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POLITIQUE ET POLITIQUES URBAINES DANS LA ROUMANIE (POST)SOCIALISTE

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(1)

UNIVERSITÉ LIBRE DE BRUXELLES

FACULTÉ DES SCIENCES SOCIALES, POLITIQUES ET ÉCONOMIQUES

DÉPARTEMENT DE SCIENCE POLITIQUE

POLITIQUE ET POLITIQUES URBAINES DANS LA ROUMANIE (POST)SOCIALISTE

PERDANTS ET BÉNÉFICIAIRES DES PROCESSUS DE NATIONALISATION ET DE RESTITUTION DES IMMEUBLES NATIONALISÉS

Dissertation présentée en vue d’obtenir le titre de docteur en science politique Par Damiana Gabriela OŢOIU

Sous la direction des professeurs

Jean – Michel DE WAELE, Université Libre de Bruxelles Cristian PREDA, Université de Bucarest

Année académique 2009-2010

(2)
(3)

INTRODUCTION

La probldmatique et la structure de la thbse

Esquisse d'une approche th6orique i la probl6matique

- La triade d'EastorL ses lectures transitologiques (Offe) et amendemerrts

- Les principaux << -ismes ', de notre perspective analytique : nationalisme, constructivisme et transnationalisme

La m6thodologie de la recherche et les sources

PREMIERE PARTIE

IA. PRAPRIErt I,IRB/INE DANS LA ROIIMANIE (POST)SOCIAUSTE.

p oLxrrQrrE ET P ouTrQlIES PUBLTQ I^IES

CHAPITRE I : Bitir la << Victoire du Socialisne >.

La << (re)construction socialiste >> de l'espace urbain (1945-L989) 1.1. Introduction. Bucarest: << l'enfant cher duParti et du C-onseil Popu.laire "

L.2. Le discours arhitectural socialiste : r,rn discours sur r:ne ville norvelle, socialiste. ..

1.3. ... et un disco:rs sur 1' ,,, iderrtitd nationale '>, sur la < rolrtanit6 >

1.4. Des r€actions contre << la recrmstructionsocialiste > des villes 1.5. C-orrclusions : r:n palimpseste archi tectural ?

CTIAPITRE tr: (Re)cr6er la propri6t6 priv6e dans la Roumanie posbocialiste.

(Nouveaux) acteuts, (anciennes) strat6gies

2.1. Introduction: N€gocier la (re)constitution de la propri6t6 priv6e en Rournanie postsocialiste

2.2. (Re)constituer la propri6t6 priv6e - cadre ldgislatif et discor.us politiques 2.3. L,es groupes d'intdr€t et leurs <( partenaires > politigues

2.3.L. < Nous avons choisi le moindre mal o. I,e Parti National Paysan D6mocrate, le Parti National Libdral et l'Association des Propri6taires

2.3.2. ,,. Nous refusons de croire gre les hdros de la R€volution [de L989] sont morts afin gre les nostalgicJues reprennent les propri6tds qulils d6tenaient avant [..]

1945 ,, . Le Parti Social-Ddmocrate, le Parti Grande Roumanie et l'Association des Locataires

2.4. Conclusions : La reprdsentationdes int6r6ts -unmonoPole partisan ? TABLEDES MATIERES

D6partement des Scidnces Folltiguee

0 8 Al/R. 2010

Pascale Msekcre S€cr6tedat du Dttpartemsnt

3L

31 34 40 M 49

53

53

J 5

59 59

63

69

(4)

! \1 . DEUXIEME PARTIE

IA' pnopntErt ET < L'ETHNo-NdrroN > DANS ra, RIUMANTE (p o sr)s o cIALrsrE.

