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n poste depuis début juin 2019 à Bruxelles, où il représentait le Royaume auprès de l’Union eu- ropéenne (UE) -qui dispose de ses principales institutions dans la capitale belge-, Ahmed Rahhou retrouve donc le Ma- roc pour désormais présider le Conseil de la concurrence.

Sa nomination est intervenue lundi 22 mars 2021 au palais royal de la ville de Fès, en même temps que celle de Mohamed Abden- nabaoui, Hassan Daki et Zineb El Adaoui aux postes respectifs de premier président de la Cour de cassation, de procureur général près la Cour de cassation et de présidente de la Cour des comptes. Si son nom n’était pas forcément dans les tuyaux et que sa parti- cipation le jour même à une réunion de la délégation du parlement européen pour les

relations avec les pays du Maghreb n’avait rien laissé présager, il n’en reste pas moins qu’un changement à la tête du Conseil de la concurrence était attendue depuis la fin du mois de juillet 2020.

Il faut dire que le dorénavant prédécesseur de M. Rahhou, à savoir Driss Guerraoui, n’était plus vraiment en odeur de sainteté depuis l’affaire des sanctions à l’encontre des sociétés pétrolières et du Groupement des pétroliers du Maroc (GPM) en raison de leurs “éventuelles ententes” sur les prix suite à la libéralisation opérée le 1er dé- cembre 2015 du secteur des hydrocarbures.

Lesquelles sanctions avaient, d’une part, été en moins de cinq jours abaissées, et ce sans la moindre explication, de 9% et 8%. Et

la corruption (INPPLC), Bachir Rachdi, le soin de mener, par le biais d’une commission ad hoc, une enquête. Mais en tout cas, le crédit de M. Guerraoui, qui venait d’être nommé quelque 19 mois plus tôt seulement et en dépit de ses qualités professionnelles incon- testables, était grandement entamé.

M. Rahhou aura donc comme principale tâche, comme on peut l’imaginer, de res- taurer ce crédit, et il aura pour ce faire sans doute le plein soutien du roi Mohammed VI, qui au moment de former la commission suscitée avait souligné qu’il était “ferme- ment attaché à l’indépendance et à la cré- dibilité des institutions et garant de leur bon fonctionnement”.

Outre son poste d’ambassadeur auprès de l’UE, M. Rahhou a notamment dirigé près de dix ans durant, à partir d’octobre 2009, le Crédit immobilier et hôtelier (CIH), qu’il a grandement aidé à se relever du scandale de corruption dans lequel il avait été plongé sous les mandats de ses prédécesseurs l d’autre part, des membres du Conseil de la

concurrence s’étaient directement plaints au roi Mohammed VI, dans une lettre, de ce que M. Guerraoui se serait rendu coupable de “transgressions de procédure et [d’]agis- sements (...) qui entachent la qualité et l’im- partialité de la décision prise par le conseil”.

Qualités professionnelles

De fait, le roi Mohammed VI avait confié au président de la Chambre des représen- tants, Habib El Malki, celui de la Chambre des conseillers, Hakim Benchamach, celui de la Cour des comptes, Driss Jettou, le wali de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri, et le président de l’Instance nationale de la pro- bité, de la prévention et de la lutte contre

AHMED RAHHOU, UNE MISSION À HAUT RISQUE

UN NOUVEAU PRÉSIDENT POUR LE CONSEIL DE LA CONCURRENCE

Ayant vu son crédit entamé sous Driss Guerraoui, le Conseil de la concurrence voit l’ex-PDG du CIH Bank appelé à la rescousse pour le sortir de la mouise.

DRISS GUERRAOUI N’ÉTAIT PLUS VRAIMENT

EN ODEUR DE SAINTETÉ DEPUIS L’AFFAIRE DES SANCTIONS À L’ENCONTRE DES SOCIÉTÉS PÉTROLIÈRES.

W. EL BOUZDAINI Ahmed Rahhou

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MOULAY HASSAN DAKI, NOUVEAU PRÉSIDENT DU MINISTÈRE PUBLIC : UN MAGISTRAT ROMPU AUX

ROUAGES DU PARQUET

L’ex-procureur général près la Cour d’appel de Rabat, Moulay Hassan Daki, vient d’être nommé par S.M. le Roi Mohammed VI en tant que procureur général du Roi près la Cour de cassation. Et, à ce titre, il devient président du Ministère public ou encore chef du Parquet.

