F
Auteur Robert FAURD : Ë1 procu « l,atteütat »
-
La saga-à;rtFRôeù,,
Uire
u$r*io,.,,.
A11eur nobert FAU-RD _
philosophe;;
;ïi;â.
,,,,
iberté
-_
Encore une petite histo,ire de patrieia, qui démontre"*
ijiin
qui indigne le publicet
encore unefois
c'est tme affairea, àimiioot
eide
dominé. C'est elle qui parle.
Il
vient de nous arriver,il
y a quelques jours, une aventure oùj'ai
réussi à protéger monsieur le procureur. Nous quittions ensemble nàtrebureau du
TGI
et nous approchions de la voiture du procu qui habitaitune maison
de maîke
à
quelqueskilomèhes dans
la
banlieue
duTribunal
de
Grande Instance.Lorsqu'un
individu
s,est approché de nouser
agitantcofime un
énergumène uae poignée de papieret
en s'adressant à monsieur le procureur-Yous n'ovez
pas
honte monsietr de m'avoirfait
condamner pour avoir déchiré urc papier de l'qdministration et vaus avez été incapable'de teprésenter au tribunal à titre de prewe. Rien
!
c'étaitvotre parole contre lamienne, alors que vous n'étiez pcs présent rars de cet incideit, alors que moi
jÿ
étais.
Yous uous êtes présenté devantun
tribwal
sans apporter depreuves, seulement du verbiage et obtenir un jugemenl sans
lenir
camptede mes contrevérités et de ma défense.
cet
hommetenait
d'une main une riasse de papier et rm groslivre
genreBible
oucoran
recouvert decuir
sous len.,
au patronqui
s'est retourné
et
a trébuché prêt à tomber. J,ai sauté sur son agressellr et accrochais son bras en continuantmon
geste et enlui
tournant paï derrière. Joai entendu unpetit craquement.i3e
I'ui
couché sur le capotde sa voiture le tenant serré et sans
hésite\ j,atdis
au procu : - Je le tiens, donnez moi votre cravate.Pendant ce temps
l"individu
disait:
«ouille
!
ouîlle,
ÿous mefailes
mal,
vieille
salaupe vousm'avez
casséle
bras».
Monsieur
le procum'a
remis sa cmvate quej'ai
passée à l,agressew enlui
faisantune
croix
aves
ses poignets.Monsieur
le
proàu
n'était
pas
eneorerevenu
de cet
incident et
je lui
ai
demandéde
téléphonerà
police secours pour les préveair etqu'ils
prement
en charge cet exalté.Moi
je
tenaisl'homme
appur
surle cipot
desa
voirurI.
Etje
tentais de l'accrocher au levier de l'essuie glacè avec les bouts delairavate.
Ma
pauwe
petite,
je
viens de
voir
ce
salaudqui
vous
abousculés.
J'étais
surpris quecet
énergumène nous saute dessus, enhurlant
comme un sauvâge.c'est
en meretouffint
queje
vous aiw
le retourner sur le capot de mavoifure...
_:
ce
n'est qu'un
reflexe, quej'ai
répété des centaines defois
àNew York.
Mais nous pouvons les remercier dem'avoir upprl,
à nous sortird'un
mauvais pas.Rapidement, nous avons entendu
la
corne desflics
qui
arrivaient avec leur tintamarre, Monsieur le procu, les a arrêtés en gesticulant.Il
leur
a
expliqué
l'histoire en
deux mots.
Deux
autresîoitures
sont arrivées chargées
de
flics, et du
cqmmissaire,qui leur a
donné des ordres.Et
ils
lui
ont
changéla
cravate du procu contre des menottes. Le commissaire adit
au proc,reur_en prenant sa supériorita dechJJÀ
flics.
i
{*
Est-ce bien cetindividu
qui vous aAuteur Robert FAIIRD : El procu « l'attentat »
-
Oui
!
C'était bien
lui...