LE CAS DE IA. COMMUNAATE IIIIW

Pr6ambule: Propri6t6 et (ethno)nation - la construction d'un lien politico-juridique 7t

- Introduction: probldmatique de la recherche 7l

- Clarifications terminologiques et cadre corrceptuel T7

CHAPITRE III: << Propri6t6 juive > sl sralinisme national (194S-L989) g2 3.L. Introduction: La propri6tr6, (< armure de d6fense contre I'intromission des 6trangers

') 82 - Brbve chrorrologie historique la Communaut€ ]uive, 7945-Ig8g g6 3.2. L'invention des ayants droit dans l'imm6diat aprEs-guerre

90 - Les h6ritiers des biens sans hdritiers : le < bonluif >> et l'homme nouveau

3.3. Monter en Eretz Israel: le prix i payer gg

3.3.1. Les ann6es 1940-1950 : de l'aliyah sioniste i .. I'aliyah rolge )'. La 9g .. collaboration > tournaino-sovi6tique dans l'expropriation des

" biens juifi

"

3.3.2. Les arm6es 1950-L980 : l'6migration et le mythe d'un .. conununisme national >> LOz 3.3.3. L'implication du chef Rabbiru Moses Roseq dans I'aliyah et les relations 104 rourna ino-amdrica ines

3.4. Les lieux de culte : entre politisation, surveillance et d6molition l11z 3.4.1. Les ann6es 1940-1950 : << La qmagogue dewait €tre rouge > 11g 3.4.2. I-ns ann6es 1960-1980: Les synagogues, < obstacles > devant les projets de 11g syst6matisation

3.5. Condusions : Enhe Ie modEle sovidtique et le spectade de l'autonomie Lzo

3.5.1. L'imm6diat aprds-guerre : unrmouveau juif ? az1

3'5.2. < Nous avons choisi la voie de la collaboration avec la boqgeoisie juive. l2g Mais [...] la lutte de classes devient plus aigue..

"

3.5.3. Dustalinisme importd aunationalisme anti-sovidtique l:Ls

CHAPITRE fV: Propri6t6 et communaut6 (ethno)nationale

dans la Roumanie postsocialiste (L989-2009) ]r}g

4.1. Inhoduction : La double transition postsocialisb - la redistribution des ressoruces

6conomiques et la recr€ation d'une communaut6 politique 129 - Etablir les prioritds de I'agenda l6gislatif : arguments historiques, iddologiques, 12g

6corromiques...

- Et identitaires: restituer les propri6t6s et refonder la communaut6 (6corromim)- 71gz politique

- Questions de recherche et hypothEses : o l'ethnification > et ses << avocats >> 1;gg

(5)

POLITIQUE ET POLITIQUES URBAINES | 5

− Structure de l’analyse : discours (légal, politique) et acteurs 4.2. La restitution des propriétés juives : créer le cadre normatif 4.2.1. Les propriétés individuelles : cadre législatif

4.2.1.1. Les années 1990 : (non)restitution et « roumanité »

4.2.1.2. Les années 2000 : « l’européanisation » des lois de restitution

4.2.1.3. La fin des années 2000. Lois et contre-lois : la non-restitution comme enjeu politique perdurable

4.2.2. Les propriétés communautaires : cadre législatif 4.2.2.1. Les années 1990 : des « gestes symboliques »

4.2.2.2. Les années 2000 : métamorphoses identitaire et législatives

4.2.2.3. 2006-2009. Les nationalistes extrémistes roumains et les « honnêtes Juifs » de la diaspora : une collaboration inédite

4.3. La restitution des propriétés : rhétorique politique nationale(iste)

4.3.1. Les partis politiques et l’éthnification des lois de restitution : clivages, tensions politiques ou regroupements ad hoc ?

4.3.2. Les partis politiques roumains « à la sauvegarde du pays »

4.3.2.1. Motifs récurrents du discours politique : « le patrimoine national en danger »

4.3.2.2. L’Holocauste : les « grands récits » historiques et la restitution des propriétés « roumanisées »

4.4. Les acteurs de la restitution des propriétés « juives »

4.4.1. Mettre la restitution sur l’agenda public et politique dans les PECO: acteurs réels et « imaginés »

4.4.1.1. Acteurs étatiques

4.4.1.2. Acteurs non-étatiques : les organisations juives 4.4.1.3. Un réseau transnational d’advocacy ?

4.4.2. Les bénéficiaires des lois roumaines: la communauté locale vs. la

« diaspora »

