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MARDI 30 MARS CHAÂBANE N PRIX ALGÉRIE : 30 DA - ISSN

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MARDI 30 MARS 2021 - 16 CHAÂBANE 1442 - N° 8016 - PRIX ALGÉRIE : 30 DA - ISSN 1111-2166

Le Quotidien Edition Nationale d'Information D'ORAN Lire l'article de Khaled Boumediene page 3

Le syndicat des pharmaciens monte au créneau

Des tensions récurrentes et des interrogations

PRODUITS DE LARGE CONSOMMATION

Les services des impôts paralysés

GRÈVE DE TROIS JOURS

Lire l'article de Abdelkrim Zerzouri page 3

Notre supplément

P. 13 & 14

AUT OUR DU MONDE

Avec la collaboration de

1- Prix Nobel d’économie, professeur émérite à l’Université de Stanford et membre principal

de la Hoover Institution 2- Prix Nobel d’économie, professeur

à l’Université de Columbia 3- Secrétaire exécutive de International

Development Economics Associates

Éviter une reprise mondiale en forme de K

Par Michael Spence1, Joseph E. Stiglitz2

et Jayati Ghosh3

Ancien gouverneur de la Banque de réserve de l’Inde (RBI)

Les paiements numériques attisent l’attention

Par Raghuram G. Rajan

Lire l'article de El-Houari Dilmi page 2 EXPORTATIONS

DE SERVICES

Les startups

autorisées à disposer de la totalité de leurs recettes en devises

Lire l'article de M. Mehdi page 2

Ph.: Rachid K.

AMMAR BELHIMER

Tous les médias ont droit à la publicité publique en toute transparence

P. 4

Lire l'article de R. N. page 4

Cap vers

une économie

de la connaissance

(2)

E V E N E M E N T

02

Le Quotidien d'Oran Mardi 30 mars 2021

Président Directeur Général

Directeur de la Publication

Mohamed Abdou BENABBOU

INTERNET: http://www.lequotidien-oran.com E-mail : infos@lequotidien-oran.com

publicite@lequotidien-oran.com admin@lequotidien-oran.com lequotidiendoran@yahoo.fr

Diffusion : Ouest et Centre : SDPO - Est: SO.DI. PRESSE Imp. : Oran : imprimerie

"Le Quotidien d'Oran"

Alger : imprimerie "Le Quotidien d'Oran"

Constantine : S.I.E.

Rédaction Constantinoise Tél. : 031.92.12.11 Fax : 031.92.12.22 Rédaction Algéroise

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Fax et Rédaction: 041.23.25.20

Direction - Administration Rédaction centrale

63, Ave de l'ANP - Oran B.P.N°110 - Oran

Tél. 041.23.25.22 23.25.23 / 23.25.24 23.25.69 / 23.25.84 / 23.26.15

Le Quotidien

D'ORAN D'ORAN D'ORAN D'ORAN D'ORAN Edition Nationale d'Information

Editée par la SPA ORAN - PRESSE au Capital de 195.923.000,00 DA

Q

uelle probabilité a-t-il cet appel du ministre des Af faires religieuses, qui plaide pour une appli-

cation des règles de la jurisprudence isla- mique, en matière de vente et en concréti- sation du principe de miséricorde, à l’appro- che du mois sacré de Ramadhan, d’être en- tendu par les commerçants ?

Les principes de charité et de générosité sont à chercher ailleurs, chez les particuliers, les anonymes, ainsi qu’au niveau des actions de solidarité citoyenne et étatique, qui font de ce mois sacré un parfait exemple de l’entrai- de sociale. Hors de ce cadre, c’est la jungle.

Les commerçants, eux, qui jeûnent et qui font les cinq prières, ainsi que les tarawihs, ne voient pas leur comportement cupide comme une attitude contraire à l’esprit de la Chariâ.

C’est là, peut être, le plus grand décalage en- tre les principes religieux et les pratiques com- merciales qui, loin du riba, laissent croire, pres- que légitimement, que tout est permis pour faire des gains licites dans le cadre commer- cial de la liberté des prix et l’accord mutuel, y compris tacite, entre vendeur et acheteur.

Quand quelqu’un accepte d’acheter un produit à un prix fixé par le commerçant, sans intérêt usuraire, sans pression ou autre chantage d’une quelconque forme, la transaction obéit au prin- cipe de la Chariâ et le commerçant peut dor- mir tranquille. D’autre part, le commerçant est le dernier maillon de la chaîne, et il arrive que la spéculation contribue à l’augmentation des prix des marchandises à d’autres niveaux invi-

Abdelkrim Zerzouri

Un prêche dans le désert ?

sibles avant d’atterrir sur les étals du commerçant, pourquoi alors lui en vou- loir et lui rappeler qu’il doit se conformer à la Chariâ ? Les autres, ceux qui recourent au monopole et à la spéculation pour parvenir à la flambée des prix, ils font fi de tous les principes de probité et d’honnêteté. Les spéculateurs ne sont pas des commerçants, et ils n’ont aucunement la pré- tention d’accéder, comme l’a promis le messa- ger d’Allah (QSSSL), au rang des compagnons des prophètes et des martyrs. Leur souci uni- que est de faire des affaires durant ce mois sa- cré pour couvrir les dépenses ou les pertes de toute une maigre année à cause des restrictions dues à la crise sanitaire. Il est fort à craindre que plus que tout autre mois de Ramadhan, ce- lui de cette année s’annonce, pour les spécula- teurs, comme un mois salvateur pour combler le trou de plusieurs mois de disette.

Il n’y a qu’à prendre ce petit exemple frappant de l’huile de table qui fait l’objet d’une forte spéculation, sans aucun égard aux principes ou règles de la jurisprudence islamique. Il est toujours utile de sensibiliser, à la veille du Ra- madhan, les commerçants afin de leur rappe- ler qu’il ne sert à rien de jeûner toute la jour- née, faire ses prières et aller au détour mettre le feu aux prix. Pourrait-on espérer qu’un jour, aujourd’hui plus que jamais, en raison de la crise économique, nos commerçants se pré- occupent de leur spiritualité plutôt que de leur comptabilité et revendent les produits sans s’assurer une trop grosse marge bénéficiaire durant ce mois de piété ?

El-Houari Dilmi

H

ausse des cours boursiers, bais se de la valeur du dinar, flam bée du prix du fret maritime et spéculation, autant de facteurs qui ont plombé le secteur du commerce l’année dernière, marquée par la pandémie de Covid-19. En plus d’une conjoncture mondiale difficile due à la pandémie de Covid-19, le Directeur de la régulation au Ministère du Commerce, a révélé que « les pratiques spéculatives et les mauvais comportements de consom- mation sont également à l’origine des tensions constatées sur le marché», ci- tant des exemples en lien avec l’actua- lité, comme la saisie, par les brigades de contrôle de 9 tonnes de poulet et 59 tonnes d’huile, stockés à des fins spé- culatives durant les deux mois de jan- vier et février », a-t-il déclaré.

Sami Kolli s’est également interrogé sur les raisons des tensions récurrentes sur certains produits de large consommation, pourtant, fabriqués en quantités suffisan- tes voire même supérieures aux besoins du marché domestique. «Le besoin na- tional en huile est de 48 mille tonnes par mois. En janvier, 52 mille tonnes d’huile ont été produites et 53 mille en février », a-t-il révélé. Même topo pour le sucre : « le marché a besoin de 1800 tonnes par jour alors que les capacités installées dé- passent les 3500 tonnes par jour. L’excé- dent de production est même exporté, alors où sont passées ces quantités », s’est interrogée le représentant du ministère du Commerce, ajoutant que «des enquê- tes sont menées pour identifier les res- ponsables de ces tensions sur le marché».

