• Aucun résultat trouvé

I. Étude d’un périscope

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "I. Étude d’un périscope"

Copied!
2
0
0

Texte intégral

(1)

PCSI 1 - Stanislas DM de PHYSIQUE N2 - 16/10/17 - CORRIGÉ A. MARTIN

Optique géométrique et Électricité

I. Étude d’un périscope

(d’après CCP TSI 2012) 1.

L’incidence étant normale, il n’y a pas de déviation à la traversée du premier dioptre. L’incidence sur le second dioptre se fait avec un angle de i= 45. Or l’angle de réflexion totale s’écrit i`= arcsin1

n = 41,8< i.

Donc il y aréflexion totale, le dioptre se comporte comme un miroir.

Finalement le rayon traverse le 3ème dioptre en incidence normale donc sans être de nouveau dévié.

2. cf annexe ci-contre.

3. On résume la succession des conjugaisons ainsi :A−→M1A1 L1

−→A2 L2

−→A3 M2

−→A0

•Relation de Descartes : 1

O1A1

O1A1

=f10 1

avecO1A1=O1M1+M1A1 M1

= O1M1AM1, d’où

O1A2= 1

f10+ 1 O1M1AM1

−1

f10 = 0,50 m.

L’approximation est ici motivée par le fait queOAM1M1

1 = 0,0031 et AMf10

1= 0,0051.

•De même on obtientO2A3 L2

=f10 2

+ 1

O2A2

−1

d’où O2A3= 1

f20 + 1

−f10−∆−f20+O1A2

!−1

.

Avec l’approximation ci-dessus,O1A1f10, on obtient O2A3f20 f20

∆+ 1

= 1,2 m.

•Enfin,M2A0 M=2M2A3d’où M2A0=−O2M2+O2A3≈ −O2M2+f20 f20

∆+ 1

= 0,30 m.

Les miroirs donnent un grandissement de 1 donc

γ=A0B0 AB =A3B3

A1B1

=A3B3

A2B2

.A2B2

A1B1

=γL2. γL1=O2A3

O2A2

.O1A2

O1A1

,

En réutilisant les résulats approximatifs précédents, on obtient γ= f10f20

∆AM1

= 1,0×10−2>0. Le signe positif confirme quel’image finale est droite, ce qui a été obtenu dans la construction en annexe.

4. cf TP Focométrie... Méthode par autocollimation (rapide et peu précise) : à l’aide d’un miroir plan en arrière de la lentille, former une image nette dans le même plan que l’objet. La distance objet-lentille est alors égale à la distance focale.

Mais aussi : méthode basée sur la relation deDescartes, méthode deBessel, méthode deSilbermann.

1

PCSI 1 - Stanislas DM de PHYSIQUE N2 - 16/10/17 - CORRIGÉ A. MARTIN

2

(2)

PCSI 1 - Stanislas DM de PHYSIQUE N2 - 16/10/17 - CORRIGÉ A. MARTIN

II. Alimentation d’un moteur

1.

Générateur (convention générateur) : u=Eri. Moteur (convention récepteur) : u=E0+r0i.

2. Utilisons la loi des noeuds en terme de potentiel au pointA en ajoutant une masse au contact des générateurs (cf schéma ci-contre).

VA 2

r+1 r0

=VC r +VD

r +VB r0 = 2E

r +E0 r0 d’où VA= Er

0+E0r2 r0+r

2

. On en déduitI0= VA−Vr0B =VAr−E0 0

d’où après simplification : I0=EE0 r0+r2 = 2 A.

Autres méthodes possibles (plus :

lois de Kirchhoff (la plus rapide ici). 2 lois de mailles + une loi de noeud :E0+r0I0=ErI= Er(I0I)puis éliminerI;

On trouve aussi queI=12I0, ce qui pouvait être postulé a priori en utilisant de la symétrie plane du circuit (Hors Programme) qui permet d’écrireI=I0I(doncI=12I0).

Rammener le circuit à une seule maille par transformations et association des générateurs. Cela conduit à un générateur de Thévenin équivalent de femEet de résistance moitiér2.

3. La puissance reçue par le moteur s’écritPrmoteur=VAI0avec les notations ci-dessus. Si la tension aux bornes du moteur n’a pas été déterminée (cf autres méthodes), on peut l’obtenir paru= E0+r0I0. Finalement on obtient (au choix)

Prmoteur=Er0+E0r2 r0+r2

EE0

r0+r2 = E0+EE0 1 +2rr0

!EE0

r0+r2 = 14 W.

Comme la tensionus’applique aussi à chaque moteur, on trouve par la loi des noeuds quePcgéné 1+ Pcgéné 1=Prmoteur. La symétrie impose Pcgéné 1=Pcgéné 1=1

2Prmoteur = 7 W (carI=12I0).

3

PCSI 1 - Stanislas DM de PHYSIQUE N2 - 16/10/17 - CORRIGÉ A. MARTIN

III. Fonctionnement d’une minuterie

1. Il s’agit d’un circuit RC série en charge soumis à une tension constanteE(cf cours). La loi des mailles donne

E=τduc

dt +uc avec τ=RC .

2. La solution générale s’écrituc(t) =up(t) +λ eτtλ∈Rune constante indéterminée.up(t) est une solution particulière cherchée constante. On obtientup(t) =E. La condition de continuité de la tension du condensateur imposeuc(0) = 0 =E+λd’oùλ=−Eet uc(t) =E1−eτt.

On auc(t)

t→∞

=Ece qui représente le régime permanent.

3. On note que la pente à l’origine vaut Eτ :

4. On cherchet`vérifiant :uc(t`) =U`=E1−et`τt`=−τln

1−U` E

= 22 s.

5. Le composantM doit couper le circuit dès que le critèreucU`est détecté. Mais il y a toujours du

« bruit » (électrique) qui se superpose au signal théorique, d’où des erreurs de détection du seuil. Si ce critère est validé au bout d’un temps long devantτ, lorsqueucévolue lentement (faible pente), cela risque d’occasionner unegrosse incertitude surt`et donc un non respect de la durée demandée. En pratique il faut prendre un seuil suffisamment éloigné de l’asymptote pour assurer une détermination fiable det`. 6. On peut augmentert`en augmentantU`, avec l’inconvénient cité précédemment. L’autre solution est

d’augmenterτ, c’est-à-dire le produitRC, en augmentantRouCou les deux.

4

Références

Documents relatifs

Cet homme qui se regarde dans le miroir, voudrait bien s'y voir des pieds au chapeau ! a) Quelles sont précisément les deux points extrêmes de sa personne que son oeil doit voir ?

 Une image d’un objet au travers d’un système optique est réelle si des rayons de lumière sont issus de l’image, dans le cas contraire l ‘image est virtuelle. Comment

A l’aide d’un banc d’optique (voir dessin ci-dessous), on souhaite observer l’image, à travers une lentille mince convergente, d’un objet situé sur son axe optique : on

[r]

[r]

Si on dispose d'objet lumineux très éloigné (tel que les rayons lumineux qui en proviennent soient quasi- parallèles, par exemple le Soleil), alors la lentille

b) Plus la distance objet image se rapproche de la distance focale et plus l'écran doit être placé loin pour que l'image soit observable. De plus si cette distance est inférieure a

Si la face d’entrée est la face sphérique, d’après le principe du retour inverse de la lumière, le foyer objet F devient foyer image et le foyer image F’ devient foyer