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Le genre en Afrique: les questions faits

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Texte intégral

(1)

LEGENRE EN AFRIQUE

Les questions

f

a

I

t

s

Vne publication de reference de hi CEA, elaboree

" cell.bontio •• we 10 8anque mondiale ECAC

~!I.l(')

G3l!l!l c.2

:IS

_ V"'

COMMISSION ECONOMIQUE POUR L 'AFRIQUE B.P. JODI, Addi,..Abeba (Elhiopie)

Tel 251 I 51 72 00

Tilicopie 251 I 51 2785, 251 15144 16

(2)

,

tJ33SS

Co. J

(3)

AVANT PROPOS

AUJOURD'HUI, les disparites entre les genres soot

manifustes presque partout en Afrique. Combler Ie fusse entre l'homme et Ia fumme et fuire participer davantage les fummes afiicaines au dCveIoppement est esseotiel, non seulement pour realiser Ia justice sociaIe mais .aussi pour n!duire Ia pauvn:til.

Cette brochure plaide, en tennes cIain et sur Ia base de resuItats de travaux de n:cbercl!e et de donnees d'exp6rience nx:ueillis dans Ie moode entier, Ia cause de I'Cgalite entre les hommes et les fummes en Afiique.

Les mguments sont les benefices tout simplement que IlIppOrtemit I'investissement dans les fummes - les gains que I'economie et Ia societe n:tiremient d'un tel investissement - et constituent, en tant que tels, un guide pl3tique pour ceux qui c!labon:ot Ia politique gtlnetale ou alIouent les IeSSOURles.

Les fummes, comme Ie disent Ics Chinois, "soutiennent Ia moitic! du ciel", cependant, c'est ce qu'elles fum sur terre qui fuit d'elles Ia cle du developpement tlconomique et

soci~. '

Defendre Ia cause du role accru des fummes afiicaines, entIaineta une nette ameliol3tion de leur vie, contribuera

a

Ia croissance tlconomique, ameliorera Ia survie de l'eo1imt ainsi que la

sante

de taus les membres de Ia fiunille, abaissera Ia fecondite ~ contribuera

a

Iaientir.le faux d'accroissement demographique. L'investissement dans les fummes est capiw pour Ie developpement durable, Ies fummes afiicaines se beurtent toutefois

a

de nombreuses banieres qui les emp€chent de beneficier du developpement et d'y apporter leur pleine contributioo.

Si 1'00 veut qu'il y ait un changement durable de Ia situatioo des fummes afiicaines, les actions et attitudes des hommes doivent changer et il est important que les hommes soient amenes

a

prendre Dart au processus du changement. Car il s'agit aussi de71a' respoosabilite des hommes dans Ie processus visant

a

assurer I'CgaIite, et non seulement des opportunites pour les fummes et de leur

acces

aux IeSSOURles.

(

K Y.Amoako SecniIaire exCcutif de Ia Commission tlconomique pour l'Afiique

(4)

TABLE DES MATIERES

AVANT PROPOS

UN APERCU GLOBAL SUR LES

QUESTIONS DE GENRE EN AFRIQUE 5 LES DISPARITES ENTRE LES GENRES DANS L'EDUCATION EN AFRIQUE 9 LA SANfE ET LA NUTRITION

DES FEMMES AFRICAINES 13 LA FEMME AFRICAINE DANS

L'AGRICULTURE 17

DISPARITES ENTRE LES GENRES

EN MATIERE D'EMPLOI EN AFRIQUE 21 NECESSITE DU CREDIT POUR LES

FEMMES AFRiCAlNES 27

ASPECTS JURIDIQUES DES DISPARITES ENTRE L'HOMME E'l' LA FEMME 31 LES AFRICAINES ET

L'ENVIRONNEMENT 37

LES FEMMES AFRiCAlNES AUX

POSTES DE DIRECTION 41 STRATEGIES POUR ELIMINER LES

DISPARITES ENTRE LES FEMMES

ET LES HOMMES EN AFRIQUE 45

REFERENCES 53

(5)

Tableau I: Taux d'inscription dans les ecoles primaires Pourcentage selon Ie genre dans certains p~ys africains

Galyons Filles

Bwidna Faso 37 24

Ghana 80 67

Lesotho 98 113-

Tchad 89 41

Rwanda 72 70

Source: Banque mondiale, 1995b

Tableau 2: Heures de travail quotidiennes moyennes dans les activitc!s economiques, par genre

Agricoles Non- Total

Agricoles

Burkina- Hommes 7.0 1.7 8.7

Faso Femmes 8.3 6.0 14.3

Kenya Hommes 4.3 3.8 8.1

Femmes 6.2 6.1 12.3

Nigeria Hommes 7.0 \.5 8.5

Femmes 9.0 5.0 14.0

Zombie Hommes 6.4 0.8 7.2

Femmes 7.6 4.6 12.2·

Source: Saito et a1., 1994

Figure 1: Rtpartition des femmes economiquement actives au Ghana, selon I'occupation, 1984

Ventes 24%

Source: Baden et a1., 1994

ProO.x:tion 14%

4

Prolfession 3%

(6)

UN APERCU GLOBAL SUR LES

QUESTIONS DE GENRE EN AFRIQUE

La realisation d'une croissance economique. dwable en Afiique depend etroitement de Ia promotion du bien-etIe et de Ia producIivitl! des femmes. Celles-ci jouent deja des roles cruciaux dans Ia production alimeotaire, Ia gestion du fuyer et dans Ia reproduction. Mais du fuit de I'affectation differentieUe des ressoun:es et des IlOlUIes sociaIes

actuelles, eIIes De peuveot jouer pleinemeot leur role dans Ie deveioppemeot.

BARRIERES A LA PARTICIPATION

ECONO~QUEDESFEMMmS

• I>iffi:reDces significatives dans I'Cducation entre filles et

gaI\XlDS (Tableau I).

• Restrictions d'ordre juridique en ce qui conceme Ia propriete de Ia terre et fuible accCs a des fiIcteurs de production agricoles de qualite; en IlIison d'un manque de funds.

• Les femmes ne peuvent obtenir un cn!dit du fuit qu'elles

De peuvent fuumir de garanties et en raison de leur fuible niveau d'instruction.

• Elles soot les plus nombreuses panni les pauvres en Afiique (Tmker et al, 1994) et il leur est plus difficile que pour les hommes de De pas tomber dans Ie piege de Ia pauvretC, du fait qu'elles De disposeot que d\m petit I10Illbre de possibilites de generer des revenus (Baden,

1993).

• Dans de I10Illbreux pays, eUes passent plus d'beures de tJavaiI que les bommes dans des activites agricoles et non agricoles (Tableau 2).

• L'Cducation des eo1imts et les ticbes menageres prennent une bonne partie duo temps des femmes.

