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Typologie d'exploitations construite par agrégation autour de pôles définis à dire d'experts. Proposition méthodologique et premiers résultats obtenus en Haute-Marne

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Academic year: 2021

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HAL Id: hal-02710967

https://hal.inrae.fr/hal-02710967

Submitted on 1 Jun 2020

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Typologie d’exploitations construite par agrégation autour de pôles définis à dire d’experts. Proposition

méthodologique et premiers résultats obtenus en Haute-Marne

C. Perrot

To cite this version:

C. Perrot. Typologie d’exploitations construite par agrégation autour de pôles définis à dire d’experts.

Proposition méthodologique et premiers résultats obtenus en Haute-Marne. Productions animales, Institut National de la Recherche Agronomique, 1990, 3 (1), pp.51-66. �hal-02710967�

(2)

C. PERROT

INRA Unité de Recherches

sur les Systèmes Agraires

et Développement t

Route de Saint-Cyr

78000 Uersailles

ITEB réseau Eleveurs de Bovin Demain 2, avenue de la Forêt-de-Haye

54500 Vandoeuvre

Typologie

d’exploitations

construite

par

agrégation

autour de

pôles

définis à dire

d’experts

Proposition méthodologique

et premiers résultats obtenus

en Haute-Marne

Les organismes départementaux du développement agricole consacrent

une bonne part de leur activité à formuler des conseils aux agriculteurs.

Cette fonction de conseil, dont l’objectif est la mise en place et le pilotage

de systèmes de production viables, fait appel aux connaissances accumulées au cours du temps par les acteurs du développement.

La méthode présentée dans cet article a pour but de recueillir et d’organiser

l’ensemble de ces connaissances. Ceci afin de mettre au point

des références technico-économiques que les conseillers utiliseront d’autant mieux qu’ils auront été impliqués dans leur élaboration.

Après avoir exposé le cadre et les principes de notre démarche, nous présenterons la

méthode typologique élaborée pour valoriser les connaissances des experts de terrain au niveau d’un département, la Haute-Marne, en les impliquant dans la construction de la typo- logie qui constitue une base de travail com-

mune, utilisable par tous les intervenants locaux.

Complexité de l’exploitation agricole et diver-

sité des systèmes de production.

L’exploitation agricole est de plus en plus

reconnue comme un objet d’étude complexe lorsqu’on y intervient pour fournir un conseil d’orientation ou une aide à la gestion, compte

tenu du grand nombre d’éléments à prendre en compte et de la nature elle-même complexe des

interactions qui les relient. Par exemple, de

nombreux échanges d’animaux se développent

entre les différents ateliers d’élevage d’une exploitation agricole qui sont, par ailleurs, en

concurrence vis-à-vis de l’utilisation du travail et des bâtiments, mais peuvent être complé-

mentaires pour l’utilisation des surfaces. D’où l’intérêt croissant pour les approches reposant

sur la modélisation systémique du fonctionne- ment des exploitations agricoles, initiées prin- cipalement par le département « Systèmes Agraires et Développement » de l’INRA (INRA/

ENSAA 1973, Capillon et al 1975, Osty 1978)

pour:

- interpréter les pratiques mises en oeuvre par les agriculteurs ;

Résumé -

La typologie d’exploitations agricoles est, pour les organismes départementaux

de développement agricole, un investissement qui tient une place centrale dans

l’organisation du conseil individuel aux agriculteurs. La typologie constitue un

modèle de la diversité des exploitations qui permet d’orienter la recherche de références technico-économiques en s’appuyant sur l’étude de la complexité du

fonctionnement des systèmes de production, puis de bâtir un dispositif pertinent

pour comparer les performances des exploitations au référentiel ainsi structuré, afin de faciliter la formulation d’un diagnostic et d’un conseil adapté.