Heureusement quei'étais
avec
ma secrétaire, quil'a
empêché de me nuire.Le
procu
a félicité
les
flics qui
était
1à avecle
type
et leur
adonné
l'ordre
de le conduire aux urgences àl'hôpital
pourqu'il
ait une consultation.Il
fallait
penser que cet énervé ne dépose pas une plainte contremoi. En
fait,je
n'avais pas contrôlémon
geste et une certaine douleur existait, mais pas de fracture, seulement une petite élongation malgréqu'il n'ait
frappé,ni
touché personne, nous avions été agressésverbalement.
Le
commissaire apris
la parole pour me dired'un
air unpeu
gauche devantle
Procu,(il
avait d'oilleursl'qir
étonné qu'une femme effacée commeje
devais l'être, puisse immobiliser cet énergumène énervé qui avait une barbe clairsemée et d'un blond délovée.Il
qvait l'air d'un misérable, recouÿertd'un vieux manteau noir, il semblé qvoir environ entre soixante et soixante dix ans et sentait la pawreté. Il me faisait penser à un chien battu.)
-
Comment avez-vousfait
pour
mettrehors
d'état
de nuire
cedangereux
individu
et quil'avait
ligoté avec cette cravate?-
Pas de problème,j'ai
appris ce gestechez
lesflics
deNew
York,
qui
donnent
des cours gratuits aux
femmes,
pour
qu'ellesarrivent
à
se
défendre.
Ca arrive
souvent chez
eux que
certaines femmes soient agresséesen plein
jour
et qu'on leur
apprenneà
sedéfendre...
-
Vous
avez eüun bon reflex,
il
faudra dans quelques temps venir faire quelques entrainements avec nous...- D'acçord...
I1 faudrait que j'apprenne à me battre au sol, car àNew
York,
les entraineurs nous disent toujours qu'en cas de tentative deviol,
ne vous battez pas, car vous risquezla mort
à chaquefois
si c'estun fou
ets'il
vous sertle
cou:
(vozs partez en apnée et vous vous laissez aller molle, s'il ne vous lâche pas au bout vingt secondes c'estqu'il
ÿous
a
condamnéà
mourir immédiatement,il
ne ÿotts resteplus
qu'àlui
arrachez un
æil
en enfonçant votre index dans son orbite.Il
vous lôcheimmédiatement et ÿous partez en courant son æil au bout de vos doigtÿ.
Actuellement
il
y
a beaucoup de borgne àNew York
depuis quelques temps...ils
ont tendance à augmenter... Commeil
n'y
a pas de plainteils
disent:
c'est en ouvrant une bouteille
de
Champagneque
le bouchon afrappé mon æil, la prochaine foisje
ferai attention.- Et
ben...
! Lesflics
de NewYork
n'y
vont pas doucement. - C'est dans le casd'un
viol
avec une morte, contre un æil perdu.Je trouve que ce n'est pas cher payer ?
Cette affaire étant réglée pour le
moment,
nous nous sommesdit
au
revoir
avecMonsieur
le
Procu
et qui
m'a
serréla main
en
me remerciant de monintervention
devant toute la maréchaussée.J'ai
demandé au procu de ne pas faire état de mon intervention,*
tErr
fait,
c,est une
drôle d,histoire etvoici
cequi
c,est passé avantl'agression
du
procureur.
un
jour,
ce
monsieur
en. causeet
un
peu-îJ.*ge
» s'éàt
permis
quelquetemps avaat
c$
inyident'
dans une,i*pi"-i"*.