• Du fuit de Ia degradation de I'enviroonement, il tiwt de plus en plus de temps aux femmes pour alIer chercber du bois de c:hauffu et de I'eau.

• Les femmes soot essentiellement

engagees

dans des

activites infulUlelles oil les possibilites de dCgager un revenu soot peu :lOll1breuses. ' Leur emploi dans Ie sec:teur modeme est fuible du fuit d'une mobilitl!

restreinte et d'une education peu rCpandue (Figure I).

(7)

Figure 2: Les filIes meurent jeunes en plus grand nombre que les ~

Egypt_

Burundl;;~~;it-

Maroc Togo

ca"",roun~ I~

Niger

iiiiiiiiiiii

o

80 100 180 200 280

CtlIId Momaty - .... t ·4

ource: Etabli d·ap.... de. enque.

au

enquiles

demographiquu el d. sanllidmu dijJertml3 pay.

Figure 3: Plus Ie taux d'analphabetisme des femmes est

"leve, plus forte est 1. mortalill! infantile et malemelle

2q1~---~'D~

~I~~~---DM- _____________ 'D!.M-

Source: UNICEF. 1992

6

(8)

• Les restrictions d'ordre juridique IIl'emploi des fi:mrnes, Ia vie fiuniliale et I'acces aux services financiers leur laiw:nt peu de place pour leur promotion (Green et ai,

1994).

• Les penuries aIimentaires, I'acces n:sIreint aux services de

sante .

et de promotion sociale, les conditions sanitaires peu saIisfuisantes et les filibles niveaux d'instnaction se tnwhrisent par uoe morbidite plus. elevee chez les fi:mrnes africaines que chez les hommes africains (Tmker et ai, 1994). Le nombre de tilles qui meurent jeunes est plus grand que celui des ~

(Figure 2).

AV ANTAGES A INVESTIR DANS LES FEMMES A mesure que les femmes jouissent d'un Meilleur

etat

de sante, soot plus instruites, accCdent II Ia terre et au

·credit, que les restrictions d'ordre juridique et sociaI II leur emploi sont levees ~ que la legislation actuelle sur les chances egaIes est appliquee -elles deviennent plus productives dans leurs nombreuses occupations. De fait, I'economie et la societe seront renforoees de plusieurs ~ dans une spirate positive, interactive:

• La sCcurite aIimentaire scm

amelioree.

• Davan1age de fi:mrnes trouveront un emploi dans Ie

secteur moderne et se · dCgageront du piege de Ia pauvI"ete.

• Les prejuges fundes sur Ie genre seront reduits dans de nombreux domaines.

• Les fi:mmes insIruites, ayant tendana: II attendre davantage de leurs enfants,

teront

tout pour Ies eduquer.

• L'6ducation est en partie Ia r.Uson pour laqueUe les fi:mrnes et les enfants soot en meillcun:

sante

(Figure 3).

Des fi:mmes en bonne sante donnent naissma: II des enfants en bonne

sante :

uoe popnlarioo en meillcun:

sante

peut tiler un Meilleur profit de l'6ducation et des opportunites d'emp1oi.

• Des fi:mmes c!duquCes ayant un emploi, tenderrt II avoir moins a'enfants, ce qui rateirtit Ie taJx d'accroissement demograpbique.

(9)

Tableau I: Analpbabetisme et 6ducation chez les bommes et les femmes

Indicateurs pour certains pays africains

Taux d'inscription A1p~ ....

Femmes eO % des cbel

hommes~92 les adultes Primaire SecondaiIo Femmes

. . %des hommes, 1990

Mali 59 44 59

C6te d'Ivoire 72 50 60

Oupndo 82 50 56

Malawi 83 60 52

Afrique du Sud 96 D.C D.C.

SoUlte, UNICEF, 1995

Tableau 2: Calcul du ~fice social net dkbulant d'unc expansion de 1'6ducation des filles au Katya

Coat d'unc ann6e supplementaire. S58,OOO

d'6ducation primaire pour 1 000 femmes lW:oK1ces d'ODe ann6e supplementairc d'education

Mortalite infantile r6duite: % r6duction 7.5%

CoOt de substitutionpal' d6r;b d'cnfanb S750 Valeur des d6cCs d'cnfants n-it6es S36,OOO

NaissaDces n-i~ % I"Muction 7.5%

CoOt de substitution par naissance n-it6e S300

Valeur des Daissances n-it6es S98,OOO

~ matmds n-iiCs 2

Coat de substitution d'1DJ. d6cCs SI,5OO

matcrncl a-ite

Valeur des d6ces matcmels n-ites $2,600

A v _ "",iaux .... (15_5%) $66,000

""",": S_m, 1994.

8

(10)

LES DISPARITES ENTRE LES GENRES DANS L'EDUCATION EN AFRIQUE

L'Mn"arion des fanmes s'est d6velopp6e au cows de Ia demien: d60 ••• 'i.:, mais on 00iiSI:<* ClIIfJOR: des 6carts imporlailli

am

Ies

scmes

pour oe qui est des o i _

. d'6cIucDm

(fableau I). Plus de Ia moiti6 des fiudDCS en A1iique subsaharieme §gees de plus de 25 IDS,

.. aJpbaMtes. Si I'on veut que Ies pays afiicains rCaliscnt

lID

d6\0ek1R> " . ""'''''',

Ies Ccarts doiveid EIre oombICs Cit Ies i:mmes iueCgriles dims Ie dMluppaucD. Rea"Xl'Jll de flIits IIIOIIIIaIt que I'CchraDon des fanmes a des n:liCmb6es oonsir' ... llIbIes sur Ie pIm priv6, qui IOIlt ClIIfJOR:

plus importw*S sur Ie plan social.

TRES POURQUOI L'EDUCATION DES FlLLES N'EST PAS DEVELOPPEE ?

• Le sentjmmt que ,'Mnc:a6on DC &it pas gJ3IId' diose pour aider Ies fi::omues dims Ieun Riles 1JaditioaDCIs;

• I.e roUt d'opportunitt! : Cduquer Ies filles signifie que les parents n'ODt plus persoone pour s'occuper des enfimts Cit des t1cbes

""""'¥'cs;

• Le coUts din:ds plus eleVIIs : Ies IIOnnes sociaIes fum obligation aJX filles de "s'babiller conveoablement" en public, oe qui . impIique des Mpmses accrues pour

a t hdes habits pour I'CcoIe;

• Le able

acx:es :

I'CcoIe se trouve loin dans Ie em aU UIIC fille doit eire accompagnCc Cit Ie &it que les CcoIes pour filles uniquemeot IOIlt rares Ii aU Ies couIumes sociaIes I'exigent;

• "Le prix de Ia mariCe" eooowage Ies parents

a

donner

leurs filles en rnariage

a

un jeuDC

age;

• Les parents estirnent que oct investissernent DC leur ,appode pas gmnd' diose. On croit qu'unc lOis mariCe, Ia fi:mme quitll: sa &mille pour rentrer dans oelle do mari -CDCOR: que les fi:mmes

manCes

instruiu:s ayaot un revenu s'oocnpent l¢neialement de Ieun parents.