4.5. Conclusions : « Mythologie politique » ethno-nationale vs. communauté transnationale

4.5.1. « Mythologie politique » ethno-nationale

− La « fonction intégrative » des lois de restitution

− Spécifiquement roumain ? spécifiquement postcommuniste ? 4.5.2. vs. communauté transnationale

− Les acteurs transnationaux

− L’européanisation, une contrainte imaginée

134 135 136 139 141 146

149 153 156 160

162 165

171 172 179

188 191 193 198 202 205 209

209 209 211 212 212 214

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6 | POLITIQUE ET POLITIQUES URBAINES

TROISIÈME PARTIE

METAMORPHOSES (POST)SOCIALISTES D’UN « QUARTIER ROUGE ».

PROPRIÉTÉ ET ÉLITES POLITIQUES EN ROUMANIE

Préambule : La propriété en tant que privilège politique

− Étudier le quartier « Primăverii ». Élites politiques et privilèges immobiliers o À la recherche des sources

− Outils conceptuels et théoriques:

o Les modèles historiographiques totalitaire vs. révisionniste : la pertinence d’une dichotomie

o La thèse du « capitalisme politique »

217 217 226 230

CHAPITRE V : Le « quartier rouge » : un microcosme socialiste (1945-1989) 5.1. Introduction : Entre fictions idéologiques égalitaires et privilèges réels

− Le modèle soviétique de création des lois et des exceptions aux lois

− La structure de l’analyse : le système des privilèges et l’histoire politique du

« quartier rouge »

5.2. Le « périmètre zéro » de la « démocratie populaire » et le système des privilèges 5.2.1. Les privilégiés : la nomenklatura, l’« élite dirigeante »

5.2.1.1. La critique d’inspiration trotskiste de la « nouvelle classe » : l a bureaucratie

5.2.1.2. La nomenklatura : sélection et hiérarchie 5.2.1.3. La nomenklatura : une tentative de typologie

5.2.2. Offrir et gérer des privilèges : la Section Gospodăria de Partid 5.2.2.1. Le Comité Central du Parti et la gestion de son patrimoine 5.2.2.2. La structure organisationnelle de la Section Gospodăria de Partid 5.2.3. Contrôler les privilégiés : « la tâche la plus délicate »

5.3. Le règne de Gheorghe Gheorghiu – Dej (1945-1965)

5.3.1. Éliminer les « déviants ». Le « périmètre zéro », scène des combats entre les différentes factions du Parti

5.3.2. Les intellectuels du Parti: l’index des livres interdits vs. « le paradis sur terre »

5.3.3. La toponymie, un enjeu symbolique : russification et dérussification du quartier rouge

5.4. Le règne de Nicolae Ceauşescu (1965-1989)

5.4.1. L’année 1968 : « révolte » dans le quartier « Primăverii » 5.4.1.1. Inédits rituels politiques « soixante-huitards »

5.4.1.2. Les réhabilitations : une ambiguë réécriture de l’histoire du Parti 5.4.2. Les héritiers : le quartier rouge et ses « familles politiques »

5.5. Conclusions : Privilèges et privilégies

5.5.1. Hiérarchie du Parti, hiérarchie des privilèges 5.5.2. « L’aristocratie rouge »

232 232 232 234 236 236 236 239 241 245 245 249 254 259 259 261

265 267 267 267 271 273 277 277 279

(7)

POLITIQUE ET POLITIQUES URBAINES | 7

282 CHAPITRE VI : Propriété et élites politiques postsocialistes (1989-2009)

6.1. Introduction : Décembre 1989 dans une maison du quartier « Primăverii ».

« Revoluţia a trecut, noi am rămas » (La révolution est passée, nous y sommes restés) 6.2. La restitution et la non-restitution du patrimoine du Parti Communiste. Créer le cadre normatif

6.2.1. Les années 1990 et le début des années 2000 : créer des exceptions aux lois 6.2.2. Le milieu des années 2000 : créer des lois

6.2.3. La fin des années 2000 : créer des contre-lois

6.3. Les avatars postcommunistes des habitants du « quartier rouge ».

Bénéficiaires de la (non)restitution du patrimoine du Parti Communiste 6.3.1. Unanimisme politique, unanimisme locatif ?