adressée personnellementà
Monsieur
le
Procureur
en,;.;;
daasdeux
phrases:
yqulnd
on est
devant
le
bureau d'un
dominant,it
estdaÀ
ionfauteuit
âe haut dossier decuir
et de sculpturesîî iïîràmé
sununi
it*pt,
chaise. Le dominant se permet d'élever le tonet le
dominé dese
tairi,
et ceci
sansd'autres
comrnentaires»' I1 avaitterminésalettreenluisouhaitantsaplushau§considération.Pasde
une affaire le concernant
"'
Anivé
"o
"oÀirsariato
il
a
attendu uneheure
et
demi eta
étéintroduit
dans le Uureao d'une fonctionnaiie de police,qui
avait laissé son couvre-chef"r.ària"o"e
afin
qu'il
nese
trompef.*'."*
il
avaitaffaireàune«galonnée»pourbienqu'ilsentequ'il.n'avaitpasà
f"t
"
à
n,impoie qui,
malgré
quj.il
ait
une
chaise
branlante. Immédiatement la ^^...^--- fonctionnaire
lui
adit
:r-"
parquetme demande de vous posef quelques questions."Auteur Robert FAURD : El procu « l'at{ental »'
-
Question
rumêro
. r :r,i--un:
Dlaprès Yous est-ce pne menace que-^-^-^-L^ À^ ln ,l:+â la{-f?ê ?
ffi""* ""-fi
un
: pouvez:vous melire
ledit
paragraphe ?m'a
lue ce quisuit.-.
-
J,écris
sâns haine et 6ÿec mafi cæaî en cherchant de temps en-messauvenirsetdelesffiettresauprésenl.ondit
teilps
un Peu dansqui
l*
h-ommes sont tguségau* si
ce.,esj
pc'
vrai,
c'estdonc
un-**orong,
ou afie.ftction, car
si
tousles
hg'myes nesont.p"
,t:y:
jj:-tyt**sieur.
a un
iour â'ææîon"oqué
au
§ommissariat pour;;r; à*
un
éta;de droit,
il
ne
reste quela
düctaturequi
appliquetTUtégatîté
i;*YtWAqæ8§-tenrys)qui
ist
air:rgæpar
des
solts;dictateursqui
prennent une
casquetteiài"i"ei pî",
iu
donner de I'assurance obiectiveou
éventuellernent iu,Oiectivi...Mais nul
nepe*x
éch*pper à laiustice
età
ses iuges ... etlaiastice
ettavérité
sontprésentes dans laprésentelettre...
--'-
-Réprnse
au
quatrième
paragraphe
:
<< Je1'1
p*
trouvé
demenace â sa lecture; mais
il
me semble que c'estplutôt moi
que voussemblez mena§er
pat
la
dite
convocation »?
sinon pourquoi
me"orroqo*.
?Votre ionvocation n'aulait
pus
1"
seh: si Çf .§.'estqY:
di
f
intimidation...
(Tous les naisseat égaux de Part TêmondeJ
Question numéro
deux:
qu'avez-vous à me répondre en cequi
cûnceme le cinqüème paragraphe :
"
Réponsenuméro
deux : Pouvez-vous melire
le dit paragraphe ?l
Ellé
ml,a lue cequi
suit...<< Cequi
estévident
est souvent devantnosyiiux,
maisil faut
faire
le
demi-tour desa
table-bureau(qui
estfixe)
paur
abàndonner laplace
de daminsntpour
celle dedominé
et abandonner les papiers de dacÿlos, pour prendre le temps deréfléchir
(au
moins
quelquesminutes
en respirant
calmement,après
Ça ÿamieux...).
Suis-je
dans
le
vrai
ou
dans le faux
?
Suis-je
ban
ou méchant ? Suis-je un homme ou unrobot
?Réponse au cinquième
paragraphe:
Je
n'ai
pastrouvé
venantd'un
hommelibre, la
moindre insulteou
la
plus petite
insinuation
en
disant : « abandonnerla
place
dedominant
et
les
papiers
de
dactylos,
pour
prendre
le
temps
deréfléchir ». Ce sont les paroles
d'un
ancien dominé pendant sa jeunesseet devenant domioant avec 1'âge4dC'çst un problème de
réflexion
qui éliminele
fait
d'avoir
un être exalté, sauf devantl'§ustice
devantlui
en ayant ue présentement et sans objet.