Natif de la province d’Al Haouz en 1955, il succède ainsi à Mohamed Abdennabaoui, qui vient d’être désigné président de la Cour de cassation. Moulay Hassan Daki est connu dans le milieu médiatico-judiciaire pour son travail réalisé au niveau des poursuites engagées contre les membres des cellules terroristes.

En partenariat avec le bureau central des investigations judiciaires, le nouveau chef du Parquet est souvent animé par un souci de transparence en

communiquant régulièrement avec les médias.

Titulaire d’une licence en droit privé à la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de

Rabat Agdal, M. Daki a débuté sa carrière professionnelle en qualité de substitut du procureur du Roi près du centre du juge à Sidi Yahya El Gharb entre 1981 et 1983.

Après plusieurs affectations dans différentes juridictions du Royaume, Moulay El Hassan Daki a été nommé en 1996 procureur du Roi près le tribunal de première instance de Tétouan, avant d’être désigné en mars 2000 au poste de procureur du Roi près la Cour d’appel de Tanger, jusqu’en mai 2001, date de sa désignation en cette même qualité à la Cour d’appel de Rabat. Moulay El Hassan Daki a obtenu en 2012 un master en droit privé avant de soutenir en 2019 sa thèse de doctorat à la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Tanger.

M

ohamed Abdennabaoui est certainement l’un des magistrats les plus connus et les plus médiatisés. Mais pas seulement. Il est aussi l’un des plus expérimentés et des plus compétents de sa génération. Après avoir longtemps siégé en tant que pre- mier chef du Parquet du Royaume, où il a réalisé un travail remarquable pour moderniser cette nouvelle fonction judiciaire, il vient d’être nommé par S.M. le Roi Mohammed VI en tant que premier président de la Cour de cassation, et en cette qualité, président délégué du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire. Il succède ainsi à Mustapha Fares, parti à la retraite. Natif de Khouribga en 1954, Mohamed Abdennabaoui est titulaire d’un doctorat en droit en 2015 et d’un Diplôme d’études supérieures approfondies en droit en 1999. Il a également obtenu un diplôme spécialisé en justice administrative de l’Institut national des études judiciaires en France, en 1993.

A partir de mars 2007, M. Abdennabaoui a occupé le poste de directeur des Affaires pénales et des grâces au ministère de la Justice. Il a également été di- recteur de l’Administration pénitentiaire et de la réinsertion au ministère entre juin 2005 et mars 2007 et procureur du Roi près le tribunal de Première instance à Casablanca-Anfa entre avril 2000 et janvier 2004. Ancien professeur à l’Institut supérieur de la magistrature, et professeur vacataire à la faculté des Sciences juridiques, économiques et sociales à Mohammedia, le nouveau président de la Cour de cassation a pris part à plusieurs congrès internationaux et onusiens sur la prévention de la criminalité et les droits de l’homme.

Il a également participé en tant qu’expert à l’élaboration de conventions liées au terrorisme et à la criminalité transnationale organisée. Il a aussi été membre des commissions chargées de l’élaboration des projets du nouveau code de la procédure pénale, de la loi antiterroriste et de la loi sur l’immigration.

M. Abdennabaoui a été décoré du wissam Al Arch de l’ordre d’officier en 2012 et du wissam Al Moukafaa al watania de l’ordre de grand officier en 2013 l

LA CONSÉCRATION

A.AMOURAG A.A.

MOHAMED ABDENNABAOUI, NOUVEAU PRÉSIDENT DE LA COUR DE CASSATION

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L

es entreprises affectées par la pandémie de la Covid-19 sont concernées par la prorogation des dispositions comptables pro- posées en 2020 par le Conseil national de la comptabilité. Lors d’une réunion, lun- di 22 mars 2021, présidée par le ministre de l’économie et des finances, Mohamed Benchaâboun, le conseil a émis un avis ap- plicable aux exercices ouverts en 2020 et 2021 et à tous les exercices ultérieurs qui seraient affectés éventuellement par l’état d’urgence sanitaire.