« En janvier et février, plus de 250 mille opérations de contrôle ont été menées par les brigades mixtes commerce-servi- ces de sécurité. Résultat : plus de 20 mil- le infractions et plus de 19 mille procé- dures judiciaires intentées, un bilan édi- fiant », a estimé Sami Kolli.

Pour lutter efficacement contre ce phé- nomène, le département du Commerce prépare un amendement de la loi sur la Concurrence. «Le texte est prêt et sera examiné en Conseil des ministres», a dé- claré Sami Kolli, précisant que de nou- velles dispositions sont prévues pour «le renforcement des prérogatives du Con- seil de la concurrence.»

PAS D’INQUIÉTUDE POUR RAMADHAN Le Directeur de la régulation et de l’or-

Produits de large consommation

Des tensions récurrentes

et des interrogations

M. Mehdi

L

e Conseil de la Monnaie et du Crédit a décidé de per- mettre aux startups et autres pro- fessionnels qui exportent des services de «disposer de la tota- lité de leurs recettes en devises»

et de les dispenser de «l’obliga- tion des formalités de domicilia- tion bancaire pour les exporta- tions de prestations des services numériques».

«Le Conseil de la Monnaie et du Crédit a adopté, lors de sa réunion tenue le 28 mars 2021, présidée par Monsieur Rosthom Fadli, gouverneur de la Banque d’Algérie, un projet de règlement modifiant et complétant le règle- ment n°07-01 du 3 Février 2007 relatif aux règles applicables aux transactions courantes avec l’étranger et aux comptes devi- ses», indique un communiqué de la Banque d’Algérie (BA).

Concernant la nature des «me- sures introduites» via les «amen- dements apportés» au règlement cité précédemment, la même source annonce qu’elles concer- nent l’autorisation accordée aux

«exportateurs» de «disposer de la totalité de leurs recettes d’expor- tations logées dans les comptes devises, pour les besoins de leur activité et dispensent de l’obli- gation des formalités de domici- liation bancaire les exportations de prestations des services nu- mériques ainsi que celles portant sur les prestations de services des start-up et des professionnels non commerçants».

Ces mesures, explique le com- muniqué, «s’inscrivent dans le

Exportations de services

Les startups autorisées à disposer de la totalité de leurs recettes en devises

cadre d’une démarche globale d’actualisation du dispositif rè- glementaire, entrepris par la Banque d’Algérie, dans son pé- rimètre de compétences, à la lu- mière de la nouvelle dynamique d’impulsion des exportations hors hydrocarbures, ainsi que de la volonté de faire des start-up, un acteur destiné à jouer un grand rôle dans la relance de l’économie nationale».

Ainsi, ces amendements «vi- sent à promouvoir les exporta- tions, notamment celles liées à l’économie de la connaissance», affirme encore la BA.

Il s’agit «non seulement à en- courager l’’acte d’exportation», mais également «de capter, in fine, les intervenants dans le domaine du Commerce exté- rieur des services numériques et en ligne, ainsi que les profession- nels non commerçants, en vue de leur intégration dans une dé- marche d’inclusion financière».

Rappelons que le règlement n°07-01 du 03 février 2007, re- latif aux règles applicables aux transactions courantes avec l’étranger et aux comptes devi- ses, a pour objet de : «définir le principe de la convertibilité de la monnaie nationale pour les transactions internationales cou- rantes et les règles applicables en matière de transfert de et vers l’étranger liées à ces transactions ainsi que les droits et obligations des opérateurs du commerce extérieur et des intermédiaires agréés en la matière».

Dans sa version initiale, adop- tée à l’époque de Mohammed Laksaci, le règlement stipulait,

dans son article 56, que toutes

«les exportations de biens en vente ferme ou en consignation ainsi que les exportations de ser- vices, sont soumises à l’obliga- tion de domiciliation» à «l’excep- tion de celles prévues dans l’ar- ticle 58», à savoir les «exporta- tions temporaires, sauf si elles donnent lieu à paiement de pres- tations par rapatriement de de- vises» et les «exportations con- tre remboursement d’une valeur inférieure ou égale à la contre- valeur de 100.000 DA, faites par l’entremise d’Algérie Poste».

Aussi, l’article 61 du règlement de 2007, exigeait que «(…) lors- que l’exportation a lieu au comp- tant, l’exportateur doit rapatrier la recette provenant de l’expor- tation dans un délai n’excédant pas cent vingt (120) jours, à compter de la date d’expédition pour les biens ou de la date de réalisation pour les services (…)».

Modifié une première fois en 2011, par le règlement n°11-06 du 19 octobre 2011, publié dans le JO n°08 du 15 février 2012, l’article 61 fait passer de 120 à 180 jours le délai de rapatrie- ment des recettes d’exportations

«(…) à compter de la date d’ex- pédition pour les biens ou de la date de réalisation pour les ser- vices (…)».

La dernière version, annoncée le 28 mars 2021, accorde ainsi aux exportateurs de services de

«disposer de la totalité de leurs recettes en devises » et les dis- pense de l’obligation des forma- lités de domiciliation bancaire pour les exportations de presta- tions des services numériques.

«Le commerce a connu une année 2020 difficile avec une hausse généralisée des prix», a reconnu, hier

lundi, le Directeur de la régulation et de

l’organisation du marché au ministère du Commerce, Sami Kolli, sur les ondes de la Radio algérienne.

ganisation du marché au Ministère du Commerce, a également mis en garde contre les mauvais comportements de consommation : « certains ménages stoc- kent jusqu’à 5 bidons d’huile. Or, la sur- consommation de ce type de produit est déconseillée pour la santé». Sami Kolli a appelé, à ce titre, les consom- mateurs «à la mesure et à consommer durable», rassurant quant à la dispo- nibilité de tous les produits durant le mois de Ramadhan. «Le Président de la république a même donné des ins- tructions pour importer des viandes rouges fraîches réfrigérées, ajouté à cela l’apport des wilayas du sud qui ont un fort potentiel, avec deux opé- rateurs qui ont des abattoirs moder- nes sélectionnés pour lancer l’opéra- tion à partir d’Adrar», a-t-il précisé.

«D’autres dispositions ont été prises pour garantir la disponibilité des vian- des blanches et des légumes», a encore assuré l’invité de la Radio.

Ahmed Mokrani, Directeur de l’orga- nisation des marchés et des activités commerciales au ministère du Commer- ce, est allé dans le même sens, décla- rant que son département a «pris tou- tes les mesures nécessaires pour assu- rer la disponibilité de tous les produits durant le moins sacré de ramadhan».

Le représentant du département de Kamel Rezig a également indiqué que

«le marché sera régulièrement approvi- sionné et en quantités suffisantes, no- tamment en matière de lait, semoule, farine, huile, sucre et eaux minérales», a-t-il affirmé. «Nous disposons de stocks suffisants en ces matières couvrant les besoins de trois mois». Et de dénoncer, au passage, «les pratiques spéculatives qui provoquent des crises à dessein».

Avec plus de 9000 agents mobilisés,

«l’Etat va sévir contre ces pratiques, en collaboration avec les associations de défense du consommateur et les servi- ces de sécurité», a encore expliqué Ah- med Mokrani.

D’autres intervenants au Forum de la radio, comme l’expert Boubekeur Sel- lami ou Mustapha Zebdi, Président de l’Association algérienne de protection et d’orientation du consommateur et de son environnement (Apoce), ont éga- lement mis à l’index les pratiques spé- culatives et les commerçants indélicats à l’origine des pénuries provoquées des produits alimentaire de large consomma- tion, appelant a fixer un « cadre juridi- que clair pour lutter efficacement contre ces pratiques néfastes ».