AVANTAGES DECOULANT DE L'EDUCATION DESFILLES

• L'CchIQlrion a UIIC incicbn-oonside.able et dwabIe sur Ia produc:Iiviti! des f .. mlles, et c'est spCcialc:ment important en agricultUre. Les simulalions sur les oonCes

provenant do Kenya indiquent que si toutes les

(11)

Figure 1: I.es taux de fCcondite de L' Aftique baissent avec l' education des femmes aux de fCcondite

,

""reo: NatiOtU Uni .. , 1987

Figure 2: Les taux de mortaJite Infantile en Afrique baissent avec "expansion de l' education Taux de mortaJite des eofants de moins de 5 ans

no 201

... ac.o •••• ,. Yr.

:s_,.,

1994

10

(12)

fi:mmes n'avaient qu'une seule

annee

d'Cducalion primaire, les rendements des fi:mmes augmenternient de 24% (Moock, 1976);

• De meme, les avantages sociaux de I'education des Africaines soot de loin supCrieurs aux coUts. Le tableau 2 montre les avantages sociaux eoregisIres,

a

savoir des

iDdicateurs meilleurs de nataIite et de monali1e pour les femmes kCnyennes ayant une

annee

d'etudes primain:s;

• Taux de filoondit.e plus filibles: plus Ie niveau d'instruclion est cleve, moins d'enfiInts a Ia femme (Figure I);

• Les femmes instruites ant des bebCs en meilleure

sante

(Figure 2). L'OOuca!ion en outre

amene a

prendre

oonscience des problemes de nutrition et est

a

I'origine d'une

sante

meilleure en gCneral;

• Les femmes instruites ant de meilleures chances de trouver un ernploi et d'obtenir des saIain:s plus cleves.

• L'Cducalion matemeUe filvorise Ie bien~ des gCnetations futures -une mere instruite va probablernent eduquer ses enfimts.

(13)

Encadn! 1 :

oeces

lies

a

des grossesses en Afiique

En raison de taux de recondite et de taux de mortalite matemelle eleves, une fummes afiicaine a une chance sur 21 de mourir de causes liees

a

une grossesse.

Ce risque est Ie plus eleve chez les fumntes afiicaines, il est deux lOis plus cleve que pour les fummes d'Asie et trois lOis plus que pour celles des CaIaibes.

Soun:e: Foodation Henly 1. Kaiser, 1993 .

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(14)

LA SANTE ET LA NUTRITION DES

FE~SAFRICAINES

I.e taux de morbidite chez les femmes afiicaines est plus cleve que pour les hommes afiicains (Tmker et al, 1994).

Un gr.md nombre de ces dCoes et maladies est fiIcilement Cvi1able de maniere rentable. Les ti:mmes sont les agents

sanitain:s de 1a fiImille : amCliorer 1a

sa.:

des ti:mmes,

aspect important en lui~eme, amCIiore aussi les pmpectives de 1a famille et des gCueiatioos futures sur Ie plan de 1a sante, abaisse Ie taux de tecooditC et augmente 1a productivite et Ie revenu des femmes.

QUESTIONS FONDAMENTALES

• Taux CJdJ€mement

cleves

de morlalite matemelle dans de nombreuses naDons afiicaines (Figure I, encadnll).

• Taux de malnutrition

cleves

dus aux privations a1imentaires et

a

1a malnutrition chez les meres;

• Ma1adie et dCoes dus

a

une infectioo, oons6cutive

a

des

avortements et

a

des excisions pI3Iiqu6es dans des conditions non steriles;

• La fnlquence des maladies

transmissibIes

sexucUement : l'infi:ction

a

VlHlSIDA est partiailien:ment n'pmcbJe (Figure 2). Les femmes courent de plus gmnds risques que les hommes du fiIit que ce sont eUes qui vont SIre probablement infuctees 1orsqu'elles soot exposCes

a

l'infi:dioo

a

VlHlSIDA (Tmker et ai, 1994). Dans des regions d'Afiique l'infuctioo

a

Vll:I se repand plus

rapidement chez les femmes - qui peuvent transmettre Irmfi:dion

a

leur enfimt

a

1a missance.

LA RAISON DE LA PERSISTANCE

ots

PROBLEMES DE SANTE DES FEMMES

• L'insa1ubrite dans laquelle s'opCient 1es n a i _, 1es avortements et 1es excisions enIr.Iine des d6ces et des ma1adies fiIcilement evitables (Tableau 1);

• Les fuibles niveaux d'inslruction, de l'etat de

sante

et de nutrition;

• La penurie de savoir-mire et d'Cquipement medical : l'etude rCalisee

a

UIWa, Zambie a

revele

que sur 60

d6ces malemels, 31 etUent provoquCs par \III manque de soins medicaux adCquaIs et apptoptiCs (Baaque mondiale, 1992 d);

(15)

.. ...

Tableau I; NoDibre d'accouchcmcnts effcctucs par un acoucheur qualific dans certains pays africains

Pays Angola

Pourccntagc I~%

~re.: OMS, 1991

Botswana Lesotho Malawi Mazambiquc Swaziland 77%

- - - - - - - - -

40% 4~% 28% ~0"10

Figure 2: Cas les plus nombreux de femmes infectees par Ie VIH, par region

.PMA .AN DBAI

o 1000000 2000000 1000000 4000000

:oure.: OMS, 1994

(16)

..• La p!mnie d'a1imenIs, cause principale de Ia malnutrition (Tmker et aI, 1994);

• Les di ... f.'lOIISidCIabI jllllqll'au oentn: de

sante

et Je rwmque d'agadB saoi1aiR:s

_,6

11OOt Ies fi:mmes d'utiliscr Ies IICIVices de

sante

exisIams;

• Les p!uuries d'eau potable : \IDe propoItioo cxmidCrahIe des P'1"I,arinns

m:.

ajld D'a pas accIls

a

reau saIub!c.

