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Des volailles résistantes à la chaleur

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: hal-01193920

https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01193920

Submitted on 5 Jun 2020

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Des volailles résistantes à la chaleur

Sandrine Grasteau, Anne Collin, Tatiana Zerjal, Laurent Cario

To cite this version:

Sandrine Grasteau, Anne Collin, Tatiana Zerjal, Laurent Cario. Des volailles résistantes à la chaleur.

2014, pp.17-19. �hal-01193920�

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LES AGRICULTURES DU FUTUR

l’Inra au #sIa2014

22

février //

2

mars 2014 Hall 4 allée e / stand n°105

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L’inra au #sia2014

Demain, comment produirons-nous ? Que mangerons-nous ?

L’enjeu global de la sécurité alimentaire mondiale dans toutes ses composantes est désormais une priorité politique largement partagée, en France, en Europe et dans le monde. C’est aussi un défi scientifique et technique.

Dans ce contexte, la contribution de la recherche publique agronomique est attendue tant pour faire progresser les connaissances que pour proposer des systèmes alimentaires rénovés, sains et durables et pour susciter des innovations.

Pour la 51e édition du Salon international de l’Agriculture, les équipes de l’Inra accueilleront les visiteurs sur notre stand : venues de toute la France, elles leur présenteront leurs recherches et leurs résultats scientifiques dans les domaines de l’agroécologie, de l’agriculture de précision et de la modélisation pour une meilleure gestion des ressources et des territoires, ou encore de la sélection pour les cultures et l’élevage.

Les visiteurs pourront également s’informer non seulement sur les aliments de demain, sur leurs qualités nutritionnelles et organoleptiques, mais également sur l’évolution des comportements alimentaires ou sur les emballages innovants.

Durant tout le salon, notre stand accueillera parallèlement une série de rencontres entre les chercheurs et les acteurs de ces agricultures du futur, autour des grandes thématiques qui structurent nos grands programmes scientifiques.

François Houllier Président-Directeur général

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CommEnT pRoDUIRonS-noUS DEmAIn ?

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En modélisant les futurs territoires

Unité Environnement Méditerranéen et Modélisation des Agro-Hydrosystèmes (EMMAH)

Activité : mesurer les impacts des changements globaux sur l’agriculture et les territoires pour mieux anticiper l’avenir.

Sous l’influence de l’urbanisation croissante et du changement climatique, l’agriculture et les territoires sont en pleine mutation : espaces de plus en plus convoités et ressources de plus en plus rares.

Le développement de la métrologie (science des mesures), de la robotique et des technologies de communication, permet aujourd’hui de proposer de nouvelles pratiques en gestion et des outils de diagnostic, de surveillance ou d’aide à la décision.

L’objectif : accompagner les agriculteurs et les acteurs des territoires dans l’anticipation et la simulation du futur.

Sur le stand :

systèmes de mesure embarqués sur des drones pour caractériser les surfaces en fonction de l’humidité des sols et du développement végétal

systèmes de mesure portatifs pour l’analyse des eaux par colorimétrie

démonstration du rôle des hétérogénéités du sol sur l’écoulement d’eaux plus ou moins chargées une solution technologique : la réutilisation des eaux usées en agriculture pour économiser l’eau et les fertilisants

une aide au diagnostic : la télédétection appliquée au suivi du développement des cultures une démarche intégrative sur les territoires pour préparer l’avenir

Contact : Liliana Di Pietro 04 32 72 22 48

liliana.dipietro@avignon.Inra.fr Unité Environnement Méditerranéen et Modélisation des Agro-Hydrosystèmes (Inra / UAPV)

Centre Inra PACA

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focus sur...

Unité Environnement Méditerranéen et Modélisation des Agro-Hydrosystèmes (EMMAH)

Changements globaux, agriculture et territoires : comprendre pour anticiper

Les villes et les campagnes font face à des défis majeurs : l’urbanisation et le changement climatique, impliquant une limitation des espaces disponibles et la raréfaction des ressources naturelles. Les chercheurs de l’Inra étudient les conséquences de ces changements d’occupation des territoires sur les ressources (sol, eau) et les productions agricoles. Leur objectif : mesurer les impacts des changements globaux sur l’agriculture et les territoires pour mieux anticiper l’avenir.

Mesurer et modéliser

Les scientifiques de l’unité Environnement Méditerranéen et Modélisation des Agro-Hydrosystèmes (EMMAH) du centre Inra PACA utilisent différentes technologies au laboratoire et sur le terrain.

Le développement de la métrologie spatiale et au champ, de la robotique et des technologies de l’information et de la communication, permet aujourd’hui de proposer de nouvelles pratiques de gestion, des outils de diagnostic, de surveillance et d’aide à la décision. Par exemple, l’utilisation de la télédétection ou des drones permet d’obtenir des données sur les variations spatiales et temporelles de l’état des surfaces, de suivre les évolutions de la végétation, du contenu en eau du sol et d’en déduire des estimations d’évapotranspiration et de production de biomasse. Ces observations sont utilisées pour développer des modèles afin d’anticiper, par exemple, les besoins en eau et en fertilisants des futures cultures.

Des données aux modèles

La construction des modèles (comme le modèle STICS) nécessite l’acquisition de données hétérogènes dans l’espace et dans le temps : les mesures sur le terrain de différents paramètres (développement du végétal, température, propriétés des sols, pratiques agricoles...) sont combinées aux informations déduites de l’interprétation des images de télédétection. Ces dernières couvrent de larges territoires et définissent des états de surface ponctuels dans le temps, dépendantes des trajectoires des satellites. Les modèles sont ainsi calibrés et validés, puis introduits dans des outils de diagnostic pour le suivi des cultures.

Exemple de mesures sur le terrain : photos hémisphériques prises à différents stades de développement de la plante

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L’apport de l’infrarouge thermique

L’image thermique située au centre a été prise à partir d’une caméra thermique placée dans un petit avion qui a survolé une zone agricole en Crau le 27 juillet 2006.

Les surfaces les plus chaudes apparaissent en rouge et correspondent à des sols nus secs, les surfaces les plus froides sont des parcelles irriguées. L’image a une résolution spatiale de 3,5 x 3,5 m pour détecter les différentes formes d’irrigation pratiquées sur ce secteur.

A gauche de l’image, on peut identifier une irrigation gravitaire : l’eau est amenée par un canal et submerge la parcelle progressivement ;

il s’agit ici d’une prairie irriguée.

A droite de l’image, on distingue une autre forme plus ronde qui correspond à une irrigation par un arroseur canon située dans un champ de maïs.