La méthode typologique présentée dans cet article a été mise au point et testée

dans le département de la Haute-Marne. Elle est basée sur la mobilisation des connaissances des experts de terrain. Ces connaissances sont recueillies au cours

d’entretiens semi-directifs individuels, puis formalisées en pôles d’agrégation qui résument, à l’aide de quelques indicateurs discriminants, les caractéristiques

essentielles des différents groupes d’exploitations identifiés par les experts. Cette formalisation est réalisée de manière itérative et interactive avec ceux-ci jusqu’à l’établissement d’un consensus sur la définition des pôles d’agrégation. Une clé typologique, étalonnée avec les experts sur des fichiers-tests, calcule un coeffi-

cient de ressemblance entre une exploitation à classer et chacun des pôles. L’ex- ploitation est ensuite rattachée au pôle auquel elle ressemble le plus. L’ensemble

des exploitations agrégées autour d’un pôle constitue un type. La procédure de

classement se déroule donc de façon maîtrisée, transparente et explicite aux yeux des utilisateurs grâce à l’évaluation quantitative, donc nuancée, de la ressem- blance entre exploitations et pôles, sur la base de quelques indicateurs familiers pour les experts. Chaque pôle peut être défini à l’aide d’indicateurs spécifiques, indépendamment des autres pôles, ce qui confère à la typologie la capacité à évo- luer avec les systèmes de production : on pourra en effet modifier la définition d’un pôle pour un type qui évolue, ou créer de nouveaux pôles. Cette dernière propriété est particulièrement importante lorsque l’on considère la typologie non

pas comme une image instantanée de la diversité des exploitations, mais comme

un outil méthodologique pérenne au service du conseil individuel aux agricul-

teurs.

(3)
(4)

- choisir les diagnostics sectoriels à effectuer

sur une exploitation agricole, puis les relier au

niveau global de l’exploitation agricole ;

- suggérer des actions de développement cohé-

rentes avec l’ensemble du système de produc-

tion (Lebrun 1979, Capillon et Sébillotte 1980).

En dépit du mouvement de spécialisation-

modernisation intervenu depuis les années

1960, les systèmes d’élevage bovin français res-

tent d’une extrême diversité, en raison des par- ticularités de chaque petite région, du grand

nombre de types de produits issus du cheptel

bovin et de la variété des productions associées

à l’élevage. Cette diversité va probablement

s’accroître à la suite de l’instauration des quo-

tas laitiers (Béranger et Guesdon 1988).

La perception de cette diversité a beaucoup

évolué au cours du temps au sein des orga- nismes chargés du développement agricole.

Colson (1985) rappelait, en marge des Etats

Généraux du Développement Agricole, que

l’hétérogénéité des exploitations agricoles au

début des années 1960 était perçue comme un

obstacle à la modernisation rapide de notre agriculture alors qu’aujourd’hui la prise en compte de la diversité est de plus en plus

reconnue, par les organismes de développe-

ment, comme une des conditions essentielles pour améliorer l’efficacité de leurs interven- tions auprès des agriculteurs.

Parallèlement à cette prise de conscience

étaient développées des méthodes pour appré-

hender cette diversité sans tomber dans un par- ticularisme paralysant. L’identification de groupes d’exploitations assez semblables entre

elles pour présenter les mêmes caractéristiques

de fonctionnement aboutit à la construction de

typologies d’exploitations agricoles qui permet-

tent de concevoir des dispositifs de comparai-

son pertinents des exploitations et, par consé-

quent, d’analyser, de comprendre, de juger les systèmes étudiés et d’élaborer des solutions

adaptées. Elles permettent également de réali-

ser un dispositif d’extrapolation de ces solu-

tions (Capillon 1985, Séhillotte 1985).

Modélisation de l’activité de développement agricole : place et rôle des typologies

Le recours à une démarche associant un

modèle rendant compte de la complexité du

fonctionnement de l’exploitation agricole et un

modèle rendant compte de la diversité des types de fonctionnement (typologie), et cohé-

rent avec le précédent, constitue une voie pro-

metteuse pour le développement agricole (Lan-

dais et Deffontaines 1989).

En s’appuyant sur cette modélisation de l’ac- tivité agricole, la figure 1 propose l’organi-

gramme d’une chaîne méthodologique et sché-

matise une organisation du développement agricole déjà partiellement adoptée par les organismes qui l’ont en charge.

La typologie de fonctionnement représente

donc un véritable investissement pour le déve-

loppement agricole local (Cristofini 1986). Elle peut:

- fournir une image de l’activité agricole locale

ou régionale, à l’usage des décideurs, dans de multiples opérations de développement ;

- servir de cadre aux analyses de groupe (Roy- bin 1987) ;

- tenir un rôle central dans une démarche de conseil individuel aux producteurs.

