• Aucun résultat trouvé

Les traitements médicamenteux du syndrome de sevrage

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Les traitements médicamenteux du syndrome de sevrage"

Copied!
9
0
0

Texte intégral

(1)

Les traitements médicamenteux

du syndrome de sevrage

(2)

Les traitements médicamenteux

Molécules disponibles

- Méprobamate (Equanil°)

- Action non démontrée dans des études contrôlées.

- Pas d’activité anti-comitiale propre.

- Risque létal en cas d’intoxication volontaire est important.

- Tétrabamate : association carbamate et phénobarbital. (Atrium°)

- Retiré du marché.

- Efficacité comparable aux BZD sur l’intensité du syndrome de sevrage.

- Plus efficace sur les tremblements.

- Efficacité anti-comitiale moins bien documentée que celle des BZD.

- Toxicité hépatique parfois grave.

Conférence de consensus sur le sevrage du patient alcoolodépendant.

Alcoologie 1999 ; 21 (2 suppl) : 13S.

(3)

- Barbituriques

- Efficacité démontrée

(uniquement longue durée d’action) - Risques de dépression respiratoire.

- Neuroleptiques tiapride (Tiapridal°)

- Activité moindre que les BZD - Tolérance également moins bonne - Epileptogènes.

Conférence de consensus sur le sevrage du patient alcoolodépendant.

Alcoologie 1999 ; 21 (2 suppl) : 13S.

Les traitements médicamenteux

Molécules disponibles

(4)

Les benzodiazépines (BZD) :

Traitement médicamenteux de première intention Effet thérapeutique mieux démontré.

- Réduisent l’incidence et la sévérité du syndrome de sevrage

- Réduisent l’incidence des crises comitiales - Réduisent l’incidence du DT.

Risque accru d’accumulation en cas d’insuffisance hépatocellulaire (1/2 vie 32 h à 47 h augmente) . Dans cette situation l’oxazépam :

intérêt particulier ⇒ 1/2 vie (8h) non modifié.

Equivalences :

10 mg de diazépam (Valium°). Tmax 0.5 h 30 mg d’oxazépam (Seresta°). Tmax 2 h

Conférence de consensus sur le sevrage du patient alcoolodépendant.

Alcoologie 1999 ; 21 (2 suppl) : 13S.

Bird RD, Makela EH. Alcohol withdrawal : what is the benzodiazepine of choice ? Ann Pharmacotherapy 1994 ; 28 : 67-71.

Les traitements médicamenteux

Molécules disponibles

(5)

La thiamine (vitamine B1) :

En général per os, à tout patient débutant un sevrage.

Par perfusion intraveineuse une fois par jour si signes cliniques de carence, dénutrition.

A distance du sevrage arrêt de la vitaminothérapie.

La posologie = 500 mg par jour.

Pyridoxine (vitamine B6) :

Carence pouvant favoriser les crises convulsives mais risque de neuropathie périphérique.

En cas de prescription simultanée de B1 et de B6, il est conseillé d’associer la vitamine PP en tant que cofacteur.

Il n’y a pas d’indication de la vitamine B12.

Conférence de consensus sur le sevrage du patient alcoolodépendant.

Alcoologie 1999 ; 21 (2 suppl) : 13S.

Les traitements médicamenteux

Molécules disponibles

(6)

L’hydratation :

Les perfusions sont à éviter chez le malade conscient.

Les apports hydriques doivent être suffisants sans hyperhydratation

(1-2 L/24h) - Soit apport per os

- Soit IV

En pratique, si le malade n'est pas engagé dans le syndrome confusionnel, il faut lui laisser régler sa prise d'eau sur sa soif.

- sauf pre-DT ou DT

Conférence de consensus sur le sevrage du patient alcoolodépendant.

Alcoologie 1999 ; 21 (2 suppl) : 13S.

Bird RD, Makela EH. Alcohol withdrawal : what is the benzodiazepine of choice ? Ann Pharmacotherapy 1994 ; 28 : 67-71.

Les traitements médicamenteux

Hydratation

(7)

L'hyponatrémie :

Intoxication alcooliquea un effet diurétique.

Alcoolémie entraine une polyurie aqueuse avec inhibition de la sécrétion d'ADH au niveau de la post- hypophyse.

Cette polyurie entraine une stimulation du centre de la soif donc une polydipsie

A l ’arrêt de l ’alcool (pas de sidération prolongée) Hyperhydration peut conduire à une intoxication par l'eau - Hyponatrémie

- DOA chez le cirrhotique

- Correction trop rapide : myélinolyse centropontine

Les traitements médicamenteux

Risques de l ’hyperhydratation

(8)

La déplétion aiguë en thiamine

B1

Secondaire à l ’apport de Glucose +++

Encéphalopathie de Gayet-Wernicke Triade : - Etat confusionnel (Troubles de la vigilance, désorientation, apathie, indifférence)

- Ophtalmoplégie (20 à 50%)

- Ataxie (Troubles de l ’équilibre par atteinte vestibulaire centrale)

Va évoluer vers le syndrome de Korsakoff : - Amnésie antérograde

- Désorientation Temporo-spatiale - Fabulation

- Fausses reconnaissances

Vitamine B1 IV 1g par 24 h 8 jours

Les traitements médicamenteux

Risques de l ’hyperhydratation

(9)

Les traitements médicamenteux

Molécules complémentaires

-Acamprosate (Aotal°)

Agoniste de l'acide gamma-aminobutyrique (GABA).

Chez l'homme, les études randomisées ont montré un effet positif de l'acamprosate:

- sur le taux d'abstinence

- sur la diminution de la gamma-GT à 3 mois - sur la durée et la probabilité de l'abstinence à 1 an, - sur l'appétence pour l'alcool.

Posologie de 6 comprimés par jours

-Naltrexone (Revia°)

Antagoniste opioîde utilisé auparavant sans l'aide au sevrage des opiacé.(AMM 1997).

La naltrexone a une action directe sur l'alcoolisation:

- Amélioration du taux , du nombre de rechutes - Diminution significative de l'appétence pour l'alcool Mais étude récente, multicentrique, 627 patients ne retrouve aucune différence vs palcebo

Références

Documents relatifs

À l’image de la prise en charge d’autres pathologies chro- niques, la prescription de médicaments au cours d’un syndrome douloureux pelvien complexe (SDPC) ne peut se concevoir

Dans la gonarthrose symptomatique, la glucosamine sulfate et la chondroïtine sulfate peuvent avoir des effets structuraux tandis que diacéréine peut avoir un effet structural dans

• « le  traitement  par  baclofène ne  peut  être  envisagé qu’au  cas  par  cas,  prescrit  et  surveillé par  des  praticiens  expérimentés  dans  la 

Ces médicaments sont de découverte et d'utilisation relativement récentes, depuis les années 1950 et les travaux

Les traitements de médecine manuelle (ostéo pathie, chiropraxie) permettent de diminuer l’intensité de la douleur chez certains patients, mais leur effi- cacité a surtout

Les déficits enzymatiques congénitaux peuvent, en théorie, être traités de dif- férentes manières : non utilisation de la voie métabolique perturbée, comme dans le cas de

Indiquer ce qui montre que l’hypothèse H2 a été mise en place dans la modélisation permettant de tracer la courbe de la figure 1.. La figure 2 propose un zoom de la décroissance de

En revanche on peut s’interroger sur l’efficacité du traitement car le pic de concentration en principe actif dans le sang vaut 200 mg/L alors que pour le dosage recommandé (1000