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Il parviendra à affirmer sa position pour autant qu'il acquiert suf¬ fisamment de connais¬ sances dans le domaine de la technique et de la gestion d'entreprise

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(1)

v_y

REFLETS FRIBOURGEOIS

0 Revue bimensuelle 4 mai 1984 N° 9 Fr. 3.50

(2)

Une terre,

une raison d'être Certains experts en agri¬

culture disent qu'il n'est plus possible de sauver le paysan de montagne, que celui-ci ne parviendra plus à se maintenir dans une société industrielle hautement développée et qu'il est voué à une mort inexorable. D'autres af¬

firment le contraire, pour la simple raison qu'il est encore trop tôt pour se permettre de telles consi¬

dérations.

Il est vrai qu'une grande partie de l'humanité meurt de faim, il importe donc de ne pas abandon¬

ner la plus petite parcelle de terre fertile qui puisse servir à nourrir l'homme.

La terre et le climat du Pays de Fribourg sont propices, en particulier, à la culture herbagère.

C'est pourquoi le paysan de notre canton est de¬

venu aujourd'hui - à quelques exceptions près - exclusivement un éle¬

veur. Contrairement à des bruits qui courent la campagne, le paysan de la montagne a des chances de s'en sortir et d'assurer son existence. Pour cela, il devra vouer tous ses soins à la production

d'une race saine, résis¬

tante et de qualité, tout en espérant que le prix du sol diminue. Il parviendra à affirmer sa position pour autant qu'il acquiert suf¬

fisamment de connais¬

sances dans le domaine de la technique et de la gestion d'entreprise. Par sa formation profession¬

nelle, son attitude réflé¬

chie, un travail judicieux, son contact avec la nature et son attachement à la patrie, le paysan de mon¬

tagne, comme le paysan de plaine, deviendra un élément précieux de la société moderne.

Car il n'est pas d'activité

dans laquelle la volonté du sacrifice ne révèle une aussi vivante réalité.

C'est là que réside son accomplissement moral et sa valeur spirituelle:

montrer aux autres que l'on peut vivre dans des conditions apparemment modestes tout en étant intérieurement satisfait et heureux, conscient d'avoir accompli son de¬

voir et d'avoir pu sur¬

monter les difficultés dans l'intérêt de sa fa¬

mille et de la commu¬

nauté, mais aussi pour le maintien de la paysanne¬

rie.

Gérard Bourquenoud

• Elles sont grosses, les patates..

■ Ben. les p'tiles pas tant!

2 FRBOURG

(3)

SOMMAIRE

FRIBOURO*

Revue bimensuelle d'informa¬

tion et d'actualité paraissant le premier et le troisième vendre¬

di du mois. Organe officiel de l'Association Joseph Bovet et des Fribourgeois «hors les Rédaction et administration:

Imprimerie Fragnière S.A. - 35.

rte de la Glane • Case postale 331 - 1701 Fribourg • Tél.

037/24 75 75.

Rédacteur en chef responsable:

Gérard Bourquenoud (Gruyère - Sarine - Lac).

Correspondants et collaborateurs:

Monique Peytregnet (Arts et culture - Glàne et Ve- veyse).

Alfred Oggier (Economie et politique).

Albert Jaquet (Musique et folklore).

Rose-Marie Ksselra (Social et éducation).

Marcel Brodard (Sports).

Service d'abonnements et d'expédition:

Catherine Kacera.

Abonnements:

Annuel: Fr. 66.50. Semestriel:

Fr. 37.*. Etranger: Fr. 81.-. Par avion: Fr. 105.-. Vente au nu¬

méro: Fr. 3.50. Compte de chèques postaux 17-2851.

Tirage:

8500 exemplaires.

La reproduction de textes ou d'illustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la ré¬

daction • la rédaction n'assume aucune responsabilité pour les manuscrits et photos non com¬

mandés.

PnUidté:

Assa - Annonces Suisses S.A. « 10. bd de Pérolles - 1700 Fri¬

bourg - Tél. 037/22 40 60. Dé¬

lai de réception des annonces:

15 jours avant la parution.

2 Une terre, une raison d'être Le billet de Gérard Bourquenoud 4 Le coup de fil de Berne

6 Bons vins, bonne table

12 Quand l'œil flâneur parcourt le canton 16 René Oberson: un grand musicien

17 Les sports: avec les juniors de Domdidier 23 Pour la Fête des mères

26 Avec nos compatriotes «hors les murs»

29 Nouveau tilleul: un souvenir, un symbole 32 Flashes d'ici et d'ailleurs

37 Rire un brin entre l'église et la pinte 38 A la veille de la fête cantonale de chant 40 Hommage à nos disparus

42 L'élevage fribourgeois à Bulle 43 Notre voyage en Alsace

Couverture

Le bonheur de vivre sur son coin de terre

Un jeune homme, fils de paysan, qui en avait marre de la campagne, est parti en usine. Cinq mois plus tard, il est revenu sur la terre où il est né. Comment expliquer cela? Cest tout simplement le miracle de la terre natale, le privilège d'être et d'appartenir à une minuscule parcelle du monde. Car le bonheur véritable c'est de vivre sur son coin de terre et de le sentir respirer au fil des jours...

FRBOURG

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ÉCONOMIE ET POLITIQUE

Bourguillon en son visage rajeuni:

un édifice qui a eu de la chance

C'est en ces termes que M.

Etienne Chatton, au nom de la Commission des monu¬

ments historiques, caractéri¬

sait. devant les membres de la presse fribourgeoise, le destin de ce sanctuaire de Notre-Dame de Bourguillon si cher à la piété mariale du peuple fribourgeois. Bour¬

guillon. en effet, aux grands moments de son histoire, a toujours eu la bonne fortune de bénéficier de restaurations intelligentes respectant la continuité de son visage tout en tenant compte de nouvel¬

les exigences. Ce fut le cas au XVe siècle, lors de l'adoption de son aspect gothique heu¬

reusement restitué dans les nervures de la voûte du chœur. Ce fut le cas au XVIIIe siècle, quand l'église prit son allure baroque, au début de notre siècle avec l'installation des somptueux vitraux de Catella. Et c'est aussi le cas maintenant avec la restauration qui vient de donner au vénérable sanc¬

tuaire un visage rajeuni, dans un effort de fidélité pour retrouver les traits de son visage originel.

Cette restauration entreprise par la bourgeoisie de Fri- bourg, propriétaire de l'édi¬

fice, a été le fruit d'un vrai travail en équipe par la colla¬

boration avec la Commission des monuments historiques, le recteur actuel l'abbé Ga- chet, les architectes Passer et Sauterel. Tel qu'il se pré¬

sente, le sanctuaire rénové répond aux requêtes de l'art comme de la piété populaire et liturgique. Avec le réta¬

blissement du grand Christ baroque à l'arc triomphal du chœur, avec l'installation de l'Assomption de Broillet dans la niche du maître-au¬

tel, tandis que la statue de la Vierge miraculeuse, dont la partie jadis amputée a été reconstituée avec la teinte originelle - verte et non bleue

• de la robe, qui fait pendant à la pietà gothique de l'autel gauche, c'est la synthèse sai¬

sissante des mystères joyeux et douloureux encadrant les mystères glorieux qui est of¬

ferte à la contemplation des fidèles. Tous éléments aux teintes chaudes qui mettent en valeur les tons plutôt dis¬

crets de la voûte et de la chaire.

D'autres problèmes d'ordre pratique ont été résolus ou sont en voie de l'être, notam¬

ment la place des ex-voto, celui de l'autel face au peuple, du trésor qui sera présenté à la sacristie en bénéficiant, comme tous les autres chefs- d'œuvre, d'un système de sécurité perfectionné. Cest donc un grand moment pour les fidèles et les visiteurs que de retrouver ce sanctuaire - en faveur duquel un appel leur sera adressé - rajeuni dans la sobre beauté de ses lignes, l'éclat de ses teintes et le climat d'intense spiritua¬

lité qui s'en dégage. A. M.