Cet avis porte, notamment, sur les mé- thodes d’évaluation et de comptabilisation des charges et pertes spécifiquement liées à la pandémie, en l’occurrence les contribu- tions versées par les entités ayant pour ob- jectif de lutter contre les effets de la pandé- mie de la Covid-19 ainsi que la quote-part des charges fixes liées à la sous-activité par rapport à la capacité normale de produc-

tion ou de fonctionnement des entités im- pactées.

Il s’agit également de la révision des plans d’amortissements des immobilisations corporelles lorsque les conditions et les durées d’utilisation de certaines immobili- sations sont notablement impactées par les circonstances liées à cette pandémie.

Notons que le Comité de veille économique a récemment saisi le Conseil national de la comptabilité pour étendre l’application des dispositions comptables explicitant les incidences de la pandémie de la Covid-19, à l’exercice 2021. Cette opération, initiée en date du 4 février, s’inscrit dans le cadre de la pandémie qui a impacté l’exercice 2020 et qui s’est prolongée à 2021.

Plusieurs secteurs ont été, en effet, touchés par la pandémie eu égard à ses effets directs sur le poids des charges fixes des entreprises opérant dans ces secteurs par rapport à leur chiffre d’affaires et ce, en raison de la baisse

U

ne consécration pour Zineb El Adaoui et pour la femme marocaine. Le roi Mohammed VI a nommé, le 22 mars 2021, Zineb El Adaoui au poste de premier président de la Cour des comptes. Née en 1960 dans la province d’El Jadida,

Zineb El Adaoui est titulaire d’un diplôme d’études supérieures en Sciences économiques. Elle a entamé sa carrière, en 1984, en qualité de juge à la Cour des comptes, une première pour une femme à l’époque, avant d’occuper, en 2004, le poste de pré- sidente de la Cour Régionale des Comptes de Rabat. Elle a été désignée membre de la Commission consultative de la régiona- lisation en 2010, du Conseil national des droits de l’Homme en 2011 et de la Haute instance du dialogue national sur la réforme de la Justice en 2012. Le 20 janvier 2014, le roi Mohammed VI l’a nommée wali de la région du Gharb Chrarda-Béni Hssen et gouverneur de la province de Kénitra. Une confiance royale qui a été renouvelée en nommant Zineb El Adaoui, le 13 octobre 2015, wali de la région de Souss-Massa et gouverneur de la préfecture d’Agadir-Ida-Ou-Tanane, puis wali, inspecteur général de l’Admi- nistration territoriale à partir du 25 juin 2017. Zineb EL Adaoui a été décorée, en 2013, du wissam Al Moukafaa Al Watania de Grand Officier. Elle est mariée et mère de deux enfants l

ou de l’arrêt de leurs activités.

La pandémie de la Covid-19 affecte et continue à impacter négativement les fonds propres de ces entreprises tels qu’ils ressortent au niveau de leurs états de syn- thèse. Ces derniers risquent de ne pas reflé- ter l’image fidèle de la situation financière et patrimoniale et des résultats de ces en- treprises en cas de non mise en place d’un cadre comptable approprié l

LES MESURES COMPTABLES EXCEPTIONNELLES ÉTENDUES AUX ANNÉES ULTÉRIEURES

ZINEB EL ADAOUI PREND LES RÊNES DE LA COUR DES COMPTES

ENTREPRISES IMPACTÉES PAR LA PANDÉMIE DE LA COVID-19

A. AMOURAG M.A.H.

NOMINATION

Mohamed Benchaâboun.

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D

eux poids, deux mesures. Les Marocains sont tenus de res- pecter strictement les mesures sanitaires imposées par le gouvernement pour limiter la propagation du Covid-19, mais pas le gouvernement. Ce dernier, censé donner l’exemple, a bafoué à plusieurs reprises les lois édictant le respect des mesures sanitaires, notamment la dis- tanciation sociale.

