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Hôte définitif (douve)

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Academic year: 2022

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PARAGONIMOSE

(Douve du poumon)

?

La paragonimose, ou distomatose pulmonaire, est provoquée par une infection due à plusieurs espèces de trématode appartenant au genre Paragonimus.

En Asie, les espèces les plus courantes sont P. westermani, P. heterotremus et P. philippinensis.

Paragonimus est un parasite souvent trouvé chez les

mammifères qui se nourrissent de crustacés, comme le chien, le chat, le tigre, la mangouste rayée et le singe (réservoirs hôtes définitifs).

Hôte définitif (douve)

1

er

hôte intermédiaire Vie à l’état libre

Vie à l’état libre 2

e

hôte

intermédiaire

Assainissement inadéquat et défécation en plein air La douve adulte vit dans les poumons du mammifère

infecté et y pond des œufs que des quintes de toux déplacent le long des voies respiratoires. Ces œufs sont alors soit expulsés par expectoration, soit avalés et excrétés.

Lorsqu’ils parviennent à de l’eau douce, ils éclosent pour donner naissance à des miracidiums. Ceux-ci se logent dans différentes espèces de mollusques aquatiques pour se reproduire par voie végétative et finalement entraîner l’apparition de larves plus développées appelées

« cercaires ».

Les cercaires se fixent à leur tour sur différents crustacés d’eau douce, comme des crabes et des écrevisses, mais aussi des crevettes, voire des grenouilles, qui leur servent d’hôtes intermédiaires.

Si ces crustacés sont mangés crus ou insuffisamment cuits, les cercaires, devenues métacercaires, c’est-à-dire ayant atteint le stade infectant pour plusieurs mammifères, se désenkystent de l’intestin des crustacés et se frayent un chemin à travers la paroi intestinale, le péritoine, le diaphragme et la plèvre de l’hôte définitif, jusqu’à atteindre les poumons de ce dernier et fermer le cycle. La période d’incubation dure entre 65 et 90 jours.

Parasitoses d’origine alimentaire

Une fois que les vers ont atteint les poumons, ils peuvent provoquer chez l’être humain des symptômes comme une toux chronique doublée de crachats avec traces de sang, des douleurs thoraciques accompagnées de difficultés respiratoires, et de fièvre. Ils peuvent aussi entraîner des complications, notamment un épanchement pleural ou un pneumothorax.

Les signes et symptômes ressemblent à ceux de la tuberculose et du cancer des poumons. Il faut toujours envisager l’hypothèse d’une paragonimose si les patients à qui l’on suspecte une tuberculose ne répondent pas au traitement.

Par comparaison, les parasites logés dans les poumons d’un chat ou d’un chien ne revêtent en général pas grande importance et déclenchent relativement rarement des symptômes respiratoires. Certains parasites peuvent se fixer dans le cerveau ou d’autres organes et ainsi causer des dégâts plus graves.

Le diagnostic s’établit sur la base du tableau clinique, des souvenirs de l’individu concernant son éventuelle consommation de crustacés crus, de la détection de l’éosinophilie et des résultats typiques d’une échographie, d’une radiographie, d’un scanner ou d’une IRM. Il faut toujours réaliser des examens visant à exclure l’hypothèse d’une tuberculose.

La confirmation du diagnostic et le suivi des interventions reposent sur des techniques d’analyse parasitologique, immunologique et moléculaire.

Chez les animaux, le diagnostic s’établit principalement sur la base d’un examen au microscope.

Le triclabendazole et le praziquantel sont tous deux recommandés par l’OMS pour traiter la paragonimose chez l’être humain.

La simplicité du protocole médicamenteux associé au triclabendazole, garantissant une application plus systématique du traitement, fait que l’on préfère ce médicament.

Le praziquantel peut servir à traiter des animaux.

1. Chimiothérapie préventive une seule dose de triclabendazole par voie orale au sein des communautés semblant présenter d’importants foyers d’infection

2. Prévention et maîtrise chez les animaux Traitement des animaux domestiques comme le cochon, le chat et le chien

3. Eau, assainissement et hygiène Améliorer l’assainissement et promouvoir l’usage de latrines dans les zones d’endémie, afin de réduire la contamination des cours d’eau douce par les excréments et les crachats

4. Communication sur les risques et sur la façon appropriée de cuire des crustacés et de manipuler des aliments

i

www.who.int/health-topics/foodborne-trematode-infections

Consommation de crustacés d’eau douce infectés et insuffisamment cuits

Introduction

Signes et symptômes

Détection et diagnostic

Traitement

Protection et contrôle de la santé publique Transmission

et facteurs de risque

(FAO) CB1207FR/1/05.21 │ (OIE) OIE/FPIFS_P/2021.5 │ (WHO) WHO/UCN/NTD/VVE/2021.5

© Organisation mondiale de la santé (OMS), Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et Organisation mondiale de la santé animale (OIE), 2021.

Tous droits réservés.

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