Ph.: Rachid K.

(3)

Villes bidon, bidonvilles

M

algré les nouvelles bâtisses en verre qui font leur appa- rition çà et là, les

tours qui en imposent aux taudis environnants, l’habillage des façades des magasins, les ensei- gnes qui sont relookées et tutti quanti, quasi- ment toutes nos villes sont bidon. En dépit des quelques maigres espaces difficilement arrachés au béton et au bitume, la verdure ne pousse que là où elle n’est pas la bienvenue, au bas des murs et dans leurs nombreuses lézardes, mais aussi sur les trottoirs et entre les pavés mal ficelés des minuscules placettes. Les placettes juste- ment et les grandes places urbaines que toute ville se fait un devoir d’ériger pour servir de re- père géographique, culturel et identitaire pour la cité et les citoyens, manquent terriblement en dépit des velléités récentes d’édifier quel- ques-unes ou restaurer d’autres, mais qui sont souvent expropriées par les marginaux qui sont, bien entendu, inclus dans les photos et les car- tes postales que les rares touristes locaux se font un plaisir de prendre. Les touristes de pas- sage à Pékin ne sauraient omettre de fouler Tian’anmen, la place Rouge à Moscou, la place de Libération (Tahrir) au Caire, la place Taksim en Turquie pour ne citer que quelques-unes des innombrables esplanades qui font la fierté des villes et pays où elles se dressent et font œuvre de témoins historiques. Nos places urbaines, nos squares et placettes quand elles existent ne font, elles, plus recette et sont contaminées par la désolation qui s’est emparée des alen- tours. Des alentours faits de chaussées vraisem- blablement trouées par des cratères et des trot- toirs échancrés, de crevasses et nids-de-poule se multipliant comme des verrues, des eaux usées qui narguent les restaurants et les café-

H. Youcef

térias qui exhibent pourtant des façades clinquantes, des bâtiments finis à la hâte ou pas du tout crépis lais- sant voir des briques décolorées par les eaux pluviales, et des maisons coloniales menaçant ruine et refusant de céder la place au neuf faute de consensus entre héritiers. Les nouveaux quartiers et nouvelles villes ne sont que des vil- les-dortoirs que la bonne volonté de quelques résidents ne parvient pas à soustraire à la bi- donvilisation qui ceinture la ville et s’insinue en son sein comme le désert qui avance à pas sûrs en direction de la minuscule ceinture ver- te que les constructions tous azimuts ont fini par transformer en villes bidon en dépit de la brillance des maquettes et la solennité de l’inau- guration. Les parkings, les bazars aux toits métalliques que les incendies dévorent, les bra- deries pérennes et les centres commerciaux dédaliques ont eu raison des villes en les an- nexant aux bidonvilles qui foisonnent et pous- sent comme de l’herbe sauvage. Nos grandes villes n’ont de grand que le nom avec des rues piétonnières qui ne le sont plus, des grandes rues gâtées par des trémies et des quais pas du tout aux fleurs et ni les tramways ni les télé- phériques n’y changent quoi que ce soit. Les petites villes, les bourgades et les chefs-lieux des municipalités ne sont que de semblants de villes où les interminables files de voitures ga- rées des deux côtés laissent paraître une vie citadine. Le relief accidenté et l’égoïsme des riverains empêchent ces villes de décoller, et même là où le relief se prête, la ville reste à ras de terre comme ces grandes terres au pied des montagnes et dans le Grand Sud qui ne deman- dent qu’à être bien bâties pour devenir de grands pôles touristiques.

Abdelkrim Zerzouri

N

ous sommes en grève, re- venez le 1er avril pro- chain », c’est la formule la plus usitée, hier, au niveau des directions des impôts, où les activi- tés ont été fortement perturbées par l’entame d’une grève de trois jours à l’appel du Syndicat autonome des fonctionnaires des impôts (SAFI), qui s’étale du 29 au 31 mars.

De larges banderoles, ou des écrits sur papiers, étaient collés aux portes d’entrées de toutes les direc- tions des impôts, et autres recettes et inspections des impôts.

Les citoyens qui avaient, malgré ces affiches annonçant le débraya- ge, sollicité les services des impôts, recettes et inspections, pour diffé- rentes questions liées à la fiscalité, semblaient désorientés par cet ac- cueil dès qu’ils franchissaient le hall d’entrée. « J’espère que ce n’est pas un poisson d’avril », ironise un ci- toyen après avoir été invité à reve- nir le 1er avril. « Ce sera trop tard pour le paiement de la vignette automobile », renchérit un autre.

Les demandeurs de la vignette automobile sont les plus déçus par cette grève, notamment en raison du dernier délai d’acquittement, fixé au 31 mars, empêchant de nombreux retardataires, qui ont pris l’habitude d’acheter cette vignette durant les derniers jours, de satis- faire leur demande. « Il y aura cer- tainement un prolongement du dé- lai d’acquisition de la vignette», es- time un autre citoyen. Dans les éta- ges, des services des impôts, qui enregistrent une activité régulière- ment animée, étaient vides.

On ne peut savoir qui fait grève et qui travaille, tellement des servi- ces indépendants restent intime- ment liés les uns entre les autres, et l’un ne pouvant fonctionner sans l’apport de l’autre.

En tout cas, le SAFI, qui enregis- tre une adhésion de quelque 7 000 agents des impôts sur un peu plus de 23 000 fonctionnaires, soit près du tiers de l’ensemble des salariés, peut se prévaloir de paralyser les services des impôts avec l’adhésion également des travailleurs non af- filiés au syndicat à cette grève, et perturber profondément le fonc- tionnement de toute l’activité ad- ministrative même si d’autres n’ad- hèrent pas à son mot d’ordre de grève. A travers certaines wilayas, la grève a été suivie à 100 %, selon des post publiés sur facebook.

Comme on peut voir, aussi, que des

Khaled Boumediene

L

e syndicat national des phar- maciens d’officine (SNAPO) s’alarme de la baisse des marges.

Selon le vice-président du bureau national du SNAPO, Zefizef Ab- delhak, la société ALDAPH (SPA filiale du groupe Novo Nordisk en Algérie) ne respecte pas les marges bénéficiaires revenant de droit aux pharmaciens comme spécifié dans le décret exécutif 98-44 du 1er février 1998. « Dans un premier temps, la mar- ge du pharmacien a été baissée par ALDAPH à 16%, et à la fin de ce mois de mars à12%. Les opérateurs doivent s’inscrire dans le respect strict des marges fixées par la réglementation en vigueur. Les pharmaciens sont lourdement lésés et pénalisés par ces pratiques », a indiqué hier Zefizef Abdelhak. Le responsable du SNAPO avertit l’ADAPH SPA de rester dans son rôle d’assurer l’importation et la disponibilité du produit au prix généré par les procédures instaurées par l’Etat et la valeur contractuelle de la monnaie nationale. « C’est l’Etat qui est garant de la légalité et de la conformité des prix et leur mode d’élaboration ou modifica- tion. Les pharmaciens sont cho- qués par ses pratiques qui met- tent réellement la profession en danger et menacent son existen- ce, puisque cette diminution de marge va tout simplement anéantir leur activité ». Le vice- président du bureau national du SNAPO évoque, à ce titre, un

Baisse des marges

Le syndicat des pharmaciens monte au créneau

manquement flagrant à la régle- mentation car selon lui, « la si- tuation actuelle est caractérisée par une chute incroyable du chif- fre d’affaires de la quasi-totalité des officines, due essentiellement à la baisse des marges bénéficiai- res des officines, l’application de tarif de référence et le manque- ment au respect dans l’installa- tion des officines (numerus clausus). Le prix des médica- ments remboursables n’a cessé de baisser ces dernières années avec l’arrivée des génériques, toujours plus nombreux. Cela représente un manque à gagner pour les pharmaciens qui perce- vaient essentiellement une mar- ge réalisée sur chaque boîte ».