6.3.2. Alternances au pouvoir, alternances des privilèges ? 6.3.3. Le retour des « anciens propriétaires » ?

6.4. Conclusions : [Valentin] Ceauşescu devient propriétaire.

Les aléas de la restitution postcommuniste

CONCLUSIONS GÉNÉRALES: « Transformer la propriété socialiste ».

Perdants et bénéficiaires

Les perdants : la propriété et la communauté politique (ethno)nationale

Les bénéficiaires : les habitants du « quartier rouge » et leurs avatars postcommunistes

282

285 285 291 293 296 301 303 305 306

306

309 316

SOURCES ET BIBLIOGRAPHIE 323

Sources

Bibliographie

LISTE DES TABLEAUX

1. Tableau no. 1 : Les principaux actes normatifs, biens « communautaires » 2. Tableau no. 2 : Situation comparée des propriétés communautaires juives

dans les pays d’Europe centrale et orientale

3. Tableau no. 3 : Nombre des mandants dans la législature 1992-1996 (Chambre des Députés et Sénat) et nombre des signataires des 3 saisines de la Cour Constitutionnelle

4. Tableau no. 4 : Les organes exécutifs du Comité Central (CC) du Parti Communiste Roumain (PCR) dans la période 1945-1989

5. Tableau no. 5 : Le fonds des logements dans la Roumanie postcommuniste

pp. 152-153 pp. 159-160

pp. 166-167

pp. 243-244 p. 300

(8)

8 | POLITIQUE ET POLITIQUES URBAINES ANNEXES (2 volumes)

1er volume : Documents d’archive 2e volume : Entretiens

Liste des entretiens inclus dans les annexes :

Ie partie (chapitres 1 et 2) : La propriété urbaine dans la Roumanie (post)socialiste.

Politique et politiques publique

1. Entretien avec S., homme politique roumain (membre de l’Union Démocrate des Hongrois de Roumanie), membre de la Commission Juridique de la Chambre des Députés, Bucarest, le 24 mars 2004.

5

2. Entretien avec T., homme politique roumain (membre du Parti National Paysan Chrétien Démocrate), leader de l’Association des Propriétaires Dépossédés Abusivement par l’État, Bucarest, le 13 avril 2004.

14

3. Entretien avec N.G., membre fondateur de l’Association des Propriétaires Dépossédés Abusivement par l’État, Bucarest, le 28 avril 2004.

38 4. Entretien avec C., homme politique roumain (membre du Parti National Libéra l),

impliqué dans l’élaboration des lois de restitution, Bucarest, le 7 mai 2004.

68 5. Entretien avec M. et avec G., membres fondatrices de l’Association pour la

Propriété Privée, Bucarest, le 29 mai 2004.

82 6. Entretien avec G., membre fondateur de l’Association de la Propriété Privée,

Bucarest, le 2 juin 2004.

91

IIe partie (chapitres 3 et 4) : La propriété et « l’ethno-nation » dans la Roumanie (post)socialiste. Le cas de la communauté juive

7. Entretien avec R., historien, directeur de Diaspora Research Institute (Université de Tel Aviv), co-directeur de l’Institut d’Études Juives (Université de Bucarest), Bucarest, le 6 mars 2005.

109

8. Entretien avec P, survivante de Transnistrie, journaliste, écrivain, et avec L.

journaliste, écrivain, acteur, Tel Aviv, le 30 décembre 2006.

117 9. Entretien avec B., dirigeant du American Jewish Joint Distribution Committee et de la

World Jewish Restitution Organization, New York, le 5 décembre 2007 et le 9 juillet 2008.