Le dernier exemple de ce mépris pour la loi est signé Nouzha Bouchareb, ministre de l’Aménagement du Territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville. En marge d’une rencontre orga- nisée par ce ministère et la Fédération des agences urbaines du Maroc (MAJAL), le sa- medi 20 mars 2021 à Essaouira, Mme Bou- chareb a organisé une soirée bien animée et où les convives dépassaient largement le

de non-respect des mesures imposées par son propre gouvernement. Le premier de la classe n’est autre que le Chef du gouverne- ment, Saâd Eddine El Othmani. Ce dernier refuse de porter le masque lors de ses inter- ventions médiatiques et sous la Coupole.

Quel message entend-il transmettre aux Marocains? Le Chef du gouvernement a multiplié ces derniers mois les rencontres, événements et colloques où aucune mesure sanitaire n’a été respectée. Il a participé en 2020 à une rencontre économique à Fès, suite à l’invitation de son frère d’armes, Driss El Azami Idrissi, maire de la ville. En plein période de restriction des libertés et de l’organisation d’événements, MM. El Othma- ni et El Azami se sont attiré les foudres des professionnels de l’événementiel à l’époque.

Rien que ce week-end, alors que Mme Bou- chareb profitait d’un moment de détente à Essaouira, à Rabat, le même jour, le Par- ti de la justice et du développement (PJD) organisait son Conseil national. Tous les leaders du parti étaient présents, ainsi que des membres du gouvernement, à leur tête Saâd Eddine El Othmani, secrétaire général du parti à la lampe. Main dans la main, ils jubilaient avec les membres du parti venus nombreux, en irrespect total des mesures restrictives.

Ce gouvernement ne cesse de nous étonner par sa bêtise. Alors que plusieurs Marocains se sont fait arrêter ces derniers mois à cause de l’organisation de fêtes ou de soirées, comme Cheikha Trax, condamnée à un mois de prison avec sursis, nos chers responsables se pavanent en soirée et autres colloques inutiles, voire périlleux, en cette période. La loi, n’est-elle pas est la même pour tous? l nombre limite de 50 personnes. La soirée a

même connu la participation d’un groupe de musique venu directement de Fès. Ces actes irresponsables ne feront que propager plus rapidement le Covid-19, particulièrement à Essaouira, où les cas de contamination ont connu une nette baisse ces derniers jours.

Refus de porter le masque

Ce n’est pas la première fois qu’un membre du gouvernement est pris en flagrant délit

QUAND LA MINISTRE BOUCHAREB SE PAVANE EN SOIRÉE

NON-RESPECT DES MESURES SANITAIRES

Certains membres du gouvernement, y compris le chef, Saâd Eddine El Othmani, secrétaire général du PJD, ne respectent pas les mesures sanitaires imposés, par eux, aux Marocains. Sont-ils au-dessus des lois?

Le 20 mars 2021 a connu l’organisation de deux événements par deux membres du gouvernement où les mesures restrictives n’ont pas été respectées.

LE CHEF DU GOUVERNEMENT A MULTIPLIÉ LES RENCONTRES,

ÉVÉNEMENTS ET COLLOQUES OÙ AUCUNE MESURE SANI- TAIRE N’A ÉTÉ RESPECTÉE.

Mohamed Amine HAFIDI Nouzha

Bouchareb

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BIENTÔT LE LANCEMENT DE DEUX GRANDS PROJETS

EXPLORATION GAZIÈRE AU MAROC

Le Maroc devrait lancer sous peu deux importants projets gaziers qui lui per- mettront de réduire sa dépendance au charbon et aux importations, selon une

note de GlobalData, une société d’analyse de données et de conseil.

Elimane SEMBENE

L’

industrie gazière maro- caine pourrait amorcer pro- chainement une nouvelle phase dans son dévelop- pement. C’est en tout cas ce qu’annonce une note de GlobalData, une société londonienne spécialisée dans le conseil et l’analyse de données. Ce document, intitulé «Morocco Exploration & Produc- tion», révèle que le Maroc devrait lancer sous peu deux grands projets qui lui per- mettront de libérer son potentiel gazier en rajoutant 70 millions de pieds cubes par jour de gaz naturel à son mix énergé- tique durant les cinq prochaines années, pour réduire sa dépendance au charbon et aux importations.