Ce dernier point suppose l’existence de réfé-

rences adaptées dont l’élaboration soulève

d’importants problèmes méthodologiques et pratiques. La typologie de fonctionnement

répond en partie à ces problèmes, en orientant

la constitution d’un référentiel à travers le choix des situations où les références seront

élaborées, puis en délimitant leur domaine de validité.

La recherche des références fait appel d’une part à la modélisation systémique (référentiel

sur le fonctionnement technique et économi-

que des exploitations), d’autre part à une

approche plus analytique qui s’intéresse aux

processus de production et s’appuie sur des

modèles d’élaboration des performances (et

notamment des rendements agronomiques).

Ces deux approches se complètent pour aboutir à des références exprimées sous la forme d’in- dicateurs de maîtrise du fonctionnement utili- sables pour l’appui technico-économique aux producteurs, ainsi qu’à des références globales

sur les systèmes de productions qui inspireront des propositions concrètes pour un conseil d’orientation ou des études de projet (installa- tions, investissements).

Une méthodologie a été mise au point par l’ITEB pour produire des références globales

sur les systèmes de productions à partir du

suivi de fermes de références organisées en

réseaux locaux (réseaux Eleveurs de Bovins

Demain). L’élaboration de ces références vise à

décrire, au sein d’une région, différents équili-

bres possibles entre potentialités du milieu, choix des productions, force de travail, techni-

ques mises en oeuvre, capacité de financement et investissements. Les références sont propo- sées sous forme de « cas-types » (réseau EBD, 1986) qui fixent, pour un système donné, des objectifs cohérents sur les différents éléments de l’exploitation et précisent, à la lumière de

l’expérience concrète accumulée dans les réseaux, le niveau de revenu accessible avec une bonne maîtrise du fonctionnement (Capil-

lon et al 1988).

Ce type de références est directement utilisa- ble pour le conseil d’orientation. Le projet de recherche INRA-ITEB dont les premiers résul-

tats sont présentés ici s’intéresse plus particu- lièrement à l’appui technico-économique. Aux

méthodes développées sous le nom « d’appui technique » (A.T.E.L. (ITEB et al 1975), OPTI-

LAIT opération régionale (Midi-Pyrénées, Aquitaine), P.A.S.T.E.L. : Projet d’Amélioration des Suivis Techniques aux Eleveurs Laitiers

conduit en région Rhônes-Alpes, Appui Technique Bovin Viande de l’I1’EB), il

emprunte la volonté de codifier une méthode

d’analyse de l’exploitation agricole, la nécessité

de comparer les performances de l’exploitation

étudiée à des références pour faire apparaître d’éventuelles marges de progrès et engager la discussion avec l’éleveur sur les améliorations à mettre en oeuvre dans la gestion du système de production.

L’appui

technico-économique

nécessite d’une part l’analyse de

l’exploitation

agricole, d’autre part

la comparaison

de ses performances

à des références

régionales afin

de faire apparaître

les marges de progrès.

(5)

Les méthodes les

plus fréquemment

utilisées sont basées

sur des enquêtes auprès des agriculteurs et

consistent à classer les exploitations

dans des catégories

définies les unes par

rapport aux autres.

Typologie, diagnostic et référentiel : une

chaîne méthodologique cohérente pour l’appui technico-économique.

Le double constat de la complexité et de la

diversité remet en cause :

- le principe même d’un conseil individuel reposant sur une approche purement secto- rielle ;

- la pertinence d’un conseil établi sans tenir compte des spécificités de chaque exploitation (Capillon et al 1975, Osty 1978) ;

- la faisabilité d’un conseil réalisé à partir d’un diagnostic systémique individuel reposant sur

une étude approfondie et nécessairement lourde de chaque cas particulier (Capillon

1985, Landais et Deffontaines 1989).

On débouche ainsi sur une nouvelle voie, reposant sur un diagnostic plus léger et plus rapide, fondé sur :

- le rattachement de l’exploitation considérée à

un type de fonctionnement grâce à une clé

associée à la typologie utilisant des critères

simples et discriminants ;

- la comparaison de ses performances techni-

ques et économiques aux références correspon- dant à ce type, qui devront être sous la forme d’indicateurs facilement accessibles sur les

exploitations candidates au diagnostic. Nous

faisons l’hypothèse qu’un écart entre résultats de l’exploitation et références mettra en évi- dence un éventuel dysfonctionnement (manque

de maîtrise), et délimitera des marges de pro- grès ;

- l’identification de l’origine de ces écarts per-

mettra de définir les améliorations qui seront proposées lors du conseil négocié avec l’éle-

veur. Cette négociation avec l’exploitant permet de réintégrer les spécificités de sa situation et

de ses projets, qui ne peuvent être prises en compte dans la démarche générale, mais dont l’importance est décisive.