130

10. Entretien avec B., dirigeant du American Jewish Committee et de la Conference of Jewish Material Claims Against Germany, membre de la Commission Wiesel, Washington D.C., le 6 décembre 2007.

134

11. Entretien avec M., dirigeant du B’Nai B’Rith International, Washington D.C., le 7 décembre 2007.

157 12. Entretien avec L., membre de l’ACMEOR (l’Association Culturelle Mondiale des

Juifs Originaires de Roumanie), ancien coordinateur pour l’Europe de l’Est de Lishkat Hakesher/The Liaison Bureau , Tel Aviv, les 12, 13 et 24 février 2008.

165

13.Entretien avec N., chairman AMIGOUR (Management of Assets, Jewish Agency Housing Projects), membre du Comité Directeur de la Fondation « Caritatea »,

175

(9)

POLITIQUE ET POLITIQUES URBAINES | 9 représentant de la World Jewish Restitution Organization, Tel Aviv, le 14 février

2008.

14. Entretien avec A., diplomate roumain, ancien secrétaire politique de l’Ambassade de la Roumanie aux États-Unis, responsable des relations avec des organisations Juives et avec le Congrès américain, Tel Aviv, le 14 février 2008.

188

15.Entretien avec A., enseignante, originaire de Roumanie, Tel Aviv, les 15 et 16 février 2008.

205 16. Entretien avec A., historien, chercheur affilié à Yad Vashem, Jérusalem, le 18

février 2008.

217 17. Entretien avec S., dirigeant de la World Jewish Restitution Organization, Jérusalem,

le 18 février 2008.

226 18. Correspondance électronique avec D., Etats-Unis, émigré en 1973, dans le cadre de

l’opération « Les pèlerins », Bucarest - New Jersey, Newark, juillet –août 2008.

243

IIIe partie (chapitres 5 et 6): Métamorphoses (post)socialistes d’un « quartier rouge ».

Propriété et élites politiques en Roumanie

19. Entretien avec P., homme politique roumain (membre du Parti Grande Roumanie), député, leader de l’Association des Locataires des Immeubles Nationalisés, ancien directeur de la société d’administration d’immeubles ICRAL Herăstrău (avant 1989), SC RECOROM Dorobanţi SA (après 1989), Bucarest, le 26 avril 2004.

247

20. Entretien avec R., ancien propriétaire d’une maison située dans le quartier

« Primăverii », Bucarest, le 2 février 2006.

275

21.Entretien avec B., ancien locataire d’une maison située dans le quartier

« Primăverii », la nièce de B., dirigeant police secrète du parti, ministre de la Défense nationale, Bucarest, le 17 février 2007.

288

22.Entretien avec la famille H. (Mme M.H. et M. S.H.), propriétaires d’un immeuble

situé Rue Crângului (quartier « Primăverii »), Bucarest, le 3 mai 2007. 304 23. Entretien avec S., homme politique roumain (ancien membre du Parti National

Libéral), avocat, ancien Ministre de la Justice, Bucarest, le 4 février 2008.

314

24. Entretien avec T., historien et politiste roumaino-americain, University of Maryland, Washington D.C, Bucarest, le 3 juillet 2008.

325

(10)

10 | POLITIQUE ET POLITIQUES URBAINES

LISTE DES ABREVIATIONS :

• ACEHJR : Archives du Centre pour l’Étude de l’Histoire des Juifs Roumains, Université Hébraïque de Jérusalem

• ACHPJ : Archives Centrales pour l’Histoire du Peuple Juif (Jérusalem)

• ACMJOR : Association Culturelle Mondiale des Juifs Originaires de Roumanie (Tel- Aviv)

• ACNEAS : Archives du Conseil National pour l’Étude des Archives de la Securitate (Bucarest)

• ACS : Archives Centrales Sionistes (Jérusalem)

• AFCJR : Archives (centrales) de la Fédération des Communautés Juives de Roumanie (Bucarest)

• AN-DANHC : Archives Nationales–Direction des Archives Nationales Historiques Centrales

• BP du PCR : Bureau Politique du Parti Communiste Roumain (Politburo)