«La croissance productive devrait se matérialiser avec le lancement de la première phase de Tendrara, qui prévoit de fournir des volumes de gaz d’ici la mi-2022 avec un prix de développement inférieur à 5 dollars/mpc. Le gisement Offshore d’Anchois, découvert en 2009,

devrait commencer à produire en 2024 et sera le plus grand développement gazier entrepris au Maroc. Pour les deux pro- jets, l’obstacle majeur reste l’obtention d’un financement adéquat, car aucun des deux opérateurs ne dispose de fonds suffisants pour entreprendre seul ces dé- veloppements», indique Santiago Varela, analyste à GlobalData.

Énergie propre et compétitive

Dans ce communiqué publié sur son site, la société britannique a également évoqué les derniers développements du projet d’Anchois, en indiquant que l’en- treprise exploratrice, Chariot Oil & Gas, a démarché plusieurs investisseurs pour assurer son financement, notamment Africa Finance Corporation et une banque d’investissement multinationale.

«Ces derniers développements rap- prochent le Maroc de l’exploitation de son plus grand gisement de gaz, et une décision finale d’investissement devrait

être prise cette année», ajoute le com- muniqué, prédit-elle.

Pour rappel, cette entreprise britannique spécialisée dans l’exploration pétrolière et gazière, a signé un protocole d’accord le 2 mars 2021 avec le ministère de l’In- dustrie, du Commerce et de l’Economie verte et numérique, pour faire de ce gi- sement un important fournisseur de gaz sur le marché marocain, favoriser la créa- tion d’emplois, l’intégration régionale à travers le développement d’infrastruc- tures stratégiques et la promotion d’une énergie propre et compétitive destinée au secteur industriel marocain.

Le projet Anchois, considéré comme un gisement «à fort potentiel», est en fait une zone de forage située au large de La- rache, la côte atlantique nord du Maroc.

Ses capacités étaient estimées à 1.000 milliards de pieds cubes de gaz en 2020.

Chariot Oil & Gas explore ces sables ga- zeux dans le cadre de la licence Lixus Offshore, qu’elle partage avec l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) avec des parts respectives de 75% et 25%, sur une superficie d’environ 2390 km2. «Le Maroc n’a pas réussi à dé- velopper ses principales découvertes de gaz à ce jour, principalement parce que le pétrole a été la ressource préférée au gaz. Mais avec l’accent mis récemment sur le gaz, un cadre fiscal attractif et une forte demande intérieure, les opérateurs internationaux poussent fort pour déve- lopper les ressources du pays», souligne M. Varela l

LES OPÉRATEURS INTERNATIONAUX POUSSENT FORT POUR DÉVELOPPER LES

RESSOURCES GAZIÈRES DU PAYS.

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P

romouvoir la recherche scientifique et l’innovation, c’est l’objectif de l’Université Mohammed V de Rabat (UM5). L’établissement su- périeur a récemment signé des conventions avec quatre startups marocaines pour développer différents projets dans ce sens. La première, paraphée avec la société «Green Watech», ambitionne de déve- lopper et valoriser des solutions innovantes pour la protection et la durabi- lité de l’environnement, notamment le traitement des eaux usées, à travers le projet «Green Amane».

La deuxième, qui concerne le projet «Financement 4.0», nouée avec l’entre- prise «Rifso», cible le développement des plateformes innovantes qui s’ap- puient sur les technologies financières (fintech). La troisième, convention signée avec la société «SafeDemat», vise à mettre en place des solutions technologiques sécurisées pour promouvoir la transformation digitale de la ville et de la région, dans le cadre du projet «Safe Digital City», tandis que la dernière, lancée en partenariat avec la start-up «Eco-Dôme Ma- roc», concerne la valorisation des produits innovants afin de promouvoir la construction écologique et l’infrastructure du tourisme rural, dans le cadre du projet «Creativity City».