La
fonctionnaire
quej'avais
en
faeede
moi a
enregistré mes réponsesstr
son ordinateur en faisaat des grimaces coléreuses... Les questions posées et sa mission accomplie,elle
a proposéde
signer lePV,
ellem'a
tendu les pièces pour un paraphe et sanslire
le
pY,
(nes réponses étoient nettes et ne pawaient être mal interprétées),j'ai
posé ma signaturetout en
tenant les pièceset
demandéqu'elle
me donne une copie d'une pièce pour mon dossier.Mais,
cefonctionnaire a
refusé deme
donner une copie,à
cemoment cette dame à tenter de prendre les papiers que
j,avais
en main el gye je,tgl31l__b51 etqü
ont été déchirés en deux.Aussi
je lui
aidit
«
ious
m'avezextoi[ùé maiignature
etje"ne
voust'a
ii-onie passaii
une copie».Elle
m'a
repris
la lethe
quej'avais
une
demi-partie enmain
Immédiatement,
elle
m'a
menacéd'avoir
euun
geste contre un agentd'une force de I'ordre et de bien vouloir quitter
son
bureau immédiatement et ungorille
de deux mètres est apparu cofilme sortantd'une boite pour me montrer
la
sortie. Je suissortie
endisant:
j,ai
compris pourquoi vous ne me donnez pzrs une copie dont les questiôns sont menaçantes...
.
Quelquestemps
après
un
monsieur
ayantentre
soixante
et
soixante
dix
ans
et
portanl une
barbe
blonde
,*
dignité
était convoquée devantun tribunal.
Il
était
velru ,Lccompagner d,un jeuneavocat désigné par des amis
qui rui
ontdit qu,il
*,
"riig"u*t
p"rro**
dans sa robe, car ne voulant pas
lestpr dans
la
pror"rrioi
àt
.u parole devaient être réservée et le conseil dàl'ordre
el
rrc,
il, ,*.tio*".
Monsieur le procureur
en prenantla
parolec'est levé
de son siège en déployanttoute
sa hauteuret
en regardantla
salie pleine detémoirude
i'affaire
mais sans que sesyeux la voie
caril
était
sur un autre monde....
Cet acte de théâtre accompli,il
s'est adressé au juge en disant :-
Il
s'agit
d'un
acte de colèrelibére
par lamauvaisehumew
du monsielnici
présent, qui a détruit un papier appartement àl'Etat
etqui
ne
lui
appartenait pas.De
cefait,
il
n'est
pas permis dans un Etat de droit de p;rmettre à ua simple particulier devouloir
.imposé sa volontéÀune fonctionnaire qui est en droit d'imposer s?!-r-o!19 volog!§
dry-q{
"Ë-"r"î"1"";U"oâatiæ
-un môi§-dê.iiso.
a''rèc=§urti§ei-*ne
amêndeqùé
notslù§éîez eîfonction
des tevenus de ce monsieur'Le procureur s'est assis en rangeant ses papiers- '
Avec un sourire ie juge a
dit
:C,est maintenant à vous Maître DUPONT de bien
vouloir
exposer auTribrmal les arguments de votre client'
Maître
DUPONT
s'est levé en étirant sa robe, comme le chat botté qui va saluçr son maître et après quelques pas dans 1a petite enceinte en baisant la têteçg:efl&hissant
et pds laparol
c-o1T:--Y1!§g§at:§-
:Je vous remercieie Monsieur le Président mais mais
je
j
ne sais sije
vais exposer à votre tribunal la défense de mon client en ce qui concernela
déchirure
d'un
papier del'Etat.
C'est d'ailleurs plutôt
uneaffaire
de papier efltre une femmequi
défend le papier dont elle est responsable etun
monsieurqui
défend sa signature et ses réponses demandées en réponse aux dites questions. Cette femmelui
a enlevé ce papier dufait
de sa position de dominant, de son
milieu
et a gagné par son autorité le papierqu'elle
a en
garde,mais
qui
n'existe plus
présentement entrenos mains.