QD Le coup de fil de Berne

Eh oui!

Il faudra encore aller voter le 20 mai prochain, sur deux initiatives très importantes.

Celle contre les banques et celle contre le bradage du sol national.

Le parti socialiste estime que les banques sont trop puis¬

santes, qu'elles manipulent le pays et les pouvoirs publics et qu'elles affament le tiers monde. Il est donc urgent de contrôler leur activité et de les affaiblir.

Passons sur le côté ridicule et jamais démontré de ces affir¬

mations à la Ziegler. Voyons plutôt quelles seraient les conséquences d'un affaiblis¬

sement du secteur bancaire

dit le conseiller d'Etat Féli¬

cien Morel, la sécurité de quelques dizaines de milliers de travailleurs.

Les banques ont elles-mêmes créé, au cours des quinze dernières années, 70 000 à 90 000 emplois dans leur propre domaine et dans d'au¬

tres branches fortement tri¬

butaires de leur activité. Sans elles le chômage serait de 4 à 5 pour cent.

Les banques savent se com¬

porter selon un code d'hon¬

neur (convention de diligen¬

ce). Elles refusent l'argent sale et les affaires louches.

Le secret bancaire n'est pas fait et n'existe pas pour des affaires relevant du code

Le 20 mai:

une votation sur les banques

pour un petit pays comme le nôtre, qui doit une grande part de sa prospérité aux services qu'il exporte.

Les banques et leurs colla¬

borateurs et actionnaires paient 3,5 milliards d'impôt, soit 9% des recettes fiscales totales, ou 10 millions cha¬

que jour, dimanches com¬

pris.

Affaiblir les banques fera di¬

minuer ces impôts. Cest nous qui payerons à leur place.

Les banques financent nos entreprises et les sauvent quelquefois (des dizaines de millions pour l'horlogerie).

Elles garantissent donc les emplois. Les affaiblir c'est mettre en cause, comme l'a

pénal. Son but est de protéger la vie privée de tout un cha¬

cun contre l'œil inquisiteur de l'Etat et d'autres person¬

nes.

Alors ne nous laissons pas abuser par ceux qui en veu¬

lent aux banques.

Gardons la tête froide et rap¬

pelons-nous que les attaquer et les affaiblir c'est s'en pren¬

dre à notre prospérité écono¬

mique et l'affaiblir. Au détri¬

ment de nos porte-monnaie personnels.

Cest en fait scier une des branches sur lesquelles nous sommes assis.

Alfred Oggier

4 FREOJRG

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MILITAIRE

Un symbole d'union et de force Pour marquer ce demi-siècle d'existence. l'AFSO a organisé, le samedi 7 avril 84, un concours avec une course au score, des tirs, un lancement de grenades, une course d'obstacles, etc., ainsi

qu'une ceremome toute em¬

preinte de dignité qui s'est dérou¬

lée à la cathédrale St-Nicolas, où une nouvelle bannière cantonale a été bénie et inaugurée en pré¬

sence des parrain et marraine:

l'adjudant sous-oflicier Gaston Dessl bourg et Mmc Zita Raemy,

épouse du chef technique canto¬

nal. Une cérémonie qui fut re¬

haussée par des productions de la fanfare des sous-ofTiciers de Ba¬

den, une allocution de M. Alois Purro, président de l'AFSO, et un message du capitaine-aumô¬

nier Joseph Grossrieder, qui ren¬

dit hommage aux pionniers des années 33 et 34.

Une camaraderie exemplaire De la cathédrale, les participants à cet anniversaire se rendirent à la caserne de la Poya, où eurent lieu la soirée récréative et la partie officielle de ce jubilé.

S'exprimèrent en termes élo¬

quents et gracieux, MM. Félix Burdel, président du Grand Con¬

seil fribourgeois; Rémi Brodard, président du Gouvernement et chef de la Direction militaire;

l'adjudant sous-officier Viktor Bulgheroni, au nom de l'Asso¬

ciation suisse de sous-officiers; le colonel Michel Gendre, de la part de l'Union des sociétés militaires du canton; le divisionnaire Henri

La nouvelle bannière recevant l'ac¬

colade des drapeaux des sections.

Butty, commandant de la zone territoriale I. Toutes ces person¬

nalités ont souligné le rôle et la place du sous-officier dans l'ar¬

mée de milice.

Ce jubilé de l'Association fri- bourgeoise de sous-officiers a été une journée de retrouvailles agréablement réussie. Elle a per¬

mis à bon nombre d'officiers, sous-officiers et soldats d'évo¬

quer des souvenirs de mob et de nouer des liens d'amitié avec ceux qui assurent la relève.

Texte et photos G. Bourquenoud Association fribourgeoise de sous-officiers:

un concours et une bannière pour ses 50 ans

Fondée le 23 décembre 1933 à Fribourg, l'Association fribourgeoise de sous-officiers tenait sa première assemblée des délégués le 18 mars 1934, i Estavayer-le-Lac. Depuis cette date, les membres ont toujours manifesté un vif Intérêt pour les activités hors service, ce qui a valu à cette association de devenir cinquantenaire et de s'offrir une nouvelle bannière pour remplacer celle qui fut inaugurée en 1940.

Présidée depuis 1974 par M. Alois Purro, de Tinterin, l'AFSO groupe i l'heure actuelle quelque 700 membres répartis dans six sections: la Broyé, Fribourg-Sarine, la GUne, Gruyère-Veveyse, Morat et la Singine.

FRBOURG 5

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RESTAURANT DE LA BERRA Jacques et Erika Zurbuchen 1631 CERNIAT Tél.029/7 11 36 Cuisine selon saison

Petite restauration - Spécialités au fromage - Fondues Salles pour noces et banquets

Propositions de menus à disposition

Parking assuré Fermé le lundi

iM&HWe r

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GASTRONOMIE

L'Auberge de Garmiswil:

La Singine, un petit pays, mais un grand damier aux villages cossus, aux fermes opu¬

lentes des hameaux dispersés. On y parle l'allemand, certes, mais le Singinois s'ex¬

prime volontiers en français, avec l'accent que l'on devine. La région où nous avons fait escale se nomme l'Unterland, qui comprend entre autres le beau village de Guin ainsi que le hameau de Garmiswil, ce paradis de verdure et de calme où la beauté de la nature vous invite à des promenades jusqu'au lac de Schiffenen et aux grottes de la Magdeleine.

Des cheminements agréables avec seulement trente minutes de marche depuis Grandfey, ou dix minutes en voiture depuis Fribourg.

Passer par monts et par vaux, c'est aussi découvrir son pays et sa gastronomie, en profitant d'un week-end ensoleillé pour ten¬

ter ce retour aux sources, dans la saveur du miel et des pierres d'autrefois.

Dans cette oasis de tranquillité, que bon nombre de gourmets connaissent déjà, nous découvrons l'Auberge de Garmiswil (Land¬

gasthof Garmiswil) exploitée depuis plus de seize ans par M. Hans Jungo-MUlhauser.

chef de cuisine, qui. en plus de l'esprit, a une intime et rare vertu, celle de maîtriser aussi

dans la saveur du miel et des pierres d'autrefois

La salle bleue qui convient admirablement pour vos diners d'affaires! Photo W. Forster

Le iardin ombragé où vous aurez le plaisir de vivre d'agréables moments de détente avec vos enfants.