«Nous allons accueillir, accompagner et aider les jeunes entreprises avec lesquelles nous avons a signé ces conventions, pour faire du travail ga- gnant-gagnant, durable et qui va apporter de la valorisation des produits de la recherche», a indiqué Mohammed Rhachi, président de l’UM5, en préci- sant que ces recherches vont permettre au Maroc d’être «parmi les pays les plus avancés en termes d’accompagnement social et technologique, tant au niveau régional qu’africain et continuer à se positionner aussi au niveau international »l

L’UNIVERSITÉ MOHAMMED V DE RABAT S’ALLIE AVEC 4 STARTUPS MAROCAINES

E.S

RECHERCHE ET INNOVATION VOYAGES :

LE MAROC, 5

E

DES PAYS LES PLUS SÛRS

Le Maroc fait partie, pour la troisième semaine consécutive, du top 5 des destinations les plus sûres selon le classement de Tourlane, spécialiste en ligne des voyages sur mesure. Apparu au classement des destinations les plus sûres pour les voyageurs à la mi-février 2021, soit deux semaines après le lancement de sa campagne vaccinale, le Maroc a depuis progressé de quatre places et occupe aujourd’hui le 5

e

rang, devant la Nouvelle-Zélande, l’Islande et le Zimbabwe. Par ailleurs, le Maroc est, pour la troisième semaine consécutive, le seul autre pays d’Afrique du Nord à faire partie du classement avec l’Égypte, souligne le classement établi en collaboration avec Johann Jones, ancien directeur adjoint de l’OTAN, désormais conseiller en sécurité chez Tourlane.

L’enquête inclut des destinations du monde entier actuellement ou prochainement accessibles aux voyageurs et prend en compte divers critères tels que le taux de notification des cas de Covid-19 sur 14 jours ou encore le score du règlement sanitaire international (RSI). «Nous surveillons et évaluons constamment les facteurs de risque dans chacune de nos destinations.

Notre priorité absolue est de garantir aux voyageurs Tourlane un niveau de sécurité optimal à chaque étape de leur voyage. Ce guide a pour but d’aider les voyageurs à évaluer les facteurs de risque des pays qui sont actuellement ouverts et de ceux qui pourraient l’être prochainement», explique Johann Jones.

M. A. H

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À

l’occasion de la Journée mon- diale de l’eau, célébrée chaque 22 mars de chaque année, la Fondation Lydec a organisé, lundi 15 mars 2021, une table-ronde en partenariat avec l’Association des ensei- gnants des sciences de la vie et de la terre (AESVT) sous le thème «la valorisation de l’eau au Maroc». Aussi, une rencontre mé- diatique de présentation et de promotion du «Livre Bleu» a été co-organisée avec la Coalition Marocaine pour l’Eau (COALMA).

Le délégataire casablancais, Lydec, opère sur un territoire exposé au stress hydrique et aux risques naturels, dans un contexte de changement climatique, pouvant no-

tamment s’exprimer par des épisodes plu- vieux intenses et de courte durée. Tout le monde se rappelle, à cet effet, les crues exceptionnelles qui ont mis à nu l’insuf- fisance des investissements dans les in- frastructures de la ville de Casablanca.

Feuille de route

Cet épisode dramatique ne pouvait lais- ser insensibles les responsables de la Lydec qui se sont engagés depuis, dans le cadre de ce qu’ils appellent une feuille de route développement durable 2030, à

«Agir en faveur de la gestion durable des ressources naturelles dans un contexte de

mance de l’ordre de plus 77%.

Par ailleurs, en matière de lutte contre les inondations et de collecte des eaux pluviales, la Lydec a poursuivi et a mis en place de certains projets comme la gale- rie de stockage des eaux pluviales. Cette infrastructure s’inscrit dans le cadre de la réalisation du système de renforcement Est et a pour objectif de supprimer les débordements du secteur Hay Sadri et au niveau de l’avenue Mohamed Bouziane pour une pluie de période de retour maxi- male de 5 ans.

Un autre projet concerne la galerie de stockage des eaux pluviales de la RN1 et ses dessertes gravitaires. Le tout, sans ou- blier la galerie de stockage des eaux plu- viales de Tamaris sur un linéaire de 1200 m, et la réhabilitation du collecteur T150 au niveau du boulevard Mohammed V l changement climatique» et «d’être un ac-

teur de référence de la gestion durable de la ressource en eau».