L’exemple du territoire de Crau

La Crau, territoire à forts enjeux en termes de ressources naturelles, a été choisie par les chercheurs comme zone de démonstration. Délimitée au nord par les Alpilles, à l’ouest par le Rhône, au sud par la mer Méditerranée et à l’est par l’Etang de Berre, cette plaine est représentative de nombreuses situations dans le monde où la pression urbaine concourt à la surconsommation d’espaces et à la dégradation des milieux. L’allocation de l’eau y représente un défi majeur pour le développement local et l’agriculture y est possible uniquement grâce à l’irrigation, réalisée par un réseau de canaux construits entre le 16e et le 19e siècle. Les principales productions agricoles sont le foin de Crau (AOP), l’élevage ovin (IGP), le maraîchage et les vergers.

Les chercheurs ont analysé l’historique de l’usage des sols ; ils ont mesuré l’impact de la mutation de ces usages sur les ressources en eau, les sols et les productions agricoles.

A partir de ces données, ils ont établi plusieurs scénarios à l’horizon 2030 en modulant plusieurs paramètres : données climatiques, occupation des sols et usages de l’eau. Le scénario correspondant au cumul de ces changements (augmentation de température et précipitations inchangées, augmentation de l’étalement urbain au détriment des prairies irriguées, utilisation accrue de l’eau pour l’eau potable et diminution de l’irrigation agricole) aboutit par exemple au risque de déficit chronique pour l’alimentation en eau potable, d’intrusion d’eau de mer au sud de la zone, et d’assèchement des marais s’accompagnant de perte de biodiversité.

Leur travail a permis de démontrer que le système des prairies irriguées et de leurs acteurs constitue la clé de voûte du développement local. Il participe notamment au renouvellement de près des 75% des eaux de la nappe souterraine, qui alimente les quelque 300 000 habitants de la zone et les industries du port de Marseille.

Pour un futur durable, cette étude souligne l’importance de préserver les ressources naturelles (eau, sol et productions agricoles), et de bâtir la ville sur la ville, c’est-à-dire sans expansion

Scénariser pour anticiper

La démarche engagée par les chercheurs de l’Inra permet d’intégrer l’ensemble des informations collectées sur les territoires, l’agriculture ou l’urbanisation pour estimer les impacts des activités humaines. L’objectif des recherches conduites au sein de l’unité EMMAH est de développer des outils de diagnostics et de prévision pour accompagner les agriculteurs et les acteurs des territoires dans la gestion, l’anticipation et la simulation du futur dans un contexte d’espaces de plus en plus convoités et de ressources rares.

Le coussoul de Crau est une steppe unique en Europe

Zone urbanisée

1.

Irrigation gravitaire

2.

Irrigation par arroseur canon

1

2

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Contact : Jean-Marc Gilliot 01 30 81 52 71

jean_marc.gilliot@agroparistech.fr Unité Environnement et Grandes Cultures (AgroParisTech / Inra)

Centre Inra de Versailles-Grignon En survolant les champs, En expertisant

les sols

Unité Environnement et Grandes Cultures (EGC)

Activité : caractériser la teneur en matières organiques des sols agricoles. Ces mesures se font avec des capteurs de proxidétection (au champ) et de télédétection (drones, avions, satellites).

Au cœur des écosystèmes agricoles, le sol occupe une place majeure. Les matières organiques sont des acteurs essentiels de sa fertilité. L’utilisation de produits résiduaires organiques (effluents d’élevage, composts issus de déchets organiques, boues d’épuration, digestats...) permet de recycler les matières organiques des déchets et sous-produits issus des activités humaines et agricoles. Cette pratique, outre sa contribution à la fertilité des sols, présente un intérêt environnemental en compensant une partie des émissions de CO2 via le stockage de carbone dans les sols et en réduisant l’usage des fertilisants minéraux (engrais azotés, phosphates naturels).

En agriculture de précision, l’analyse de l’hétérogénéité des sols permet de moduler les pratiques agricoles à l’échelle intra-parcellaire, afin d’optimiser la répartition des intrants et d’en réduire globalement les apports.

Depuis plusieurs années, l’unité de recherche Environnement et Grandes Cultures (Inra, AgroParisTech) conduit des études sur la valorisation agronomique des produits résiduaires organiques au sein du territoire de la Plaine de Versailles et plus particulièrement par le suivi d’un site expérimental de longue durée, QualiAgro.

Ainsi, le drone de la société française AirInov, utilisé par l’Inra, permet d’acquérir des images aériennes infra- rouges à très haute résolution d’une parcelle en 20 minutes. Volant à basse altitude, le drone dépend moins des conditions météorologiques que le satellite pour réaliser des prises de vues en phase avec des pratiques agricoles ou une expérimentation au champ et les répéter dans le temps afin d’assurer un suivi des études. Le satellite présente l’avantage de pouvoir couvrir un vaste champ géographique en une seule prise de vue.

L’objectif : exploiter et valoriser, de la parcelle agricole au territoire, ces données sont au cœur des enjeux agronomiques de demain.

Sur le stand :

un drone ; des échantillons de sol et des mesures de réflectance

une maquette : parcelle / paysage, un opérateur au sol et un satellite «en vol»

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En accroissant la biovigilance

Unité Santé et Agroécologie du Vignoble (SAVE) et Unité expérimentale Entomologie et Forêt Méditerranéenne (UEFM)

Activité : développer une application pour améliorer la biovigilance, mieux connaître le comportement de ces insectes, et échafauder des stratégies de protection optimisées et respectueuses de l’environnement.

La situation des insectes (ravageurs ou non) des cultures et des zones non agricoles est en perpétuelle évolution sous l’influence notamment des nombreux échanges internationaux et du réchauffement climatique. Face aux menaces agronomiques, écologiques ou de santé publique que certaines nouvelles espèces dites émergentes représentent, l’Inra a développé une application mobile permettant de les géo-référencer (rendant ainsi possible des actions de science participative), et pour certains de les gérer de façon éco-responsable.

L’Inra propose donc de mettre à contribution les citoyens afin d’étudier à grande échelle la répartition en France de deux insectes majeurs envahissant le territoire, la chenille processionnaire du pin et le frelon asiatique à pattes jaunes. En effet, ils sont responsables de diverses nuisances pour l’homme et les arbres (conifères) pour le premier, et pour les insectes pollinisateurs pour le second. Afin de faciliter cette opération de science citoyenne, l’Inra a développé l’application nomade AGIIR (Alerter & Gérer les Insectes Invasifs et/ou Ravageurs) qui est téléchargeable gratuitement sur la plateforme Google play® dans un premier temps.

L’objectif : reconnaître un insecte invasif, signaler sa présence dans un endroit donné, et apprendre et mettre en œuvre les mesures qui s’imposent.