Au Mali, 11% seulement et en Ethiopie 18% seulement des popuIaIicos avaient accIls

a

l'eau potable en 1990 (Baoquc mondiaIe, 1994 d). En COte d'ivoire, oil 69".4 des P'1"!hriaos om accIls

a

"eau potable, 80% des

maladies et des dCa!s soot dus

a

I'absence d'eau potable (Baoquc moodiale, 1992 d);

AVANTAGES QUI DECOULERAIENT DIUN MEILLEUR ETAT DE SANTE DES FEMMES

• PI(Jltdioo &miliale amelionlc : puisque Ies fummes soot en grande partie responsables des sains de

sante a

prodiguer

a

Iews fiImiIles, ameIiorer leur

sante

et leur fuumir \DIC Cduaiioo sanitaire et nutritionnelle, ameliol'Cla Ia

sante

de Ia fiuniJle (Leslie et ai, 1988). La mort d'une fumme a lID effi:t nCgatif sur I'Cduaiioo de ses mfianls, scion \IDe dude men6e en TlII17l!11ie (Tmker et aI, 1994);

• Les gens en boone

sante

pounoot mener \DIC vie plus productive. Des etudes om

revelc

que Ie meilleur CIat de SlIIltC d'une fumme qui est aussi Cduqu&\e et a lID CD1pIoi peut a::c:&te.t Ie dCveIoppemaJt ccollomique (Tmker et ai, 1994);

• A mesure que Ia produc:tivite augmente et que Ia participaDon aux aclivites pmductives s'accroit, Ies niveaux de

pauvreee

cornmeooeront

a

baisser (Tmker et

ai, 1994);

• Les 1aux de I1lOIIaIiu! des enfimIs et des nourrissons baisseroot

a

mesure que des fi:mmes en bonne·

sante

donnent naissanre

a

des enfimIs en boone

sante;

• L \"i1isatioo accrue des axdIaqitiD pennetba de maitriser Jes 1aux de fi!mndm:.

(17)

Tableau I: Agricultcurs gambicns possCdant des outils et des instruments agricoles, 1987

Pourcentage de ceux qulles possedcnt

Hommes Femmes

Charrue 8.2 0.0

Semoir 26.9 0.6

Sarcleur 12.4 0.2

Instrument 18.1 0.4

polyvalent

~rc.: Von B""", ., 01 .• 1989

Figure I: Distance II couvrir pour s' approvisionner en bois de chaufIe dans 1a province sud du Malawi

0-2 kIn: jusqu'A un. heme pour l'aIIer-rotour 2-8 kIn: jusqu'A trois heures pour railer-retour 8+ kIn: minimum trois heures pour l'aIIer-retour

ourr:.: Banqu. mondial •• 1991b

16

..

(18)

LA FEMME AFRICAINE DANS L'AGRICULTURE

La Iimmc afiicaiDe joue un role crucial dims l'agric:uIIwe : cUe produit mviroo 75% de Ia pmdnctjon vivrim du continent. Le oombre d'agricuItrioes m Afiique De cesse d'augmenter

a

mesure que Ies hommes Cmigmtt vers Ies

a:otres wbains

a

Ia redxl(;he d'un tJavaiI

mn.mCnl.

TouII:fuis, des obsIacIes de 1ailIe Ies empSc Jvm de

mwser

pIeinemeot leur poIeotiel de productivite. Pour subveuir aux besoius de leurs populations _ cesse cmj!!S8!!l!:s, Ies

pays afticains doivaJt affi.mir Ies fimmes de oes axmaintes. Les possibilitCs de

sU"'alion

de rcssouroes qui dCoouIe!lIieot d'une rene dCmardIe CXlIIIribuelllieot de

maoiere

noIable

a

promouvoir

a

Ia fuis Ie dCveloppcmeot c'roocmique et I'c'mancipalicu de Ia fanme.

OBSTACLES

A

L'ACCROISSEMENT DE LA PRODUCfIVITE DES FEMMES

AGRICUL TRICES

• Le dCsequilibre global de Ia division du tIavai1 doolles efIi:ts soot plus duremeot J e ., IIlis par les mmes Les fi:mmes De soot pas n!anunCn\es pour Ie tIavai1 qu'eIIes mnmissent et Ia vaJte des produits agriCXJ1es OIl l'utilisaIion des revenus monClain:s issus de reOes ventes edJappeot toIaIemem

a

leur COIIb6Ie;

• L'incapacitl\

a

possCder 011

a

beriter des terms et Ie

callK::tete discrimiJJatoir de Ia tegislaritJn sur Ia propril!te

funciere,

soot des

sourceS

d'insCcuritC 6c0n0mique pour Ia remme et Iimiteot son acols au cn!dit En outre, l'impn!cision du n!gime de Ia JlIOI)Iiete fuociCre empCche Ies fi:mmes d'invesIir dims I'ameliollllion des terms agricoles (Feder et

at

1988);

• Les probIemes d'acols au cn!dit empSc JJmt Ies agricuItrioes d'adopter des outiIs et des ta:Imologies plus petfunnants, d'ameliorer Ia qualib! de leurs intrants et d'elatgir Ie champ de leurs opCrabons (tableau I). A eel

CganI. uoe enquCte sur Ies mCnages meuCe dims trois dislricts du Kenya a nivCle qu'en moyame, Ies outiIs et Ie materiel aJatoire utilises par les agricuItrioes De repICseulllieot que 18% de Ia valeur de ceux empIoyes par Ies bommes (Saito et

at,

1994);

(19)

Tableau 2: Visites effectuecs par des agents de vulgarisation agricole A des m~ .. dirigi!s

par des hommes et par des femmes

Pays, Ann6e Homme Femme

Kenya 1989 12 9

Malawi 1989 70 58

Nigl!ria 1989 37 22

Tanzanic 1984 40 28

Zambia 1986 60 19

Soun:e: Saito etal., 1994

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I

(20)

• Les contr.Iintes de temps lilles

A

I'educalion des en1imts et aux tlavaux mCoagCl'S, en partiailier Ia collecte de bois de mauflilge et l'approvisionnement en eau du

meaage

(figure I);

• La tarete des contacts avec les agents d'encadrement prive les fi:mmes agricultrices d\me soun:e possible d'infunnalion qui await notamment pu les enootJI38Cf

a

adopter des fIldmologies amc!iorees (1lIbleau 2);

• Le wble niveau d'Cducation des fi:mmes est un fiein

a

l'adopIion de Ia technologie et

a I'acces

aux services financiers. Le taux.

cleve

d'aoaIpbabetisme coosIitue Cgalement '\Dl probleme sCrieux dans Ia meson: aU les fi:mmes

illeurees

l¢nCralement De sollicitent pas de prSts, ~ par les funnalites administIaIives auxquelles elles doivent se plier,

AV ANTAGES LIEs DECOULANT DE

L'ACCROISSEMENT DE LA PRODUCTMTE DES AGRICUL TRICES

• Le renfuroement du pouvoir de nCgociation des fi:mmes contribuera

a

une meilleure rCpartition du revenu du mCoage et partant,

a

l'amc!liotaIim du niveau de vie de scs membres, les fanmcs

etaot

gt!oCralement plus soucieuses du bien-etre de leur fiImille que les hommes (World Bank, 1995a);

• L'aa:roissement de Ia productivite des agricultrices se tIlIduiJa par Ia aoissaooe du sccteur agricole (tableau 3);

• L'accroissement des n:odements agricoles dCbouchem sur une amcliollllion de Ia

s6c:urlte

a1imentain:; .