Photo H. Senn bien l'art culinaire que les langues française et allemande. Dans sa manière spontanée de ne rien séparer des goûts qui doivent rester unis dans la cuisine du terroir, il vous propose une carte très riche en spécialités, parmi lesquel¬

les le brochet du lac de Schiffenen, la charbonnade, le poulet au panier, les asperges dès le retour du printemps, la chasse dès l'automne revenu. Depuis quelques mois, il s'évertue à préparer sur ses fourneaux du jambon de la borne singinoise, accompagné d'un succulent gratin dauphinois. Tout cela arrosé d'excellents crus français et suisses, complété d'une coupe Garmiswil, d'un souf¬

flé ou d'un sorbet à la Grande Gruyère. Vous avez la possibilité de vous faire servir dans la très belle salle bleue ou sur la véranda, ou encore dans le magnifique jardin ombragé.

Un endroit rêvé pour les dîners d'affaires, fêtes de famille, noces et repas d'amis.

En plus des plaisirs de la table, le client peut se distraire en jouant aux quilles. Il a également tout loisir de découvrir des exposi¬

tions de peintures, alors que des jeux et des concours, sous forme de dessins, occupent sainement les enfants dans un décor campa¬

gnard, à l'écart du bruit et du trafic routier.

Allez découvrir ce coin enchanteur qu'est l'Auberge de Garmiswil, qui fêtera son 175e anniversaire l'an prochain, car en tout temps ça sent bon la gastronomie et la joie de vivre.

G. Bourquenoud FRßOURG 7

(8)

It* W «Î s « Xm%i

HÔTEL-DE-VILLE BROC

'""•SSSBa,

Cuisine bourgeoise à la carte Menu du jour avec dessert: Fr. 8.-

Nous sommes spécialisés pour les grands banquets de 20 à 600 personnes

Notre chef de cuisine vous attend Famille Grandjean-Donzallaz

Hôtelier-restaurateur - Boucher-charcutier Pas de fermeture - Tél. 029/6 13 13

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fr Jk» tir

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r* V

77 >' m

Menu du jour - Carte variée - Entrecôte double Marseillaise Spécialité de poissons selon arrivage - Spécialités de saison Salles pour banquets et séminaires

M. et Mme Michel Deschenaux-Hostettler - Chef de cuisine

.• Hâtel Sigle -J2oir J5epru?

if? "■'//# M7 'J Jgt t 0 ;

CM

Auberge des Carabiniers Tél. 037/77 11 31 - 1566 ST-AUBIN (FR) Menu du jour

Mets è la carte Charbonnade Salle pour banquets et mariages de 20 è 200 pers.

Fermé le mercredi

Fam. Jean-François PRELAZ-Perroud Grand parking

• . ; Fermé le lundi Plat du jour '£} Spécialités

à toute heure ill IIS hôtel-restauraimt gruyérien

M. et Mm* J. Perrin M Tél. 037/37 11 51

i r Nous mettons A votre disposition:

Salle» pour société« et banquets de 20 è 500 personnes v*

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AUBERGE DE LA CROIX-BLANCHE 1531 CHÂTONNAYE - Tél. 037/68 11 19 Menu du jour

Carte variée

Dans notre salle à manger, le CHEF VOUS PROPOSE:

Tournedos sur ardoise Entrecôte aux bolets Côte de porc panée è la moutarde et autres spécialités sur commande Fam. G. Bourqui-Rossier

w&zm.

morlon li deux min. de Bulle) Manu du jour Carta variéa Spécialité«:

Toumadot «t

l-*** n>ignona aux monNas Jambon da campagna Café at daaaart

•vac la véntabia créma da ta Gruyéra

pour sociétés banquats. conférée«*,

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du dimanche Fam. Yarty Tél. 029/2 71 58 N \

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restaurant des

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*4 Grand parking Ouvert tous les jours S. recommandent : ROGER ET PIERRETTE REY Té.. 029/2 93 98

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pour familles et sociétés

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GASTRONOMIE

Auberge de la Croix-Blanche, Marsens:

Marsens, un village que l'on découvre dans un site agréable et calme, sur la rive droite du Gérignoz, un peu à l'écart de la route cantonale Bulle-Fribourg par Le Bry. Au cœur de ce coin de terre exposé au soleil levant, embelli par des milliers de fleurs et des massifs de roses durant la saison estivale, une auberge du nom de Croix-Blanche, point de rencontre des villageois, mais aussi un endroit propice aux manifestations des sociétés locales.

L'âme d'une auberge s'exprime dans ce qu'elle peut offrir et proposer. Sa formation de cuisi¬

nier, M. Michel Seydoux l'a acquise dans des restaurants ré¬

putés de Soleure, Zurich, Lau¬

sanne-Palace, St-Moritz, Bâle et Genève. Il s'est également distin¬

gué à l'Exposition nationale de Lausanne, en 1964, où il a ob¬

tenu la médaille d'argent pour la qualité de ses mets. Revenu au Pays de Fribourg, il a d'abord exploité durant quatre ans le restaurant de Vounetz - Les

Dents-Vertes sur Charmey, pour ensuite devenir, en 1966, l'ex¬

ploitant de l'Auberge de la Croix-Blanche, à Marsens. Cet établissement, qui a le visage d'un estaminet campagnard, dis¬

pose d'un carnotzet, de deux salles à manger de quinze et quarante couverts, ainsi que d'une salle spacieuse et at¬

trayante de 150 places, destinée à des repas de noces, banquets de sociétés et manifestations villa¬

geoises.

point de rencontre des braves gens Une salle qui se prête admirablement à des repas de noces et banquets de sociétés. Photo Joel Gapany. Bulle

L'Auberge de la Croix-Blanche, au cœur du village de Marsens.

Autour de ses fourneaux, M.

Michel Seydoux mijote un grand choix de spécialités, parmi les¬

quelles le canard farci aux moril¬

les (minimum S personnes), les truites de l'Intyamon à la crème, l'entrecôte au poivre, les filets mignons florentine en croûte, les délices de la borne, etc. Comme chef de cuisine, il excelle égale¬

ment dans la préparation des mets de chasse et menus spéciaux pour noces et banquets. Il est aidé dans son travail par deux em¬

ployés qui ont plus de vingt ans de service chez lui et par une serveuse qui compte quinze ans de fidélité. Et puis, si vous cher¬

chez Madame, vous la trouverez en train de fleurir des tables ou à s'activer efficacement avec le per¬

sonnel pour que tout soit réussi!

Et c'est réussi!

N'oublions pas que M. Michel Seydoux est membre de la com¬

mission d'apprentissage des cui¬

siniers du canton de Fribourg et qu'il fcst aussi vice-président des cafetiers-restaurateurs de la Gruyère.

Telles sont les références de l'Au¬

berge de la Croix-Blanche, à Marsens, où les tenanciers se réjouissent de vous accueillir dans une atmosphère paisible, délassante, particulièrement pro¬

pice à la dégustation d'un repas fin. _ _ . G. Bd FRßOLPG 9

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GASTRONOMIE

Quarante légumes déclinent leur identité

La «nouvelle cuisine» a libéré les légumes des sauces pâteuses et riches, sans pour autant offrir une véritable alternative: il n'est en effet pas du goût de chacun de manger des haricots crus et tiè- des. La «cuisine du marché» est de meilleur conseil. Plaidant en faveur des légumes frais, elle re¬

commande de les acheter en fonction de leur apparition sur le marché - comme les asperges plaisant certainement mieux en mai qu'en novembre - et de les préparer en plats délicieux. Le livre de cuisine consacré aux légumes, venant de paraître aux Editions Silva et dont les auteurs sont Raymonde Chapuis et Irma Ruche, ne présente pas moins de 40 légumes, connus et moins connus. Avec ses 80 recettes, dont certaines merveilleusement illustrées en couleurs, il nous invite a varier nos menus quoti¬

diens et à les rendre plus savou¬

reux.

(Réd.) «Les légumes», un livre que chaque ménagère doit possé¬

der dans le but d'améliorer en¬

core sa cuisine et par ce fait

<i V

même faire plaisir à sa famille et à ses invités. En plus des recettes

qu'il contient, il vous fera décou¬

vrir toutes les valeurs nutritives de chaque légume. Commandez-

le dès aujourd'hui, car il connaît un grand succès.