Dans la suite de ce texte, nous allons détail- ler les propositions et résultats obtenus sur les méthodes typologiques, dont l’étude a consti- tué la première partie de la recherche engagée.

Celle-ci se poursuivra par une réflexion sur les méthodes de recherche et d’utilisation de réfé-

rences aux fins de diagnostic et de conseil, de

façon à compléter la construction de la chaîne

méthodologique présentée plus haut, en res- pectant la cohérence conceptuelle qui doit unir

ses différents éléments et faciliter leurs articu- lations fonctionnelles.

1 / Les méthodes typologiques

1.

1 / Les méthodes existantes

Le recensement des méthodes de construc- tion de typologies d’exploitations agricoles fait apparaître une diversité importante des objec-

tifs poursuivis lors de ces opérations (Cerf et al 1987). On écartera dès à présent de la discus- sion les méthodes d’inventaire et de classifica- tions sans finalité précise reposant sur une ana-

lyse statistique et descriptive simple, par exem-

ple les OTEX.

On leur opposera les méthodes clairement orientées vers l’action qui sont construites pour apporter des solutions au niveau des exploita-

tions dans une perspective de développement agricole ou rural.

Dans ce deuxième groupe de méthodes, celles qui produisent des typologies de fonc-

tionnement tiennent une place privilégiée. Ces typologies reposent, généralement, sur une

série d’enquêtes directes sur un échantillon

généralement réduit d’exploitations agricoles (de 40 à 60 dans la plupart des cas). Ces exploi-

tations sont, sur la base de ces enquêtes, regroupées en un certain nombre de types de fonctionnement. Les différences entre les méthodes proposées reposent essentiellement

sur la nature des informations recueillies lors de l’enquête et la manière dont elles sont trai- tées. On peut distinguer :

- les typologies de trajectoires (Capillon 1985).

Les exploitations agricoles de la région d’étude (échelle d’une Région Agricole INSEE) sont

classées selon les critères Surface-Age du chef d’exploitation-Productions. Ces classes élémen- taires sont ensuite réunies en « métaclasses » qui regroupent des exploitations homogènes quant aux choix des productions (nature et

intensité des spéculations adoptées) et à leurs

déterminants (humains, physiques ou économi- ques) : ce sont les types de fonctionnement.

Ensuite, on situe les différents types de fonc- tionnement sur quelques trajectoires retraçant les étapes et les mécanismes d’évolution constatés sur les exploitations de la région.

- l’équipe INRA-SAD/ENSSAA (INRA/ENSSAA 1973) propose de repérer à travers les enquêtes

le projet à long terme de l’agriculteur qui donne sa cohérence à l’ensemble des décisions

concernant la modification du système de pro- duction et le choix des techniques de produc-

tion. Ce projet dépend principalement de sa

situation qui est définie comme l’ensemble des contraintes auxquelles l’agriculteur est soumis

ou croit l’être (Brossier et Petit 1977). La situa-

tion familiale est privilégiée dans cette approche ce qui a conduit Osty (1978) à avan-

cer le concept de « système famille-exploita-

tion ».

- la difficulté d’identifier correctement le projet

entretenu par un agriculteur amène d’autres chercheurs (Cristofini et al 1978, Cristofini 1986, Roybin 1985) à privilégier lors de l’en- quête l’étude de ses pratiques, puis lors du trai-

tement à décrire des « systèmes de pratiques » qui permettent de regrouper les diverses logi-

ques de fonctionnement observées en un cer-

tain nombre de types entretenant entre eux des

parentés plus ou moins étroites.

1.

2 / Pourquoi poursuivre la recherche

sur les méthodes typologiques ?

Les méthodes de construction de typologies proposées jusqu’ici présentent un certain nom- bre de caractéristiques qui les rendent incom-

patibles avec notre cahier des charges.

Le passage par l’enquête directe est exigeant

en temps. Il conduit soit à des dispositifs extrê-

mement lourds, soit à de petits échantillons for- cément peu représentatifs, soit à des opérations

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