1 Cécile Pétré - 2011

Cécile Pétré - 2011 1

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1. LE FONCTIONNEMENT MUSCULAIRE

• Pour fonctionner, un muscle a besoin d’énergie

• Cette énergie, c’est :

( A T P = Adénosine Tri Phosphate )

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2. LA MOLECULE D’ATP

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• La rupture des liaisons entre les atomes de phosphore fournit de l’énergie utilisée par les

fibres musculaires

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• Il existe 3 « sources » pour fournir l’ATP aux cellules musculaires :

3 filières énergétiques 3. LES SOURCES D’ATP

1. La filière ANAEROBIE ALACTIQUE

2. La filière ANAEROBIE LACTIQUE

3. La filière AEROBIE

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Filière

Anaérobie alactique ^{Aérobie Filière}

Filière

Anaérobie lactique Stock limité immédiat

Créatine Phosphate

Stock illimité lent

Glucides Lipides Protides

Stock limité plus lent

Glycogène

Carburant stocké dans les cellules : ATP

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Exemples :

• sprint d’une dizaine de mètres pour attraper son bus

• premières secondes d’un sauvetage

4. LA FILIERE ANAEROBIE ALACTIQUE

• Filière sans oxygène

sans production d’acide lactique

• Fournit l’énergie pour un effort : Immédiat Intense

Bref

• Correspond au stock d’ATP contenu dans les

muscles

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Fournit

l’énergie de 0 à 10 sec environ

LA FILIERE ANAEROBIE ALACTIQUE

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• Caractéristiques :

 Reconstitution rapide d’ATP

en grande quantité sur peu de temps

 Très forte puissance :

permet des exercices de très forte intensité

 Les réserves sont faibles

permet des exercices très courts

 Force explosive

LA FILIERE ANAEROBIE ALACTIQUE

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• Filière sans oxygène

avec production d’acide lactique

• Dégradation incomplète du glucose

• Durée d’utilisation limitée à quelques minutes

• Apport d’énergie supplémentaire au cours d’un effort important

• Utilisée en Apnée dès que l’oxygène se fait rare

5. LA FILIERE ANAEROBIE LACTIQUE

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• Production et accumulation d’acide lactique : (toxicité)

 long à éliminer (meilleure élimination en récupération active qu’en récupération passive)

 Ralentissement voire arrêt du fonctionnement musculaire

 Sensations de douleurs/brûlures musculaires

• Rendement faible : 2 ATP pour 1 glucose

LA FILIERE ANAEROBIE LACTIQUE

14 Exemples : - Sauvetage en Apnée

- Apnée dynamique rapide sur 25 m en piscine

Fournit

l’énergie de

10 sec à 2 min environ

LA FILIERE ANAEROBIE LACTIQUE

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• Caractéristiques :

 Reconstitution rapide d’ATP

en grande quantité sur peu de temps

 Forte puissance :

 Les réserves = stocks de glycogène

- 9 à 15 g/kg de muscle - s’épuisent rapidement

- ne peuvent être transférées d’un muscle à l’autre

LA FILIERE ANAEROBIE LACTIQUE

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6. LA FILIERE AEROBIE

• Filière avec oxygène

sans production d’acide lactique

• Fournit l’énergie pour un effort : modéré

• Pour tous les actes courants de la vie : long Filière de l’endurance

• Dégradation complète du glucose

nutriments)

• Rendement important : 38 ATP pour 1 glucose

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Cette filière utilise l’O2 contenue dans nos cellules et dans nos poumons avant l’apnée.

C’est la filière qui est la plus utilisée dans la vie quotidienne.

C’est celle qui procure le plus d’énergie.