• CAEM ou Comecon : Conseil d'assistance économique mutuelle

• CC du PCR : Comité Central du Parti Communiste Roumain

• CDJ : Comité Démocratique Juif

• CDJC : Centre de Documentation Juive Contemporaine (Paris)

• CJM : Congrès Juif Mondial (voir le glossaire)

• Claims (ou Claims Conference) : Conference on Jewish Material Claims Against Germany

• CM: Conseil des Ministres

• CNEAS : Conseil National pour l’Étude des Archives de la Securitate (Bucarest)

• CEHJR : Le Centre pour l’Étude de l’Histoire des Juifs de Roumanie (Bucarest)

• FCJR : Fédération des Communautés Juives de Roumanie (Bucarest)

• HOR : Hitachdut Olei Romania be Israel (l’Organisation des Israéliens originaires de Roumanie, v. glossaire)

• HU-OSA : Open Society Archives (Budapest)

• ICRAL : Entreprise de constructions, de restaurations et d’administration locative

• JDC (ou Joint) : American Jewish Distribution Committee (v. glossaire)

• ORT : Obshestvo Remeslenofo zemledelcheskofo Truda (« La Société pour le Commerce et le Travail Agricole », v. glossaire)

• OSE : « Œuvre de Secours aux Enfants » (v. glossaire)

• PCR : Parti Communiste Roumain

• PCUS: Parti Communiste de l’Union Soviétique

• POR: Parti Ouvrier Roumain

• RAAPPS : la Régie Autonome « l’Administration du patrimoine du protocole de l’État »

• RPR : République Populaire Roumaine

• RSR : République Socialiste de la Roumanie

• URSS: Union des Républiques Socialistes Soviétiques

• USHMMA : United States Holocaust Memorial Museum Archives

• WJC : World Jewish Congress (v. glossaire)

(11)

POLITIQUE ET POLITIQUES URBAINES | 11

• WJRO : World Jewish Restitution Organization (Organisation Mondiale de Restitution des Biens Juifs, v. glossaire)

GLOSSAIRE

AJC ou American Jewish Committee, organisation fondée en 1906 (dans le contexte où les Juifs russes étaient affectés par des pogroms), dans le dessein de protéger les populations juives en danger. Actuellement, AJC est un think thank international et une organisation d’advocacy qui vise la promotion du pluralisme politique, des droits de l’homme et le combat de l’anti-sémitisme.

Aliyah, terme hébreu désignant l’émigration juive vers Israël (le sens littéral du mot est celui de « montée », d’« ascension spirituelle »). Aliyah Bet désigne l’émigration clandestine, qui n’a pas respecté les quotas établis par le Royaume Uni pendant le Mandat Britannique (1922-1948), en contraste avec Aliyah Aleph, qui a respecté ces quotas.

B’nei B’rith ou L’ordre indépendant du B’nai B’rith (de l’hébreu : « les fils de l’Alliance »), la plus ancienne et la plus grande organisation juive du monde. Fondé à New York en 1843, B’nei B’rit h a maintenant des filia les dans plus de 50 pays (et plus de 500 000 membres) et est engagée dans une grande variété d’activités, par exemple la promotion des droits pour les communautés juives, la lutte contre l'antisémitisme à travers sa Ligue anti- diffamation (Anti-Defamation League), des activités caritatives.

CJM ou Congrès juif mondial (World Jewish Congress, WJC) est une fédération internationale de communautés et d'organisations juives, fondée en 1936 à Genève. CJM comprend plusieurs sections (e.g. la section américaine, le Congrès juif canadien, leCongrès juif européen), représentant plus de 80 pays.

Claims Conference ou Conference on Jewish Material Claims Against Germany, organisation fondée en 1951, suite à une conférence organisée à New York et qui réunissait 23 organisations juives nationales et internationales (parmi lesquelles Alliance Israélite Universelle, American Jewish Committee, American Jewish Congress, Joint, B’nai B’rith, World Jewish Congress). À côté de l’État d’Israël, Claims Conference a négocié avec le gouvernement de l’Allemagne fédérale l’obtention des compensations ou la restitution des propriétés spoliées pour les survivants de l’Holocauste.