Et de préciser que « le SNAPO a officiellement déposé plainte auprès des ministères de l’Indus- trie pharmaceutique et du Com- merce contre le laboratoire phar- maceutique concerné, qui a revu à la baisse les marges bénéficiai- res du pharmacien d’officine ».

Le SNAPO réclamera-t-il une compensation ou une revalorisa- tion pour pallier à l’écroulement de leur marge ? La CNAS com- pensera-t-elle la baisse des ho- noraires des pharmaciens ? Se- lon Zefizef Abdelhak, les hono- raires des pharmaciens dépen- dent encore largement du nom- bre et du prix des boîtes de com- primés qu’ils vendent. « Un ser- vice honoraire SHP est de 1,5 DA et de 2,5 DA par boîte avec une marge brute globale inférieu- re à 20% sur le prix de vente public du médicament PPA et ce,

depuis la promulgation du dé- cret n° 98-44 du 1er février 1998. Les revenus des phar- maciens pourraient donc se dégrader par rapport aux an- nées précédentes », a-t-il affirmé.

Il faut rappeler qu’une lettre d’ALDAPH SPA signée le 23 mars 2021 par le sous-directeur des finances et des opérations, a été adressée aux clients d’ADAL- PH pour expliquer l’impact de la dévaluation du dinar sur les mar- ges de Norditropine et Nordiflex.

En effet, l’ALDAPH SPA estime que « l’année 2021 a été mar- quée par une forte baisse du di- nar algérien face aux principales devises internationales.

Au vu de cette dépréciation, le maintien du prix de Norditropi- ne et Nordiflex au tarif de réfé- rence a eu un impact direct sur les marges. Notre mission com- mune est de veiller sur la santé de nos patients et la continuité de leurs traitements. A ce titre, nous avons p r o c é d é à u n e baisse significative de notre marge pour limiter l’impact sur les votre et garder le PPA inchangé afin que le patient n’ait pas à payer cette diffé- rence de prix. Aussi, il est im- p o r t a n t de souligner que le maintien du PPA au tarif de ré- férence permettra aux pharma- ciens de garder les 10% de ma- joration CNAS. Nous explorons actuellement d’autres options afin de remédier à cette situa- tion». Cette lettre a suscité un vif mécontentement au sein des pharmacies d’officine.

Grève de trois jours

Les services

des impôts paralysés

syndicalistes qui activaient sous un autre chapeau syndical ont rejoint le SAFI à l’occasion de cette grève.

Pour rappel, les revendications essentielles des grévistes portent sur une dizaine de points, en premier lieu l’application immédiate de la loi organique et le système compen- satoire en souffrance, la protection des employés des impôts des «abus et pressions des organes externes de contrôle et des lobbies» et la nu- mérisation totale du secteur des impôts, en sus d’une ferme vo- lonté de faire sortir le secteur des impôts du giron de la Fonc- tion publique, pour permettre son développement dans l’autono- mie, voire en toute indépendance pour bâtir un état fort, soulignent les grévistes, ainsi que l’octroi de la qualité de police judiciaire au maxi- mum d’employés des impôts, l’ouverture des centres d’impôts de proximité, sinon l’achèvement ra- pide des chantiers en souffrance, ainsi que la «valorisation» des jeu- nes cadres détenteurs de diplômes d’études supérieures et les prioriser dans les systèmes de promotions professionnelles.

Notons qu’au mois de décembre dernier, différentes réunions ont re- groupées les représentants du syn- dicat SAFI avec le ministre des Fi- nances et la directrice générale des impôts, un PV a été signé dans ce cade pour la prise en charge des préoccupations des travailleurs, chose qui a poussé les syndicalis- tes à geler une grève annoncée au mois de décembre dernier, mais la situation n’a pas évolué et le PV est resté encre sur papier, selon les ter- mes du communiqué du SAFI.

C’est le non respect des engage- ments des autorités compétentes qui a contraint le SAFI à renouer avec la protesta, souligne la même source. Et, sans la satisfaction des revendications légitimes et fondées des travailleurs, prévient le SAFI, d’autres actions légales seront en- gagées par le bureau national, char- gé dans ces conditions par le Con- seil national de prendre toutes les dispositions qui s’imposeraient. La grève illimitée n’est, donc, pas écar- tée si la tutelle reste indifférente face aux préoccupations des fonction- naires. Des préoccupations qui, faut-il l’admettre, ne sont pas seu- lement d’ordre salarial ou d’intérêt étroit, mais visent également l’amé- lioration d’une manière générale des services des impôts, dont les re- tombées bénéficieraient au bout du compte à l’Etat.

«

(4)

E V E N E M E N T

Le Quotidien d'Oran Mardi 30 mars 2021

04

Coronavirus

110 nouveaux cas et 4 décès

C

ent dix (110) nouveaux cas confirmés de Coronavirus (Covid- 19), 82 guérisons et 4 décès ont été enregistrés ces dernières 24 heures en Algérie, a indiqué hier le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière dans un communiqué.

L

a compagnie aérienne natio nale Air Algérie, a annoncé hier dans un communiqué, la prolongation de la validité des billets arrivant à expiration, et ce, jusqu'au 31 décembre 2021.

Précisant qu'elle offre des op- tions de changement de réserva- tion flexibles, Air Algérie a éga- lement expliqué que "la modifi- cation des billets achetés avant la reprise des vols est gratuite dans la même classe, durant tou- te leur validité et avant la date de voyage prévue".

Par ailleurs, en cas de modifi- cation des projets de voyage, suite à l'annulation d'un vol, la compagnie s'est engagée à offrir à ses clients un avoir sous for- me d'EMD/Voucher, valable pour un voyage jusqu'au 31 dé- cembre 2021 et remboursable en cas de non-utilisation. Elle

L

'Algérie recevra un total de 920.000 doses de vaccin rus- se Sputnik avant la fin du mois d'avril prochain, a annoncé hier à Alger le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Ben- bouzid. "Nous avons signé un con- trat d'acquisition d'un million (1 million) de doses du vaccin russe Sputnik. Nous avons déjà récep- tionné 50.000 doses puis 30.000 et il reste 920.000 doses à rece- voir avant la fin du mois d'avril prochain", a indiqué M. Benbou- zid à la presse en marge des Assi- ses nationales sur l'économie de la connaissance. Le ministre a expliqué, en outre, que "l'Algé- rie accepte tous les vaccins con- tre le covid-19 et dispose actuel- lement, outre Sputnik, des vac- cins du groupe pharmaceutique britannique AstraZeneca et du chinois Sinopharm".

"Nous sommes en attente de la réception des vaccins d'entrepri- ses pharmaceutiques américaines Pfizer et Johnson and Johnson et un autre vaccin chinois", a-t-il ajouté, soulignant que "des con-

L

e Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a appelé lundi à Alger les entreprises notamment du sec- teur industriel à accompagner les chercheurs et créateurs dans la con- crétisation de leurs projets innovant afin de développer l'économie du pays. "Les entreprises activant dans le domaine industriel doivent ac- compagner les chercheurs et autres créateurs algériens dans la concré- tisation de leurs projets innovants afin de contribuer au développe- ment économique du pays", a in- diqué M. Djerad lors d'une visite d'une exposition organisée en mar- ge des Assises nationales sur l'éco- nomie de la connaissance tenues au Centre international des confé- rences (CIC).