«Cuisinez avec Silva: Les légu¬

mes», Editions Silva, Zurich.

Fr. 12.50 + 250 points Silva ( + frais d'envoi).

Châtel-St-Denis Menu du jour + service assiette - Carte variée

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10 FRBOURG

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IL ÉTAIT UNE FOIS

Une classe d'école de Ponthaux Cette photo, qui date du 25 novembre 1916, nous a été envoyée par une fidèle abonnée à notre revue, Mme Eugénie Doutaz-Liardet, rue P.-Charmillot 50, à St-lmier, que nous remercions chaleureusement.

Cette charmante lectrice nous écrit ceci:

«Depuis longtemps, je suis abonnée à FR1 BOURG illustré que j'attends avec impatience chaque quinzaine. Je découvre très souvent d'anciennes photos qui rappellent à bon nombre de vos lecteurs un ou des souvenirs. Celle que je vous adresse nous montre la classe des

filles de Ponthaux en 1916, année où j'ai fait mon entrée à l'école de ce village. J'avais alors 7 ans. Sur cette photo, je vois ma soeur aînée et une sœur plus jeune. Au premier rang, se trouve le curé Borcard, avec à sa droite Sœur Lucie, et à sa gauche Sœur Eugénie. Si toutefois d'autres personnes se reconnaissaient, je serais ravie de recevoir un coup de fil ou un petit mot de leur part. Cela me ferait un immense plaisir, ainsi qu'à mes frères et sœurs qui sont de fidèles abonnés à votre revue.»

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Ja kotse

ÏÏou patl Le mi dè mé

Mé, mé, mi dè mé.

Lé mayintsè van pér lé.

Dou buro de la vatséta, Di j'à de la dzeniyéta.

Mé, mé, mi dè mé, Lè mayintsè van pér lé.

De l'érdzin de la bochèta, Tréto chin ke vo piérè.

Chi tsan le le tsan, Di j'anhyan ke l'àmon tan, Ke fà drèhyi lè j'oroyè E ke to le tin gatoyè Le kà di j'anhyan, Ke chon dza gayà to bian.

Kan èthan bouébo, fiyètè, Le tsantàvan achebin.

Chon to rèdzoyi, Pè chi tsan di to piti.

Kan bin chon dza din la péna, Rèvinyon dè bouna mèna.

Chon rèvikolà,

Kan oudzon pèrto tsantd, Chè ré chinton mayintsètè, To k'min no le chin chti an.

Dzojè a Marc

FRBOUPG II

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Cette cheminée d'antan, appelée communément une borne cam¬

pagnarde par les gens de chez nous, nous l'avons découverte à Fruence, dans une très vieille maison située en bordure de la route conduisant aux Paccots. De bois et recouverte de tavillons, elle s'est détériorée avec la neige et les intempéries. Si le proprié¬

taire de cette maison a l'intention de maintenir l'aspect pittoresque de cette cheminée, il devra sans aucun doute songer à la refaire.

Une cheminée qui a fait son temps

Les deux-roues revendiquent un minimum d'espace vital pour circuler.

WFP. Les automobilistes se¬

raient-ils fichés contre les cyclis¬

tes, les motocyclistes et autres conducteurs de vélomoteurs? Et où donc les automobiles trouve¬

raient-elles encore de la place sur les routes, si tout à coup les actuels propriétaires de deux- roues se mettaient aussi à rouler en voiture? En désespoir de cause, il ne resterait qu'à réinven¬

ter les règles du trafic routier...

Mieux vaut donc, résolument, accroître le réseau des pistes cy¬

clables et permettre à chaque catégorie d'usagers de conserver son allure et son rythme respec¬

tifs.

Une oasis de tranquillité

Cest à Carignan. sur la com¬

mune de Vallon, que l'œil flâ¬

neur a saisi dans son objectif ce quartier de maisons familiales récemment créé pour améliorer la qualité de la vie de nouveaux habitants qui souhaitent vivre dans le calme et la tranquillité.

Un endroit idéal, loin du bruit et de la circulation des villes.

12 FRBOURG

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OD W O E C/5 S

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*c o.

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Construite en briques rouges et située sur les hauts de la com¬

mune de Villars-sous-Mont.

cette chapelle dédiée à Notre- Dame du Perpétuel Secours do¬

mine la vallée de l'I ntyamon et se voit de très loin. A l'extérieur, sur les murs, nous remarquons le chemin de croix, ce qui invite les villageois, promeneurs et ar- maillis à venir se recueillir quel¬

ques instants dans le calme de la montagne.

A deux pas de ce lieu de prière, un chalet fort bien entretenu, avec son toit en tavillons et sa grande fontaine pour le bétail qui ne va pas tarder à gagner les pâturages pour une nouvelle sai¬

son estivale. Comme la neige s'en va et que la terre reverdit, il y aura à nouveau de la vie d'ici peu.

Au pied de la croix Dans une localité de notre canton où régnent pourtant l'ordre et la propreté, il n'est pas rare de découvrir une telle image. Le verre et les déchets ménagers sont déposés là, au pied d'une croix, comme s'il n'existait pas un autre endroit quelque peu caché et loin du regard des auto¬

mobilistes et touristes de passage dans ce beau village de chez nous!

Est-ce peut-être pour éviter qu'un inconnu se permette de voler des déchets ou du verre?

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C'est sous l'initiative de M. Jean Niquille, de Charmey, que le Giron des musiques de la Gruyère a été fondé en 1975. Celui-ci compte à l'heure actuelle dix-neuf fanfares regroupant près de 700 musiciens qui, les S et 6 mai 84, participeront à la vingt-deuxième Fête des musiques gruériennes, à Bulle. Cette manifestation a été prise en charge par le Corps de musique de la ville de Bulle, qui a confié son organisation à un comité présidé par M. Robert Menoud, ancien préfet.

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La formation musicale des jeu¬

nes

Lors de la dernière assemblée du giron qui s'est tenue au mois de janvier dernier, les délégués ont, sur proposition du comité, décidé d'organiser les prochaines fêtes de musique selon l'ordre 2 - 4 - 7 - 9, le troisième week-end de mai. ce qui évitera que i'une ou l'autre de ces manifestations ne tombent la même année que la Cantonale, qui a lieu tous les cinq ans. D'autre part, un cours de perfectionnement est organisé chaque année au sein du giron.

Le dernier, qui s'est déroulé à Riaz sous la direction de M.

Jacky Ramoni, aidé par quelques moniteurs, a vu la participation d'une vingtaine de jeunes musi¬

ciens provenant de différentes fanfares de la Gruyère. Le comité du giron envisage également d'organiser prochainement, et pour la première fois, un camp de cadets destiné à améliorer encore la formation musicale des jeunes faisant déjà partie d'une fanfare depuis une année ou deux ans.

Selon M. Roger Pasquier, prési¬

dent du Giron des musiques de la Gruyère, que nous avons rencon¬

tré à son domicile de Riaz. il semble que la musique instru¬

mentale suscite à nouveau de l'intérêt auprès de la jeunesse, ce qui est très réjouissant pour assu-

. ■ 'ViT ' _ La fanfare de Riaz.

rer la pérennité des fanfares et maintenir l'effectif actuel. Dans sa charge qu'il assume avec un rare dynamisme depuis deux ans.

M. Roger Pasquier peut compter sur la collaboration efficace de MM. Laurent Oberson. Bulle.

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par un millier de musiciens vice-président; Joseph Jaquet.

La Tour, secrétaire; Emile Bor- card. Grandvillard, caissier;

Jean-Claude Grand. Bulle, res¬

ponsable de la formation; Marcel Gremaud. Echarlens, et Robert Schuwey, Bellegarde, membres.

directeur, en la personne de M.