Sur le stand :

la nouvelle application de science participative AGIIR

Contact :

Dominique Blancard 05 57 12 26 08 dblancar@bordeaux.Inra.fr

UMR Santé et Agroécologie du Vignoble (Inra /Bordeaux Sciences Agro) Centre Inra de Bordeaux-Aquitaine

Contact : Jacob VAN MILGEN 02 23 48 56 44

Jaap.Vanmilgen@rennes.Inra.fr Unité Physiologie, Environnement et Génétique pour l’Animal et les Systèmes d’Élevage

(Inra / AgroCampus Ouest) Centre Inra de Rennes

En augmentant la durabilité des exploitations

Unité Physiologie, Environnement et Génétique pour l’Animal et les Systèmes d’Élevage (PEGASE)

Activité : de nouvelles technologies au service d’un élevage performant et durable. Dispositifs qui seront demain des outils précieux pour aider l’éleveur à piloter son exploitation.

L’élevage de précision, c’est l’utilisation coordonnée d’outils innovants (capteurs, automates...) pour améliorer le bien-être des animaux, adapter l’alimentation à leur besoin, réduire l’impact environnemental des élevages tout en préservant leurs performances techniques et économiques. Les chercheurs de l’UMR PEGASE à Rennes développent des outils d’aide à la décision.

L’objectif : que les éleveurs puissent suivre au plus près les besoins de chaque animal (alimentation, santé, bien-être) et sélectionner des animaux plus résistants et robustes.

Sur le stand :

découverte de l’utilisation de la caméra 3D en élevage, un outil qui permet de suivre la croissance de la vache laitière et d’ajuster son alimentation

composer le menu idéal du porc adapté à ses besoins nutritionnels, physiologiques et ayant un faible impact environnemental

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Contact : Hélène Gautier 04 32 72 23 45

helene.gautier@avignon.Inra.fr Unité Plantes et Systèmes de Culture Horticoles Centre Inra PACA En comprenant les cultures à l’échelle

de leur paysage

Unité Plantes et Systèmes de Culture Horticoles (PSH)

Activité : comprendre l’influence des pratiques culturales et du paysage sur l’environnement biotique (bioagresseur, auxiliaire...) et abiotique (température, rayonnement, irrigation...) et leurs effets sur le fonctionnement des plantes.

Un des enjeux majeurs de l’agriculture du futur sera d’assurer une alimentation saine et diversifiée pour tous les habitants de la planète. Cela nécessite d’adopter une agriculture permettant de produire des fruits et légumes de qualité dans des conditions plus respectueuses de l’environnement (limitation des intrants : pesticides, eau, fertilisants...) et dans un contexte de changement climatique.

Nos travaux de recherche visent à comprendre comment les pratiques culturales et l’environnement physique et biotique influent sur le rendement des productions horticoles et leur qualité gustative, nutritionnelle et sanitaire. La réalisation de cet objectif s’appuie sur des études du fruit, de la plante, des populations de bioagresseurs et d’auxiliaires :

à l’échelle de la plante, deux axes de recherche complémentaires sont privilégiés :

l’étude de la qualité des fruits sous contrôle du génome et du fonctionnement de la plante, en relation avec les pratiques culturales et l’environnement physique et biotique.

l’intégration quantitative de fonctions physiologiques clés dans des modèles simplifiés expliquant le développement et l’élaboration de la qualité du fruit.

à l’échelle du paysage :

comprendre les effets des propriétés du paysage agricole (morcellement, haies...) et des pratiques culturales sur le fonctionnement des systèmes horticoles.

concevoir sur ces bases des scénarios techniques et paysagers innovants adaptés à la production intégrée.

L’objectif : construire des modèles décrivant le fonctionnement des plantes. Tester différents leviers d’action afin d’évaluer, pour différents génotypes de plantes, les possibilités d’une réduction des intrants.

Sur le stand :

des modèles guidés par des théories écophysiologiques et écologiques l’analyse de l’impact du paysage

la composition du fruit de tomate en quelques chiffres. Quelle est l’influence de l’environnement et des conditions de culture sur la composition de la tomate ?

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En s’adaptant au changement climatique

Laboratoire d’Écophysiologie des Plantes sous Stress Environnementaux (LEPSE)

Activité : trouver les variétés les plus efficaces, les plus tolérantes aux stress abiotiques (sécheresse, températures élevées) et les plus économes pour l’agriculture de demain.

Le LEPSE développe notamment des plates-formes de phénotypage à haut-débit. Il s’agit d’espaces de culture automatisés (grâce à des robots peseurs, arroseurs, des cabines d’imagerie) dans lesquels de grands nombres de plantes sont soumises à des stress identiques et leur comportement est enregistré.

Ceci permet alors de paramétrer des modèles de réponses à l’environnement, couplés à des modèles génétiques (issus du génotypage à haut-débit), à des modèles de culture puis à des modèles climatiques L’objectif : guider les choix des meilleurs « allèles » pour les scénarios climatiques du futur.

Sur le stand :

le LEPSE présentera une de ses plates-formes en modèle réduit dans lequel deux plantes sont soumises ou non à un stress hydrique, tandis que leur croissance est enregistrée en continu par des capteurs de déplacement. Des capteurs enregistrent en continu le climat perçu par ces plantes.

En développant la précision dans l’élevage

Unité Systèmes d’Élevage Méditerranéens et Tropicaux (SELMET)

Activité : la conception et la mise en place de conduites alternatives répondant aux enjeux de l’intensification écologique et des services écosystémiques produits par l’élevage.

L’unité mixte de recherche SELMET associe des chercheurs de l’Inra, du Cirad et des enseignants-chercheurs de SupAgro. Elle est localisée à Montpellier et sur différents terrains DOM et internationaux. SELMET s’intéresse aux agroécosystèmes d’élevage en milieux chauds. Le concept d’élevage de précision appliqué aux élevages extensifs est l’une des thématiques de recherche de l’unité.

La détection des chaleurs reposait jusqu’ici sur l’observation visuelle des chevauchements, ou le relevé des marques de chevauchement laissées par un bélier. Ces méthodes fastidieuses et souvent imprécises, peuvent être avantageusement remplacées par l’utilisation d’un détecteur électronique de chevauchement qui permet de connaître, à tout moment, les femelles qui ont été chevauchées. En effet, la miniaturisation de l’électronique (puces RFID, lecteurs portatifs, WiFi) et le contexte réglementaire qui a imposé l’identification électronique de tous les ovins ont permis de confier à un bélier, équipé d’un lecteur de puces électroniques, la détermination de la période de reproduction optimale des brebis d’un élevage. Des travaux sont également menés auprès des éleveurs et des intervenants en élevage afin de mieux comprendre les potentiels freins et motivations à l’adoption de cette invention.

L’objectif : suivre en temps réel l’activité sexuelle des brebis et des béliers.