Fournit

l’énergie à

partir de 2 min environ jusqu’à un temps

illimité

LA FILIERE AEROBIE

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• Caractéristiques :

 Permet des efforts de longue durée

durée illimitée en réserves, mais limitée par les possibilités de l’individu (niveau d’entraînement, fatigue, chaleur)

 L’entraînement permet une utilisation plus rapide et plus efficace des nutriments

 Puissance faible

LA FILIERE AEROBIE

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-La « balance » des filières dépend du type d’apnée et de chaque individu.

- Chaque filière atteint son plein rendement à un moment qui lui est propre

Le diagramme de Howald permet de représenter pour les 3 filières énergétiques :

- la répartition au cours du temps - la quantité d’énergie produite - la puissance générée

7. UTILISATION DES 3 FILIERES

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Filière anaérobie alactique

Filière anaérobie lactique

Filière aérobie

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L’utilisation préférentielle des glucides, des lipides, voire des protéines dépend de l’intensité de l’exercice (et donc de sa durée) :

• Les lipides : exercices de faible intensité, continu et prolongé. (mise en jeu des fibres lentes musculaires)

Remarque : Au repos, on utilise environ 1/3 de glucides et 2/3 de lipides.

• Les glucides : exercices de toutes puissances dans des proportions croissantes en fonction de l’intensité.

• Les protéines : exercices de très longue durée et de jeûne (stocks de glycogène fortement abaissés)

8. 8. LES NUTRIMENTS : SOURCE D’ENERGIE LES NUTRIMENTS : SOURCE D’ENERGIE

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9. 9. IMPORTANCE DE L’ALIMENTATION IMPORTANCE DE L’ALIMENTATION

 Filière anaérobie alactique Filière anaérobie alactique

• 2 molécules essentielles : Créatine et phosphocréatine

• Créatine présente dans :

• La créatine absorbée est : - véhiculée par le sang

- transférée dans les organes de stockage (les muscles) - transformée en phosphocréatine

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 Filière aérobie Filière aérobie

• Les besoins : glucides (sucres), protides (protéines), lipides (graisses)

(+ vitamines, oligo-éléments)

• Donc alimentation variée

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 Filière aérobie Filière aérobie

• Les molécules de glucose sont transformées ou stockées

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 Filière aérobie Filière aérobie

• Selon les aliments

consommés, les glucides sont stockés différemment

• 3 catégories de réservoirs

- Charge glycémique forte :

→ graisses - Charge glycémique faible :

→ Foie, muscles

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 Filière aérobie Filière aérobie

- Avant l’entraînement :

On privilégiera un repas plutôt avec des aliments à charge glycémique faible

(grande quantité de glucose dans les « réservoirs » foie et muscles) NB : surconsommation d’aliments à charge glycémique forte

→ stockage en graisses et une somnolence.

- Pendant l’entraînement :

Consommer régulièrement des boissons de charge glycémique moyenne à forte

(réapprovisionnement foie et muscles)

- En fin d’entraînement

Prévoir quelques aliments à charge glycémique forte

Réapprovisionnement complet : foie, muscles, voire graisses.

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10. 10. IMPORTANCE DE L’HYDRATATION IMPORTANCE DE L’HYDRATATION

• Le travail musculaire s’accompagne d’une déshydratation (dans les 3 filières)

• Les Apnées se faisant dans l’eau : on ne ressent pas la déshydratation

• Perte de 1 à 2 % du poids corporel

→ baisse de 10 à 20 % des performances physiques

• Plus la déshydratation est forte, plus l’Apnée est courte

• Donc → Hydratation nécessaire

et proportionnelle à l’effort

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11. 11. SYNTHESE SYNTHESE

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12. 12. BIBLIOGRAPHIE BIBLIOGRAPHIE

• Rafael TEJEDOR DUHAMEL

(L’entrainement et les critères d’amélioration de l’Apnée)

• Yves LE BOENNEC POISSY, Pierre BOULANGER (CD78)

• Frédéric CASTEL

(Nage avec palme, de l’approche ludique au haut niveau)

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Formation initiateur 2011 - Cécile Pétré