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TP 13 Mesure de distances par des méthodes optiques

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Academic year: 2022

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(1)

TP 13 – Mesure de distances par des m´ ethodes optiques

Objectifs du TP :

I d´eterminer la focale et l’ouverture num´erique d’un objectif inconnu ;

I mesurer les dimensions caract´eristiques d’un objet inconnu `a l’aide de cet objectif, et de l’observa- tion d’une figure de diffraction.

1 Etude d’un objectif de microscope ´

1.1 Distance focale de l’objectif

On souhaite d’abord mesurer la distance focale de l’objectif de microscope, mod´elis´e comme une lentille convergente. Pour cela, on donne par l’objectif l’image d’un objet de taille connue. Dans une premi`ere

´etape, nous allons d´eterminer la taille de cet objet en utilisant ses propri´et´es de diffraction.

L’objet est un trou perc´e dans le fond noir d’une diapositive. On choisit le trou le plus petit. On peut voir sa localisation en ´eclairant la diapositive par derri`ere avec une lampe.

Protocole 1:

I ´eclairer le trou par un laser ;

I placer un ´ecran le plus loin possible derri`ere la diapositive ; I observer la tˆache de diffraction.

A l’infini, la figure de diffraction donn´ee par un trou circulaire a la forme montr´ee sur la figure 1. Le diam`etre angulaire 2θA de la tˆache centrale, appel´e tˆache d’Airy, est reli´e au diam`etre du trou dpar la relation :

A= 2,44λ

d (1)

avecλla longueur d’onde du laser.

Question :

1. D´eterminer, avec incertitude, le diam`etre du trou.

Figure 1 – Figure de diffraction cr´e´ee par un trou circulaire, observ´ee `a l’infini Protocole 2:

I ´eclairer le trou par une lampe blanche ;

I faire l’image du trou par l’objectif, en projetant cette image sur un ´ecran ;

(2)

I mesurer le grandissement transverseγ pour diff´erentes distancesDentre l’objet et l’´ecran d’obser- vation.

On obtient ainsi un nuage de points (Dn, γn) avec n entre 1 et N, o`u N est le nombre de points de mesure. La relation entreDet γ est de la forme :

1 D = 1

4f0 ñ

1−

Åγ+ 1 γ−1

ã2ô

. (2)

Question :

2. D´efinir une r´egression lin´eaire qui permet d’obtenir la distance focale f0. Faire cette r´egression et d´eterminer la focale de l’objectif.

1.2 Ouverture num´erique de l’objectif

L’ouverture num´erique (ON) d’un syst`eme optique est d´efinie par :

ON =n0sini0 (3)

o`un0 est l’indice optique du milieu ambiant, eti0est l’angle entre l’axe optique et le rayon le plus ´ecart´e de l’axe optique et qui entre dans le syst`eme. Dans la cas de l’objectif de microscope que nous ´etudions, le milieu ambiant est l’air (n0 = 1) et donc l’ouverture num´erique est simplement sini0.

L’id´ee, pour mesurer l’ON, est d’´eclairer l’objectif`a l’enversc’est-`a-dire en faisant rentrer un faisceau lumineux par sa sortie. Le faisceau lumineux qui entre dans l’objectif par l’arri`ere doit ˆetre bien parall`ele, et suffisamment large pour que l’onde plane ´eclaire bien tout l’arri`ere de l’objectif.

Protocole 3:

I Faire passer le faisceau laser par un objectif auxiliaire, afin de le faire diverger ;

I mettre la sortie de l’objectif auxiliaire dans le plan focal objet d’un condenseur, afin d’obtenir en sortie un faisceau large bien parall`ele ;

I ´eclairer avec ce faisceau l’arri`ere de l’objectif ´etudi´e ;

I observer la divergence du faisceau en sortie de l’objectif ´etudi´e, en regardant la trace laiss´ee sur un ´ecran le plus ´eloign´e possible de la sortie de l’objectif d’´etude.