Sur le stand :

un dispositif de détection automatisé de chevauchements pour identifier la survenue des chaleurs chez la brebis breveté par l’Inra et SupAgro, développé par la société Wallace.

Contact : Bertrand Muller 04 99 61 29 58 muller@supagro.Inra.fr

Laboratoire d’Écophysiologie des Plantes sous Stress Environnementaux (Inra/CNRS/SupAgro/UM2) Centre Inra de Montpellier

Contact : François Bocquier 04 99 61 21 12 bocquier@supagro.Inra.fr

Unité Systèmes d’Élevage Méditerranéens et Tropicaux (Inra/Cirad/SupAgro) Centre Inra de Montpellier

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Coordinateur : Herman Höfte 01 30 83 33 90

herman.hofte@versailles.Inra.fr Institut Jean-Pierre Bourgin (Inra / AgroParisTech) Centre Inra de Versailles-Grignon En innovant avec des produits non alimentaires

issus de l’agriculture

Biomass For the Future (ANR-BTBR-0006) www.biomassforthefuture.org

Activité : élaborer et mettre en place une filière de production et d’utilisation industrielle de la biomasse de miscanthus et de sorgho au niveau de localités pionnières.

Le projet BFF - Biomass For the Future - est l’un des huit projets lauréats du second appel à projets

« Biotechnologies et Bioressources » du programme Investissements d’Avenir. Le projet BFF, coordonné par Herman Höfte de l’Institut Jean-Pierre Bourgin (IJPB) du centre Inra de Versailles-Grignon, a démarré le 1er septembre 2012 pour une durée de sept ans et quatre mois. Il bénéficie, d’un investissement total de 27,8 millions d’euros (dont dix millions d’euros de subvention de l’ANR) pour remplir ses deux missions :

développer les cultures destinées à la biomasse non alimentaire en France en créant de nouvelles variétés et des systèmes de culture de miscanthus et de sorgho ayant un faible impact environnemental et une composition adaptée aux applications industrielles.

structurer toute la chaîne de valeur industrielle pour les secteurs des biomatériaux et de bioénergies en favorisant l’organisation des filières au niveau local avec la participation des industriels et des parties prenantes des régions concernées.

Le projet propose des approches multidisciplinaires innovantes alliant l’agronomie, la modélisation, la génomique, la sélection variétale, et la science des matériaux pour relever les enjeux environnementaux et sociétaux de la production et de l’exploitation de biomasse et pour favoriser le développement de filières vertes d’avenir. Il associe l’ensemble des compétences et expertises de vingt-quatre partenaires (neuf laboratoires publics dont six unités Inra, un institut technique, dix PME et grands groupes dans les domaines de la biotechnologie, de l’agronomie, des semences, des composites et des matériaux de construction ainsi que deux communautés d’agglomération).

L’objectif : valoriser des terres agricoles «marginales» et développer une nouvelle économie verte locale en impliquant l’ensemble des parties prenantes sur un territoire dédié.

Sur le stand :

des plants de miscanthus, sorgho, maïs et des produits fabriqués à partir de ces plantes (éprouvettes en plastiques, parpaings...)

un microscope pour montrer l’anatomie des tiges des différentes plantes

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Contact :

Nicolas Munier-Jolain 03 80 69 30 35

nicolas.munier-jolain@dijon.Inra.fr Unité Agroécologie

(Inra / AgroSup Dijon / Université de Bourgogne)

Centre Inra de Dijon

Contact : Christelle Gée 03 80 77 27 71

christelle.gee@agrosupdijon.fr Unité Agroécologie

(Inra / AgroSup Dijon / Université de Bourgogne)

Centre Inra de Dijon

En changeant les pratiques et les technologies culturales

Activité : concevoir et évaluer des systèmes agricoles innovants valorisant les mécanismes de régulation biologique.

Unité Agroécologie et unité expérimentale de Dijon-Epoisses

L’UMR Agroécologie de Dijon cherche à comprendre comment évoluent les communautés biologiques de l’agrosystème (flore adventice et communautés microbiennes des sols en particulier) et analyse leurs fonctions et leurs impacts positifs et négatifs pour la production agricole et l’environnement.

L’équipe conduit depuis 2000, en collaboration avec le Domaine expérimental Inra de Dijon-Epoisses, une expérimentation sur des systèmes conçus pour valoriser de nombreux leviers de gestion de la flore adventice (= flore sauvage = mauvaises herbes) : une rotation de culture très diversifiée, le travail du sol pour réduire le stock semencier, les décalages de dates de semis pour esquiver les périodes de levée des espèces adventices, les variétés compétitives pour étouffer les plantes indésirables, le désherbage mécanique... Les systèmes de culture sont évalués pour vérifier leurs performances techniques (les adventices sont bien maîtrisées avec ces techniques alternatives), économiques et environnementales.

Depuis 2012, le Domaine expérimental de Dijon-Epoisses conduit également en parallèle une expérimentation testant un système de culture « zéro pesticide » dans le cadre d’un réseau national.

L’objectif : évaluer des systèmes de grandes cultures « céréalières » à faible usage de pesticides en général, et d’herbicides en particulier.

Sur le stand :

un jeu des 8 familles de la protection des plantes observation de différentes graines d’adventices

Unité Agroécologie - Equipe Agroéquipements

Les enjeux de développement durable sont très présents en agriculture dans un contexte de protection de l’environnement, de sécurisation de la filière agroalimentaire et de pérennité économique des exploitations. La parcelle est désormais considérée comme un milieu hétérogène et l’apport d’intrants géré localement par l’utilisation de machines sophistiquées, dotées de capteurs et de systèmes automatisés. Le secteur des agroéquipements a intégré l’agriculture de précision, et les technologies de l’information sont appelées à se développer en réponse aux pressions subies par les agriculteurs et les producteurs pour réduire les nuisances environnementales et améliorer la qualité des productions.

L’équipe Agroéquipements travaille sur l’innovation des techniques de demain qui permettront de diminuer l’utilisation des produits phytosanitaires. Un intérêt particulier est donné à la machine agricole pour la rendre plus respectueuse de l’environnement tout en maintenant leurs performances (débit de chantier...) Ceci est rendu possible grâce aux nouvelles technologies (géo-localisation par satellites des machines, action ponctuelle des machines sur la parcelle, cartographie...) tout en privilégiant le végétal et ses besoins agronomiques dans une démarche d’agriculture durable.

Nos travaux de recherche sont orientés selon deux axes :

l’évaluation des performances environnementales de machines agricoles Crop-Care (pulvérisateurs et épandeurs d’engrais).

la conception, la réalisation et le développement de systèmes innovants (systèmes optiques, imagerie, GPS) embarqués sur des véhicules autonomes (drones, robots...) pour caractériser la végétation et les peuplements.

