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Sur la surface de diffusion de la chaleur par les substances mates

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00238858

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238858

Submitted on 1 Jan 1888

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Sur la surface de diffusion de la chaleur par les substances mates

L. Godard

To cite this version:

L. Godard. Sur la surface de diffusion de la chaleur par les substances mates. J. Phys. Theor. Appl.,

1888, 7 (1), pp.435-437. �10.1051/jphystap:018880070043501�. �jpa-00238858�

(2)

435 que la dernière partie de la corde vibre exactement comme si l’ana-

lyseur n’existait pas.

Si nous venons alors à faire tourner ce dernier autour de son

axe, nous pourrons constater : i r ° que le plan de vibration dans le

dernier ventre de la corde tourne en même temps que l’analyseur,

et se confond très exactement avec le plan de sa fente; que son

amplitude décroît peu à peu quand l’angle des deux fentes croît

de 0° à go° (des mesures nécessairement grossières permet tent même de vérifier avec assez d’exactitude la loi du cosinus) et de-

vient nulle lorsque les plans des deux fentes sont rectangulaires.

Cette immobilité complète de la dernière partie de la corde, alors

que l’amplitude des trois premiers ventres peut atteindre 2" ou 3~

constitue un phénomène réellement frappant.

J’ajouterai que, pour rendre plus visible l’analogie manifeste de

ces phénomènes avec ceux de polarisation de la lumière, les cy- lindres de bois qui constituent le polariseur et t’analy~seur sont

noircis sur leurs surfaces terminales, à l’exception de losanges blancs, qui figurent la section droite d’un nicol (petite diagonale dirigée suivant la fente).

SUR LA SURFACE DE DIFFUSION DE LA CHALEUR PAR LES SUBSTANCES MATES;

PAR M. L. GODARD.

Après avoir généralisé la loi du cosinus de l’obliquité, j’ai

montré que, si l’on adoptait la construction graphique de Bouguer,

la surface de diffusion était une sphère pour toutes les substances mates, dénuées de tout pouvoir réflecteur (1).

En cela, je suis en désaccord avec M. K. Angstrôm, qui a

trouvé (2 ) que la surface de diffusion était en général un ellip-

soïde de révolution ayant pour axe de rotation la perpendiculaire

à l’élément ; lequel ellipsoïde, allongé quand l’incidence est nor-

(1) Annales de Chimie et de Physique, 6e série, t. X, p. 35fi; 1887.

(2) Wied. Ann., Band XXYI ; 1885.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018880070043501

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436

male, se déforme quand l’incidence croit, devient une sphère et

ensuite un ellipsoïde de révolution aplati.

J’ai déjà discuté ces résultats. M. K. An gs tr~m a bien voulu reprendre quelques-unes de ses expériences et attribue à des

erreurs d’observation de ma part la divergence des résultats ob-

tenus.

J’avais attribué cette divergence à la présence d’un pouvoir ré-

flecteur de la couche sous-jacente, croyant que M. Angstrom avait préparé ses plaques comme tous les physiciens qui se sont jus- qu’ici occupés de la diffusion des poudres. M. K. Angstr~m, dans

sa réponse (1 ), indique que, pour trois des substances étudiées,

les plaques étaient taillées directement dans le gypse, dans la craie

ou dans la magnésie blanche.

Les conditions expérimentales ne sont plus les mêmes, et il me

semble que dans ce cas les plaques diffusantes ne sont plus des plaques mates, formées de grains superposés, mais des plaques comprimées (par les forces naturelles, il est vrai) qui doivent pré-

senter les anomalies que j’ai constatées en étudiant la poudre de

verre. J’ai établi que de pareilles plaques présentaient un pouvoir

réflecteur au voisinage de la normale, ce qui explique l’ellipsoïde allongé de M. K. Angstrom.

Ce physicien,

y

en étudiant la diffusion de la chaleur par une

feuille de papier ( 2 ), a constaté que, pour des angles d’incidence inférieurs à 3oo, la symétrie autour de la normale n’existait plus.

L’inclinaison de l’axe de symétrie de l’ellipsoïde est évidemment

due au pouvoir réflecteur du papier. Pour les autres plaques, M. K.

Angstrom a trouvé pour surface de diffusion un ellipsoïde aplati quand le rayon incident fait avec la normale un angle plus grand

que 30°. De ce que la symétrie autour de la normale se conserve,

il croit pouvoir conclure que mon explication est inexacte. Le pouvoir réflecteur de ces nouvelles plaques est certainement plus

faible que celui du papier, et il est très possible que des erreurs

d’expériences ne permettent pas de bien se rendre compte du manque de symétrie. Du reste, M. K. Angstronl reconnaît lui-

--- ___

( 1 ) Note communiquée à l’Académie Royale des Sciences de Suède, le 1 z mai

1887, par M. E. Edlund.

( 2 ) Wied. Annalen, t. XXVI, p. 267 et fig, 13.

. ’

(4)

437 même que l’excentricité de ces ellipsoïdes est très petite, et il ad-

met que, comme première approximation 1 ’ ) , la surface de diffusion peut être une sphère conformément à la. loi de dt~’LGSLOl2 de

Lambort.

M. K. Angstrôm me fait le reproche de considérer les surfaces diffusantes comme si elles rayonnaient de la chaleur ( 2 ~.

Admettons un instant cette hypothèse. La loi du cosinus de Lambert doit s’appliquer, et la surface de diffusion, qui devient

dès lors une surface d’émission, est une sphère. Mais on doit, dans

ce cas, tenir compte des restrictions que comporte la loi de Lambert, restrictions qui sont de même nature que celles que j’ai

données ponr la loi de diffusion.

F. de la Provostaye et P. Desains ( 3 ~ ont montré que la loi du cosinus de l’émission n’était rigoureusement vraie que pour les surfaces couvertes de noir de fumée; qu’elle cessait même de l’être quand le noir de fumée était appliqué à l’essence, au lieu de l’être

en flambant les surfaces. En appliquant une lame de verre sur l’une

des faces du cub~e rayonnant, les résultats ont été en discordance

complète avec la loi du cosinus.

Ainsi, la loi de Lambert n’est vraie que dans le cas particulier

d’un corps absolument dénué de pouvoir réflecteur.

Dans mon travail sur la diffusion de la chaleur, je n’ai pas établi

autre chose.

SUR LA THÉORIE DES ANOMALIES MAGNÉTIQUES (4);

PAR M. PILTSCHIKOFF.

Sur la proposition de M. le général Al. Tillo, auteur des Cartes magnétiques de l’Europe orientale, la Société Impériale de Géo- graphie de Russie et l’Université de Kharkoff ont bien voulu me

(1 ) Note communiquée à l’Académie Royale des Sciences de Suède, p. 3.

(2) Ibid., p. 6.

(~) Comptes rendus de l’Académie des Sciences, t. XXIV, p. 60, et Annales

de Chimie et de Physique, 3e série, t. XXII, p. 393; 1848.

(4) Cet article est extrait d’un travail publié par l’a uteur

en

langue

russe.

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