Question :

3. Mesurer l’angle du cˆone de lumi`ere en sortie de l’objectif. En d´eduire l’ON de l’objectif.

2 Etude des dimensions caract´ ´ eristiques d’un objet inconnu

L’objet inconnu est une grille (grille I).

2.1 Etude par l’observation `´ a l’objectif de microscope Protocole 4:

I ´eclairer la grille par une lampe blanche ;

I faire l’image de la grille par l’objectif, en projetant cette image sur un ´ecran ;

(3)

I mesurer le grandissement transverseγ pour diff´erentes distancesDentre l’objet et l’´ecran d’obser- vation.

La relation entreDet les dimensions caract´eristiques de l’objetABet de l’imageA0B0, d´ej`a donn´ee sous la forme de l’´equation 2, est de la forme :

A0B0=AB 1 +»1−4fD0

−1 +»1− 4fD0 (4)

On obtient ainsi un nuage de points Ö

1 +q1−4fD0

n

−1 +q1− 4fD0

n

, A0B0n è

avec nentre 1 etN, o`uN est le nombre de points de mesure.

Question :

4. D´efinir une r´egression lin´eaire qui permet d’obtenir les dimensions caract´eristiques de l’objetAB.

Faire cette r´egression et d´eterminer les dimensions caract´eristiques de la grille : pas et ´epaisseur des fils.

2.2 Etude par la figure de diffraction´ Protocole 5:

I ´eclairer la grille par un laser ;

I placer un ´ecran le plus loin possible derri`ere la grille ; I observer la figure de diffraction.

Questions :

5. D´eterminer, avec incertitude, le pas et l’´epaisseur des fils.

6. Comparer cette mesure avec celle obtenue `a l’aide de l’objectif de microscope.

(4)
(5)

TP 14 – spectrom` etre ` a r´ eseau

Objectifs du TP :

I r´egler le goniom`etre ;

I ´etalonner un r´eseau de traits par transmission inconnu ;

I `a l’aide du goniom`etre `a r´eseau, d´eterminer les longueurs d’onde dans le spectre d’une lampe inconnue.

1 R´ eglage du goniom` etre

Protocole 1:

Figure 2 – R´eticule

I Allumer la lampe de la lunette de vis´ee, tirer le miroir puis r´egler l’oculaire (le r´eticule doit ˆetre net).

I R´egler la lunette `a l’infini par auto-collimation sur la face d’un bloc de verre plac´e sur la platine du goniom`etre (la r´eflexion du r´eticule sur la face du bloc de verre doit ˆetre nette). Quand ce r´eglage est fini, ´eteindre la lampe de la lunette de vis´ee et retirer le miroir.

I Eclairer la fente du collimateur avec la lampe spectrale `´ a mercure.

I R´egler le collimateur `a l’infini (on observe alors avec la lunette une image bien nette de la fente).

I Placer le r´eseau dans son support sur la platine du goniom`etre. La plateforme du plateau poss`ede trois vis dispos´ees en triangle : v´erifier le parall´elisme entre la fenˆetre d’entr´ee du goniom`etre, les traits du r´eseau et l’axe de rotation de la platine.

I Ajuster ´eventuellement l’orientation et la largeur de la fente du collimateur de fa¸con `a observer des raies fines, suffisamment lumineuses et bien verticales.

Appeler le professeur

2 Etalonnage du r´ ´ eseau

Etalonner le r´eseau de traits signifie d´eterminer son pas´ a.

On ´eclaire le r´eseau avec la lumi`ere d’une lampe `a vapeur de mercure.

Protocole 2:

I Dans la direction du faisceau incident, observer la raie blanche l´eg`erement bleut´ee correspondant

`

a l’ordre 0 puis tourner ensuite la lunette pour observer les raies des spectres d’ordre 1 et −1, 2 et

−2, etc. Dessiner les observations sur un cahier ou `a d´efaut une feuille de papier.

I Faire tourner le r´eseau pour se placer au minimum de d´eviation pour une raie lumineuse `a l’ordre 1 : voir figure 3. Faire de mˆeme pour l’ordre −1.

I En d´eduire la d´eviation minimale de la mˆeme raie dans l’ordre 1.