Sur le stand :

un drone pour la localisation de mauvaises herbes dans une parcelle cultivée un robot de désherbage localisé guidé par GPS

une caméra multispectrale pour caractériser la végétation et les peuplements

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qUE mAnGERonS-noUS DEmAIn ?

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Des produits économiquement innovants

UMR Innovation et Développement dans l’Agriculture et l’Agroalimentaire

Activité : porter les innovations autour des circuits courts alimentaires qui permettent de renforcer et valoriser les coopérations entre les producteurs agricoles, les acteurs du commerce de proximité (bouchers, restaurateurs...) et les consommateurs.

Les circuits courts alimentaires ne sont pas nouveaux mais sont restés peu reconnus jusque dans la période récente. Ils suscitent un nouvel intérêt, renforcé par l’émergence de nouveaux modes de distribution (AMAP, drive fermiers...), depuis le début des années 2000. L’UMR Innovation a cherché très tôt à comprendre l’origine de ce renouveau (crises sanitaires, nouvelles attentes en matière de qualité, quête de lien social, valorisation du métier de producteur...), à caractériser la diversité de ces formes de vente et à évaluer leur contribution au développement durable de l’agriculture, des filières et des territoires, sous l’angle social en particulier. L’UMR Innovation approfondit les innovations organisationnelles et sociales autour de ces circuits qui permettent de renforcer et valoriser les coopérations entre les producteurs agricoles, les acteurs du commerce de proximité (bouchers, restaurateurs...), les consommateurs. Il s’agit en particulier de toucher davantage les consommateurs non sensibilisés et les familles à petit budget, souvent exclues de ces modes de vente, et de favoriser, à travers ces circuits, leur connaissance des produits, des saisons, des modes de production et plus largement, de l’agriculture. Pour cela, l’UMR Innovation initie ou accompagne des expérimentations, comme la mise en place d’un approvisionnement local des Restos du cœur ou d’un système d’information sur l’origine géographique et sociale des produits sur les marchés forains et chez les commerçants (marque collective en cours de dépôt, co- propriété entre l’Inra et une collectivité territoriale). Elle étudie aussi en quoi les collectivités peuvent jouer un rôle clé dans les changements de pratiques et les dynamiques de connaissance autour de l’alimentation, notamment à travers l’approvisionnement local de la restauration collective publique et le développement des jardins potagers collectifs en ville.

L’objectif : aller dans le sens d’une démocratie alimentaire permettant à tous citoyens, et pas seulement aux plus aisés ou aux plus éduqués, de participer à l’évolution de l’agriculture et de l’alimentation sur leur territoire.

Sur le stand :

les motivations des consommateurs à l’achat en circuits courts les circuits courts sont-ils plus chers ? Résultats d’observation des prix

le système d’étiquetage expérimental des produits sur les marchés : votre marché prend des couleurs !

une typologie des jardins collectifs potagers urbains

Contact : Yuna Chiffoleau 04 99 61 28 84

yuna.chiffoleau@supagro.Inra.fr Unité Innovation

(Inra/Cirad/SupAgro) Centre Inra de Montpellier

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Des poissons végétariens

Unité Pisciculture Expérimentale Inra des Monts d’Arrée (PEIMA)

Activité : proposer des formulations alimentaires répondant aux besoins des poissons, sans recourir aux produits issus de la pêche.

Dans les élevages piscicoles, les farines et huiles de poisson sont traditionnellement les ingrédients de base utilisés pour nourrir les salmonidés (truites, saumons). La croissance de l’aquaculture mondiale et la nécessaire préservation des ressources naturelles marines imposent de faire évoluer les habitudes alimentaires de ces poissons. Aujourd’hui, dans les bassins de la pisciculture expérimentale Inra de Sizun en Bretagne, certaines truites arc-en-ciel ont un menu 100% végétarien. C’est le résultat de recherches réalisées par des équipes de nutritionnistes et de généticiens des équipes de la Pisciculture Expérimentale Inra des Monts d’Arrée (PEIMA) de Sizun (29), du laboratoire de Physiologie et Génomique des Poissons (LPGP) de Rennes, de l’unité de Génétique Animale et Biologie Intégrative (GABI) de Jouy-en-Josas, et de l’unité Nutrition, Métabolisme et Aquaculture (NUMEA) de Saint-Pée-sur-Nivelle. Quelle est la composition de ces aliments ? La chair de ces poissons a-t-elle les mêmes qualités nutritionnelles, la même saveur ou la même aptitude à se transformer en filet que celle d’un poisson qui a un régime carnivore ?

L’objectif : sélectionner les poissons les plus aptes à valoriser les aliments à base de végétaux.

Sur le stand :

un aquarium avec des truites nourries aux croquettes 100% végétales méthode de sélection de poissons 100% végétariens

dégustation de truite fumée

Des aliments encore plus sains et durables

Unité Biopolymères Interactions Assemblages (BIA)

Activité : recherche sur les biopolymères (amidon, protéines, polysaccharides de la paroi végétale) et les lipides pour prendre en compte la complexité des systèmes réels, matériaux biologiques ou produits transformés.

L’unité Biopolymères Interactions Assemblages travaille sur le déterminisme de la qualité des produits issus de l’agriculture (alimentaires ou non) ainsi que sur la valorisation de matières premières ou de co-produits.

Trois principaux enjeux :

la maîtrise de la qualité des plantes de grande culture pour satisfaire les divers usages dans un contexte d’agriculture durable et de changement climatique.

le développement d’aliments fonctionnels et de matériaux bio-sourcés dans une perspective d’éco- conception.

l’amélioration de la valeur «santé» des aliments en prenant en compte l’optimisation de l’équilibre bénéfices-risques.

L’objectif : apporter des éléments de réponse aux grands enjeux sociétaux (transitions alimentaires, chimie verte, systèmes alimentaires durables ...)

Sur le stand :

des animations sur la notion de tension de surface, d’interface et de stabilisation de systèmes dispersés dans la réalisation d’émulsions ou de mousses.

Contact : Laurent Labbé 02 98 68 89 36

Laurent.Labbe@rennes.Inra.fr Unité Pisciculture Expérimentale Inra des Monts d’Arrée Centre Inra de Rennes

Contact : Marc Anton 02 40 67 50 80

Marc.Anton@nantes.Inra.fr Unité Biopolymères Interactions Assemblages

Centre Inra d’Angers-Nantes

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Des produits transformés performants

Unité Ingénierie des Agropolymères et Technologies Émergentes (IATE)

Activité : valorisation de la biomasse via le fractionnement, la biotechnologie blanche, la structuration des aliments et des biomatériaux, et les interactions entre l’aliment et l’emballage.