Le délégataire casablancais dispose, ain- si, d’un plan d’actions qui vise à évoluer vers une gestion intelligente de la res- source en eau et à renforcer les infrastruc- tures, afin d’accompagner la croissance de la métropole et de garantir aux clients un service de qualité.

D’ailleurs, en 2020, la Lydec a poursuivi son plan d’amélioration du rendement du réseau d’eau potable à travers plu- sieurs projets et a déployé les moyens nécessaires, ce qui a permis de maintenir le rendement à un bon niveau de perfor-

DAVANTAGE D’EFFORTS POUR LUTTER CONTRE LES INONDATIONS

À L’OCCASION DE LA JOURNÉE MONDIALE DE L’EAU, LYDEC A ORGANISÉ UNE TABLE RONDE SUR LE THÈME DE “LA VALORISATION DE L’EAU AU MAROC”

Le délégataire casablancais dispose d’un plan d’actions qui vise à évoluer vers une gestion intelligente de la ressource en eau et à renforcer les infrastructures, afin d’accompagner la croissance

de la métropole et de garantir aux clients un service de qualité.

LYDEC S’EST ENGAGÉ À “AGIR EN FAVEUR DE LA GESTION DURABLE DES RESSOURCES NATURELLES DANS UN CONTEXTE

DE CHANGEMENT CLIMATIQUE”

S. MOUAFFAK

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L

a Faculté de Pharmacie de l’Université Mohammed VI des sciences de la santé (UM6SS) vient de lancer un mastère pro- fessionnel «Contrôle Qualité des médica- ments» en partenariat avec l’Association pour les produits propres et parentéraux (A3P), dans le but de contribuer à la for- mation des cadres de l’industrie du médi- cament.

«La garantie de la qualité des produits pharmaceutiques, fabriqués localement ou importés, est fondamentale dans tout système de soins de santé : un produit de mauvaise qualité met en péril la vie des citoyens d’un pays donné», a rappelé le Professeur Chakib Nejjari, président de l’UM6SS. De son côté, Yasmine Lahlou-Fi- lali, présidente de l’A3P Maroc, a indiqué que le contrôle qualité dans l’industrie pharmaceutique est essentiel pour ap- porter aux patients les produits thérapeu-

maceutique et le monde associatif (A3P Maroc).

«Le format hybride, présentiel pour les participants locaux et à distance pour les étrangers, a permis l’accès à la formation d’une vingtaine de participants provenant de l’industrie pharmaceutique locale et africaine notamment du Togo, Djibouti et Mali. Cette ouverture sur l’Afrique s’aligne avec l’esprit du développement de la coo- pération Sud-Sud, menée sous la conduite éclairée du Souverain, et vise à participer à développer les potentialités de l’Afrique en formant des responsables en contrôle physico-chimique, microbiologique et développement analytique des médica- ments chimiques et biotechnologiques», souligne-t-on dans un communiqué.

Il est à noter que cette formation cible plusieurs types de profils, notamment les responsables de laboratoire de contrôle qualité, les responsables des affaires ré- glementaires, les responsables en déve- loppement analytique, les responsables de laboratoire de contrôle qualité en production, les responsables de fabrica- tion et/ou de conditionnement, les char- gés d’affaires technico-réglementaires, les pharmaciens responsables ainsi que les évaluateurs dans les agences ou ad- ministrations ayant des missions liées à la sécurité sanitaire. «Elle permettra aux participants de mettre en œuvre des analyses de contrôle qualité, développer et valider les méthodes analytiques, in- terpréter les résultats analytiques pour apprécier la conformité des produits, éva- luer la conformité des techniques d’ana- lyse et la conformité des produits à partir du dossier de fabrication et du dossier analytique et déployer les principes des BPF dans l’activité de contrôle», ajoute la même source l

tiques sûrs dont ils ont besoin. «Les déten- teurs de ce diplôme vont pouvoir définir et piloter les processus de contrôle des ma- tières premières et des produits finis aux différentes étapes de fabrication et assu- reront également le suivi et la planifica- tion des analyses réalisées au laboratoire en vue de maintenir la qualité technique des analyses», a-t-elle ajouté.