I Faire la mˆeme mesure pour plusieurs raies dans plusieurs ordres dans le spectre de la lumi`ere du mercure : voir tableau 1.

(6)

source (λ)

réseau θ0

θp D(λ,p)

Figure3 – R´eseau au minimum de d´eviation pour un certain ordre p

Au minimum de d´eviation, on aθ0 =−θp et donc D=θp−θ0 = 2θp. Ainsi, `a partir de la relation des r´eseaux, on a :

2 sin

ÇDm(λ, p) 2

å

=pλ

a (1)

avec a le pas du r´eseau, λ la longueur d’onde consid´er´ee, p l’ordre consid´er´e et Dm(λ, p) la d´eviation minimale dans l’ordreppour la longueur d’onde λ.

Question :

1. Les documents donn´es `a la fin de cet ´enonc´e, pr´esentent des propri´et´es spectrales de la lumi`ere

´emise par une lampe `a vapeur de mercure. La figure 5, en particulier, montre le spectre de cette lumi`ere pour diff´erentes valeurs de la pression du gaz de mercure dans l’ampoule. Pourquoi la largeur des raies augmente-t-elle avec la pression ?

2. `A l’aide d’une r´egression lin´eaire, d´eterminer le pas a du r´eseau, avec incertitude. Comparer `a la valeur not´ee sur le r´eseau.

3 Etude spectroscopique de la source inconnue ´

Protocole 3:

I Remplacer la lampe spectrale `a mercure par la lampe spectrale inconnue.

I Mesurer le minimum de d´eviation pour une raie donn´ee dans au moins un ordre, si possible plu- sieurs. Faire de mˆeme pour chaque raie.

Appeler le professeur

Questions :

3. D´eterminer les longueurs d’onde des raies dans le spectre de la lampe spectrale inconnue.

4. Existe-t-il un doublet dans la lampe inconnue ? Peut-il ˆetre r´esolu ? Le mesurer, ou du moins donner un ordre de grandeur. Proposer une m´ethode pour am´eliorer le pouvoir de r´esolution.

(7)

DOCUMENTS : SPECTRE DE LA LUMI` ERE DU MERCURE

λ(nm) couleur 365,4 violet 404,7 indigo

435,8 bleu

546,1 vert

578,2 jaune-orange Tableau 1 – Longueur d’onde des raies lumineuses pr´esentes de mani`ere importante dans la lumi`ere du mercure, dans le spectre du visible

Figure 4 – Spectre de la lumi`ere ´emise par une lampe `a vapeur de mercure

Figure 5 – Spectre de la lumi`ere ´emise par des lampes `a vapeur de mercure o`u le gaz de mercure est sous des pressions diff´erentes

(8)
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TP 15 – spectrom` etre ` a prisme

Objectifs du TP :

I r´egler le goniom`etre ;

I ´etalonner un prisme inconnu ;

I `a l’aide du goniom`etre `a prisme, d´eterminer les longueurs d’onde dans le spectre d’une lampe inconnue.

La lumi`ere est transmise `a l’entr´ee dans un prisme, puis `a sa sortie. Cette transmission s’accompagne d’une d´eviation due `a la r´efraction : voir figure 6. De plus, comme le verre du prisme est dispersif, les diff´erentes longueurs d’onde ne sortent pas avec la mˆeme d´eviation : le bleu est plus d´evi´e que le rouge.

Figure 6 – Lumi`ere transmise dans le prisme : notations pour les diff´erents angles

1 R´ eglage du goniom` etre

Protocole 1:

Figure 7 – R´eticule

I Allumer la lampe de la lunette de vis´ee, tirer le miroir puis r´egler l’oculaire (le r´eticule doit ˆetre net).

I R´egler la lunette `a l’infini par auto-collimation sur la face du prisme plac´e sur la platine du goniom`etre (la r´eflexion du r´eticule sur la face du prisme doit ˆetre nette).

Quand ce r´eglage est fini, ´eteindre la lampe de la lunette de vis´ee et retirer le miroir.