L’unité mixte de recherches IATE est une unité constituée des chercheurs de l’Inra, du Cirad de l’Université Montpellier II et de SupAgro. Les deux premières équipes concernent les procédés de transformation des agro- ressources (physiques, biotechnologiques et physicochimiques), de la dissociation des structures natives avec génération d’agropolymères ou de molécules fonctionnelles. La troisième équipe est centrée sur leur assemblage et leur fonctionnalisation avec élaboration de structures complexes ; ceci afin de mieux exprimer la fonctionnalité des composants et la biodisponibilité des matériaux et leurs constituants. La quatrième équipe travaille sur la maîtrise des transferts de matière dans des aliments/matériaux génériques et, spécifiquement dans le système produit/emballage. Une dernière équipe est dédiée au développement de méthodologies pour l’aide à la décision dans les filières de transformation des agroressources.

L’objectif : améliorer les connaissances sur les fonctionnalités et constituants des produits végétaux pour augmenter leurs performances (usages alimentaires ou non).

Sur le stand :

une animation autour de pains à base de blé dur et de pâtes mixtes (céréales et légumineuses), riches en protéines végétales

le développement d’une boisson au baobab, Matahi – une Start-up créée par des étudiants de Montpellier SupAgro, pour une partie réalisée sur la plateforme nationale de fractionnement et structuration de l’Inra

le cycle de vie d’un éco-emballage, de sa conception à sa dégradation

Contact : Hugo de Vries 04 99 61 28 31 devries@supagro.Inra.fr

Unité Ingénierie des Agropolymères et Technologies Émergentes (Inra/Cirad/SupAgro/UM2) Centre Inra de Montpellier

Contact : Sandrine Grasteau 02 47 42 76 91

sandrine.grasteau@tours.Inra.fr Unité de Recherches Avicoles Centre Inra de Tours

Des volailles résistantes à la chaleur

Unité de Recherches Avicoles (URA)

et unité Génétique Animale et Biologie Intégrative (GABI)

Activité : évaluation et conception de systèmes d’élevage (URA). Développer des méthodes et outils d’amélioration génétique et de conservation des populations animales (GABI).

L’URA du centre Inra Val de Loire, conduit des recherches intégrées sur la biologie des oiseaux, du niveau moléculaire à celui de l’animal dans son environnement. L’unité développe également des travaux sur la sélection, la nutrition, le métabolisme, la qualité des produits. L’unité GABI (Inra, AgroParisTech) de Jouy-en- Josas cherche à mieux connaître les bases de la variabilité génétique des fonctions biologiques.

Au sein de ces deux unités, trois axes de recherche sont concernés par l’adaptation à la chaleur :

les approches expérimentales qui s’appuient sur la comparaison des performances de races locales, expérimentales ou commerciales exposées à des températures différentes.

les études des effets des gènes majeurs réduisant partiellement l’emplumement sur l’adaptation à la chaleur. Ces gènes, présents naturellement chez les animaux, améliorent les capacités de dissipation de chaleur et atténuent les effets de la chaleur.

les approches de génétique moléculaire pour comprendre les bases génétiques de la tolérance à la chaleur.

L’objectif : étudier l’impact des fluctuations de température sur le comportement alimentaire et les performances des poulets de chair et de ponte.

Sur le stand :

des images thermiques réalisées sur des poussins et des coqs de génotypes connus pour leur

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focus sur...

Unité de Recherches Avicoles (URA)

Sélectionner des volailles résistantes à la chaleur

La production mondiale de poulet était en 2012 de 104,5 Mt et la consommation ne cesse d’augmenter.

Cette production est localisée pour près des 2/3 sous climat chaud. Or les sélectionneurs de poulets, qui distribuent leurs œufs à couver et poussins partout dans le monde, sont pour l’essentiel situés dans les pays occidentaux à climat tempéré où les animaux sont sélectionnés en conditions de température très contrôlées. Les sélectionneurs doivent ainsi fournir à leurs clients des animaux tolérant la chaleur. De plus, le contexte du changement climatique augmente les contraintes thermiques. Des chercheurs de l’Inra travaillent sur l’adaptation de poules à des températures chaudes afin de maintenir la durabilité des systèmes d’élevage.

L’Unité de Recherches Avicoles (URA) du centre Inra de Val de Loire et l’unité Génétique Animale et Biologie Intégrative (GABI) du centre Inra de Jouy-en-Josas mènent des recherches qui visent notamment à sélectionner des poules et poulets adaptés pour résister à la chaleur. L’enjeu est de taille : un poulet soumis à un environnement chaud en fin d’élevage (> 25°C) se nourrit moins, avec pour conséquence une croissance plus lente et donc un élevage plus long. Les recherches de l’URA sur l’adaptation des oiseaux à la chaleur s’articulent autour de trois axes : la compréhension des mécanismes en jeu dans cette adaptation à la chaleur, l’identification de gènes d’intérêt impliqués, et la sélection de lignées naturellement prédisposées à résister à la chaleur.

L’importance de la température d’incubation

Des études récentes menées par les chercheurs de l’Inra montrent qu’en faisant varier la température et l’humidité relative pendant la période d’incubation des œufs, il est possible d’obtenir des poulets adaptés à la chaleur. L’augmentation de température pendant l’incubation modifie l’expression de gènes impliqués dans le métabolisme, notamment musculaire. Après éclosion, la température interne des poulets est légèrement inférieure à la normale ; ce qui leur assure une meilleure tolérance à la chaleur.

Des gènes d’adaptation à la chaleur

A l’état naturel, il existe des poules dont l’emplumement permet une meilleure régulation thermique. Les chercheurs de l’URA et de GABI travaillent plus spécifiquement sur le gène « cou nu » et le gène « frisé » qui confèrent à l’animal une plus grande surface de peau nue ou une meilleure circulation d’air au niveau du plumage, permettant ainsi de mieux dissiper la chaleur.

Gène «frisé»

Poules «cou nu»

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Prendre la température à l’aide de caméras thermiques

Les scientifiques utilisent des caméras thermiques pour estimer la capacité des animaux à dissiper la chaleur. La température de certaines parties du corps de l’animal, comme la crête et les pattes, sont de bons indicateurs : par exemple, plus la crête est chaude, plus la capacité de l’animal à dissiper la chaleur est importante. Les données recueillies grâce à ces caméras permettent de déterminer quels spécimens tolèrent mieux la chaleur. En outre, cette caractéristique serait transmissible à la descendance.

On pourrait ainsi sélectionner de bons spécimens sur ce caractère pour obtenir des lignées plus robustes.

Poules «cou nu»

Caméra thermique

Au chaud (28-30°C)

Au froid (18-20°C)

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Contact : Thierry LANGIN 04 73 62 44 47

thierry.langin@clermont.Inra.fr Unité Génétique Diversité et Ecophysiologie des Céréales (Inra / Université Blaise Pascal) Centre Inra de Clermont-Ferrand - Theix Des aliments sûrs de la production à la

consommation

Unité Génie Industriel Alimentaire (GENIAL)

Activité : étude des aliments dans leur processus d’élaboration jusque l’entrée en bouche.