Jacky Ramoni, plusieurs nou¬

veaux membres sont venus gros¬

sir les rangs de cette fanfare villageoise qui, aujourd'hui, est heureuse de se sentir épaulée par un corps de cadets dont l'effectif

L'activité du président du giron ne s'arrête pas en si bon chemin.

Il est également membre de la fanfare de Riaz depuis vingt- quatre ans. société qu'il préside avec compétence depuis vingt ans. Avec l'arrivée d'un nouveau

est de vingt-sept membres. Avec un directeur de cette trempe, la fanfare de Riaz est promise à un bel avenir. Elle sera à l'aise pour affronter le jury de la Fête des musiques gruériennes 1984.

Nous lui souhaitons bon vent.

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Résultat du concours

de composition musicale du 500e

A l'occasion du 500e anniversaire de l'entrée de Fribourg dans la Confédération, le groupement «Culture et Folklore» avait organisé un concours réservé à des compositeurs fribourgeois. Un jury, formé de MM. Jean Balissat, Rainer Boesch et Jacques Wilberger, avait sélectionné cinq auvres, dont quatre ont été primées le dimanche 8 avril, en création, à l'aula de l'Université de Fribourg.

En félicitant les organisateurs qui, ainsi, ont permis k de jeunes musiciens fribourgeois de s'exprimer en faisant interpréter leurs ouvres en public, le jury attribua le prix du 500e à M. René Oberson, pour «Fribourg, il y a 500 ans».

Né à La Tour-de-Trême le 27 juin 1945, René Oberson a fréquenté les Conservatoires de Fribourg, Genève et Berne.

Professeur au Conservatoire de Fribourg, il avait auparavant composé plusieurs œuvres de musique de chambre et de mu¬

sique symphonique, dont certai¬

nes ont été enregistrées par la Radio Suisse Romande.

Le prix du public a été acquis par M. Charles-Henri Bovet, pour son œuvre intitulée «Muances».

Actuellement directeur de la fan¬

fare du Collège St-Michel à Fri¬

bourg et de l'harmonie «La Per¬

sévérance» d'Estavayer-ie-Lac, Charles-Henri Bovet est né dans le chef-lieu broyard le 26 juillet 1943. Après ses études à l'Uni¬

versité et au Conservatoire de Fribourg, il avait composé nom¬

bre d'œuvres destinées à des ensembles à vent, diverses pièces de circonstance, ainsi qu'un petit poème symphonique.

Quant au prix de la critique, il s'est vu attribuer, ex aequo, à M.

Jean-Claude Charrez, pour

«Hymne», ainsi qu'à M. René Wolhauser, pour «Fragmente für Orchester».

Professeur au Conservatoire de Fribourg dès 1970, directeur du

«Chœur universitaire» de 1970 à 1976, Jean-Claude Charrez est né à Genève le 12 août 1945, tandis que René Wolhauser, né

M. René Oberson, lauréat du prix du 500e.

en 1954, a déjà auparavant ob¬

tenu plusieurs prix internatio¬

naux de composition, et s'était fait un nom particulièrement comme interprète dans plusieurs orchestres de Suisse alémanique.

FRIBOURG illustré présente aux lauréats ses plus sincères felicitations.

A. J.

16 FRBQJRG

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LES SPORTS

Football - Le mouvement junior à Domdidier Les promesses d'une future récolte

Bien sûr, il y a la lutte. Mais ça bouge aussi à Domdidier du côté du football. La première équipe cherche à retrouver son lustre d'antan, elle parait engagée sur une bonne voie. Quand on parle ballon rond toutefois, Domdidier retient l'attention par la vivacité de son mouvement junior. Avec trois équipes en catégorie interrégionale, deux formations de juniors cantonaux et deux autres intégrées à l'école de football, la bourgade broyarde recense aujourd'hui plus de 120 jeunes sous les couleurs de son club. Ce qui est tout simplement extraordinaire, compte tenu de la somme de dévouement exigée des responsables en place. Assurer l'entraînement, arrêter le plan des matches et des déplacements, liquider le travail administratif, voilà entre autres tâches ce qui attend la commission des juniors aujourd'hui dirigée par MM. Marcel Corminbauf, le président, et Armand Bueche, le secrétaire, lesquels ont confié les postes d'entraineurs à Jean-Claude Sciboz (Inters A2), François Lagger (Inters Bl), Georges Julan (Inters C2), Jean-Claude Payot(Cant. C) et Hervé Perriard (Cant. D), alors que, autre fait remarquable, 2 juniors du FC local, Alain Corminbauf et Didier Schouwey, conduisent les destinées de l'école de football. Voilà pour l'infra¬

structure actuelle. Mais Domdidier et les jeu nés amateurs de football c'est une idée qui dure depuis quelque temps déjà et qui commence à porter ses fruits.

Le grand départ

Avec Georges Perriard, au¬

jourd'hui entraîneur de l'équipe fanion, Georges Pugin fut l'insti¬

gateur de ce mouvement. Pas¬

sionné de football, l'homme sait de quoi il parle, puisque ses débuts en la matière remonte à 1948, date à laquelle une bande de jeunes décida de redorer le blason du football dans le village.

L'initiative ne tarda pas à trouver le chemin de la réussite et, au fil des championnats, Domdidier gravissait les marches de la hié¬

rarchie pour finir aux portes de la première ligue. Ceci pour situer le personnage qui, avec beaucoup d'enthousiasme, profitait des congés scolaires du jeudi après- midi pour inculquer à une tren-

Georges Pugin. à gauche, fui avec Georges Perriard celui qui imprima le bon mouvement au football junior à Domdidier. Ici, il est en conversation avec Armand Bueche, actuel secrétaire de la commission de juniors (à droite).

taine de jeunes de l'endroit les premiers rudiments du ballon rond. Et l'affaire ne cessa de se développer. En 1977, c'était le grand saut en catégorie interré¬

gionale. Personne n'osant faire le pas parmi les clubs de la campa¬

gne, Domdidier, aidé par les parents des juniors concernés et appuyé par le comité de l'AFF, se risquait avec des juniors à se mesurer à des adversaires de catégorie interrégionale. Les deux équipes inscrites (B et C) montraient tout de suite le bout de l'oreille. La première récom¬

pense se situait au terme de la saison 1978-79, quand les B2 étaient promus en catégorie BI, à laquelle ils appartiennent tou¬

jours d'ailleurs. Quant aux plus jeunes, les juniors C, ils décro¬

chaient eux aussi la timbale et se mesuraient, durant la saison 1980-81, aux grandes équipes du football helvétique. La marche était toutefois un peu haute, mais la relégation qui s'ensuivit ne détruisit pas l'élan qui était cette fois bien imprimé. Et si au¬

jourd'hui les formations A2 et BI connaissent quelques difficul¬

tés dans leur groupe respectif, une désillusion en fin de saison ne remettrait pas en cause les structures établies, et plutôt bien établies.

Tout ne fut pas facile

Pour arriver au stade qui est le sien, le groupement broyard et ses responsables sont passés par bien des états d'âme. Ils pou¬

vaient certes s'appuyer sur la compréhension et la bienveil¬

lance des gens de l'endroit, mais tout ne fut pas facile. Georges Pugin se souvient de quelques anecdotes dont on se demande si elles auraient encore cours au¬

jourd'hui: «Avec toutes les équi¬

pes inscrites en championnat, il était nécessaire pour nous d'étof¬

fer le contingent avec les meil¬

leurs jeunes de la région. Je ne parlerai pas de toutes les mésa¬

ventures qui furent alors les nô- FRBOURG 17

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LES SPORTS

L équipe des interrégionaux Bl avec leur entraîneur François Lagger. debout à gauche.

très, mais je me souviens simple¬

ment que. m'intéressant à un junior talentueux d'un village voisin, je dus m'enfuir face aux menaces du père. D'un autre côté, j'ai également en mémoire les tracasseries avec les autorités des écoles. Dans certains cas, le jeune qui n'avait pas la moyenne en classe ne pouvait plus prati¬

quer le football. Il arrivait parfois que cinq joueurs soient ainsi

«suspendus». Pour arrêter une formation complète, il fallait ob¬

tenir une dérogation pour l'un ou l'autre d'entre eux et je vois toujours la tête de mes petits gars qui, guettant par la fenêtre mon arrivée à l'école, se demandaient s'ils allaient recevoir cette fa¬

meuse permission de jouer le dimanche avec nous». Et les talents issus de Domdidier et qui sont partis ailleurs? Sur ce point.

