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Spectromètre utilisant des chambres à magnétostriction

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00243278

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00243278

Submitted on 1 Jan 1969

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Spectromètre utilisant des chambres à magnétostriction

J.M. Abillon, A. Borg, R. Bruère-Dawson, M. Crozon, J.P. Mendiburu, D.

Poutot, A. Patiou, T. Leray, J. Tocqueville

To cite this version:

J.M. Abillon, A. Borg, R. Bruère-Dawson, M. Crozon, J.P. Mendiburu, et al.. Spectromètre utilisant des chambres à magnétostriction. Revue de Physique Appliquée, Société française de physique / EDP, 1969, 4 (2), pp.313-314. �10.1051/rphysap:0196900402031300�. �jpa-00243278�

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SPECTROMÈTRE UTILISANT DES CHAMBRES A MAGNÉTOSTRICTION J. M. ABILLON, A. BORG, R. BRUÈRE-DAWSON, M. CROZON, J. P. MENDIBURU,

D. POUTOT, A. PATIOU, T. LERAY et J. TOCQUEVILLE,

Laboratoire de Physique Atomique du Collège de France.

Résumé. 2014 Un ensemble de huit chambres à étincelles à magnétostriction est utilisé

dans une expérience de diffusion 03C0- - p vers l’arrière. On décrit les caractéristiques des

chambres et leur mode de construction. Les performances obtenues - localisation des traces, taux de répétition - sont mises en évidence.

Abstract. - We use a set of eight magnetostrictive spark chambers in a 03C0- - proton backward scattering experiment. The main features of the chambers are described, including

the way they were built - we emphasize the main performance (track localisation, repetition rate).

REVUE DE PHYSIQUE APPLIQUEE TOME 4, J’LIX 1969,

I. Introduction. - Nous décrivons ici un ensemble

expérimental, employé avec succès auprès du syn-

chrotron à proton « Saturne » dans une expérience

de mesure de la section efficace différentielle élas-

tique n- - p. En conjonction avec un aimant d’ana-

lyse, constituant un spectromètre magnétique, un sys- tème de chambres à étincelles doit nous donner une

résolution en moment de l’ordre de 2 à 3 % pour des

particules ayant une impulsion comprise entre 0,8 et 1,6 GeV/c. Ceci nécessite une résolution d’au moins 1 mm sur les coordonnées de l’étincelle dans nos cham- bres. La détection choisie pour localiser les étincelles dans la chambre est une ligne à retard à magnétostric-

tion. Les signaux ayant pour origine les étincelles sont calibrés en temps par rapport à deux signaux de réfé-

rence, fixes par rapport à la chambre et liés au déclenchement de la haute tension. Ces signaux après amplification et mise en forme viennent lire en vol

une échelle binaire comptant à 20 MHz. Les informa- tions digitalisées provenant de cette échelle sont stoc- kées dans une mémoire tampon. Sur ordre, un cal-

culateur CAE 9040 vient acquérir le contenu de cette

mémoire.

I I. Les chambres ( fig. 1). - Toutes les chambres sont constituées sur le même modèle dans les dimen- sions utiles suivantes : 4 chambres de 100 X 100 cm, 1 chambre de 60 X 40 cm et 3 chambres de 40 X 40 cm. Elles sont constituées par deux plans de fils espacés de 1 mm, collés sur un cadre de verre, l’inter-

face est de 12 mm. Les fils de l’un des plans sont

à 90° par rapport à ceux de l’autre plan. Les fils sont

en bronze phosphoreux (0 == 15/100 mm) ondulés (1~10 de mm crête-crête), ce qui leur assure une bonne élasticité. A l’une des extrémités de chaque nappe,

nous plaçons le détecteur. Le fil du détecteur est

WG. 1. - Coupe schématique d’une chambre.

directement posé sur les fils (une bande de scotch haute tension en assure l’isolement). Les chambres sont fermées à l’aide de deux feuilles de mylar de

100 ~tm d’épaisseur et sont remplies de Néogal 75 (75 % de néon, 25 % d’hélium) à une pression à peine supérieure à la pression atmosphérique de manière à avoir un renouvellement en continu du gaz. On a remédié aux effets de bord en plaçant un cadre de mylar entre les deux nappes et couvrant les 12 premiers

et 12 derniers fils de la chambre. Ces 24 fils sont reliés à la haute tension par un pont de résistances ajustable.

Pour diminuer le temps de mémoire de nos chambres

(double trace), nous avons simultanément utilisé deux

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/rphysap:0196900402031300

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techniques : 1) application d’un champ de balayage

permanent (100 V continu) ; 2) introduction dans notre gaz de quelques p.p.m. de fréon 12 (CCI2F2- électronégatif ) .

III. La détection ( fi~. 2). - Le détecteur est

constitué par un fil ferromagnétique (Vacoflux 50,

o 2/10 de mm) qui se meut librement dans la rainure d’une barre de duralumin. A l’une des extrémités du fil nous enfilons une bobine de détection (110 spires

FIG. 2. - Le détecteur.

de fil de cuivre, 0 7/100 de mm) ayant les dimensions suivantes : 1 mm de long, 2 mm d’épaisseur, trou cen-

tral 3/10 de mm. Cette bobine est polarisée magnéti-

quement à l’aide de deux pastilles d’aimant permanent

(50 gauss au centre de la bobine). A chaque extrémité

du fil de détection nous plaçons un amortisseur méca-

nique (plaquette de caoutchouc en regard d’une pla-

quette de téflon). Un blindage électrique est mis en place autour de la bobine et du préamplificateur qui

lui est associé pour les protéger des perturbations électromagnétiques provoquées par l’étincelle. A l’aide de ce blindage et d’une mise à la masse rigou-

reuse à des niveaux bien déterminés, nous avons obtenu

une durée maximale de la perturbation de 3 ,s. Après amplification (gain 1 000), nous obtenons des signaux

de 2 V d’amplitude et 400 ns de largeur. L’amortisse- ment est de 10 % par mètre de fil de Vacoflux par-

couru. La vitesse de propagation du phénomène (5,3 km Js) peut varier de quelques % d’un échantillon à l’autre (nature, tension mécanique, température ambiante). Pour éviter d’avoir à la connaître avec

précision, nous avons introduit deux signaux de réfé-

rence par une simple dérivation de la haute tension dans le premier et dernier fil de chaque nappe.

IV. Conclusion. - Dans les conditions de fonction-

nement suivantes : 1 ) haute tension de 5,5 kV appli- quée par l’intermédiaire d’un circuit RC (0,5 M£2,

3 000 pF) ; ii) déclenchement au moyen d’un éclateur par chambre (cet éclateur étant lui-même commandé par un maître-éclateur à 8 sorties synchrones);

iii) taux de répétition de 3 à 4 par cycle d’accéléra-

teur (déversement de 250 à 300 ms) ; iv) flux de par- ticules d’environ 20 000 ~-~cycle; r~) retard au déclen-

chement de l’ordre de 300 ns (câbles de liaison compris), ce système nous a donné les performances

suivantes : 96 à 97 % d’efficacité, pour chacune des

chambres, déterminée au niveau de l’étincelle, 0,7 mm

de précision sur la connaissance de la coordonnée de l’étincelle.

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