I Eclairer la fente du collimateur avec la lampe spectrale `´ a mercure.

I R´egler le collimateur `a l’infini (on observe alors avec la lunette une image bien nette de la fente).

I Placer le prisme dans son support sur la platine du goniom`etre. La plateforme du plateau poss`ede trois vis dispos´ees en triangle : v´erifier le parall´elisme entre la fenˆetre d’entr´ee du goniom`etre, l’arˆete du prisme et l’axe de rotation de la platine.

I Ajuster ´eventuellement l’orientation et la largeur de la fente du collimateur de fa¸con `a observer des raies fines, suffisamment lumineuses et bien verticales.

Appeler le professeur

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2 Etalonnage du prisme ´

Etalonner le prisme signifie mesurer son angle au sommet´ A et son indice optique npour les longueurs d’onde dans le visible.

Figure 8 – Mesure de l’angle du prisme `a l’aide du goniom`etre Protocole 2:

I Allumer la lampe de la lunette de vis´ee, tirer le miroir. Placer la lunette perpendiculairement `a l’une des faces du prisme, en observant le r´eticule et son image apr`es r´eflexion. Mesurer la position de la lunette.

I Placer la lunette perpendiculairement `a l’autre face du prisme, mesurer la position de la lunette.

Question :

1. En d´eduire la valeur de l’angle du prisme : voir figure 8.

Protocole 3:

I Eteindre la lampe de la lunette de vis´ee et retirer le miroir. ´´ Eclairer le prisme avec la lampe `a vapeur de mercure.

I Faire tourner le prisme pour se placer au minimum de d´eviation pour une raie lumineuse. Mesurer la d´eviation minimale pour cette raie.

I Faire la mˆeme mesure pour plusieurs raies dans le spectre de la lumi`ere du mercure : voir tableau 2.

Au minimum de d´eviation, on a i=i0 =im et doncD = 2im−A etA = 2rm. Ainsi, `a partir de la loi de la r´efraction, on a :

sin

ÇDm(λ) +A 2

å

=nsin ÅA

2 ã

(1) avecλla longueur d’onde consid´er´ee et Dm(λ) la d´eviation minimale pour la longueur d’ondeλ.

Questions :

2. Les documents donn´es `a la fin de cet ´enonc´e, pr´esentent des propri´et´es spectrales de la lumi`ere

´emise par une lampe `a vapeur de mercure. La figure 10, en particulier, montre le spectre de cette lumi`ere pour diff´erentes valeurs de la pression du gaz de mercure dans l’ampoule. Pourquoi la largeur des raies augmente-t-elle avec la pression ?

3. D´eterminer l’indicendu r´eseau, pour les diff´erentes longueurs d’onde dans la lumi`ere du mercure.

La dispersion du verre est mod´elis´ee par la loi de Cauchy : n(λ) =a+ b

λ2 (2)

aveca etbdes param`etres positifs caract´eristiques du verre constituant le prisme.

Question :

(11)

4. A l’aide d’une r´egression lin´eaire bien d´efinie, d´eterminer les valeurs des param`etresaetbpour le prisme utilis´e.

3 Etude spectroscopique de la source inconnue ´

Protocole 4:

I Remplacer la lampe spectrale `a mercure par la lampe spectrale inconnue.

I Mesurer le minimum de d´eviation pour chaque raie dans le spectre de cette lampe.

Appeler le professeur Question :

5. D´eterminer les longueurs d’onde des raies dans le spectre de la lampe spectrale inconnue.

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DOCUMENTS : SPECTRE DE LA LUMI` ERE DU MERCURE

λ(nm) couleur 365,4 violet 404,7 indigo

435,8 bleu

546,1 vert

578,2 jaune-orange Tableau 2 – Longueur d’onde des raies lumineuses pr´esentes de mani`ere importante dans la lumi`ere du mercure, dans le spectre du visible

Figure 9 – Spectre de la lumi`ere ´emise par une lampe `a vapeur de mercure

Figure10 – Spectre de la lumi`ere ´emise par des lampes `a vapeur de mercure o`u le gaz de mercure est sous des pressions diff´erentes

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TP 16 – Fentes d’Young et r´ eseau

Objectifs du TP :

I r´ealiser un montage `a fentes d’Young puis un montage `a r´eseau ;

I `a l’aide des deux montages, mesurer la longueur d’onde d’une raie spectrale ;

1 Etalonnage des fentes et du r´ ´ eseau

Nous allons tout d’abord ´etalonner les fentes, c’est-`a-dire mesurer l’´ecartementades fentes, et la largeur bdes fentes suppos´ees identiques.