L’unité Ingénierie Procédés Aliments, dont l’acronyme est «GENIAL», a pour mission de produire des connaissances sur les processus d’élaboration et de conservation des aliments incluant une conception raisonnée de produits respectant l’équilibre entre les propriétés sensorielles, sanitaires, nutritionnelles et technologiques, via des procédés éco-conçus, innovants, maîtrisés, sobres.

L’objectif : mettre à disposition des outils numériques de simulation pour le calcul des produits et des opérations de transformation et de conservation d’aliments.

Sur le stand :

un jeu de questions-réponses balayant l’ensemble des pistes actuellement explorées pour répondre aux principaux défis actuels de l’alimentation : nourrir les populations, garantir une alimentation chimiquement et biologiquement saine, et assurer l’équité de l’accès aux nutriments.

Des céréales toujours mieux sélectionnées

Unité Génétique Diversité et Ecophysiologie des Céréales (GDEC)

Activité : l’amélioration de la qualité et du rendement du blé dans un contexte de développement d’une agriculture durable et de changement climatique.

C’est à l’Inra de Clermont-Ferrand que s’inventent « les blés de demain » au sein de l’unité mixte de recherche Génétique Diversité et Ecophysiologie des Céréales (Inra – Université Blaise Pascal). Les différents projets de recherche que mène l’UMR GDEC visent à avancer dans la connaissance de la structure, de l’organisation, du fonctionnement et de l’évolution du génome complexe du blé, à comprendre la genèse de nouvelles fonctions et/ou l’évolution de fonctions spécifiques conservées, à décrypter les mécanismes contrôlant des caractères agronomiques importants (rendement, qualité du grain, résistance à des stress biotiques et abiotiques), à caractériser les ressources génétiques, et in fine à intégrer et modéliser ces connaissances et développer des outils pour améliorer l’efficacité de la sélection variétale.

Déterminer quelle place tient le blé dans l’alimentation depuis de nombreuses années, et quelle place il aura dans le futur, avec notamment la différence du blé tendre et du blé dur, ainsi que le retour attendu de céréales comme le grand épeautre.

L’objectif : assurer les récoltes du futur en favorisant un rendement de qualité et une baisse des risques sanitaires.

Sur le stand :

qualité nutritionnelle et technologique du blé : comparatifs de pains. Les visiteurs prendront conscience que la qualité et le choix de blé de départ a son rôle à jouer dans la composition finale des aliments

qualité sanitaire : observation du cycle de contamination du blé. La culture du blé tendre est soumise à une intense pression parasitaire exercée par de nombreux agents pathogènes et ravageurs, susceptibles d’attaquer les différentes parties de la plante et notamment le grain

Contact : Camille Michon 01 69 93 51 27

camille.michon@agroparistech.fr Unité Génie Industriel Alimentaire (AgroParisTech/Inra/Cnam) Centre Inra de Jouy-en-Josas

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Des tomates adaptées aux cultures, aux territoires et aux usages

Unité Génétique et Amélioration des Fruits et Légumes (GAFL)

Activité : fournir toute une gamme de variétés adaptées à la diversité des agrosystèmes et des usages principalement sur les espèces d’intérêt agronomique des régions méditerranéennes (tomate, poivron,

aubergine, melon, laitue, abricotier, pêcher).

La consommation des fruits et légumes est largement recommandée pour lutter contre l’obésité, certains cancers, les risques d’accident vasculaire cérébral et les maladies cardio-vasculaires. La filière, de nature intensive ou de proximité en zone péri-urbaine, doit constamment évoluer, pour s’adapter à des besoins et des environnements très variables (zones géographiques, pratiques culturales, segments commerciaux...) C’est dans ce contexte que l’unité de recherche en Génétique et Amélioration des Fruits et Légumes (GAFL) à Avignon s’est donné pour mission de décrypter et d’exploiter les bases génétiques, physiologiques et moléculaires des résistances aux bioagresseurs et de la qualité organoleptique et nutritionnelle des fruits et légumes.

Ses recherches vont de la caractérisation de la diversité génétique des espèces fruitières et légumières et de la compréhension de leur histoire évolutive et de leur domestication, jusqu’à l’intégration des connaissances pour l’innovation variétale, en passant par la dissection des bases génétiques des résistances aux bioagresseurs et des composantes de la qualité.

L’objectif : produire suffisamment de fruits et légumes de bonne qualité sanitaire, gustative et nutritionnelle pour alimenter toutes les catégories socio-culturelles.

Sur le stand :

la variété Garance, une variété hybride F1 de tomate de frais dite « rustique », récemment inscrite au Catalogue Officiel, destinée aux producteurs en agriculture biologique et aux jardiniers amateurs, et réunissant huit résistances aux maladies (champignons, virus et bactéries) et des qualités en bouche et de cuisson exceptionnelles. Des recettes à partir de cette variété seront distribuées

la variété Terradou, une variété hybride F1 de tomate d’industrie, en cours d’inscription au Catalogue Officiel, destinée à la transformation pour fabriquer des concentrés de tomate, et se démarquant nettement des variétés actuelles pour ses teneurs exceptionnelles en matière sèche soluble, en lycopène et en vitamine C

une maquette de fleur de tomate pour mimer le rôle naturel des insectes lors de la fécondation pollinique

des panneaux et des tablettes interactives sur l’impact de quelques bioagresseurs infectant la tomate (virus, champignons, nématodes...)

un microscope pour observer des racines de tomates infectées par un nématode à galles du genre Meloidogyne comparativement à des racines saines

une généalogie simplifiée de quelques variétés « phares » créées par l’Inra

Contact : Véronique Lefebvre 04 32 72 27 01

Veronique.Lefebvre@avignon.Inra.fr Unité Génétique et Amélioration des Fruits et Légumes Centre Inra PACA

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Unité Génétique et Amélioration des Fruits et Légumes (GAFL)

«Garance» et «Terradou»

les dernières innovations variétales chez la tomate La consommation des fruits et légumes est un enjeu majeur de santé publique et la filière « Fruits et Légumes » est en constante évolution. Elle doit s’adapter à la variabilité des besoins socio-économiques et à des pratiques et environnements culturaux divers et changeants. Elle doit également produire suffisamment de fruits et légumes de bonne qualité sanitaire, gustative et nutritionnelle pour alimenter toutes les catégories socio- culturelles, en promouvant une agriculture à bas intrants, durable et respectueuse de l’environnement. C’est dans ce contexte que s’inscrivent les travaux de l’Inra en matière d’innovation variétale, afin de fournir une large gamme de variétés, permettant d’adapter la culture de ces espèces à la diversité des agrosystèmes, des saisons et des usages.