Georges Pugin reste pensif: «J'ai toujours été contre le procédé de brûler les étapes. Voir un de nos jeunes porter le maillot d'une équipe de ligue nationale fait malgré tout plaisir, mais je me demande encore si pour certains la formation était vraiment ter¬

minée». De ses rangs. Domdidier allait voir néanmoins quelques joueurs partir à l'échelon supé¬

rieur. Le plus représentatif d'en¬

tre eux reste évidemment Roger Corminbœuf, qui après le FC Fribourg s'en est allé aux Young Boys de Berne, puis à St-Gall.

Mais il y eut aussi Guinnard.

Laurent Godel ou Biichli. tous encore en activité aujourd'hui dans différents clubs de catégorie supérieure.

Et maintenant

Les promesses d'une future ré¬

colte sont concrétisées par le noyau de jeunes qui tiennent un rôle important dans la première équipe. «L'idéal pour nous serait que nos actifs décrochent une place en deuxième ligue. Je crois que cette saison c'est bien parti pour eux. mais les finales seront difficiles. Avec une équipe dans cette catégorie de jeu. nos juniors ne seraient pas forcément tentés d'aller voir ailleurs et nos efforts deviendraient alors payants. De plus, il me semble qu'une organi¬

sation de nos juniors calquée sur ce qui se fait à Sion serait la

solution la plus rationnelle.» Ac¬

tuellement en réserve de la répu¬

blique. Georges Pugin suit en¬

core de près l'évolution de ce mouvement junior. Les diri¬

geants aujourd'hui en place ont repris le flambeau et étudient avec soin les meilleures solutions

possibles pour conserver ce beau fleuron sur la carte de visite du FC Domdidier. On parle d'une régionalisation éventuelle qui in¬

téresserait les villages voisins, mais quoi qu'il arrive, l'observa¬

teur se souviendra de ces années merveilleuses quand on osa faire

le grand pas pour promouvoir le football dans le milieu de la jeunesse.

Marcel Brodard

L'équipe des interrégionaux C2, avec leur entraîneur Georges Julan, débouta gauche. Photos P.-F. Bossy

FR6CXJRG 19

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LE MONDE LITTÉRAIRE

L'Ecosse

Ce sont les joueurs de cornemuse

• comment pouvait-il en être autrement - qui decorent la ja¬

quette du nouvel album illustré venant de paraître aux l.ditions Silva et dont les photographies sont dues a l'red Mayer et les textes a Sarah Rieder. I.es deux auteurs ont sillonne l'Kcossc dans tous les sens, sans oublier de visiter les iles. parmi lesquel¬

les les Hebrides, les Oreades et le Shetland. I.'ouvrage contient près d'une centaine de photos en couleurs, saisissantes de vie et de vérité, reproduites dans la ma¬

nière habituelle de 1-red Mayer, l e texte est facile à lire et très instructif, qu'il s'agisse des temps passes ou des problèmes actuels de I l'cosse.

(Red.) Pour l'avoir parcouru, je puis vous dire qu'il s'agit d'un livre remarquable qui nous fait découvrir toute la beauté de ce merveilleux pays qu'est l'I.cosse et que nous aimerions à notre tour aussi le parcourir. Nous ne pouvons que vivement le recom¬

mander a ceux et celles qui ai¬

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compagnement. clair et précis, il se limite à l'essentiel.

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Exposition sur les pommes de terre au Musée d'histoire naturelle

Heritage des Incas et proche pa¬

rent de la tomate, la pomme de terre a une histoire passionnante.

A l'origine, ce tubercule était un aliment populaire et. depuis lors, a gravi tous les echelons de la société.

Consommée de multiples l'avons, qui vont des chips a la puree. la pomme de terre est économique¬

ment importante, tant pour le canton que pour toute la Suisse.

Chacun se souvient encore du Plan Wahlen et il faut savoir que le canton de l'ribourg produit près du quart des plants de pom¬

mes de terre pour la Suisse, l a pomme de terre présenté plus

d'une particularité. Chacun connaît les tubercules, mais le fruit de la pomme de terre est moins connu. I.es savants, d'ail¬

leurs. cherchent a faire en sorte que la pomme de terre produise a la suite de selections génétiques des tubercules et des fruits con¬

sommables un peu comme ceux de la tomate. Nombreux sont ceux qui s'intéressent à la pomme de terre. Il existe d'ail¬

leurs une academie Parmentier.

un grand ordre du noble tuber¬

cule et patati et patata

Cette exposition est ouverte jusqu'au 24 juin 1984

20 FRBOURG

(20)

HISTOIRE VÉCUE

L affaire Héli Freymond par Albert-Louis Chappuis III

CHAPITRE II

Si la mère Frey mond avait toutes les raisons de croire son fils auprès de sa fiancée, elle se trom¬

pait.

Alors qu'elle cherchait le som¬

meil, tout entière à réfléchir, s'efforçant de bouger le moins possible afin de ne pas inquiéter son homme qui ronflait déjà, Héli, à ce même moment était dans les bras d'une femme. Ce n'était pas dans ceux d'Elise Oli¬

vier, sa fiancée, qu'il se trouvait, mais dans ceux de Louise Frey- mond. sa voisine de toujours, la fille de la Marguerite.

Cette rencontre n'était nullement fortuite. Elle était due au fait que les deux êtres s'étaient donnés l'un à l'autre depuis des mois déjà. A l'insu de tous, sans que jamais personne n'ait eu le moin¬

dre soupçon sur leurs relations.

Il fallait avoir la ruse d'Héli et aussi celle de Louise pour déjouer ainsi l'attention de leurs proches.

Une réelle performance dans un hameau composé de quelques maisons, que de pouvoir réaliser de tels désirs, depuis si long¬

temps, sans éveiller l'attention de personne, pas plus d'une famille que de l'autre et pas davantage des voisins.

Pour ses parents, Héli était au¬

près de sa fiancée chaque fois qu'il s'attardait le soir. Louise, elle, prétendait se rendre chez ses amies du côté de Thierrens.

Comme la Marguerite avait con¬

fiance en sa fille elle n'avait pas de quoi s'inquiéter. Surtout que ce n'était pas dans sa nature de vouloir exercer sur sa descen¬

dance un contrôle sévère. Elle avait été jeune elle aussi.

Héli et Louise se sentaient sécuri¬

sés de ce côté-là. Ils pouvaient donc se voir le soir, où et quand ils le souhaitaient.

Leur lieu de rendez-vous variait, mais ils le prévoyaient assez fré¬

quemment dans la forêt qui en¬

tourait le hameau, où il était si facile de se cacher.

Au début de leurs rencontres coupables, ils n'avaient pas vrai¬

ment d'endroit fixé mais, avec le temps, «La Solitude» était de¬

venu leur coin préféré.

Le nom de l'endroit déjà leur plaisait. Il renforçait en eux le sentiment d'être réellement seuls.

Cest Héli qui l'avait découvert un dimanche, alors qu'il fouinait dans les futaies et les sapins. Le trouvant à son goût, il fut certain qu'il conviendrait aussi à sa maitresse. Le gars ne s'était pas trompé. C'est là, précisément, qu'ils se trouvaient tous deux, en cette belle soirée de juin, dont la douceur aiguisait leur désir.