Ingénierie pédagogique

Ce mastère, premier en son genre au Ma- roc et en Afrique, est le fruit de rapproche- ment entre l’Université, l’industrie phar-

RÉPONDRE AUX BESOINS

DE L’INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE

MASTÈRE DE L’UNIVERSITÉ MOHAMMED VI DES SCIENCES DE LA SANTÉ SUR LE CONTRÔLE DES MÉDICAMENTS

Ce mastère, premier en son genre au Maroc et en Afrique, est le fruit de rapprochement entre l’Université, l’industrie

pharmaceutique et le monde associatif.

CETTE FORMATION CIBLE PLUSIEURS TYPES DE PROFILS, NOTAMMENT LES RESPONSABLES DE LABORATOIRE DE CONTRÔLE QUALITÉ, LES RESPONSABLES DES AFFAIRES

RÉGLEMENTAIRES…

S. MOUAFFAK Chakib Nejjari

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E.S

PROMOTION DE L’ÉDUCATION FINANCIÈRE

B

onne nouvelle pour les

Tangérois et les touristes étrangers qui aiment visi- ter la perle du Nord. L’Of- fice national marocain du tourisme vient d’annoncer que la compagnie aérienne française, Air France, va renforcer sa présence sur le Maroc à travers le lancement, dès l’été 2021, d’une nouvelle liaison aérienne entre les aéroports Paris-Charles de Gaulle et Tanger-Ibn Battouta.

Ainsi, à partir du 3 juin 2021, Air France connectera la capitale fran- çaise à la ville du détroit à raison d’un maximum de 3 vols hebdomadaires (jeudi/dimanche en juin, mardi/

vendredi/dimanche en juillet/août), confirmant ainsi l’attractivité de la destination auprès des touristes fran- çais. «Il s’agit d’une grande opportu- nité de relier non seulement Tanger à la capitale française mais aussi de pro-

fiter du hub parisien de la compagnie pour connec- ter le nord du Maroc aux marchés européens et mondiaux», souligne, Adel El Fakir, directeur général de l’ONMT.

Grâce à son partenariat avec l’Office du tou- risme, Air France ren- force ainsi sa présence sur le Maroc où la com- pagnie dessert déjà toute l’année au départ de la

capitale française, les villes de Mar- rakech, Casablanca, Rabat et en été la ville d’Agadir.

Pour son programme été 2021, la compagnie compte programmer un total de 277.950 sièges, renforcés notamment par 10.036 sièges mis en place dans le cadre de la ligne Pa- ris-Tanger.

L

a Bourse de Casablanca a signé une convention avec l’université Ibn Zohr d’Agadir pour promou- voir l’éducation financière auprès des étu- diants et développer la recherche dans le

A travers ce partenariat, l’ONMT confirme le positionnement de la région de Tanger comme destina- tion majeure du tourisme national et répond à un axe fondamental du développement de la région, basé no- tamment sur le renforcement de son accessibilité et de sa connectivité l

domaine des marchés financiers. Concrè- tement, l’organisme boursier dispensera un programme de formation certifiante dénommé «Fondamentaux des Services Financiers» développé par le Chartered Ins- titute For Securities and Investment (CISI), l’un des organismes internationaux dans la profession financière et d’investissement.

Parallèlement, il mettra à la disposition des étudiants des établissements univer- sitaires, relevant de l’université, des for- mations à distance sur les mécanismes du marché boursier marocain via une plate- forme de formation en ligne, et organisera des tournées consacrées à la promotion du

«marché boursier» auprès des établisse- ments universitaires.

«La Caravane de l’Ecole de la Bourse sillon- nera les villes universitaires en s’appuyant sur un établissement relais dans chacun des établissements d’enseignement supé- rieur relevant de l’Université. Chaque étape de cette caravane sera marquée par l’orga- nisation de conférences et de workshops portant sur le marché boursier, ouverts aux étudiants, aux enseignants et aux cadres administratifs des universités», précise la Bourse.

Le concours «Prix de la Bourse de Casablan- ca» sera également organisé chaque année pour récompenser le meilleur travail de recherche dans le domaine de l’éducation financière et des marchés financiers l

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