Le
papier enquestion,
il
s'agit
d'un
procès-verbal dans lequelsont
écrit une lecture
et
une
réponse
importante
à
sa
lecfure, concernant des conséquencesjuddiques et
des suites imprévisibles...Il
s'apil&ue
d'un
PV
signé par les deux personnes...Mais
dans cetteaffaire mon
client
en signantun
acteécrit
par une seule des parties, aussi lorsquei'écrivain
lui
dit
qu'elle a perdu pas mal de temps à écouter se que ce monsieur voulezlui
faire changer les termesqu'elle
lui
imposait et c'estpour
celaqu'à
la fin
il
comprenne qu'i1 nejouait
pas aujeu
libre
d'égalité : à question-réponsepris
dansun piège dans le bureau de la brigadière et de'ce
fail, il
a signé ia pièceq"ff"-f"i
a tendu,
mais lui
a
demandé""
c91qe5,agq"-im9-çqpre, qu'elle a refusé delui
donné. PÔurquoi(
Où
est-elle cettepièce
coupéen deux
et qui
appartiendraità
I'Etat
Français ? Personne ne
I'a
encote vue Car à ma connaissance, Monsieur le Procureur,vous
ne l'avez
pas présentéà
Monsieur
le?résident de
notre tribunal ? Pour moi, c'est la pièce fondamentale du présent dossier, mais quin'existe
pas...
Vous allez
me
répondre,
que
ia
fonctionnaire
estassermenteô, mais mon
client
aussi,un
sermentd'un
côté oud'un
alrtre est toujours un serment. Comme vous ûe présentez pas de témoin, nous devons nous entenir
à leurs serments,gu'llt
ontt.nu
àl'*iqr.
Oi
?
ses créaturesqui
s'octroi d'eux
mêmesle
mêmepouyoi!... Nous
ne pouvons retenirqu'ils
ont tiré chacun de leur côté une partie du document en cause. Mais.sij'ai
bien compris, c'est la dame qui était la plus forte etqui
agagné et empoché
la
pièce importantequ'elle
a en garde ou que quelqu'un la mise à la poubelle.. I1 faut bien comprendre que mon-c-lienGêü-tlan§,Ià üie, e'esfSâ solitude
qui
m'a fait
prendreà
cæur ce dossier, car sur cette terrela
«
salitudi
» ce n'est pas être seul, c'est ne pas être compris même parses proches ou ceux qui
ont l'autorité
sur un innocentqui
est enfermé dansleur
bureau.Etre
un
simple d'esprit, c'est
avok
le
cæur serré, c'est souvent avoirenüe
de pleurer, lorsque des sanglotsl'étouffent,
il
se cache.
Devant
le
cynismeet
la
méchanceté,c'est le
manque deræur,
alorsil
abandonne et les tierslui
disent:
« ÿapleurer
dans ton cain, cachetoi, vilain pas
beau n. Onl'a
une nouvellefois
battu, sansmérite, car
il
ne sait pas défendu et les autres sont contents del'avoir
une nouvelle fois humiliée pour rien.
-Vous n'êtes pas aux Assises
maître Dupont.
Je pense
avoir
unevingtaine
de minutes quej'ai
calculée avec monpetit
pense-bête, (quevoici.-.)
dontje
melimite
au temps de seslignes, lors de mes plaidoiries.-
Il
n'y
a pas de petite affaire Monsieur le Président et pourmoi qui
débute dans ce métier, une affaire est uneaffaire et un client
est une
personnequi
s'est confiée
à
moi
avec confiance,je
ne dois pas perdre sa confiance,aussije
suis tenu à faire mon métier cofllme on mel'a
appris. Aussi,je
continum'a plaidoirie
cofllme
j'en
ai l'habitude
en suivant le pense-bête quej'ai
en main et qui ne doit pas durer plus devingt
minutes. Aussi si vous le permettez,je
continue. Venons en au corlmencement de ce dossier quije
le
saisagace Monsieur le Procureur.