Pourtant, l'un et l'autre sem¬

blaient contrariés. Comme si Héli, sentant approcher la date de son mariage, cherchait à mettre sinon fin, du moins un frein à ces dangereux rendez-vous. Et Louise, sentant approcher elle aussi cette journée qui serait fatidique pour elle, avait le senti¬

ment que son voisin allait l'aban¬

donner alors qu'il lui avait pro¬

mis le contraire.

C'était à elle de se défendre. La fille ne manquait pas de moyens pour cela, rusée comme elle l'était. Connaissant la faiblesse de son partenaire, elle savait en profiter avec une habileté désar¬

mante pour le ramener à elle chaque fois, en s'ofirant avec plus de volupté. Et d'ingéniosité aussi, ayant découvert qu'en amour l'imagination est impor¬

tante.

Dans ce domaine, Louise n'avait rien à apprendre. Peut-être mê¬

me en avait-elle appris à son partenaire pourtant plus âgé qu'elle de six ans.

C'était là sa force.

Où et comment s'étaient-ils ren¬

contrés pour la première fois? La question ne se posait même pas puisque leurs maisons d'habita¬

tion étaient voisines, distantes de

quelques mètres seulement. A telle enseigne que, depuis tout gosses, ils s'étaient côtoyés quoti¬

diennement. Gamine, Louise ne laissait pas un jour s'écouler sans venir jouer avec François, qui était à peu près de son âge.

Elle aimait les garçons plus que les filles de sa volée. Toute seule dans le coin, qui aurait pu la condamner à chercher ainsi une compagnie? Surtout qu'elle était agréable, enjouée, toujours de bonne humeur, apportant même du soleil dans le foyer de ses voisins qui en manquaient un peu.

S'il est vrai que François prenait plaisir à avoir lui aussi une com¬

pagne de jeux, Héli, plus grand, alors qu'il venait d'entrer dans la vie des hommes, n'était pas indif¬

férent à cette gamine, toute en rondeur, riche de santé, dont le corps, chaque jour un peu plus, prenait des formes appétissantes.

Il était en âge de porter un tel jugement, en âge aussi de penser que la Louise offrirait plus tard un fruit juteux dont il ferait bon se régaler.

Puis, à l'époque où les jeux en¬

fantins s'abandonnent pour faire place à ceux que l'imagination d'une fille de quinze ans recher¬

che, élabore, imagine, Héli avait senti en elle ce changement, cette métamorphose qui s'opère fata¬

lement chez la femme.

A ce moment de la vie où, petit à petit, des formes se dessinent chez la fille, passant de la chrysa¬

lide au papillon coloré, battant l'air pur de ses ailes jeunes et fragiles.

La convoitise.

Cest à ce moment-là qu'elle mobilisa sérieusement le regard, les sentiments de l'homme qu'était devenu Héli. Des senti¬

ments qu'il dut réfréner long¬

temps et qui s'affinèrent chaque jour un peu plus, chaque fois, en tout cas, que Louise venait, le soir, régulièrement chercher le lait pour le ménage.

Héli attendait cet instant avec une impatience grandissante et, trayait-il lorsqu'elle arrivait avec son bidon ovale, qu'il lui deman¬

dait d'attendre un moment, le temps d'en avoir fini avec la vache sous laquelle il tirait les mamelles.

Il semblait même que Louise ne détestait pas de patienter un peu.

Elle se plaisait à badiner, à regar¬

der l'homme tirer sur les pis en faisant gicler le lait dans le seillon qu'il tenait ferme entre ses ge¬

noux.

Et lui, la tête appuyée contre le flanc de la bête, avait plus sou¬

vent le regard tourné du côté de la fille que vers son travail, qu'il accomplissait machinalement.

Il la dévisageait discrètement. Ses yeux s'accrochaient à une sorte de paradis représenté par deux jambes nues qu'arrêtait trop tôt une jupe un peu longue à son goût. Ce paradis, c'était ce corps d'adolescente bien formé, en avance par rapport à son âge.

La traite finie, Héli s'approchait alors de la jouvencelle avec son seillon empli de lait tout tiède, écumant et qui sentait bon. Et de lui demander:

- T'en veux combien?

- Deux litres!

- Vous en buvez beaucoup!

- On aime bien le lait!

Louise faisait allusion à sa mère également.

- Mais moi, en particulier, j'en raffole, Surtout cru, quand il est encore tiède. Il parait que ça fait un bon teint.

Elle n'avait pas besoin de le dire tant le sien était sain. Même qu'une fois elle avait dit, rapport au lait toujours.

- Surtout le tien...

Héli s'était demandé si elle avait lâché cette phrase tout bêtement ou si, au contraire, celle-ci ca¬

chait une allusion.

Il n'avait pas cherché longtemps.

Ils avaient ri tous deux sans que personne ne les entende, leurs éclats étant couverts par le bruit des ruminants mangeant dans leur crèche.

Alors, puisqu'elle aimait le lait qu'il lui servait, plutôt que de poser son plein bidon sur le petit banc situé dans l'allée, Héli le laissait par terre, prenait la me¬

sure accrochée à la boille un peu plus loin, obligeant ainsi la fille à se baisser en même temps que lui pour le transvasage qu'il mettait du temps à effectuer. C'était in¬

tentionnel de sa part. Il disait, en puisant la mesure dans son réci¬

pient:

- Un litre!

Et disait encore, sans plus se presser.

- Deux litres!

(A suivre) FRBOURG 21

(21)

FÊTONS ENSEMBLE

Sâles/Gruyère: un bel anniversaire

Issu d'une modeste famille paysanne d'Esta- vannens, Ernest Magnin est né le 11 avril 1894 dans ce village de l'Intyamon. Dans son jeune âge. il fut garçon de chalet, puis a été au service de la commune précitée et a ensuite travaillé dans une entreprise de menuiserie.

A la fin de la dernière guerre, ses parents s'installent à Sâles, où l'ancienne poste est transformée en menuiserie, entreprise que M. Ernest Magnin développe avec le con¬

cours de ses fils Marius et Martin. Alors qu'il était âgé de 73 ans, le jubilaire fut contraint de cesser toute activité professionnelle, suite à une grave maladie. 11 s'occupa toutefois à confectionner des rouets et différents objets en bois. Ernest Magnin a également été membre actif de plusieurs sociétés d'Estavan- nens et de Sâles. En reconnaissance de son dévouement, il a été décoré de la distinction papale.

Le 24 juillet 1922, il épousait Ml,c Lydie Dougoud, qui lui a donné douze enfants, dont cinq sont morts à la naissance. En 1972, ce couple très uni fêtait ses noces d'or, alors qu'en 1982 toute la famille était réunie pour les noces de diamant. Ernest Magnin est aujourd'hui le grand-père de vingt petits- enfants et onze arrière-petits-enfants. Il a fêté récemment son quatre-vingt-dixième anni¬

versaire au milieu des siens, manifestation qui fut animée par des productions du chœur mixte «La Concorde», de Sâles.

A cette figure pittoresque de la Gruyère, FRIBOURG illustré adresse ses félicitations et lui exprime tous ses vœux de santé et de bonheur.

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S'AIMER POUR LA VIE

Fête d'un jour

de Po^l^ne a^e Une je»« Marjor «e.

Sieve.

avec ses <■

aux mamans Bonne fête à toutes les mamans d'hier et

d'aujourd'hui, ces mamans qu'on ne célèbre qu'un jour pour leur témoigner tout notre amour et que l'on oublie parfois, en ce deuxième dimanche de mai.

A toutes, qu'elles soient blondes, brunes ou les cheveux déjà blanchis par les années, je voudrais dire mes vœux de bonheur, un bonheur serein malgré les difficultés, les soucis, les chagrins, les deuils et les crève- coeur que seule une maman ressent au plus profond d'elle-même.

