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Montrer que l’application linéaire Φn:P ∈Rn−1[X]7

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Academic year: 2022

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(1)

Analyse Fonctionnelle - TD5 1

Master Mathématiques et Applications1`ereannée Aix-Marseille Université Année 2015-2016

Analyse Fonctionnelle

TD 5 : Densité et compacité dansC0

Exercice 1 (A propos des méthodes de quadratures)

Soit[a, b]un intervalle compact deR. Le but de l’exercice est d’étudier la convergence des méthodes d’approxi- mation des intégrales.

Pour toutn1, on se donne une famille denpoints distincts de[a, b]notés axn1 < ... < xnn b.

1. Montrer que l’application linéaire

Φn:P Rn−1[X]7→

P(xn1)

... P(xnn)

,

est bijective.

2. Montrer qu’il existe un unique choix de coefficients réelsin)1≤i≤ntels que

Z b a

P(x)dx=

n

X

i=1

ωniP(xni), ∀P Rn−1[X].

Vérifier que

n

X

i=1

ωni =ba.

3. On définit maintenant l’application linéaire (appeléeméthode de quadrature) par

In :f ∈ C0([a, b],R)7→In(f) =

n

X

i=1

ωnif(xni).

D’après la question précédente, on aIn(f) =Rb

a f dès quef est un polynôme de degré inférieur ou égal àn1.

On veut maintenant déterminer si on peut approcher l’intégrale de n’importe quelle fonction continue par la formuleIn(f).

(a) On suppose que

M = sup

n≥1 n

X

i=1

ni|

!

<+∞.

Montrer que, pour toute fonctionf ∈ C0([a, b],R)on a

n→∞lim In(f) = Z b

a

f(x)dx.

(b) On suppose maintenant que (In(f))n converge versRb

af pour toute fonction continuef. Montrer que l’on a

sup

n≥1 n

X

i=1

ni|

!

<+∞.

(c) Montrer que si les coefficientsωni sont tous positifs, alors on a bien convergence de la méthode.

Il se trouve qu’il est toujours possible de choisir les points xni de sorte que les poids ωni soient effectivement positifs. De plus ces méthodes peuvent être choisies pour être exactes sur les polynômes de degré au plus 2n (Méthodes de Gauss).

F. BOYER- VERSION DU11DÉCEMBRE2015

(2)

2 Analyse Fonctionnelle - TD5

Exercice 2 (Espaces de Sobolev)

SoitK= [0,1]et1< p≤ ∞, on noteW1,p(]0,1[)l’ensemble des fonctions continues sur[0,1]définies par

W1,p(]0,1[)def=

f ∈ C0([0,1]), t.q.∃aR,∃gLp(]0,1[)vérifiantf(x) =a+ Z x

0

g(t)dtpour toutx

.

1. Montrer queC1([0,1])est un sous-ensemble deW1,p(]0,1[). Que représente alors la fonctiong dans la définition de cet espace ?

2. Montrer que sif W1,p(]0,1[)est fixée, alors la fonctiongLp(]0,1[)apparaissant dans la définition de l’espace est unique (presque partout bien sûr ...). On noterag=f0.

3. Pour toutf W1,p(]0,1[), on note

kfkW1,p =kfkLp+kf0kLp.

Montrer qu’il s’agit d’une norme surW1,pet queW1,pest complet.

4. Montrer que sif W1,p(]0,1[), alors on af ∈ C0,αavecα= 11/pet que l’on a kfk+|f|C0,α CkfkW1,p, ∀f W1,p(]0,1[),

pour unC >0indépendant def.

5. Montrer que, si une suite(fn)nW1,pest bornée en normeW1,p, alors on peut en trouver une sous-suite qui converge uniformément sur[0,1].

Exercice 3 (Un peu d’analyse fonctionnelle discrète) Pour toutn1, on note

xni = i

n, 0in,

une subdivision de[0,1]par des points équidistants de pashn = 1/n. On définit ensuite une fonction constante par morceaux

fn =

n

X

i=1

fin1[xni−1,xni[,

puis la quantité suivante

|fn|1,∞,n= max

1≤i≤n−1

|fi+1n fin| hn ,

1. Faire un dessin pour comprendre la situation et une interprétation intuitive de la quantité|fn|1,∞,n. 2. On suppose maintenant que la suite(fn)nvérifie, pour un certainC >0, la propriété

sup

n≥1

kfnk+|fn|1,∞,n

C.

(a) Pour toutn1, construire une fonction continuegn, affine par morceaux, telle que

gn

xni−1+xni 2

=fin, ∀1in.

et

Lip(gn)C, et kgnfnkC/n.

(b) Montrer qu’il existe une sous-suite (gϕ(n))n qui converge uniformément vers une fonction f C0([0,1]). Montrer enfin que(fϕ(n))nconverge uniformément versf.

(c) Montrer un résultat similaire si on remplace la borne sur la quantité|fn|1,∞,n par une borne sur

|fn|1,p,n1< p <+∞et

kfnk1,p,n=

n

X

i=1

hn

fi+1n fin hn

p!1/p .

F. BOYER- VERSION DU11DÉCEMBRE2015

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