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Fiche d’acivité 3 : III- La France dans la guerre EXERCICIE 1 : PPO 4 : juin 40 en France : continuer ou arrêter la guerre Capacités

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Texte intégral

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Fiche d’acivité 3 : III- La France dans la guerre EXERCICIE 1 : PPO 4 : juin 40 en France : continuer ou arrêter la guerre

Capacités : Contextualiser, replacer un évènement en perspective ; s’approprier une démarche historique à travers l’analyse de 3 documents, organiser dans une démarche historique problématisée ; pratiquer différents langages

Consigne :

1) Quelle est la situation politique de la France au milieu de juin 1940 ? (doc.A)

2) Complétez le tableau en comparant à chaque fois les arguments des documents B et C.

Coup de pouce : Utilisez des surligneurs de couleurs différentes pour sélectionner et classer vos citations (et donc vos idées).

De Gaulle : continuer la guerre Pétain : arrêter la guerre

Les raisons de la défaite

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Les raisons pour continuer ou arrêter la guerre

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Comment continuer ou arrêter

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Doc A. Les divisions au sein du gouvernement de Paul Reynaud (15 juin 1940)

Léon Blum, député socialiste, a quitté Paris et suivi le gouvernement installé à Bordeaux. Il décrit ici les débats autour de l’armistice et le projet (qu’il soutient) de continuer le combat en Afrique du Nord.

«Le conseil des ministres allait se réunir dans l’après-midi. Sa très grande majorité était hostile aux propositions que le maréchal Pétain et le général Weygand étaient certainement résolus à renouveler. Les présidents du Sénat et de la Chambre, aussi fermement déterminés l’un que l’autre, assisteraient à la délibération. On devait s’attendre à la démission du maréchal Pétain.

(…) On organiserait sans délai le départ, non pas pour l’Angleterre, mais pour l’Afrique du Nord, pour la France d’outre- Méditerranée. La France, dans son malheur, conservait le privilège de disposer de bases impériales, proches du théâtre d’opérations, peuplées dans une large proportion de citoyens français, occupées par de puissantes armées françaises. Il fallait s’attendre à ce que, dans la France laissée vacante, surgit un nouveau gouvernement, ou plutôt un anti gouvernement, soit par génération spontanée, soit sous la pression allemande. Le gouvernement métropolitain signerait sans doute l’armistice, irait peut-être même jusqu’à conclure un traité de paix séparée, tandis que le vrai gouvernement devenu impérial continuerait à faire la guerre. »

Léon Blum, Mémoires, 1955.

Doc B. L’appel du 22 juin 1940 par le général de Gaulle sur les ondes de la BBC.

Cet appel est lancé au moment où l’armistice est signé. Il est presque identique au 1er appel, celui du 18 juin, mais plus écouté.

« Le gouvernement français, après avoir demandé l'armistice, connaît maintenant les conditions dictées par l'ennemi. Il résulte de ces conditions que les forces françaises de terre, de mer et de l'air seraient entièrement démobilisées ; que nos armes seraient livrées ; que le territoire français serait totalement occupé et que le gouvernement français tomberait sous la dépendance de l'Allemagne et de l'Italie. On peut donc dire que cet armistice serait non seulement une capitulation, mais encore un asservissement. Or, beaucoup de Français n'acceptent pas la capitulation ni la servitude pour des raisons qui s'appellent : l'honneur, le bon sens, l'intérêt supérieur de la patrie. Je dis : l'honneur, car la France s'est engagée à ne déposer les armes que d'accord avec ses alliés. Tant que ses alliés continuent la guerre, son gouvernement n'a pas le droit de se rendre à l'ennemi. Le gouvernement polonais, le gouvernement norvégien, le gouvernement hollandais, le gouvernement belge, le gouvernement luxembourgeois, quoique chassés de leur territoire, ont compris ainsi leur devoir. Je dis : le bon sens, car il est absurde de considérer la lutte comme perdue. Oui, nous avons subi une grande défaite. Un système militaire mauvais, les fautes commises dans la conduite des opérations, l'esprit d'abandon du gouvernement pendant ces derniers combats nous ont fait perdre la bataille de France. Mais il nous reste un vaste empire, une flotte intacte, beaucoup d'or. Il nous reste des alliés dont les ressources sont immenses et qui dominent les mers. Il nous reste les gigantesques possibilités de l'industrie américaine. Les mêmes conditions de la guerre qui nous ont fait battre par 5000 avions et 6000 chars peuvent nous donner demain la victoire par 20 000 chars et 20 000 avions. Je dis : l'intérêt supérieur de la patrie, car cette guerre n'est pas une guerre franco-allemande qu'une bataille puisse décider. Cette guerre est une guerre mondiale. Nul ne peut prévoir si les peuples qui sont neutres aujourd'hui le resteront demain. Même les alliés de l'Allemagne resteront-ils toujours ses alliés ? Si les forces de la liberté triomphent finalement de celles de la servitude, quel serait le destin d'une France qui se serait soumise à l'ennemi ? L'honneur, le bon sens, l'intérêt supérieur de la patrie commandent à tous les Français libres de continuer le combat, là où ils seront et comme ils pourront. Il est par conséquent nécessaire de grouper partout où cela se peut une force française aussi grande que possible. Tout ce qui peut être réuni en fait d'éléments militaires français et de capacités françaises de production d'armement doit être organisé partout où il y en a. Moi, général de Gaulle, j'entreprends ici, en Angleterre, cette tâche nationale. J'invite tous les militaires français des armées de terre, de mer et de l'air ; j'invite les ingénieurs et les ouvriers français spécialistes de l'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui pourraient y parvenir à se réunir à moi ; j'invite les chefs, les soldats, les marins, les aviateurs des forces françaises de terre, de mer, de l'air où qu'ils se trouvent actuellement à se mettre enrapport avec moi ; j'invite tous les Français qui veulent rester libres à m'écouter et à me suivre. Vive la France, libre, dans l'honneur et dans l'indépendance ! »

Doc C. Les arguments de Pétain en faveur de l’armistice.

Philippe Pétain, vice-président puis président du Conseil après la démission de Paul Reynaud, a œuvré en faveur de la conclusion d’un armistice. Après son discours du 17 juin, il revient plus longuement sur les raisons de son choix.

« Les conditions auxquelles nous avons dû souscrire sont sévères. Du moins, l’honneur est-il sauf. Nul ne fera usage de nos avions et de notre flotte. Nous gardons les unités navales et terrestres nécessaires au maintien de l’ordre dans la métropole et dans nos colonies ; le gouvernement reste libre, la France ne sera administrée que par des Français. Vous étiez prêts à continuer la lutte. Je le savais. La guerre était perdue dans la métropole. Fallait-il la prolonger dans les colonies ? Je ne serais pas digne de rester à votre tête si j’avais accepté de répandre le sang des Français pour prolonger le rêve de quelques Français mal instruits des conditions de la lutte. Je n’ai placé hors du sol de France ni ma personne ni mon espoir. C’est vers l’avenir que nous devons désormais tourner nos efforts. Un ordre nouveau commence. Notre défaite est venue de nos relâchements. L’esprit de jouissance détruit ce que l’esprit de sacrifice a édifié. C’est à un redressement intellectuel et moral que, d’abord, je vous convie.

Français, vous l’accomplirez et vous verrez, je vous le jure, une France neuve sortir de votre ferveur. »

Philippe Pétain, transcription du discours radiodiffusé du 25 juin 1940

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