Moi
en tant que juriste,je
ne vois que le problèmejuridique
dans ce dossier auquelj'ai
pris
que deux minutespour
y
apporterun
peudu climat
dans lequelvit
mon client et
qu'il
m'a
faitviwe
à rnon tour eo étudiant son dossier..
Le papier en cause e"st devenu une pièce unilatérale dans laquellele
tribunal
n'a
qu'unq
àô{usationcontre
mon
client:
c'est
d'avoir
déchiré
un papier
qui
était
tapé dansun
ordinat"ffiit
doit
y
être toujours entier dans la ditemachine.f
,t
'u :Et
comme
c'est
la
pièce
essentiellede ce
dossier, vous devezl'avoir
enmain,
carje
nel'ai
pas vu encore à cejour.
Les termes contenus dans ce document doivent être exposé en hautevoix
i
Sivousr|aYezpasMonsieurlePrésidentletextequ,il-yavait
dans
le
pupi".'àJ"rritâ
moije l'ai,
car monclient
connaissez bien lesqo".tioÀ
poséesqu,il
avai! dansla
copie de sa-lettre en cause et ql}e voustrouvo",
àÀ
mon
dossieret
quemon
client
se souvenait des,.porrr",
qu'il
avait faites.Mon client
ajuré
(n'étant pas pariure pas plusquelabrigadièfe)quelapièceenCauseétaitbien}{opiequ,ilavait
:nvoÿ
àlpnsi#
!e!ry9u1eq1n'a1!|lPas
er§rép9§?j
""11":1é"
ci-déisus.-Àussi môn
c[ent m'a
remis pour molr pense-bêtele
relevé des questions et réponses def
incident du
papier del'état
déchiré encause.
Ne vous en faite pas
pollr
le temps pas§er àlire
à hautevoix
les questions et;;;;;
."
q"i
-i
e"ri
aaori'orAinateur
ducommissariat,i'wnoté
qu'il
me
fallait
troismintià;
t3u1 les lires. Prenez votre montre"'
C'estpartie"
'Ce
mônsiéur, à un Jo\Ir a èteiôn"oqJe
au
commissariat Pour une affaire leconcernant"'
Arrivé
uo.oÀirsariat,
il
a
attendu une heure et demiet a
étéintroduit
dans leb;;;;;"*
fonctionnaire de police,qui
avait laissé son couvre_"u"r.rr'Ëiîa"o""
afin qu,il
ne
se trompe pas,qu'il
avaitaffaire à une
o
g*r*orrZ"r,
po*
bien-qu'il
sentequ'il.
n'avait
pas à
faire
à
n'importe
q"i,
*lfe1e.
qu.lif
ait
uûe
chaise
branlante'iI*eiir,"-ent
la fonctionnairelui
adit
:- Le parquet me demande de vous poser quelques questions.' - A quel suiet ?
-
Je
ne
saispas"'
Ha!
Vaità"'
il
s'agitd''y:
lettre
que vousavezadresséeàMonsieurleProcureurdelaRépublique,..etquime
demande de .vous poser la question suivante :
-
Question
numéro
un:
-
Répor*"
numéro
un:
Pouvez-vous melire
1edit
ParagraPhe ?Elle m'a lue ce qui
suit'"
(J'écris sans haine e-t avec
mon'"":
::.cherchant de temps en temps un
peu
dqnsmessowenirsetdelesmettresauprésent.onditqueleshommes§onttous ésau* si ee n'est pas
'i",
";iii,,1'11:f,:"::::::
!,"-:::!:.:ff'r;î;:rtrlit
nf:;*;'
;: ,:;;#,;";r,*
à""ï
""' a,,t de dràt, it ne reste *ue
ta dictatwe *ui.