Haganah, mouvement de défense clandestin du Yishouv (les communautés juives installées en Palestine mandataire). Fondé en 1920, a cessé d’être opérationnel après la création de l’Etat en 1948.

He’Haloutz (« le pionnier » en hébreu), mouvement de jeunesse sioniste créé en Europe de l’Est afin de promouvoir l’installation en Israël et de former les « pionniers » (Haloutzim) au travail de la terre.

HOR : Hitachdut Olei Romania be Israel (l’Organisation des Israéliens Originaires de Roumanie), organisation fondée en Israël (à Ha ïfa) en 1928. L’association a organisé des protestes dans les années 1950 pour la « réunion des familles » (contre la fermeture des frontières de la Roumanie). Elle a été (et est) également impliquée dans l’obtention et la distribution des fonds pour les survivants d’origine roumaine vivant en Israël de la part de Claims Conference.

Jewish Agency (Agence Juive), organisme fondé en 1928 par l’Organisation Sioniste Mondiale sous le nom d’Agence Juive pour la Palestine. Avant 1948, en Palestine mandataire, elle est l’organe gouvernemental du Yishouv (communauté juive de Palestine), ayant un département politique, une armée, une police et un Parlement. Après 1948, une partie de ses prérogatives seront transférées au gouvernement israélien et l’Agence Juive s’occupera principalement de l’organisation de l’aliyah et de l’intégration

(12)

12 | POLITIQUE ET POLITIQUES URBAINES des immigrants.

JDC ou Joint ou American Jewish Joint Distribution Committee, organisation humanitaire et d’assistance sociale fondée en 1914. Sa triple mission est Rescue, Relief and Reconstruction (sauvetage, assistance humanitaire et reconstruction) et ses programmes sont destinés aux Juifs ou aux Communautés Juives de plus de 60 pays, hors des États Unis.

Liaison Bureau ou Lishkat Hakesher (connu aussi sous la dénomination Nativ, « voie » en hébreu) est une organisation fondée en 1952 et subordonnée au Premier ministre de l’État d’Israël. Son objectif principal était de garder le contact avec les communautés juives des pays du bloc soviétique pendant la Guerre froide et d’encourager l’aliyah. En 2006, l’exécutif israélien a pris la décision de transférer Liaison Bureau au ministère des Affaires stratégiques.

ORT est l’acronyme de Obshestvo Remeslenofo zemledelcheskofo Truda (La Société pour le Commerce et le Travail Agricole), une organisation non-gouvernementale juive fondée en 1880 et dont l’activité concerne l’éducation et la formation professionnelle. L’ORT gère un réseau d’écoles, de collèges, de centres de formation et de programmes dans des pays tels Israël, la Russie, l’Argentine.

OSE, Œuvre de Secours aux Enfants, est une organisation mondiale juive qui offre des services médicaux et de l’aide sociale aux enfants. L’organisation a été fondée en 1912 en Russie en tant que « Société pour la Protection Sanitaire de la Population Juive ». En 1923 elle s’établit à Berlin et en 1933 à Paris, suite à la montée du nazisme. Après 1944 l’OSE prend en charge les rescapés des camps d’internement.

WJRO, World Jewish Restitution Organization (Organisation Mondiale pour la Restitution des Biens Juifs) est une organisation fondée en 1993 à Jérusalem par les représentants de plusieurs organisations juives (e.g. CJM, JDC) en collaboration avec le Gouvernement israélien. Le but de la WJRO est de récupérer les biens juifs spoliés pendant la Seconde Guerre mondiale, notamment les biens communautaires et les avoirs immobiliers sans héritiers ou non revendiqués.