• L'climination de Ia caJse priDcipale de Ia malnutrition, a savoie les pCmnics alimc:Idaita 11: tIlIduiJa par une amCliomtion de Ia santi! des Afticains;

• Les l'IMIIUS seront plus c!kM!s quand les fi:mmes se mettroataJX c:ultwcs manimdcs.

n

est impiObabie qu'elles se meUIlIIt aux cultures marchandes au detriment des c:ultwcs vivrieles et des besoins de subsistance du

mo' . . . (Quisumbing, 1994); touIicfiJis, dans CIC cas awe

\Dl plus Iargc

acces

au mdit, elles powroot se procurer Ie IIlaICrieI et les intrants IICCCSSA;res pour se laocer dans l'c:xploitmion de oombrcuscs cuIhm:s COIJIIIIen:iale 1dIes que Ie th6 et Ie cai!;

(21)

Tableau 1: Part des femmes dans la main-d'oeuvre totaie du sectcW"

structtue non agricole au Malawi, 1990

Type d'emploi % de femmes

Industrie manufacturiere 9,7

Electricite, gaz, cau 8,6

Construction 0,9

Commerce et restauration 9,8 Transport et

commwtications 8,6

Finances et affaires 10,3 Services comtnunauWres,

sociaux et personnels 19,2 Source: Green: et aI., 1994

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N

5 20

(22)

DlSPARITES ENTRE LES GENRES EN MATIERE D'EMPLOI EN AFRIQUE

En vue de promouvoir de la croissance Cconomique, developper les man:bc!s du tJavail dans Ie secteur

structwe

et ameliorer la condition de la fi:mme, iI flwt D6c c irement assurer des emplois aux fi:mmes africaines.

Alars que les ti:mmes soot

tres

actives dans Ie secteur non

structwe

des Cconomies africaines, leur prCsence dans Ie secteur sInK:Iun! demeure limitee.

n

ressort de cer1aiDes etudes II1aICes sur cette question que la cause principale des disparitl!s entre les bommes et 1es ti:mmes dans Ie domaine de l'emploi est la difIi!rence entre les niveaux d'edui:ation (Appleton et al.I993). Par aiUeurs, les possibili1es d'emploi qui s'o/frent aux ti:mmes soot egalement plus limitees et eUes sont victimes d'un recrutement discriminatoire.

LES QUESTIONS FONDAMENTALES

• La presence des ti:mmes est

tres

furte dans Ie secteur non

structwe

des economies africaines. En COte d'lvoire, 1es deux tiers des operateurs du secteur non sInK:Iun! soot des ti:mmes (World Bank, 1992a). Cette situation est preoccupante dans la mesure aU Ie secteur non

structwe

offre generalement peu d'emplois I¢nerateurs de revenus, qu'i1 se carnct.erise par des conditions de tJavail n'offiant pas de secunte et qu'i1 n'est pas couvert par la legislation du travail (Appleton et al, 1993);

• Le pouroentage des ti:mmes employees dans Ie secteur sInK:Iun! est

tres

fitible (tableau I). L'acds limite des ti:mmes africaines

a

des emplois genelllteurs de revenus Ole

a

celles-ci la possibiJite de vivre de maniere plus independante Or, Ie renfuroement du pouvoir de D6gociaIion de la fi:mme au sein du menage permettrait -aux membres du menage de OOneficier d'un certain

nombre d'avantages sociaux (World, Bank, 1995a);

• La proportion des ti:mmes dans la main-d'oeuvre est beauooup plus fitible que celle des hommes. La figure 1 donne les taux pour certains pays africains;

• Les ti:mmes qui obtiennent un emploi dans Ie secteur sInK:Iun! ne soot pas bien

remunerees,

en partiailier lorsque leurs salaires soot compares

a

ceux des hornmes

(23)

Figure 2: Situation de I'emploi, .. Ion Ie niveau d'instruction (distribution en pourcentage, estimations ponder6es)

O'Dawilkui .. "" .... .~

Source: OlckQ and Shapiro, 1991

Encadre no.l : SCgregation entre les genres.

oar

~

Des etudes men6es au Kenya sur \a rCpartitioo de \a main-il'oeuvre entre dif£erents secteun de i'Ccooomie revelent que les fummes sont conceubi!es dans un nombre limite de secteun contrairement aux hommes qui sont plus unifunnement n!partis entre les secteun.

Les fummes dominent Ie secteur de i'a1imentation et celui de \a petite exploi1ation agricole

a

vocation exportatrice.

Les hommes dominent les secteun des produits marcbaods et non a1imentaires. Les secteun exclusivement domines par les fummes geue.ent peu de revenus.

Source: Banque mondia/e, 1990

11

(24)

(Martin et Hashi, 1992). Cette situation n'est pa'l

nCcessairement imputable aux disparites sa1ariales qui s'observent pour Ie meme type de travail. De &it plusieurs pays oot promuJ.gue des legislalioos sur I'CgaIitI! des chances devant l'emploi et sur l'egaIite des salaires

a

travail egaI. Elle decoule souvent d'une scign!gali.on dans l'emploi en Jaisoo du genre, les femmes etmt ooo1inees dans les profi:ssioos moins bien

payees

telles que celles d'enseignantes et d'infinnieres, les hommes occupant les pastes de direction;

RAISONS EXPLIQUANT LES DISPARITES DEGENRE

• La &iblesse re1alive du niveau d'inslruction des fi:mmes compromet leurs chances d'obtenir un emploi dans Ie secteur stJucturC. Uue etude reaJ.i.see

a

Kinshasa (ZaIre) demootre l'imporIance de I'c!ducaIion pour l'obtention d'un emploi dans Ie secteur

structure

(figure 2). Les disparites sa1ariales qui s'observent dans plusiews 600n0mies afiicaioes soot partiellement imputabies aux difIerences entre les niveaux d'inslruction des hommes et des fi:mmes;

• Les 000IIlIintes de temps deaJulant des matemites et de I'education des enfiInIs ainsi que de la gestion du mCoage limitent la capacite des fi:mmes de trouver un emploi rCgulier.

n

ressort de

donnees

disponibles sur Ie Kenya, Ie Nigeria, Ie Burkina Faw et la Zambie que la jOUlDlle de travail de la fi:mme afiicaine est plus longue que celle de lbomme (Saito et ai, 1994);

• Les respoosabilites ttaditioonelles des fi:mmes et les taboos sociallY ies empCchent de voyager ou de migrer

a

la rechen:be d'un emploi, comme les hommes;

• n

est

preuve

que dans plusieurs pays la scign!gali.on dans I'emploi, selonle sexe est IDlC prntique cowante (encadn!