L

e ministre des Affaires étran- gères, Sabri Boukadoum, était hier en visite de travail à Madrid à l’invitation de son ho- mologue espagnole, Arancha Gonzalez Laya, indique un com- muniqué du ministère.

Cette visite s’inscrit dans le ca- dre des consultations tradition- nelles et régulières entre les deux pays, signataires, depuis 2002, du «Traité d’amitié, de bon voi- sinage et de coopération», et vise à développer davantage le dia- logue politique et le partenariat stratégique entre les deux pays sur l’ensemble des questions et dans tous les domaines d’inté- rêt commun, notamment dans le contexte global actuel marqué par des crises pluridimensionnel- les, précise le communiqué.

L

e ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, a annoncé lundi à Alger l’enregistrement de 45 sites d’informations électroniques sécuri- sés, affirmant que l’objectif était d’at- teindre une centaine avant le début de l’été prochain. «Un total de 45 sites électroniques d’information ont été enregistrés au jour d’aujourd’hui, et l’objectif du secteur est d’arriver à une centaine avant l’été prochain», a déclaré à la presse M. Belhimer en marge des Assises nationales sur l’économie de la connaissance.

Ces sites électroniques, dont le do- maine est le .dz, sont «totalement sé-

R. N.

C

’est par la voix de son Pre- mier ministre, Abdelaziz Djerad, que Abdelmadjid Tebboune a expliqué, hier, aux par- ticipants aux assises nationales sur l’économie de la connaissance qui se tiennent, pour deux jours, au Cen- tre international des Conférences,

‘Abelatif Rahal’, que le choix d’un tel modèle a été fait « à partir d’une étu- de approfondie, un examen précis de la situation et sur la base d’une vision prospective et une concerta- tion large avec les acteurs socio-éco- nomiques ainsi que les experts». Il a fait savoir ainsi que « nous avons in- sisté à cet effet sur l’élaboration d’un plan qui place la qualité de l’ensei- gnement et son efficacité au cœur du système éducatif, l’encouragement de l’enseignement des matières scientifiques, techniques et techno- logiques, sa modernisation et son adaptation à l’environnement éco- nomique et social du pays, le déve- loppement de pôles d’excellences en collaboration avec les entreprises économiques (…), le renforcement de la Recherche scientifique et tech- nologique et la coopération entre les universités, les centres de recherche et les entreprises économiques». Il a compté aussi «la nécessité de revoir la problématique de l’emploi par l’in- termédiaire du soutien à l’entrepre- neuriat, le renforcement de l’initiati- ve chez les jeunes, tout en activant la numérisation en vue de renforcer la bonne gouvernance (…)».

Pour lui, « l’exécution d’un tel pro- gramme prouve que l’Etat est déci- dé à aller vers l’économie de la con-

«Outre les entretiens avec son h o m o l o g u e e s p a g n o l e , M . Boukadoum sera reçu par sa Majesté le Roi Felipe VI auquel il transmettra un message du président de la République Ab- delmadjid Tebboune», a joute la même source.

M. Boukadoum sera également reçu par le président du gouver- nement espagnol, Pedro San- chez, et prévoit de rencontrer plusieurs hauts responsables politiques espagnols, notam- ment la présidente du congrès des députés espagnol, Meritxell Batet Lamana, ainsi que la 4ème vice-présidente du gouverne- ment espagnol et ministre de la Transition écologique et du Défi démographique, Teresa Ribera, conclut le communiqué.

Boukadoum à Madrid

trats ont été signés avec tous ces laboratoires. "

Par ailleurs, le ministre a indi- qué que "le secteur a choisi la prudence" en lançant le proces- sus de vaccination de façon

"progressive" pour éviter une rupture du vaccin.

Le ministre de la Santé s'est ré- joui de la diminution du nom- bre de cas infectés par le Covid- 19, évoquant, à cette occasion, une "immunité collective de la population". A ce propos, le res- ponsable de l'Agence nationale pour la sécurité sanitaire, le pro- fesseur Kamal Sanhaji, a expli- qué "qu'il était possible de s'ap- puyer sur l'immunité collective, de sorte que les personnes infec- tées par le virus Covid-19 ne soient vaccinées qu'une seule fois. M. Sanhaji a révélé que les discussions pour la fabrication du vaccin en Algérie sont dans un état "avancés" et que toutes les conditions "sont réunies pour adapter les laboratoires algériens dans la fabrication du vaccin et qui pourra avoir lieu au deuxiè- me semestre de cette année".

Le ministre de la Santé

Réception de 920.000 doses de Sputnik avant fin avril

Air Algérie

La validité des billets arrivant à expiration,

prolongée au 31 décembre 2021

propose également un recours au remboursement, dont "le dé- lai de traitement reste tributaire du nombre de demandes en cours". En outre, en cas de ra- patriement, les billets à tarifs ré- duits ou promotionnels feront l'objet d'un "réajustement tarifai- re", selon le tarif de rapatriement applicable le jour du vol, a noté le communiqué. Ainsi, Air Algé- rie a souligné qu'un programme

"adapté" est mis à la disposition de ses clients, en prévision d'une

"reprise progressive".

Elle a également précisé que tou- tes les destinations sont mainte- nues et leurs dates de reprise dé- pendent de "la décision des pou- voirs publics pour l'ouverture des frontières, ainsi que des décisions des pays de destination concer- nant les modalités d'entrée sur leurs territoires".

Cap vers une économie de la connaissance

Le président de la République affirme vouloir pour l’Algérie un modèle de développement économique qui repose sur trois

piliers essentiels, en premier un enseignement de qualité.

naissance de façon bien étudiée». Il note alors, que « nous avons com- mencé à mettre en œuvre ce pro- gramme à travers l’investissement dans le capital humain, en plus de la mise en place et la constitutionnali- sation du Conseil national de la Re- cherche scientifique et technologique dans le but de développer la recher- che dans les domaines de l’innova- tion technologique, d’évaluer l’effi- cacité des instruments nationaux existants pour la valorisation des ré- sultats des travaux de recherche au profit de l’économie nationale». Il a souligné qu’à cet effet «l’Etat a adop- té des textes de lois, en particulier le plan de développement pour la mise en œuvre du programme national pluriannuel pour la Recherche scien- tifique et technologique et la finali- sation de la loi d’orientation de l’en- seignement supérieur (…)». Il estime qu’«un tel cadre juridique et organi- sationnel renforce aussi les acquis réalisés par notre pays (…) ». En ter- mes d’acquis, le chef de l’Etat rap- pelle que «l’Algérie possède des ca- pacités importantes et réelles dans le domaine de l’économie de la con- naissance par le fait qu’elle compte plus de 1.600 laboratoirees de re- cherche à travers 109 établissements universitaires, 2 centres d’innova- tion, 12 plates-formes techniques pour les analyses physiques et chi- miques gérées par plus de 62 pro- fesseurs chercheurs et 2.200 cher- cheurs permanents». L’Algérie comp- te aussi selon lui «plus de 78 mai- sons de l’entrepreneuriat et plus de 44 incubateurs qui ont été réalisés, à ce jour, en plus de centaines de startups». Au titre des cyber-parcs

technologiques et des pôles d’excel- lence, il a évoqué «le cyber parc et pôle universitaire de la nouvelle vil- le Sidi Abdallah, l’ouverture de nom- breuses écoles supérieures de spécia- lités liées à l’économie de la connais- sance et d’autres pour les mathéma- tiques, l’intelligence artificielle, la ro- botique, les énergies renouvelables, dans plusieurs villes».