L’innovation variétale de la tomate à l’Inra

En termes d’innovation variétale de l’espèce tomate, la filière « semence » est très dynamique avec une moyenne annuelle de 18 nouvelles inscriptions au Catalogue Officiel français depuis 2010. La grande majorité des nouveautés est destinée aux cultures « intensives » sous abris chauffés (serres verre ou plastique), le plus souvent en hors-sol. Cependant, ces nouvelles variétés sont souvent mal adaptées au secteur de l’agriculture biologique et au secteur amateur, ce dernier fournissant pourtant 15 à 20 % des tomates consommées en saison estivale par les Français. C’est pourquoi, le programme innovation variétale «Tomate» mené au sein de l’unité de recherche Génétique et Amélioration des Fruits et Légumes (GAFL, Avignon) vise la création d’hybrides F1 (première génération issue du croisement entre deux lignées pures différentes) destinés au secteur de l’agriculture biologique et aux jardins d’amateurs.

Ce programme a deux objectifs essentiels. Il s’agit tout d’abord de proposer un matériel végétal adapté à des pratiques culturales différentes de celles de la production de masse, en vue d’obtenir des tomates de qualité répondant aux attentes du consommateur en matière de goût, et aux contraintes de la filière tant sur le plan de la production que de la mise en marché. Pour cela, les chercheurs se sont fixé trois contraintes liées aux pratiques de production dans le but d’améliorer la qualité organoleptique du fruit :

• récolter les fruits à pleine maturité, dit « stade rouge », pour bénéficier de la qualité gustative et nutritionnelle maximum.

• produire des fruits pouvant être stockés à température ambiante durant une semaine sans dégradation, pour éviter la perte de qualité gustative liée au stockage au froid.

• associer une aptitude à la manipulation grâce à la fermeté extérieure du fruit et une qualité gustative procurée par le fondant de la chair du même fruit.

Par ailleurs, le deuxième objectif consiste à produire du matériel végétal cumulant plusieurs gènes de résistance aux bioagresseurs et destiné à la culture de saison en pleine terre, sous abri non chauffé ou en plein air, pour produire des fruits à commercialiser sur les marchés de proximité ou à auto-consommer.

Au cours du processus de création d’un hybride F1, plusieurs dizaines de combinaisons hybrides sont réalisées, puis

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Garance, une nouvelle tomate de frais pour le « Bio »

La variété Garance est la nouvelle variété hybride F1 de tomate de frais, dite « rustique », obtenue par l’Inra et inscrite au Catalogue Officiel en 2013. Destinée aux producteurs en agriculture biologique et aux jardiniers amateurs, la rusticité de Garance est principalement due à ses résistances à huit maladies, particulièrement dommageables dans les bassins de production et dont les épidémies sont couramment rapportées dans les jardins amateurs.

Garance présente en outre des qualités en bouche et de cuisson exceptionnelles, telles que rapportées lors de tests de dégustation ou en partenariat avec des chefs cuisiniers. Ses fruits sont esthétiques et charnus, rappelant certaines variétés anciennes : ils sont rouge brillant, légèrement côtelés et aplatis, et d’un beau calibre (poids moyen de 140 grammes). Riches en lycopène, un antioxydant présent dans le corps humain qui pourrait avoir un effet protecteur vis-à-vis de certaines maladies, et en vitamine C, les fruits de Garance présentent de bonnes qualités organoleptiques et nutritionnelles. Leur rapport sucre/acide optimum et leurs arômes de tomate très présents procurent une sensation équilibrée et authentique en bouche. Enfin, cette tomate montre une bonne fermeté, facilitant sa récolte et sa conservation, et en même temps, une chair fondante, idéale pour les menus estivaux. Cette variété exprime toutes ses qualités gustatives, lorsque les fruits sont cueillis au stade rouge.

Ceux-ci peuvent être stockés huit jours à température ambiante (pas moins de 18°C) sans perdre leur tenue à la manipulation. Cette durée et cette température de conservation sont même conseillées pour que les fruits

acquièrent leur texture fondante.

Garance a fait l’objet d’un accord d’exclusivité entre l’Inra et le partenaire semencier GRAINES VOLTZ pour la production et la commercialisation des semences. Ce dernier l’a d’ailleurs introduit dans sa liste de variétés de tomate « phare », sous la marque de « La Sélection du Chef® », qui réunit neuf variétés goûteuses, rustiques et performantes au jardin. Deux fiches recettes associées à cette variété, et inventées par des chefs cuisiniers de renom, sont proposées sur les points de vente de plants ; elles sont aussi en accès libre sur Internet (www.la-selection-du-chef.com). Les

jardiniers amateurs peuvent, quant à eux, trouver ses semences chez le distributeur BAUMAUX ainsi que d’autres distributeurs VPC.

Terradou, la nouvelle tomate d’industrie pour le concentré

La variété Terradou est une variété hybride F1 de tomate d’industrie pour la culture de plein champ. Cette co-obtention, entre l’Inra et Agri-Obtentions, filiale de l’Inra qui a pour mission la création et la valorisation d’innovations variétales pour une agriculture durable, est en 2014 en cours d’inscription au Catalogue Officiel.

Cette nouvelle variété montre des performances remarquables, par sa teneur et son rendement à l’hectare élevés en matière sèche soluble ainsi que par la coloration interne intense des fruits.

Elle est ainsi particulièrement adaptée à la transformation industrielle pour la préparation de concentré de tomate. Elle se démarque aussi des variétés actuelles pour ses teneurs exceptionnelles en lycopène et en vitamine C. Elle est semi-précoce, participant ainsi à l’extension de la gamme de production des tomates d’industrie, et sa nature hybride lui procure une maturité groupée facilitant ainsi la récolte. Terradou produit une plante à croissance déterminée, ne nécessitant donc pas de tuteurage et permettant alors une récolte mécanique. Ses fruits sont rouge brillant, piriformes, très fermes et de beau calibre pour ce type variétal (poids moyen du fruit de 50 grammes). Ils présentent aussi l’avantage d’avoir un pédoncule sans joint évitant les débris herbacés lors de la transformation, et ont la caractéristique d’absence de collet vert avant maturité, souvent responsable de défauts de coloration à maturité et d’une baisse de qualité du concentré. Enfin, cet hybride possède des résistances aux maladies, cryptogamiques, virales ou bactériennes, responsables de pertes de rendement importantes dans les cultures de tomate d’industrie, permettant ainsi de diminuer la charge phytosanitaire de ces cultures.

Tomates Garance

Tomates Terradou

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LES REnConTRES DE L’InRA

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