110.1). De telles restrictions ont pour effi:t de limiter les possibilites d'emploi des fi:mmes;

• Les fi:mmes out un

acces

limite

a

la furmation

piOfussioonelle et

a

l'apprentissage, exception &ite de certains 4omainc;s n!putes

are

ttaditionnels tels que Ie seclIl1aiiat, la coiffure et la couture;

• Les agrirul1rices afiicaioes out un

acces

limite au credit, ce qui a pour effi:t d'inbiber leur esprit d'enbepiise et leur productivite;

• Les

restricli9aS

juridiques

a

l'emploi des fi:mmes

(25)

- - ~-

(26)

que Ie travail mascnlin. Par exanple, dans certains pays, il est interdit aux fi:mmes de travailJer Ja nuit

(Martin et Hashi, 1992l Toutefuis, Ja

levee

de tel1es n:strictions pourrait CgaIancnt faDe penIn: aux fi:mmes 1Iavailleuses des droits deja acquis leis que Ie

conge

de 11llIIII:mitC, fuuler aux pied! cerIaiDes convaJtioos tel1es que ceIles protCgeaat Ies employes ayaot des respoosabili1I! familiales et !IIlIIIDetIR: Ies &mmc:s

a

une plus grande exploitatioo.

AV ANTAGES QUI DEcOULERAlENT DE L'tLiMINATION DES DlSPARITts ENTRE LESGENRES

• L'amClionItion des pcaspcx:tives d'emploi pour Ies fi:mmes IXlIIIribuela

a

promouvoir I'CgaIite

a

IIICIUR: que

les fi:mmes devieonent plus independantes;

• Le dCveIopp ... mt des poaibilites d'emploi dans Ie sccteur stJuctun! pennetI1a aux &mmc:s d'P.mapper

a

Ja

situarioo instable et aux him saIaires qui est leur Jot dans Ie sccteur non stJuctun!;

• Des &its

.res

oombreux IIIOIIbaIt que 1'1WCliomIioo des revams et de Ja condiIioo de Ja fi:mmc 8C ttaduit . . une nlductioo des niveaux de tecoodite. En effi:t, Ies fi:mmes qui ont un emploi ont mains d'eofimts que ceIles

qw

n'ont d'emploi.

n

ressort des i/o 1M 'es ntennes dans Ie cadre d'une 6Iude n!aIi86c

a

KiDin.cI_

(Zaire) que les &mmes employ6es soot plus encIines

a

utiliser des methodes modemes de OJntncption que Ies

&mmes non employ6es (Oldco et Shapiro, 1991);

(27)

....

'"

Tableau 1: Montant moyen des preis, par genre au Kenya et Nigc!ria

Kenya(shK) Nigeria (Naira)

Chefs de Membresdu Chefs de Membres du

mOnase mOnase mOnase menage

H F H F H F H F

Prets bancaires 5900 2625 8161 2063 2897 2010 3033 2056

Prets de 4407 2935 4285 2461 726 425 751 344

coopC'atives

Prets foumis par 1es 167 998 751 803 858 398 828 345 preteurs sur gages

Prets de membres 497 460 569 294 1108 1108 1137 367

de 1& famille

Associations de 540 250 7135 2525 998 299 976 585

cn!dit et d'q,argne Soun:e: W APIA Swvey

(28)

NECESSITE DU CREDIT POUR LES FEMMES AFRICAINES

Les fummes afiicaines ant un serieux besoin de services financiers. . I.e 1lIb1eau 1 illUSlre les disparites entre l'homme et 1a fumme pour ce qui est d'obtenir un credit au

Kenya et au Nigeria. I.e credit revet une importance partiruIiere pour Ies agriaaItrices. Pour stimuIer 1a productivite des fummes afiicaines et promouvoir leur emancipation clconomique afin d'ameliorer leur condition au sein de leur

societe,

il est Dkessaire de faire en sorte que tootes aient un

acces

adequat au aedit;

OBSTACLES A L'OBTENTION D'UN CREDIT

• Les obstacles qui interdiseot

a

1a fumme de posseder des tem:s 1imiteot du mane coup SOIl

acces

au credit, 1a terre etant l'une des principales funnes de ganmties;

• L'eloignement physique par rapport aux institutions de aedit oonstitue Cgalement un fiIcteur qui determine 1a capacitC des fummes d'obtenir des pr€ts. Au Kenya par exemple, iI a

ete

C1lIbIi que la distance par rapport

a

une

banque ooostituait un fiIcteur determinant dans Ies possibilites d'obtmir d'un aedit pour une fumme mais non pour un homme (Saito et al, 1994);

• Dans beaucoup de pays afiicains, des dispositions juridiques interdiseot aux fummes de soIIiciter un aedit ou

I'acces

de celles-ci au credit est restreint par d'autres dispositions;

• Les funnaIites adminislJatives et les funnuIaires

a

rcmplir tendeot a rCbuter les pe!SOiIIItS illeUn!es. n s'agit Ja d'un obstacle de tailIe pour les fummes .afiicaines compte tenu du fiIit qu'une bonne partie iI'entre elles soot illeUn!es. Or, plus de 1a moitie des fummes en Aftique subsabarienne igCes

de

plus de 25 ans soot illearees (Saito et ai, 1994);

• L'ins1lIbiIitC du statut juridique et de 1a situation financiere des fummes limite leur solvabilitC potartie1Ie (World Bank 1992b). En outre, parce qu'elles soot ce1Ies

a

qui inoombe essentiellement Ie role de s'OCQJpe!' de 1a fimille, et

a

cause des risques de

sante

Jies

a

1a

maIernite, les fummes s'exposent

a

une certaine

ineguIarite dans I'exercice de leurs functions, ce qui fuit d'elles des clientes

a

hauts risques pour les institutions classiques de credit (Rashid et Townsend, 1992).

(29)

...

00

Wl acces aeeru

a

des services

meen Bank au Bangladesh Tableau 2: Benefices sociaux associes •

financiers par I'intennl!diaire de la Gram Dc!veloppement de I't!ducation des filles

Rt!duction de la fecondite

recenle

Rt!duction de la pauvret<! modCn!e Rt!duction de la pauvrett! extreme Accroissement de la valeur nette Accroissement de la production agricole Augmentation des productions non agricoles

Source: Pitt et Khandker, 1994, Khandker et Chowdhury, 1 994).

4~7%

7,4%

13,2%

7,1%

46,1%

15,5%

22,0%

(30)

Toutefois, dans I'agriculture de subsistance et dans I'entretien du menage, I'emploi des fummes, c'est4dire leur 1Iavail, est coostant.

AV ANTAGES QU'ENTRAINERAIT UN CREDIT PLUS ACCESSIBLE AUX FEMMES

• Le credit penneUra aux agricultrioes d'accrot"tn: leur productivitC en investissant dans des facIews de production et des technologies plus perfonnants de meme que dans I'amenagement des sols.