Le président de la République a souligné au sujet des infrastructures technologiques de l’information et de la communication qu’« elles jouent un rôle fondamental dans le déve- loppement économique des Etats, ce qui nous a obligé à les placer p a r m i l e s p r i o r i t é s d e n o t re programme en vue (entre autres) d’intensifier le réseau des Télécom- munications en accordant la prio- rité à la fibre optique et à l’exten- sion de la connexion Internet à haut débit (….)». Autre précision du président «la mise en place d’un environnement institutionnel qui encourage la création, la diffusion et l’utilisation de la connaissance existante (…)». Environnement qui a permis, selon lui, « le lancement effectif du fonds pour le finance- ment des startups (…), l’inaugura- tion d’un premier espace qui leur est consacré au niveau du parc

‘Dounia’ d’Alger, et le lancement des services de légalisation par voie électronique (….)» Les organisa- teurs des Assises nationales sur l’économie de la connaissance ont prévu 7 ateliers où experts et acteurs économiques et sociaux débâteront, entre autres, de la gouvernance, du transfert technologique, de la pro- priété intellectuelle, de l’innovation...

Entreprises économiques industrielles Djerad appelle à accompagner

les porteurs de projets

Le Premier ministre a déclaré que l'accompagnement des projets in- novants figurait parmi les priorités du programme d'action du gouver- nement, ajoutant que l'appui des Startups et autres micro-entrepri- ses constitue l'un des supports du nouveau modèle économique.

Après avoir écouté les explica- tions d'un chercheur algérien, qui a indiqué avoir créé un "matériau léger" (breveté) pouvant être utili- sé dans l'électronique notamment l'aéronautique, le Premier ministre a appelé ce chercheur à prendre contact avec le ministère de l'Ener- gie et des mines pour une éventuel- le utilisation de sa découverte au niveau du site de Ghar Djebilet à Tindouf (l'un des plus grands gise-

ments de fer au monde). Il a éga- lement visité le stand d'une entre- prise spécialisée dans la création de formules de compléments alimen- taires (SI Pharma) où il a mis en avant la disponibilité en Algérie de spécialistes qualifiés notamment dans le domaine pharmacologique qu'il faut, a-t-il dit, encourager afin de développer ce secteur créateurs d'emploi et qui peut engranger des devises. M. Djerad a aussi visité des stands de startups et micro-entre- prises activant dans les énergies re- nouvelables où il a exhorté les jeu- nes à trouver des solutions inno- vantes afin de contribuer à accom- pagner les efforts nationaux visant à diminuer les dépenses énergéti- ques (gaz et électricité notamment).

Ammar Belhimer

Tous les médias ont droit à la publicité publique en toute transparence

curisés», a-t-il affirmé, indiquant que ces sites «doivent disposer d’un ni- veau professionnel respectant l’éthi- que journalistique et les lois de la Ré- publique». M. Belhimer a déclaré, par ailleurs, que «la transition numé- rique de la presse écrite est désor- mais une nécessité impérieuse, au regard de l’évolution de la scène médiatique de par le monde», esti- mant que «la presse en papier est fi- nie est que l’avenir réside dans la presse électronique».

«Entre 2010 et 2018, il a été enre- gistré une baisse de 80% des tirages de journaux en papier, un taux qui a encore régressé depuis la pandé-

mie du coronavirus à cause de la non distribution de ces journaux», a-t-il estimé. Il a fait savoir que «70% des lecteurs en Algérie accèdent, actuel- lement, à l’information par le biais de la presse électronique».

«Nous allons soutenir la presse élec- tronique et notre ambition est la créa- tion par les jeunes diplômés de sites électroniques notamment de proxi- mité et spécialisés», a-t-il encore dit.

Evoquant la publicité, le ministre a indiqué que «c’est le droit de tous les médias d’obtenir de la publicité publique en toute transparence, mais, a-t-il ajouté, notre priorité est la presse électronique».

(5)

L

es forces de défense et de sécurité de Côte d'Ivoire ont été la cible lundi de deux attaques qui ont fait au moins six morts, dont trois "terroristes", dans le Nord proche de la frontière avec le Burkina Faso en proie aux actions djihadistes, selon l'armée ivoirienne.

L

e gouvernement mozambicain a confirmé dimanche soir qu'au moins sept personnes ont été tuées dans une embuscade vendredi, en tentant de s'échapper d'un hôtel où elles s'étaient retran- chées. Et des "dizaines" d'autres lors de l'attaque initiale mercredi contre la petite ville portuaire de Palma, si- tuée à seulement une dizaine de ki- lomètres d'un site gazier piloté par le groupe français Total, un méga-pro- jet de vingt milliards de dollars, cen- sé être opérationnel en 2024. Palma est tombée aux mains de ces grou- pes armés vendredi soir, à l'issue de plus de 48 heures de combats. "Plus de cent personnes sont portées dis- parues", a affirmé à l'AFP le cher- cheur Martin Ewi, de l'Institut des études sécuritaires à Pretoria, évo- quant une "situation encore très con- fuse". Les terroristes, qui ont prêté allégeance à l'Etat islamique (Daech), et qui terrorisent depuis plus de trois ans la province majori- tairement musulmane du Cabo Del- gado, frontalière de la Tanzanie, ont lancé leur attaque surprise mercredi après-midi sur trois fronts simultanés, suscitant la panique pour ses 75.000 habitants. Des témoins ont raconté à l'ONG Human Rights Watch qu'ils ont tiré "tous azimuts sur les gens et les bâtiments", laissant une traînée de corps dans les rues.

AFFLUX DE RÉFUGIÉS À PEMBA

"Leurs actions ont abouti au meur- tre couard de dizaines de personnes sans défense", a dénoncé le colonel Omar Saranga, porte-parole du mi- nistère de la Défense lors d'un point- presse. Les habitants, dont de nom- breux réfugiés ayant déjà échappé aux violences terroristes dans leurs villages, ont repris leur fuite. Certains ont foncé vers les forêts environnan- tes, d'autres vers les plages où ils sont montés à bord d'embarcations.

D'autres encore sont partis à pied ou en voiture vers le site gazier. Là, ils ont frappé à la porte du périmètre ultra-sécurisé, sur la péninsule d'Afungi, pour s'abriter. Un bateau transportant 1.400 personnes, "par- ti du site d'Afungi" la veille au soir, est arrivé dimanche à Pemba, la ca- pitale provinciale distante d'environ 200 km, a affirmé à l'AFP une sour- ce participant à cette opération d'évacuation. Parmi eux, des person- nels non essentiels du site gazier mais surtout des habitants de Palma ve- nus s'y réfugier. Sur les plages de Pemba, pirogues et bateaux à voile traditionnels, chargés de réfugiés, ar- rivent depuis les côtes de Palma et d'Afungi, selon plusieurs sources. A l'aéroport, les vols réguliers ont été

suspendus pour laisser place aux opérations militaires, selon des fonc- tionnaires sur place.

EMBUSCADE CONTRE UN CONVOI DE CIVILS Caritas, organisation humanitaire présente dans la région, a confir- mé l'afflux de réfugiés à Pemba.

"Des salariés d'entreprises de Pal- ma notamment arrivent", a affirmé à l'AFP Manuel Nota, son respon- sable. "Maintenant nous attendons l'arrivée des plus vulnérables pour pouvoir leur prêter assistance", a- t-il ajouté, précisant que son orga-

nisation avait interrompu ses livrai- sons de nourriture à Palma depuis l'attaque. "Des opérations d'éva- cuation sont en cours", a confirmé le directeur régional de l'organisa- tion Human Rights Watch, Dewa Mavhinga. Parmi les 180 person- nes ayant passé plus de 48 heures infernales assiégées dans un hôtel de Palma, situé entre la ville et son aéroport, après avoir fui l'attaque mercredi, plusieurs dizaines restent portées disparues.

Quelque 80 d'entre eux étaient partis vendredi à bord de 17 ca- mions militaires, dont seuls sept ont pu sortir de la zone de conflit.

