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LOBBIES: BROUILLARD SURBRUXELLES

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Academic year: 2022

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LOBBIES: BROUILLARD SURBRUXELLES

Dans les chaudrons de Bruxellesse cuisine une soupe parfois aussi amère qu'épaisse.

Le CEO(Corporate Europe Observatory) a enquêté sur les sources de financement d'une vingtaine de groupes de pres-

sion - les fameux

« lobbies" - basés à quelques pas de la Commission et du Parlement européens. Bilan: «une grande majorité [de ces groupes] ne respectent pas les standards de transparence)}, rap- porte le CEO. Quelques-uns ont en effet donné les noms des entreprises qui les subventionnent, sans livrer les montants de ces dons. Mais la plupart, déplorent les enquêteurs, n'ont pas répondu aux ques- tions, voire ont rejeté l'idée de donner la moindre information. Dans le collimateur du CEO notamment, le géant pétrolier Exxon.Connue en France sous la marque Esso, la multinationale continue de finan- cer des groupes de pression mettant en doute le lien entre changement climati- que et activités humaines. Au grand dam des scientifiques. Il EdouardFlam

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N° 32

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Du 4 au 17 janvier 2007

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PLUSCHARITABLE QUEMOI, TU MEURS

La philanthropie basculerait-elle dans l'ère du « big business,,? C'est l'avis de Tom Watson, spécialiste américain du conseil aux ONG.D'un côté, explique-t-il, les marques, les capitaines d'industrie, les pop stars et les athlètes de haut niveau cherchent à se montrer sous un jour de plus en plus «humain». Citons le projet Google.org, la fonda- tion Bill&Melinda Gates, l'homme d'affairés Waren Buffet ou Bona, le chanteur de U2.

De l'autre côté, le poids financier de cette «nouvelle racede citoyens» conduit les acteurs traditionnels de la philanthropie à dépenser des sommes colossales en marketing, pour continuer d'exister dans l'esprit des «consommateurs». Sur le seul territoire américain, les organisations à but non lucratif dépenseraient ainsi 7,6 milliards de dollars chaque année en campagnes de relations publiques, publicité, communication, etc. A titre de comparaison, la multinationale des produits de grande consommation Procter &

Gambie dépense 4 milliards de dollars par an, uniquement en publicité, aux Etats-Unis.

Il Walter Bouvais

LESENFANTSPORTENTLACULOTTE

Les petites têtes blondes ne sont pas seu-

lement les

«

roisde Noël". Leurpouvoir

d'influence a dépassé le cadre des rayons des jouets et des céréales du petit déjeu- ner. Selon James McNeal, un consultant en marketing ayant travaillé pendant vingt ans auprès des enfants, les moins de 14 ans ont influencé 47 % des achats domestiques aux Etats~ÜhisJ~if905.\soit

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700 milliards de dollars de dépenses. Les chaînes du câble américain destinées aux bambins voient donc débarquer des publicités pour des constructeurs de voi- tures ou des agences de voyage. Pour vendre, les entreprises ont compris qu'il est"plus efficace de« recruter" un enfant, source idéale de l'achat impulsif, que de convaincre ses parents. Il AnneBate

Bonne année 2007!

Vous pouvez compter sur notre créativité et notre rigueur journalistique en cette année présidentielle. Dans quelques semaines, nous aurons le plaisir de vous offrir un nouveau site Internet. Et toute l'année, nous poursuivrons en votre compagnie un seul objectif: replacer l'Homme et l'Environnement au cœur de l'économie. Merci de nous soutenir! Il L'équipede TerraEconomica.

Sa cri fi ces

Réaction à l'article « Quand le ciel nous tom- bera sur la tête", Te"a Economica Le B109.

Il est vrai qu'avec une prise de conscience quotidienne et col- lective, nous pouvons espérer que l'amplification du dérè- glement climatique s'estompe un peu. Toutefois, si cette der- nière reste individuelle et jour- nalière (éviter de faire couler l'eau, prendre les transports en

commun, etc), il subsistera tou- jours des sacrifices qu'à titre per sonne!, nous ne serons proba- blement pas prêts à consentir.

Par exemple, travaillant actuel- lement en Nouvelle-Calédonie, je pense que j'éprouverais de

réelles difficultés à renoncer à prendre l'avion et aller revoir ma famille en métropole. Je ne serais peut-être jamais, et je le regrette, un « écocitoyen. »

1/Benoît Dabin, Nouméa

www.terra-economica.info 1 Remenez l'Homme au cœur de l'économie

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