L'accroissement de 18 productivite agricole contribueta

a

SOIl tour

a

assurer 18 aoissaoce c!cooomique au niveau oaIiooai;

• Dans d'autres parties du moode, Ie &it d'ameliorer I'acces du credit aux fummes se Ir.Iduit par de multiples avantlges sociaux. tels que l'ameliOiaDon de I'education des em3nts, I'alti\noalion de 18 pauvretC et I'acaoissement de ·18 productivitC (tableau 2).

n

est probable qu'un meilleur acces au credit pour Ies fummes afiicaines se tmduise Cgalement par des avantages sociaux. similaires, notamment grice au renfon:ement du pouvoir de III!gocialion de 18 fanme au

scm

du rnCnage;

• Les accroissements du revenu nlel COIJtn}le par 18 fanme entrainent une ameliotation plus neUe de I'etat nutritioonel du nu!oage que Ies augmentalions similaires du revaru nlel 00IItI0IC par l'bomme (lbillail3jah.

1994). Ce constat est conobore par de nlcentes etudes menees au Kenya et en Gambie (Kennedy et Cogi1,

1981);

• Le credit joue Cgalement un role important dans 18 rCguIarite de Ia consommation tout au long de I'annee, en particulier

a

cause du nombre limite des methodes de ClOIlSCIV3Iioo des dennles alimenlaires disponibies, c:t en

C&'I de sc!chelesse OIl de mauvaise

recolte. n

contribue

notamment

a

accroitre 18 productivitC et 18 sCcurite alimmtajres;

• Le credit joue Cgaiement un role important en ce sens qu'il ouvre

a

18 fanme 18 possibilite de IIavailler pour

SOIl propn: 1XlIIIpfe. Les enDqHises du secteur DOD

sIIucIurC

creees

par Ies fi:mmes peuvent, OM:C Ie temps

aaeiodre un niveau de dCveloppement tel qu'eUes dcvic:nnent des adIqnises du secteur stJuctunl.

(31)

Fncadn! 1 I.,. droits sua:essoraux au Kenya

I.e droit coutumier au Kenya stipule que seuls les fils peuvent b6ritcr de leur

pere.

Les

epouses

et 1es filles c6libalaires jco,iaent: du droit

a

I'entn:tien aIors que les filles mari6es du defunt n'ont auam droit sur 1es biens de leur

pere.

La veuve

remariee

a IR1 membn: de Ia famille du mari dCcCde OIl qui retoume chez ses ptOjHes parents est d6d!ue de SOIl droit

a

l'entn:tien (Martin et Hasbi, 1992).

F..ncadre 2 Lois limitant l'acces au cnXIit au Lesotho

Au Lesotho, seuIes 1es veuves et 1es fummes recoonues par Ia loi comme chefs de

menages

soot habiIitI!es

a

postuIer pour IR1 cnXIit

a

leur propre DOOI. Les fummes mariees, meme lorsqu'elles soot chefs de famille de fiIcto,

De soot pas autorisees

a

so1Iiciter des

precs

(Martin et Hashi, 1992). .

30

(32)

ASPECTS JURIDIQUES DES DISPARITES ENTRE L'BOMME ETLAFEMME

o..s

Ies societes afiicaiDcs, Ia positiOll d'infi!riorite ate aux tanmes rCsuIte en gmode part de prejugCs adturels, eux-ml!mes 0IlII10dCs par Ie cadre j",;diquc mis en place.

L 'ab ..

'I9'ioo

de Ia !qps!arioo diaaimiDatoire est indispensable si 1'011 veut encourager Ies fummes

a

padiciper

a

l'activite 60000mique et &in: p!Mloir l'CgalitI!

des cJwn:s pourlDus. De plus, l'absence de lois

,qpss-tt

Ie sc:cteur infimnel aU Ies tanmes pdxlomineot oonsritlle

\DI handicap fimnidable pour ces demiCres.

OOMAINES DV DROIT 00 EXISTENT DES DISPARITEs ENTRE L'HOMME ET LA FEMME

• Droit foncier et droit de propriiti

Dans de nombn:ux pays africains, les femmes ne sont pas babilitl\es

a

posseder,

a

heriter ou

a

ceder de Ia

tern: (EncadrC I). Les distributions anarchiques de terres sont prejudiciables

a

la securitl! ecoDomique et

a

la productivitl! des femmes. La propriete de la tern:, qui constitue une garantie, determine largement l'octroi de credits. Les femmes n'Ctant pas proprietaires de la tern: qu'elles cultivent, elles ne soot donc pas en m~ de an: des investissements pour accroitn: Ia productivitl!.

• Droit de la famiIIe

Dans de nombreux pays, les prejuges sociaux

a

l'encontn: des femmes transparaissent dans la legislation. Ces lois doivent i!tn: revisees pour que les femmes puissent CODtroler davantage leur vic et affirmer leur pouvoir au sein et en dehors de la cellule fiuniliale. Cette affirmation du pouvoir des femmes exen:e un impact conside!llble sur Ie bien- i!tn: des membres de la fiunille, en particulier les enfants [(Banque mondiale, 1995 a)]. En reformant Ie droit de la famille, on peut donner aux femmes de meilleun:s perspectives OOonomiques et sociales.

• Lois

ri&issant

Ie sec:teur financier

L'acces limitl! des femmes au c~t est particulierement p~pant.

n

a ete demontrl! que

I'octroi de credits aux femmes facilitait leur emancipation ecoDomique au sein du menage et leur

(33)

IlocaIre 3 : Vainc

effimB

DOUr nv1tm IDl tenne

a 1a

Au Nq¢ria, 1es lois visaot

a

iDteniim 1a discrimiDaIion en IIllIIim d'aa:es

a

I'c:mpIoi penimt de ieur fun::e en mison de I\Jtjljsatjon de funnules te1les que : "moyens adCquaIs de ~sbma: ubsi " au "empl . 01 appiOpne. '" . De te U es funnu1ations soot suffisamment vagues pour ouvrir 1a voie

a

1a disaiminaIioo. Les lois peuveot dooc pennettn: de perpCtucr Ie

saiau

quo, dooc 1es situations d'inl!galite entre l'bomme et 1a femme.

(Martin et Hasbi, 1992)

&cadre 4 : Exanp!es de disaimingtioo

saIaria!e

au Malawi

Fn 1983 et 1984, uoe impor1anle hausse du niveau de I'emploi fi'minin dans Ie sc:ctcur lIIaIlIIfucturier du Malawi a eo pour corollaire uoe baisse brutale des saIaires des femmes. Selon touIe probabilite, les employeurs ant considc':m qu'ils pouvaieot tirer profit dime poIitique de discriminaIion saIariaIe et ant delibCremeot remplact les hommes par des femmes.

Les chiffies de \'emploi pour 1a pCriode 1985-1990 demontrart que les hommes ant repris leur emploi

a

uoe

epoque

IIllIIQUIle par uoe chute de l'emploi dans Ie secteur manufilcturier. Ce qui revieot

a

dire que l'emploi fi'minin

s'c!argit en periode de cbOrnage masc:nJjn.