Yishouv, communauté juive de Palestine avant la création de l’État d’Israël

(13)

POLITIQUE ET POLITIQUES URBAINES | 13 Remerciements

L’élaboration de cette thèse n’aurait été possible sans les professeurs qui ont coordonné ma recherche doctorale. Je ne saurais exprimer toute ma reconnaissance envers le professeur Cristian Preda, qui m’a accordé son appui intellectuel et institutionnel tout au long de mon parcours à la Faculté de Sciences Politiques de l’Université de Bucarest. Je remercie également le professeur Jean – Michel De Waele pour ses conseils judicieux et pour les suggestions qui m’ont aidée à avancer dans la recherche.

La rencontre de quelques personnes a été toute aussi enrichissante que la lecture de leurs textes : Jean Ancel, Shlomo Avineri, Franz et Keebet von Benda-Beckmann, Martin Dean, Catherine Horel, Radu Ioanid, János Mátyás Kovács, Şlomo Leibovici-Lais, Jesse Ribot, Liviu Rotman, Alvin Rosenfeld, Raphael Vago, Kat herine Verdery, Leon Volovici, Lale Yalçın-Heckmann, Filippo Zerilli. Je dois beaucoup à Vladimir Tismaneanu pour ce qui est de la réalisation des trajectoires de certains membres de la nomenklatura communiste, essentielles pour la compréhension du régime national-staliniste roumain.

Dans différentes étapes de ma recherche, mes collègues de Faculté de Sciences Politiques et de l’Institut de Recherches Politiques de l’Université de Bucarest, et du CEVIPOL, Université Libre de Bruxelles, m’ont aidée à clarifier mon questionnement et mes arguments. Je voudrais remercier tous mes collègues, mais en particulier Daniel Barbu, Alexandra Ionescu, Ioan Stanomir et Florin Turcanu.

Je remercie également pour les discussions stimulantes Andrew Baker (American Jewish Committee, Conference of Jewish Material Claims Against Germany, membre fondateur de l a Commission Wiesel), Herbert Block (World Jewish Restitution Organization, New York), Dan Mariaschin (B’Nai B’Rit h International, Wash ington D.C.) et Eli Spanic (World Jewish Restitution Organization, Jérusalem).

Et toutes les personnes qui ont accepté de m’accueill ir, de répondre à mes questions et de témoigner, notamment Emilia et Matei Cantacuzino, Arie Leibisch Laisch, Sonia Palty.

L’accès à des archives largement inédites m’a aidée à avancer dans la recherche. Pour leur accueil chaleureux, je tiens à remercier : Michlean Amir (United States Holocaust Memoria l Museum Archives), Sherry Hyman (archives du Joint Distribution Committee), Ana-Maria Caloianu (Center for the Study of the History of Romanian Jews, Hebrew University of Jerusalem), Anca Ciuciu (Archives de la Fédération des Communautés Juives de Roumanie, Centre pour l’Étude de l’Histoire des Juifs de Roumanie), Jean-Philippe Schreiber, Bianca Stubea (Central Archives for the History of Jewish People, Hebrew University of Jerusalem), Alina Pavelescu (Archives Nationales–Direction des Archives Nationales Historiques Centrales).

Je remercie mes amis, lecteurs fidèles de mes textes et enthousiastes partenaires de dialogue : Remus Gabriel Anghel, Lorena Anton, Cristian Ciobanu, Irene Hilgers, Bogdan Cristian Iacob, Viviana Iacob, Oana Logofatu, Dana Manescu, Angelo Mitchievici, Camelia Runceanu, Cristian Vasile, Maja Veselic. Et mes étudiants, avec lequels j’ai discuté certains de mes arguments et de mes hypothèses, et notamment Ioana Niţulescu.

Ma recherche a aussi bénéficié de l’aide de certaines institutions que je tiens à remercier : New Europe College, Institut d’Études Avancés, Bucarest ; Ecole doctorale en sciences sociales – Agence Universitaire de la Francophonie, Bucarest ; Max Planck Institute for Social Anthropology, Project Group Legal Pluralism, Halle (Marie Curie SocAnth); Institut für die Wissenschaften vom Menschen, Vienne ; le Ministère roumain de l’éducation et de la recherche.

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