Pour beaucoup d'entre elles, ce jour sera vraiment leur fête. Les enfants apporteront des fleurs, un brioolage qu'ils auront confec¬

tionné avec beaucoup de soin. Ils réciteront un poème et promettront d'être plus sages à l'avenir. Les plus grands offriront le cadeau tant désiré, interdiront l'entrée de la cuisine pour préparer eux-mêmes un excellent repas qui réunira toute la famille autour d'une table joliment décorée. D'autres encore feront une promenade dans la campagne qui reverdit avant de s'arrêter dans un petit restaurant pour déguster quelques spécialités.

Mais en ce jour, hélas! bien des mamans sont oubliées. Et pourtant, chaque maman est unique. Cest elle qui nous a mis au monde, nous a bercés, consolés, soignés sans prendre de repos. Elle nous a aidés à devenir des hommes et des femmes capables de se diriger

dans la vie et elle s'est effacée lorsque nous n'avions plus besoin d'elle. Mais elle reste tout à la fois la bouée de sauvetage, le phare dans la nuit, la source qui ne tarit jamais.

Quand l'orage bouleverse la vie, c'est auprès d'elle que l'on trouve refuge. Sa tendresse, sa chaude présence redonnent courage et pan¬

sent les blessures. Puis on oublie qu'elle est là, qu'elle se fait d'une visite une tendre fête.

Ses cheveux blanchissent sans qu'on s'en aperçoive... et un jour, il est trop tard! Trop tard pour l'aimer, l'entourer, la gâter. Trop tard pour lui dire ce que nous n'avons pas su exprimer, que nous l'aimions de tout notre cœur et qu'elle était irremplaçable. Quand on est jeune, le cœur n'est souvent pas assez grand pour exprimer toutes ces choses-là et après nous n'osons plus manifester nos sentiments. Une certaine pudeur nous re¬

tient... Pourquoi? nous ne le savons pas nous-mêmes.

Nous tous qui avons encore le bonheur d'avoir notre maman, faisons de ce jour de fête un jour de joie. Qu'il rachète nos oublis, nos manques de tendresse, notre égoisme.

Sachons dire merci à celle qui est toujours à nos côtés par le cœur et la pensée, quoi qu'il arrive... Et n'oublions jamais qu'une maman c'est un rayon de paradis qui illumine la terre.

R.-M. E.

de toujours

A toi, maman...

Les années ont passé Et la neige est tombée Sur ses cheveux dorés Au parfum de printemps Pareille à une fleur Qui sait ouvrir son cœur Elle entoure de bonheur Les pas de son enfant Elle écoute sans fin Les soucis, les chagrins Pardonne et tend la main Donne encouragement Sa tendresse est immense Elle veut donner sa chance A celui qui commence A vivre indépendant Et les années passèrent Laissant mille lumières Dans ce cœur sans frontière D'un été déclinant

Car l'enfant a grandi Du cocon est parti La laissant dans l'oubli D'un automne naissant Et l'hiver est venu...

Elle va, trotte-menue Maintenant sa tenue Pour le retour du grand Car il revient toujours Ne serait-ce qu'un jour Pour retrouver l'amour De celle qu 'Il aime tant // sait qu 'elle partira Qu'elle ne sera plus là...

Alors embrasse-la En ce Jour des mamans.

R.-M. E.

FPeCXPG 23

(23)

ELLE ET LUI

Maillot de bain en coton perlé N° 5

Modèle N° 83.386.

TAILLE: 38 N - 40 N.

FOURNITURES:

Qualité «coton perlé N° S» du PINGOUIN:

2 pelotes col. blanc N° 01.

Crochet Pingouin N° 2 '/2. De l'élastique plat.

POINTS EMPLOYÉS:

Maille chaînette: MCH.

Maille serrée: MS.

Maille coulée: MC.

Demi-bride: dBr.

Bride: Br.

Point de grilles: 1er rg: * I Brsur I point, sauter I point. I MCH *.

2' rg et rgs suivants: * I Br sur I Br. I MCH \

ÉCHANTILLON:

Un carré de 10 cm en Br avec crochet N° 2 / = 26 Br et 14 rgs.

RÉALISATION:

SLIP - DOS: commencer par le haut: faire 96 MCH, casser le fil.

Commencer le travail sur la 22e MCH et crocheter: 1 MC, 1 dBr, SO Br, I dBr, I MC. Casser le fil.

Tourner le travail (pour éviter d'avoir 2 rgs sur le même côté).

2' rg: sur la 12e MCH depuis l'extrémité crocheter: I MC. I dBr, 70 Br, 1 dBr, 1 MC. Casser le fil. Tourner le travail.

3' rg: sur la Irc MCH crocheter 1 MC, ensuite: I dBr, 92 Br, I dBr, I MC. Continuer le travail en Br en diminuant à chaque extrémité à partir du 4e rg et à tous les rgs:

Tonic - La ^JeCo^'re nouvelle ligne de ta

française: parfaitement Cette version «^ désirent aux jeunes ' cheveux, pas sacrifier e" é délicatement.

Le visage est en ^ (w cheveux Sur le dessus d e, ,es pointes sont relativ ". griffer ,e visage, effilées v,ennï"'Jume reste sur la Notons que le manente ap- stfîî - ""

douceur.

4 fois 3 Br, 6 fois 2 Br, 2 fois I Br, 4 fois 2 Br, 5 fois I Br.

Au 26e rg, il reste 18 Br, arrêter.

DEVANT: faire 94 MCH. casser le fil.

Au 1er rg, laisser 6 MCH de chaque côté, crocheter en Br sur les 82 MCH centrales, continuer en diminuant de chaque côté à tous les rgs: 2 fois 4 Br, 6 fois 3 Br, 2 fois 2 Br, 2 fois I Br - 14e

rg: sans diminution = 20 Br; en¬

suite 15' rg diminuer: I Br. 16' et 17* rgs: sans diminution -18' rg: I diminution de chaque côté = 14 Br. 19' et 20' rgs: sans diminution-2 l'rg: 1 augmenta¬

tion de chaque côté = 16 Br. 22' rg: 16 Br. 23' rg: I augmentation de chaque côté = 18 Br. Arrêter.

MONTAGE ET FINITIONS:

Réunir dos au devant par les côtés. Coudre l'entrejambe.

En haut du slip crocheter 3 rgs de grilles.

Coudre un élastique en rond, le fixer en haut du slip par I rg de MS en piquant I MS sur chaque Br et I MS sur chaque MCH et en prenant la largeur de l'élas¬

tique.

SOUTIEN-GORGE: pour I bonnet: faire 12 MCH + 2 MCH pour tourner, crocheter S rgs en

Br (on a 12 Br). Ensuite croche¬

ter en Br sur 2 côtés du carré ainsi formé: 12 Br sur chaque côté pendant 5 rgs. On obtient un triangle. Continuer en point de grilles en tournant sur les 3 côtés du triangle en faisant I augmen¬

tation à chaque angle à tous les tours. Après le 5e tour, arrêter.

Réaliser le 2e bonnet en vis-à-vis.

MONTAGE ET FINITIONS:

Réunir les 2 bonnets par 3 MCH entre les 2 (veiller à les placer en vis-à-vis).

Couper un élastique plat de 20 cm, en fixer une extrémité de chaque côté à la base des bonnets et crocheter I rg de MS en prenant la largeur de l'élastique et en piquant I MS dans chaque Br, I MS dans chaque MCH.

BRIDES: de chaque côté de la base du soutien-gorge crocheter une bride de 45 cm environ en procédant comme suit: faire 4 MCH, * I jeté, piquer dans la lre MCH. I jeté, tirer I boucle. I jeté, écouler 2 boucles. I jeté, écouler les 2 dernières boucles *.

reprendre de * à * en piquant chaque fois le crochet sous le fil de gauche.

Exécuter des brides identiques sur 45 cm en haut de chacun des bonnets.

24 FRBOURG

Références

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