• Aucun résultat trouvé

Exercice : Dihybridisme eb/vg chez la drosophile + Corrigé

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Exercice : Dihybridisme eb/vg chez la drosophile + Corrigé"

Copied!
2
0
0

Texte intégral

(1)

EXERCICE GENETIQUE (ébène / vestigial)

À partir des résultats des croisements décrits dans le document, déterminez si les deux gènes impliqués sont liés ou indépendants.

Vous argumenterez votre réponse par une démonstration rigoureuse.

Document :

On s'intéresse à la transmission de deux caractères chez la Drosophile. Chacun de ces caractères est commandé par un seul gène.

Caractère « couleur du corps » : - Phénotype [corps gris]

- Phénotype [corps ébène]

Caractère « longueur des ailes » : - Phénotype [ailes longues]

- Phénotype [ailes vestigiales]

(2)

EXERCICE GENETIQUE (ébène / vestigial) Corrigé Type (à modifier selon l’exercice)

Dans cet exercice, on cherche à savoir si les gènes étudiés sont indépendants ou liés.

Le 1er croisement implique le parent P1 homozygote (de souche pure) présentant un phénotype [corps gris, ailes longues] et le parent P2, homozygote également et présentant le phénotype [corps ébène, ailes vestigiales]. A partir de ces données, on envisage qu’il existe un gène gouvernant chaque caractère : il s’agit donc d’un cas de dihybridisme (2 gènes). On émet l’hypothèse que :

- Le caractère « couleur du corps » est porté par un gène présentant 2 allèles : un allèle gris (allèle sauvage) et un allèle ébène (allèle mutant)

- Le caractère « taille de l’aile » est porté par un 2ème gène présentant 2 allèles : un allèle taille longue (allèle sauvage) et un allèle vestigial (allèle mutant)

La descendance du croisement entre P1 et P2 est une F1 totalement homogène : 100% [corps gris, ailes longues]. On en déduit que P1 et P2 n’ont donné qu’un gamète, ce qui signifie qu’ils sont bien homozygotes (confirmation).

Par ailleurs, si P1 et P2 sont homozygotes, on déduit que les individus F1 sont tous hétérozygotes et possèdent un allèle de chaque parent. Ainsi, les allèles contribuant au phénotype de F1 (ou de P1) sont donc dominants alors que les allèles issus de P2 sont récessifs :

- L’allèle codant la couleur grise du corps domine l’allèle ébène. Ces derniers seront donc nommés : eb (ébène) et eb+ (corps gris / sauvage)

- L’allèle codant la taille normale des ailes domine l’allèle vestigial. Ces derniers seront donc nommés : vg (vestigial) et vg+ (aile normale / sauvage)

La descendance du croisement test présente 4 types d’individus équiprobables (4x25%). Ceci permet de dire que les gènes sont indépendants (sur des chromosomes différents). Nous pouvons écrire les génotypes des individus parentaux et de l’individu F1, hétérozygote :

P1 (eb+//eb+, vg+//vg+) x P2 (eb//eb, vg//vg) F1 : (eb+//eb, vg+//vg)

Nous cherchons maintenant à comparer les génotypes attendus avec les résultats observés du croisement test (test cross) entre F1 et le parent P2 :

F1 : (eb+//eb, vg+//vg) x P2 (eb//eb, vg//vg)

Le parent P2 ne peut donner qu’un type de gamète : (eb/, vg/) mais l’individu F1 pourra donner 4 types de gamètes dont la fréquence est équiprobable : (eb+/, vg+/), (eb+/, vg/), (eb/, vg+/) et (eb/, vg/). Leur croisement permet de produire l’échiquier de croisement suivant :

γ F1 γP2

(eb+/, vg+/) 25%

(eb+/, vg/) 25%

(eb/, vg+/) 25%

(eb/, vg/) 25%

(eb/, vg/) 100%

(eb+//eb, vg+//vg) [eb+, vg+]

(eb+//eb, vg//vg) [eb+, vg]

(eb//eb, vg+//vg) [eb, vg+]

(eb//eb, vg//vg) [eb, vg]

% théorique 25% 25% 25% 25%

% observé 25% 25% 25% 25%

Echiquier du croisement F1xP2 (croisement test)

Les résultats obtenus dans la descendance du croisement test correspondent bien à ceux attendus dans l’échiquier de croisement. Nous pouvons donc conclure que les caractères étudiés ici sont bien portés par 2 gènes, chacun porteur de 2 allèles :

- Le caractère « couleur du corps » est porté par un gène présentant 2 allèles : un allèle sauvage dominant (couleur grise) et un allèle ébène récessif

- Le caractère « taille de l’aile » est porté par un 2ème gène présentant 2 allèles : un allèle sauvage dominant (taille sauvage) et un allèle vestigial récessif

Ces 2 gènes sont présents sur des chromosomes différents (gènes indépendants) :

Références

Documents relatifs

La région promotrice du gène Agouti a été analysée en combinant nos propres données de séquence du transcrit spécifique de la race Normande mais également les

Ce gène existe sous une forme (un allèle) appelé Ade2 Allèle 1 pour les levures rouges et sous une autre forme : Ade2 Allèle 2 chez les levures blanches.. La comparaison a

Pour comprendre la transmission de ce gène, Morgan réalise un croisement de 2 souches de lignée pure de Drosophiles différant par deux caractères : la taille de l’aile et la

À partir des résultats des croisements décrits dans le document, déterminez si les deux gènes impliqués sont liés ou indépendants.. Vous argumenterez votre réponse par

population ou parfois se substituer à l'allèle sauvage (fixation de l'allèle mutant) à population, ou parfois se substituer à l allèle sauvage (fixation de l allèle mutant) à

On considère que la myopathie est une maladie provoquée par l’action de mutations récurrentes (taux de mutation noté u) transformant un allèle « normal » (noté M) en un

Hypothèse 1 l'anomalie est déterminée par un allèle dominant autosomal (situé au niveau d'un autosome). Hypothèse 2 l'anomalie est déterminée par un allèle dominant situé au

Pour chaque gène, nous pouvons donc avoir soit deux fois le même allèle, soit deux allèles différents.. On dit que la personne est homozygote pour