Protocole 1:

I ´eclairer les fentes directement avec un laser ;

I observer la figure d’interf´erences sur un ´ecran aussi ´eloign´e que possible des fentes ;

La longueur d’onde du laser est suppos´ee connue : voir indication du constructeur sur le corps du laser.

Question :

1. A partir de l’observation de la figure d’interf´erences, d´eterminer l’´ecartementaet la largeurb. Pour d´eterminer l’´ecartement, on utilisera une r´egression lin´eaire bien d´efinie. Proposer des incertitudes sur les valeurs de aet de b.

L’´eclairement observ´e sur l’´ecran, est en fait le produit de deux termes :

E(M) =E0Ainterf(M)Adiffrac(M) (1)

avecAinterfetAdiffrac des termes qui repr´esentent l’effet resp. des interf´erences avec des fentes infiniment fines, et de la diffraction par une seule fente. Dans le cas limite o`u les fentes sont infiniment fines, alors le termeAdiffrac(M) est ind´ependant de M, et l’´eclairement est celui que nous avons d´ecrit en cours :

Ainterf(M) = 1 + cos ∆ϕ et ∆ϕ= 2π ax

λD (2)

avecD la distance entre les fentes et l’´ecran d’observation. Le terme de diffraction s’´ecrit : Adiffrac(M) = sinc2

Å π bx

λD ã

avec sincu= sinu

u . (3)

Ce terme prend des valeurs non n´egligeables dans l’intervalle des valeurs dexentre −λD/bet +λD/b: on dit que la frange centrale de diffraction a une largeur 2λD/b. On remarque enfin que, dans la limite b→0, la largeur de la frange centrale de diffraction tend vers l’infini : on retrouve que l’´eclairement ne d´epend alors que des interf´erences entre fentes, et non de la largeur d’une fente.

La figure 11 donne une repr´esentation graphique de E(M), dans le cas o`u les fentes sont d’une largeur non n´egligeable.

Nous ´etalonnons ensuite le r´eseau, c’est-`a-dire que nous mesurons son pasa.

Protocole 2:

I ´eclairer le r´eseau directement avec un laser ;

I observer la figure d’interf´erences sur un ´ecran aussi ´eloign´e que possible.

Question :

2. A partir de l’observation de la figure d’interf´erences, d´eterminer le pasa. On utilisera une r´egression lin´eaire bien d´efinie. Proposer une incertitude. Comparer la valeur de a `a celle indiqu´ee par le constructeur.

Dans toute la suite, la source de lumi`ere est plac´ee `a l’infini, et les interf´erences sont observ´ees `a l’infini.

(14)

Figure11 – ´Eclairement sur l’´ecran, dans le cas d’une fente simple, et de deux fentes d’Young de mˆeme largeur que la fente simple. En abscisse : la position sur l’´ecran, dans la direction perpendiculaire aux franges ; en ordonn´ee : l’´eclairement. Les maxima d’´eclairement prennent des valeurs diff´erentes, du fait de la diffraction de la lumi`ere

2 Mesures spectroscopiques

2.1 Fentes d’Young Protocole 3:

I Eclairer la fente avec la lampe `´ a vapeur de mercure ;

I mettre la fente au foyer objet d’une lentille convergente, et placer l’´ecran d’observation au foyer image d’une autre lentille convergente ;

I placer le filtre interf´erentiel vert sur le trajet de la lumi`ere ;

I placer les fentes d’Young derri`ere le filtre, sur le trajet de la lumi`ere.