Aucune source ne pouvait préciser dans l'immédiat ce que sont deve- nues les personnes à bord des dix autres camions.

Mais une embuscade contre plu- sieurs d'entre eux a fait au moins sept morts, a confirmé le gouver- nement. "Un nombre inconnu de personnes sont sans doute mortes en tentant de fuir l'hôtel Amarula, lors- que leur convoi a été attaqué", avan- ce M. Mavhinga. Les communica- tions par téléphone portable restent très aléatoires dans la région, sans doute en raison de brouillages inten- tionnels des forces gouvernementa- les, selon plusieurs sources.

Côte d'Ivoire

Six morts dans deux attaques contre l'armée

Ces deux attaques ont eu lieu moins d'un an après celle de juin 2020, durant lesquelles 14 soldats ivoiriens avaient été tués dans la même région. Dans la nuit de dimanche à lundi,

"deux positions des Forces armées de Côte d'Ivoire ont subi des attaques armées", selon

un communiqué du général Lassina Doum- bia, chef d'état-major des armées ivoiriennes.

"La première est survenue à Kafolo et est le fait d'une soixantaine de terroristes lourdement armés venant du Burkina-Faso", selon l'armée qui donne "un bilan provisoire" de "deux sol- dats tués et quatre blessés côté ami" et de "trois terroristes tués, quatre interpellés et du maté- riel logistique saisi (armement, radio, munitions et motos)". L'armée "a repoussé les assaillants au terme d'une heure de combat intense" et a entrepris des "opérations de ratissage" qui "se poursuivent", selon le général Doumbia.

La deuxième attaque a eu lieu à Kolobou- gou, localité également frontalière du Bur- kina Faso, dans le département de Tehini,

"où un poste de gendarmerie a été la cible d'individus non identifiés".

"Un gendarme ivoirien a été tué et un autre est blessé. Aucune victime découverte côté ennemi pour l'heure", affirme l'armée.

Dans la nuit du 10 au 11 juin 2020, une attaque contre l'armée ivoirienne s'était déjà produite à Kafolo, au cours de laquelle 14 soldats avaient été tués. Attribuée aux dji- hadistes qui frappent dans plusieurs pays voisins - Burkina Faso, Mali et Niger - cette attaque n'avait pas été revendiquée.

La Côte d'Ivoire avait été frappée une pre- mière fois par une attaque djihadiste en mars 2016, dans la ville balnéaire de Grand-Bas- sam, près d'Abidjan: des assaillants avaient ouvert le feu sur la plage et des hôtels, faisant 19 morts. Début février, Bernard Emié, patron du renseignement extérieur français, a affirmé qu' Al-Qaïda au Sahel développait un "projet d'expansion" vers le golfe de Guinée, en parti- culier la Côte d'Ivoire et le Bénin.

"Ces pays sont désormais des cibles eux aus- si et pour desserrer l'étau dans lequel ils sont pris et pour s'étendre vers le sud, les terroris-

tes financent déjà des hommes qui se dissémi- nent en Côte d'Ivoire ou au Bénin", avait-il dit.

«PORTE DÉJÀ OUVERTE»

Le gouvernement ivoirien, par la voie de son porte-parole Sidi Touré, avait estimé qu'il s'agissait d'une annonce venant "enfoncer une porte déjà ouverte: nous étions suffisamment alertés depuis plusieurs années sur la menace terroriste que subit notre sous-région". "De- puis déjà des années, des dispositions ont été prises par l'Etat de Côte d'Ivoire pour faire face à quelque menace que ce soit (...) dans une coopération bien intelligente entre les services nationaux et internationaux" avait-il ajouté, affirmant que son pays "maintenait la vigilan- ce permanente concernant cette problémati- que de terrorisme". Plusieurs attentats ont été déjoués grâce à la collaboration des services de renseignements ivoirien, malien, burkina- bè et français, selon des sources sécuritaires ivoiriennes et françaises. "Nous avons renfor- cé la protection militaire à nos frontières", avait affirmé le président Alassane Ouattara à l'AFP fin octobre 2020, avant sa réélection, évoquant des actions dans "le domaine du renseigne- ment et l'acquisition d'outils technologiques".

"Nous avons nettoyé la zone (de Kafolo), nous sommes prêts à faire face à toute menace éven- tuelle", avait-il assuré.

Le Sahel est en proie aux attaques et at- tentats meurtriers d'une myriade de groupes djihadistes, liés soit à Al-Qaïda soit au grou- pe Etat islamique (EI), et implantés dans des zones largement délaissés par les pouvoirs centraux. La France, qui dispose de 900 sol- dats sur sa base militaire en Côte d'Ivoire, a également déployé 5.100 hommes au Sahel dans la cadre de l'opération Barkhane, lan- cée en 2014.

Mozambique

Des dizaines de morts dans une attaque terroriste

Des dizaines de civils ont été tués ces derniers jours lors d'une spectaculaire attaque terroriste dans

le nord du Mozambique, tandis que des milliers de personnes continuaient

à évacuer la zone par tous les moyens et dans l'urgence, selon

plusieurs sources et témoins.

(6)

El Fedjr 05h09

Dohr 12h53

Assar 16h26

Maghreb 19h12

Icha 20h32 16 chaâbane 1442

Horaires des prières pour Alger et ses environs

C E N T R E

Le Quotidien d'Oran Mardi 30 mars 2021

06

S

ept conventions de parte nariat ont été signées en- tre le secteur de la Formation et de l’Enseignement profes- sionnels de Djelfa et des or- ganismes publics ainsi qu’un opérateur privé, à la faveur de la nouvelle rentrée de la ses- sion de mars 2021, a-t-on ap- pris, dimanche, auprès de res- ponsables en charge du sec- teur. Ces conventions, assu- rant la continuité de la forma- tion dans son volet pratique, ont été signées en marge de la cérémonie d’ouverture, par le wali Djilali Doumi, de cette session de mars, au Centre de formation professionnelle

‘Chahid Ayachi Abdallah’ de la cité des ‘100 logements’ de Djelfa. Selon le chef de servi- ce à la direction locale de la Formation et l’Enseignement professionnels, «Mohamed Ali Fekroune», ces accords de partenariat ont été signés, res-

U

n plan de tri des déchets mé nagers, visant la facilitation de leur recyclage et la réduc- tion des quantités transférées vers les centres d’enfouissement technique (CET), dont la majorité a atteint le stade de saturation, sera prochaine- ment lancé par la direction de l’En- vironnement de la wilaya de Blida, a-t-on appris, dimanche, auprès du directeur Wahid Tchachi.

