \ /r»2 o?2 o^2

3!

Xm / I \ / 771 — l \ a?"1 i Fw iF2 a?'/t-2 m ! \ /?i/ \ m J ml ml im (m 2)î

En ajoutant membre à membre ces inégalités, après avoir ajouté à tous les membres la quantité 1 -\—? et en posant, pour abréger,

X X^ X^

1 1.2 m !

(4)

( 6-A )

il viendra

j >e

m(x)

la fonction em(x) a pour limite, quand m croît indéfi- niment, la série convergente

x .r2 xm i 1.2 m !

que nous désignerons par e(x).

Les inégalités précédentes nous montrent que

est compris entre deux quantités

em(x) et c/w(a?)— — ew_2( » ,

qui ont toutes deux pour limite e(x) quand m augmente indéfiniment; par suite,

a aussi pour limite e(.r).

2. Supposons maintenant que x soit une quantité quelconque négative ou imaginaire ; nous allons démon- trer que ( i -h — ) a. encore pour limite e(x).

A cet eiïet, formons la différence

Nous allons montrer que le module de cette difîerence peutdevenirplus petit que toutequantité donnée quand m

(5)

(. 63 ) croît indéfiniment. On a évidemment

si l'on désigne par /• le module de x, le module du second membre étant inférieur à la somme des modules de ses termes, on a

ou bien

r\

J

m

em{x)— ( i - b - J J

Or nous avons démontré que, pour toute valeur de r positive,

r\ r

- j >et(r)-~ em_2

si l'on retranche les trois membres de cette double iné- galité de la même quantité em(r), il viendra

La différence em(r)— (i-\ J est donc comprise entre zéro et une quantité qui a pour limite zéro; par suite, le module de em(x)— ( i -f- -1- j peut devenir plus petit que toute quantité donnée quand m augmente

(6)

( 64 ) indéfiniment. On en conclut que

[

/ T S fn~\

m(x)— ( i -+• — J I = O,

par suite

lini ( H J = e(x)\

\ nl J

la proposition est donc démontrée pour toute valeur réelle ou imaginaire de la variable x.

3. Nous allons établir maintenant que, si a et a' sont des quantités réelles ou imaginaires, on a

.. / % a'\m .. / a Y«

lim ( i -+- - H -, — l i m H I p o u r m = ce .

\ m m ] \ m]

pourvu que le rapport —r ait pour limite zéro, quand ///

augmente indéfiniment.

En effet, on a identiquement

a

IH m

/ a a'Y" /

\ m m J \

m n

f a a'Y"~2 / *\ ( aY«-n

V m m J \ m] \ m J \

d'oùou

f/ a a' Y" / a \ "' 1

uod H ! , ) - H

L \ ni In I \ m i J a' r / a a'

< mod —, mod H -, -.

m [ \ ni m

mod H 1 7) H ) -f-. . .

\ m m J m

-4- mod

\ m) \

Nous allons démontrer que le module de la différence

/ a a' \m / a \ '"

1 1 i 7 — ( I H

\ ni ni ! \ ni /

tend vers zéro quand /;/ augmente indéfiniment.

(7)

( 6 5 )

Soient r le module de a; /•' eelui de a', on aura

mod f i H j < i H •»

\ m ] m

j / a a' \ r r'

mod H 1 ; < n 1 rî\ m m J m m par suite,

, f/ a a'Vw / aV " l

mod ( n 1 , — i -f- -

L \ m m ] \ m] J

r' \ ( r r ' y « - i / r\"*-»"]

< —7 n i ,) + . . . + H

m L \ m nl / \ m I J

et, a fortiori,

mod ( n 1 f ) — l u

L \ m m ] \ m] J r' ( r r'\»*-i

< —, X m ( n ! r ) m \ m m )

Mais, par hypothèse, —, a pour limite zéro} on a done

r r' r -f- r' H 1 ; < H y

m m m d'où / r r'\m-\ f r^r'\m-l

( H 1 ;) < ( H

\ m m J \ in J et, par suite aussi,

(I H ; ) < ( n

\ mm] \ m ] et

/ r r' \ fft~l

( t H i ; < e( r -+- r ).

\ m m ] On a done

mod ( n i ; ) — ( i H < —;• r' x e(r -h r ) \

L\ m m ] \ m] J m

or—;, par hypothèse, a pour limite zéro ; *?(/••+• /y) est

(8)

une quantité finie : par suite, le module de la différence

H 1 7 ) - H

peut devenir plus petit que toute quantité donnée; il

* • / a a' \m f a. \rn A

s ensuit que ( i H H 1 ) et ( i -\ ) ont même

J \ m m / \ m ) limite.

Il en serait de môme si a' était une fonction de m dont le module tendît vers une limite finie quand m croît indéfiniment.

4. Le théorème précédent nous permet de démontrer une propriété importante de la fonction e{x) pour toute valeur réelle ou imaginaire de la variable.

On a, quels que soient x et y, c(x)x e(y)= e(x-hy).

En effet, e (x) pour toute valeur réelle ou imaginaire de x est la limite de ( i H ) quand m croît indéfiniment :

e{x)— lim H ) , / Y \m

par suitei

OU

2(a?)xe(j)=q lim ( i

mais, d'après ce que Ton a démontré, on a

.. / ce-h y xy\m .. / x-+-y\

hm ( n 'L -f- JL\ = lim ( y H L. \

\ m m2/ \ m / . /m/

\

ou .. / x ~\- v xy \ "x ~\- v xy \ '"

h m / i - f - -~) = c( r

\ w ni'2;

(9)

par suite

e(œ)xe(y)= e(x-ï-y),

ce qui est la propriété fondamentale de la fonction e (x) étendue à des valeurs quelconques de la variable.

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