Questions :

3. D´ecrire et interpr´eter la figure observ´ee sur l’´ecran.

4. En d´eduire la longueur d’onde de la raie verte du mercure. Incertitude.

2.2 R´eseau de traits en transmission Protocole 4:

I Remplacer les fentes d’Young par le r´eseau de traits, et enlever le filtre interf´erentiel ; I observer les raies vertes et les doublets jaunes du mercure sur l’´ecran d’observation ; Questions :

5. D´eterminer, `a partir de ces observations, la longueur d’onde de la raie verte du mercure. Incertitude.

6. D´eterminer la distance s´eparant les deux raies du doublet jaune du mercure.

3 Interf´ erences en lumi` ere blanche

Protocole 5:

I Remplacer la lampe `a vapeur de mercure par une lampe blanche ; I observer la figure d’interf´erences.

Afin de mieux visualiser la figure d’interf´erences, on place une ligne de cellules CCD pour recueillir la lumi`ere dans le plan focal image de la lentille de sortie.

Protocole 6:

(15)

I r´egler l’oscilloscope ; s’il y a saturation du signal, diminuer l’intensit´e lumineuse en utilisant un ensemble polariseur-analyseur plus ou moins crois´es.

I observer le profil d’´eclairement sur l’´ecran de l’oscilloscope.

I d´enombrer les interfranges.

Question :

7. A partir de vos observations, proposer un ordre de grandeur de la longueur de coh´erence de la lumi`ere blanche.

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(17)

TP 17 – interf´ erom` etre de Michelson en lame d’air

Objectifs du TP :

I mesurer l’indice de l’air `a l’aide du Michelson ;

I ´evaluer la longueur de coh´erence d’une source lumineuse ayant un spectre de raie.

L’interf´erom`etre de Michelson (IM) est un instrument fragile et cher. Il faut le manipuler avec le plus grand soin. En particulier,il ne faut pas toucher les miroirs.

La constitution de l’interf´erom`etre est rappel´ee dans la figure 12.

Figure 12 – A gauche : photographie d’un interf´erom`etre de Michelson. A droite : sch´ema de l’in- terf´erom`etre

1 Eclairage avec une source laser ´

Les conditions de l’´eclairage laser ne sont pas exigeantes : on peut placer le laser directement `a l’entr´ee, et observer en sortie directement sur un ´ecran. Il faut cependant veiller `a placer sur le passage du faisceau laser un objectif de microscope, afin de faire diverger le faisceau, et d’obtenir un faisceau large qui ´eclaire bien les miroirs de l’IM.

1.1 Observation et optimisation des anneaux d’´egale inclinaison au laser Protocole 1:

I Placer le laser et l’objectif de microscope `a l’entr´ee de l’IM ; les deux miroirs doivent ˆetre bien illumin´es.

I Placer l’´ecran `a environ 50 cm de la sortie de l’IM. Vous devez d´ej`a observer des franges sur l’´ecran.

I Jouer sur les vis (G1) et (G2) du miroir M2, afin d’am´eliorer le parall´elisme des miroirs et de faire apparaˆıtre le centre des anneaux sur l’´ecran.

I Charioter le miroir M2 avec la vis (T) de mani`ere `a observer une dizaine d’anneaux.

Remarque : Lorsque le contact optique approche, les anneaux rentrent dans le centre de la figure, l’in- terfrange augmente et le nombre d’anneaux sur l’´ecran diminue.

(18)

Appeler le professeur

La valeur de la longueur d’onde du laser est suppos´ee connue : elle est indiqu´ee par le constructeur sur le corps du laser.

Question :

1. Mesurer, sur l’´ecran, les diam`etres des 10 premiers anneaux brillants de la figure d’interf´erences.

En d´eduire, `a l’aide d’une r´egression lin´eaire bien d´efinie, la valeur de l’´epaisseur de la lame d’air.

