Calculatrice autorisée 3 heures
EXERCICE1 5 points
1. ∆=32−4×1×3=9−12= −3=¡ ip
3¢2
.
∆<0 : l’équation a donc deux solutions complexes conjuguées :
−3+ip 3
2 et −3−ip 3
2 .
2. a. On a|z1|2= µ
−3 2
¶2
+ Ãp
3 2
!2
=9 4+3
4=12
4 =3⇒ |z1| =p 3.
On peut donc écrirez1=p 3
Ã
− p3
2 +i1 2
!
=p 3¡
cos56π+i sin56π¢ . b. On peut construire la longueurp
3 en utilisant un triangle rectangle d’hy- poténuse 2 et dont l’un des côtés de l’angle droit mesure 1. On trace en- suite le cercle centré en O de rayonp
3 et la droite d’équationx= −3 2. Commez2est le conjugué dez1, B est le symétrique de A autour de l’axe des abscisses. Voir plus bas.
3. a. KA= |z1−z4| =
¯
¯
¯
¯
¯
−3 2+
p3 2 i−1
¯
¯
¯
¯
¯
=
¯
¯
¯
¯
¯
−5 2+
p3 2 i
¯
¯
¯
¯
¯
= r
¡−52¢2
+
³p 3 2
´2
= q25
4 +34= p7.
Comme A et B sont symétriques autour de l’axe de des abscisses et que K appartient à cet axe, KB=p
7.
KD= |z3−z4| =
¯
¯
¯
¯
¯ 7 2−
p3 2 i−1
¯
¯
¯
¯
¯
=
¯
¯
¯
¯
¯ 5 2−
p3 2 i
¯
¯
¯
¯
¯
= r
¡−52¢2
+
³
−
p3 2
´2
= q25
4 +34= p7.
Conclusion KA = KB = KD=p
7 : les trois points A, B et D appartiennent au cercleC de centre K et de rayonp
7.
b. On a1
2(z1+z3)=1 2 Ã
−3 2+
p3 2 i+7
2− p3
2 i
!
=1
2×2=1=z4. Donc K est le milieu de [AD].
c. On az2=z1= −3 2−
p3
2 i ; doncz2etz3ont la même partie imaginaire et la droite (BD) est parallèle à l’axe des abscisses ; comme la droite (AB) est perpendiculaire à l’axe des abscisses, (AB) et (AD) sont des droites per- pendiculaires et le triangle ABD est rectangle en B.
1 2
−1
−2
−3
1 2 3 4
−1
−2
−3 →−
u
−
→v
bb b
b
A
B D
O
K
1 p3 2
EXERCICE2 4 points
1.
1
1
1 (1, 1, 1) 2 (1, 1, 2) 3 (1, 1, 3)
2
1 (1, 2, 1) 2 (1, 2, 2) 3 (1, 2, 3)
3
1 (1, 3, 1) 2 (1, 3, 2) 3 (1, 3, 3)
2
1
1 (2, 1, 1) 2 (2, 1, 2) 3 (2, 1, 3) 2
1 (2, 2, 1) 2 (2, 2, 2) 3 (2, 2, 3) 3
1 (2, 3, 1) 2 (2, 3, 2) 3 (2, 3, 3)
3
1
1 (3, 1, 1) 2 (3, 1, 2) 3 (3, 1, 3)
2
1 (3, 2, 1) 2 (3, 2, 2) 3 (3, 2, 3)
3
1 (3, 3, 1) 2 (3, 3, 2) 3 (3, 3, 3) 2. a. X∈{−10 ; 3 ; 5 ; 15}
b.
X=xi −10 3 5 15
p(X=xi) 15 6 3 3
c. E(X)= −10×15 27+3× 6
27+5× 3
27+15× 3
27=−150+18+15+45
27 =−72
27 =
−8
3≈ −2, 67(.
Sur un grand nombre de parties on perdra en moyenne 2,67(par partie.
PROBLÈME 11 points
Partie A Étude d’une fonction auxiliaireg
1. La fonctiongest dérivable sur ]0 ;+∞[ et sur cet intervalle : g′(x)=1
x−4x=1−4x2 x .
Commex>0, le signe deg′(x) est celui du numérateur 1−4x2=(1+2x)(1− 2x) trinôme qui est négatif sauf entre les racines−1
2et1 2. Donc sur
¸ 0 ; 1
2
·
,g′(x)>0 : la fonction est croissante ; sur
¸1 2;+∞
·
,g′(x)<0 : la fonction est décroissante.
Enx=1
2, la fonction présente un extremum (maximum),f ¡1
2
¢=ln12−2¡1
2
¢2
− 1= −ln 2−12−1= −32−ln 2.
D’où le tableau de variations :
x 0 12 +∞
g′(x) + 0 −
−32−ln 2
2. Comme le maximum est à peu près égal à−2, 2, on peut en déduire que la fonctiongest négative sur ]0 ;+∞[.
Partie B Étude d’une fonction 1. a. On sait que lim
x→+∞
lnx
x =0 et comme lim
x→+∞−2x= −∞, on a lim
x→+∞f(x)=
−∞.
b. On a lim
x→0
lnx
x = −∞, donc lim
x→0f(x)= +∞.
2. a. Soitdla fonction définie sur ]0 ;+∞[ pard(x)=f(x)−1−2x)= −lnx x . On vient de voir que lim
x→0
lnx
x =0, donc que lim
x→0d(x)=0, ce qui signifie que la droiteDest asymptote à la courbeC au voisinage de zéro.
b. La position dépend du signe ded(x), donc de celui de−lnxcarx>0.
d(x)>0⇐⇒ −lnx>0 ⇐⇒0>lnx ⇐⇒1>xd’après la croissance de la fonction exponentielle.
Donc sur ]0 ; 1[, d(x)>0, c’est-à-dire que la courbeC est au dessus de son asymptoteD.
On a de mêmed(x)<0 ⇐⇒ x>1, donc sur ]1 ;+∞[, la courbeC est en dessous de son asymptoteD.
3. a. f est dérivable sur ]0 ;+∞[ et : f′(x)= −2−
Ã1
x×x−1×lnx x2
!
= −2−
µ1−lnx x2
¶
=−2x2−1+lnx
x2 =
lnx−2x2−1 x2 =g(x)
x2 .
b. On a vu à la partie A que sur ]0 ;+∞[,g(x)<0 et commex2>0, on a donc sur cet intervallef′(x)<0 : la fonctionf est décroissante sur ]0 ;+∞[ de plus l’infini à moins l’infini.
4. Voir plus bas.
Partie C Calcul d’une aire
1. hest une fonction dérivable sur ]0 ;+∞[ et : h′(x)=1
2×2×(lnx)×1 x
lnx x .
Donchest une primitive sur ]0 ;+∞[ delnx x . 2. a. Voir en bas.
b. On a vu que six>1, la courbeC est en dessous de son asymptote D; donc l’aire de la partie du plan comprise entre la droiteD, la courbeC et les droites d’équationsx=1 etx=e est égale à l’intégrale
Ze
1
£(1−2x)−f(x)¤
= Ze
1
lnx
x =[h(x)]e1=1
2(ln e)2−
·1 2(ln 1)2
¸
=1 2(u. a.).
Comme 1 unité d’aire est égale à 2×2=4 cm2, on a finalement : A=4×1
2=2 cm2.
1 2 3 4
−1
−2
−3
−4
−5
−6
1 2 3 4 5
C
D
x=e