';;;;;;;;;';iiràtne
A'i-ii'ioit
enTtaafurdfwte
it v a quetques temps' qutétaitdirigéepardes'o*-dirror"ursquiprennentiiecasquettegalonnéepourse
donner de
l,assuran"r"iiiî"irïî-r,"
A"yiu.At1*ent subiectitte*.Mais nul ne pe*e échapper à la justice
*ïià';rS*...
et la iustice et ta iérité sontprésentes dans la présente lettte-,).
Réponse
au
qaatrième
paragraphe:
«'Je
n'.ai-pas
touvé
demenace
à
salecturi,
ÀA,
il
ie
semble que c'estplutôt
rnoique vous semblez rflenücer
par
la
dite
coitvototi'n
»?
Sinon
pourquoi
me
conÿoquer ? Votre co'nvocalion
n'aurait
pasde
senssi
ce n'est que del,intimidatirn...
çrios
les hommes naissint égarx depart
le monde"')'
È E
{
U
Questiou numéro deux
:
qu'avez-vous à me répondreen"e
qui concerne le cinquième paragraphe :Réponse
numéro deux
: Pouvez-vous melire
le dit paragraphe ?l glle
m:.a 1ue cequi
suit...<<ce
quï
estévident
est
soivent
devant nosyénx,
maisil faut
foire
le demïtaur
desa
tabre-bureau{qui
estfixe)
pour
qbàrrdonner loplace
de daminantpour
ceile dedoiiné
et abandanner les papiers de daeÿlos, pour prendre le temps deréfiéchir
(au
mains
quelquesminutes
en respirant
calmement,après
ça
ÿamiewc.,).
Suts-je
dans
le
vrai
ou
dans le faux
?
Suis-jebon
ou méchsnt ? Suis-je un komme ouurtrobot
7Réponse au cinquième
paragraphe
:Je
n'ai
pastrouvé
venantd'un
hommelibre,
la
moindre insulteou
la
plus
petite
insinuation
en
disant:
« abandonnerla
place
dedominant
et
les
papiers
de
dactylos,
pour
prendre
le
temps
deréfléchir
».ce
sont lesparolei
d'u-n ancien dominé pendant sa jeunesseet devenant dominant avec 1'âge4dcoest un problème de
réfleiion
qui
élimine
lefait
d'avoir
ua être exalté, sauf devantlinjustice
devantlui
et sans obi
Où
est-e1le cettepièce
coupéen deux
et qui
appartiendraità l'Etat
Français ? Personne ne
i'a
encorelrre
Car à ma comaissance, Monsieur le Procureur,vous
ne l'ayez
pas présentéà
Monsieur
le
Présidentde
notre tribunal ? Pourmoi,
c'est la pièce fondamentale du présent dossier, maisqui
n'existe
pas... Vous
allez
me
répondre,
que
la
fonctionnaire
sstassermentée, mais mon
client
aussi, un sermentd'un
côté oud'un
autre est toujoursun
serment. Comme vous ne présentez pas de témoin, nous devons nous entenir
à leurs serments,qu'lls
ont tenu à I'unique Dieu de la terre ouà
ses creaturesqui
s'cctroi d'eux
mêmesle
même
pouvoir... Nous
ne pouvons retenirqu'ils
ont tiré chacun de leur côté une partie du document en cause.Mais
sij'ai
bien compris, c'est la damequi
était la plus forte et qui a gagrré et empoché la pièce importantequ'elle
a en garde ou quequelqu'un
àmise à la poubelle.
Je
vais terminer
maplaidoirie en
laissant coûrme pièceà
conviction dans mon dossier ce queje
viens de lire en trois minutes et qui sont lacopie-conforme
du
texte
écrit
sur
le
papier
de
l'Etat
et qui a
été
déchiré par inadvertanceentre
une
tigressevive
et
un
vieux
lion qui
a
le
pelage fortement usé par l'âge et les épreuves de lavie.-.
J'accepterai dans ce dossier « un classement sans suite ».