1.2 Mesure de l’indice de l’air

Une formulation de l’indice de l’air, valable sous certaines conditions d´efinies, fut approuv´ee par la Commission conjointe pour la spectroscopie (Joint Commission for Spectroscopy) `a Rome en septembre 1952, comme suit :

nair= 1 + 10−8× Ç

6432,8 +2949810×λ2

146×λ2−1 + 25540×λ2 41×λ2−1

å

. (1)

Cette formule est valable pour des longueurs d’ondeλexprim´ees enµm et comprises entre 0,2 m et 1,35 m, c’est-`a-dire entre l’ultraviolet proche et l’infrarouge proche, dans de l’air sec contenant 0,03% de CO2 par volume `a 15C et `a une pression de 101,325 kPa1.

Protocole 2:

I Placer la cuve `a vide sur le trajet de la lumi`ere devant le miroir M2. Charioter le miroir M2 de mani`ere `a observer une dizaine d’anneaux.

I R´ealiser le vide dans la cuve.

I Ouvrir la valve de vidange pour un remplissage lent. Compter le nombre d’anneaux qui d´efilent.

Si le remplissage est trop rapide, utiliser un t´el´ephone portable pour enregistrer une vid´eo du d´efilement des anneaux.

I Refaire la mesure plusieurs fois.

I Mesurer la longueurL±∆Lde la cuve. Elle doit ˆetre d’environ 25 mm ou 40 mm selon les postes.

On suppose que, en fin de pompage, le vide dans la cuve est suffisant pour avoirn= 1.

Questions :

2. En d´eduire l’indice de l’air nair ±∆nair `a pression atmosph´erique et `a temp´erature ambiante.

Expliquer la d´emarche `a l’aide d’un sch´ema optique. Justifier l’´evaluation des incertitudes.

3. Commenter la pr´ecision de la mesure. Comparer avec la valeur donn´ee par la formule 1.

2 Eclairage avec une source ayant un spectre de raie ´

L’interf´erom`etre ´etant r´egl´e en lame d’air au contact optique, remplacer le laser par la lampe `a vapeur de mercure. Placer un filtre interf´erentiel vert entre la source et l’entr´ee de l’IM. Ce filtre s´electionne la raie verte du mercure, qui est centr´ee sur la longueur d’ondeλ0 = 546 nm.

Protocole 3:

1. Source : Hans Bach et Norbert Neuroth,The properties of optical glass, Berlin, Springer, 1998, 2`eme ´ed.

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I S’´ecarter un peu du contact optique, de mani`ere `a observer quelques anneaux ;

I Placer le centre de la cible de la cellule CCD au niveau du centre du syst`eme d’anneaux ;

I Continuer `a s’´ecarter du contact optique ; visualiser en mˆeme temps les variations de l’intensit´e d´etect´ee par le capteur CCD ;

I Arrˆeter le chariotage quand les variations du signal CCD sont devenues n´egligeables ;

I A partir de ce point, revenir en arri`ere, en enregistrant les variations d’intensit´e enregistr´ees par le capteur CCD : traverser le contact optique et continuer `a charioter jusqu’`a ce que les variations du signal CCD soient devenues n´egligeables .

On obtient un diagramme de l’intensit´e lumineuse I en fonction de la distance parcourue au cours du tempsx. On pourra prendre l’origine du d´eplacementx au niveau du contact optique.

Question :

4. Proposer un crit`ere de brouillage des interf´erences. Donner, `a partir de ce crit`ere, la valeur de la longueur de coh´erence de la lumi`ere.

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 Obtenir une figure de diffraction (en utilisant des moyens très simples, peu coûteux) de manière à pouvoir déterminer le mieux possible la largeur d'une fente très fine

4 Une fois votre télécommande réglée, appuyez sur le bouton SELECT autant de fois que nécessaire pour sélectionner l’appareil que vous souhaitez utiliser (magnétoscope, boîte

3 Pour éteindre votre écran à plasma, appuyez de nouveau sur le bouton “ I / ” (marche/arrêt).. Ce mode permet de réduire la consommation électrique de votre écran

◆ Vous pouvez également sélectionner ces options en appuyant sur le bouton SOURCE ( ) de votre télécommande. 6 Appuyez sur le bouton MENU