«Nos services préparent le lance- ment d’un plan de tri des déchets ménagers qui permettra de réduire le volume des déchets transférés vers les CET, dont la majorité affichent un taux de remplissage de plus de 90%», a-t-il indiqué à l’APS, en re- levant la difficulté de créer d’autres structures similaires (CET), à cause du déficit en foncier et des opposi- tions des citoyens, notamment. La mise en œuvre de ce plan concer- nera, dans sa première étape, les si- tes fermés dont les centres de la for- mation professionnelle, les universi-

A

u total, dix bus de transport scolaire ont été attribués, dimanche, à dix communes enclavées de la wilaya de Aïn Defla en vue de soutenir les services y afférent. L’opération a concerné les communes de Oued Chorfa, Djellida, Aïn Soltane, Belaâs, El Amra, Zeddine Aïn Beniane, Ben Allel, Tachta et Aïn Torki. Une cérémonie a été organisée à cette occasion en fin d’après- midi en présence des autori- tés locales à leur tête le wali, Embarek El Bar. Relevant que l’opération s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationa- le de soutien au transport sco- laire, à l’initiative du ministè- re de l’Intérieur, des Collecti- vités locales et de l’Aménage- ment du territoire, le wali de Aïn Defla a noté que son ob- jectif consiste à améliorer le

BLIDA

Vers un plan de tri des déchets ménagers

L

es agents de la Protection civile de la ville de Bouira, sont inter- venus pour évacuer une femme qui a été victime de brûlures au quartier ‘140 logements’ jouxtant

BOUIRA

Le casse-tête des agressions sur les réseaux électrique et gazier

Farid Haddouche

L

a direction de Distribution de l’électricité et du gaz de la wilaya de Bouira, affirme éprouver de gran- des difficultés en raison des agres- sions sur les réseaux de distribution de l’électricité et du gaz. «Nous souf- frons au même titre que toutes les directions de Distribution à l’échelle nationale, des atteintes des tiers ayant un impact direct sur l’alimen- tation de l’énergie électrique et ga- zière.» affirment les responsables de cette société. «Ce fléau, qui ne cesse de prendre des dimensions inquiétan- tes, se traduit par des incidents pri- vant notre clientèle de l’énergie, en détériorant les lignes électriques et les conduites du gaz naturel.» poursuit la chargée de la communication de ladite entreprise.

Le directeur de cette dernière plus explicite, nous indiquera que «ces atteintes des tiers sont dues aux tra- vaux de fouille effectués par des en- treprises publiques ou privées ou même des particuliers, sans aviser,

au préalable, nos services afin de mettre à leur disposition les schémas de l’emplacement et le tracé des ré- seaux ainsi que la délégation d’agents d’exploitation électricité et/

ou gaz, sur les chantiers, afin de veiller au suivi régulier de leurs tra- vaux.» Les incidents dus aux attein- tes des tiers causent de sérieux dé- sagréments techniques en matière de la continuité de l’alimentation en énergie de nos clients, ainsi que des pertes financières importantes infli- gées à l’entreprise. Un nombre im- portant d’incidents sur les réseaux des deux énergies ayant pour origi- ne des atteintes des tiers, a été enre- gistré jusqu’à fin novembre 2020. Il s’agit tout de même de 45 incidents survenus sur le réseau électrique et 63 sur le réseau gaz naturel. Ces in- cidents sont localisés dans les dis- tricts de Lakhdaria qui couvre 09 communes, Ain Bessem qui couvre 10 communes, Bouira qui couvre 10 communes, Sour El Ghozlane qui couvre 10 communes, et en dernier le district de M’Chedallah qui cou-

vre 6 communes. «Ces incidents ont causé la rupture en énergie électri- que à plus de 44.810 abonnés et des pertes financières infligées à l’entre- prise.» selon Melle Widad Benyoucef, la chargée de communication de cet- te entreprise. Concernant, le gaz na- turel, le district du chef-lieu de wilaya Bouira a enregistré 25 atteintes, con- cernant les districts de Sour El Ghoz- lane, Lakhdaria, M’Chedallah et Ain Bessem. Les communes que couvre les districts gaz sont les mêmes que ceux d’électricité.

A noter que pour le gaz, les 63 in- cidents signalés ont causé la coupu- re de cette énergie pour 2.489 abon- nés ainsi que des pertes financières pour l’entreprise. A la fin, nous sau- rons que la direction de Distribution de l’électricité et du gaz de la wilaya de Bouira a déposé des plaintes con- tre les auteurs de ces atteintes lors- qu’ils sont identifiés, et ne cesse de dénoncer ce type d’agression qui pénalise ses clients et porte un sé- rieux préjudice et une atteinte à l’image de l’entreprise.

Explosion d’un four de cuisine, une femme brûlée

le centre postal. La femme âgée de 45 ans a été victime de brûlu- res en raison de l’explosion du four de cuisson de la cuisinière dans son domicile.

Après avoir subi les premiers soins de secours, la victime a été évacuée, aux urgences du Centre hospitalier

‘Mohamed Boudiaf’ de Bouira.

F. H.

tés ‘Saad Dahleb» (Est) et ‘Ali Lou- nici’ (ouest), les résidences universi- taires et les établissements scolaires et sécuritaires, dont ceux de l’Armée nationale populaire (ANP), avant sa généralisation aux quartiers d’habi- tations, a souligné le même respon- sable. Il a expliqué le choix de ces établissements pour la mise en œuvre de la première étape de ce plan, par le «volume considérable de déchets recyclables qu’ils produisent, dont les bouteilles en plastique, le papier, le carton, et le pain».

Ces déchets seront transférés, a-t- il dit, «vers l’entreprise de wilaya de gestion des CET en vue de leur re- cyclage et revente en tant que ma- tières premières, au profit de nom- breuses entreprises industrielles, en vertu d’une convention signée avec elles», a-t-il fait savoir.

Parmi les objectifs de ce plan, la facilitation du recyclage des déchets, la création de nouveaux postes de travail, la réduction du volume des

déchets transférés vers les décharges publiques contrôlées et les CET et, surtout, la préservation de l’environ- nement, a souligné M. Tchachi.

Des campagnes de sensibilisation et d’information au profit des em- ployés et élèves des établissements ciblés, ainsi que des séances de tra- vail avec les responsables en charge de cette opération concernant, no- tamment, les sites d’installation des bennes à ordures et les horaires d’en- lèvement des déchets, seront orga- nisées en prévision du lancement de ce plan, a-t-il indiqué. Toujours se- lon M. Tchachi, cette opération tou- chera, à son lancement, le chef-lieu de wilaya et la commune d’Ouled Aï ch, qui enregistrent la plus haute concentration démographique, avant d’être élargie, progressive- ment, au reste des communes.

A noter que l’entreprise de wilaya de gestion des CET a procédé au re- cyclage de plus de 10.000 tonnes de déchets récupérés, en 2020.

AÏN DEFLA

Des bus de transport scolaire pour 10 communes

transport scolaire des régions enclavées. Le même respon- sable a fait état d’autres opé- rations portant sur la mise en place des cantines scolaires et la généralisation des chauffa- ges dans les établissements scolaires des régions concer- nées. Tout en se réjouissant de cette initiative, les P/APC des communes bénéficiaires de bus de transport scolaire ont mis en exergue le rôle de cet- te opération dans l’améliora- tion des conditions de scola- rité des élèves.

«Les élèves vivaient le cal- vaire au quotidien, se rendant à leurs établissements scolai- res, le plus souvent à pied, d’où la pertinence de cette opération qui leur mettra cer- tainement du baume au cœur et les incitera à aller de l’avant», ont-ils souligné à l’unisson.

DJELFA

Formation professionnelle :

7 conventions de partenariat avec des organismes publics

pectivement avec la station de Pêche et d’Aquaculture, les secteurs de l’Environnement, des Travaux publics et des Ressources en eau, l’Associa- tion des commerçants et des artisans et l’ordre des notaires, outre un opérateur privé re- présentant une unité de con- fection de cuir, dans la com- mune de Zaâfrane.

Le même responsable a souligné que ces conventions vont contribuer à relier le sec- teur de la Formation à son en- vironnement externe, en pré- parant les conditions requises pour l’intégration des stagiai- res dans le monde du travail, grâce aux stages et expérien- ce, dont ils bénéficieront du- rant la période de leur forma- tion, a-t-il indiqué. Près de 9.499 stagiaires, dont 5.701 nouveaux inscrits, ont rejoint les établissements du secteur lors de cette rentrée.

Références

Documents relatifs

Dans une déclaration à la pres- se, en marge de cette visite, la mi- nistre a souligné que cette dernière s’inscrit dans le cadre d’un « ges- te » de gratitude et de

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