Soura: : Green et al., 1994

32

(34)

donnait la capacitC de gerer leurs revenus pnhlsibles et d'investir [(Banque mondialc 1995 a)]. Dans ccrtIins pays, 1a loi iatetciit express6ment I'oc:troi de cr6dits 8UX tanmea (Encadn! 2). Dans d'autn:s, des barrieres juridiques soot dress6es

a

l'oc:troi de cr6dits, teUes que les restrictions concernant la propri6tC de la tene.

• Droit du tnftiI

L'int6gIation de 1a tanmc dans les secteurs

6c0n0miques formels cst de la plus haute importance.

Dans. les cas aU lea pouvoim publics S'anw-Nm

a

filvoriser I'cmploi fmnjnjn, Ics lois mises en place souffn:nt d'unc formulation ambigue qui ouvre 1a porte

a

I'interplttation (Encadrt 3). Les discrimjnatiOllS salariaJes soot manifPstn dans de nombmn pays d'Afriquc. Si lea difircnccs dans les oiveaux d'tducation expJiquent en partie les variatiOllS de salaircs, it n'en rcste pas moins que

pouruncttCslargepart,lcs.6caJIsdesalaire

participcm d'unc discrimination CDtre

lcs genres

(Encadrt 4).

L'EFFICACITE DES LOIS EN VlGUEUR

• G!n6ra1cmcnt anaJpbaberes et &iblcmaJt insIluites, Ies fi:mmcs soot dans I~m ... bilite de ~ et d'inteipitlta 1cs lois .. En miaon

de

1a fWll:s :

de

Jr.uu moyrm finwrims, cUes DC pcuvait _ plus pas n!agir

qII8IId

Icurs droits soot pieIin6s. S'il &ut ammder Ies lois, il cst en outre D6i .11: d'instruiR: 1cs fi:mmcs de lews droits et imdn: Ie syIII!:mc jndiciajll: plus accessible.

• Dans certIins cas, les lois DC soot pas appIiqu6cs et DC

pcnneItei1l pas vraiment d'amtliola- 1a situation des fimmcs

(35)
(36)

LES AV ANTAGES D'UNE AMELIORATION DE LA SITUATION DES FEMMES AU REGARD DE LALOI

• Une plus gnmde productivite n:odue possible par un meilleur accCs au credit, UIIC plus gnmde securite c'ronrmique et Ia possibili1l! d'inveslir;

• Une Cmancipalion cuItureUe et sociaIe, un plus grand

respect de soi et UIIC meilleure confiance en soi;

• Une autooomisaIion c'ronrmique et UIIC affirmaIion de Ia posi1ion de Ia fanme dans Ie menage;

• La codification des prejuges

a

I'Cgani des

fi:lnmes

~et~Ia~on. LammondeIa

IegisIaIion dans Ie SCIIS de l'amClioration ~ Ia situation de Ia fanme pennetIIa aux dCcidews d'envisager des changements

a

l'6cheUe ~que [(Banque mondiaIe, 1995a)].

(37)

Fncadre 1 : I.e deboisemeat en Afrique

En Afrique, de vastes tfmdnes de

fums

et de terres

bois6es soot defiichees et cultivees et les arbres abaItus pour les besoins de bois de feu et de bois

a pare.

On estime qu'au cows des

aonees

80,

pres

de 3,8 millions

d'ba de furets tropica1es afiicaines out

ete

deboist!es aonueUement.

I.e reboisement n'a touclIe chaque

annee

que 6% des

superlicies deboist!es, ce qui correspond

a

229 000 ha.

Soun:e : Cleaver et Schreiber, 1992.

Figure 1: Per Capita Arable Land for Selected African Countries

lAT---~~_==__=~~_=~---

1~t---

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j D.I IA U

D

A,.,.. c.m.roon o.mbll Source: FAO· World Bank J99Jb

... _ ...

Tableau 1: Distances accomplies pour s' approvisionner en bois de feu: pourcentage de menages par circonscription agricole au

Malawi

Circon- 0-2 Ian 2-8 Ian Plus de 8 Ian scription

Nord

Mzuzu 89% 10% less than 1%

Karonga 69"10 31% less than 1%

Centre

Kasungu 84% 13% 3%

Salima 63% 36% 2%

Lilongwe 68% 26% 6%

Sud

Liwonde 56% 33% 11%

Blantyre 63% 30% 8%

Ngabu 52% 38% 10%

0-2 Ian: pres d'une heure de trajet retour 2-8 Ian: jusqu' A 3 heures de trajet retour Plus de 8 Ian: au moins 3 hemes de trajet retour Snurce: Green et a1., 1994

36

(38)

LES AFRiCAlNES ET L'ENVIRONNEMENT

En Afiique, Ia degradation de I'environnement est de plus en plus un sujet de gr.mde preoccugation. La croissance rapide de Ia population augmente considel3blernent les besoins de terres cuItivables et de bois. De grandes etendues de furers, zones humides et savanes ont

ere

cuItivees (Encadnl 1). Mais les superficies de tem:s ambles par habitant n'en continuent pas moins de se reduire (Figure 1). En raison de l'utilisation extensive du bois de fuu et de I'eau, mais CgaIement du travail de Ia terre, les femmes soot Ii Ia fuis victimes et agentS d'un deboisement continu et d'un appauvrissement des ressouroes en eau.

n

s'agit ici d'un cercle vicieux impliquant Ia production agriooIe, Ia gestion du fOyer, Ia furtilite et Ia degradation des sols dont Ies femmes fuot les ftais.

CONSEQUENCES POUR LES FEMMES

• A mesure que les furets se deboisent, Ies femmes doivent fiIire des trajets de plus en plus longs pour trouver du bois. Dans certaines regions, elles y passent une bonne partie de Ia jOlllllCe. Cest ainsi qu'au Malawi, des femmes fuot plus de 8 Ian par jour pour ramasser du bois de fuu (Tableau 1). La situalion est appelc!e Ii ernpirer au rythme du deboisernent (Cleaver et Schreiber, 1992);

• Les mauvaises conditions C!OOlogiques se manifuslent par des clirnaIs defiworables et appauvrissent les ressouroes en eau. L'eau devenant rare, les femmes doivent filire de longs deplacements pour en trouver (Cleaver et Schreiber, 1992);

• Dans de nombreux pays d'Afiique, I'aco!s Ii I'eau potable est tres limite (Figure 2). Quand pour des raisons Iiees Ii Ia degradation de I'environnement, les souroes d'eau potables soot 6IoigD6es, les populations ont teodance Ii utiliser des souroes pollu6es [(Banque mondiale, 1992c»), ce qui les rend vulnCrables aux maladies;

• L'erosion des sols constitue un autre grave probleme en Afiique. Les sols s'appauvrissent en raison de I'insuffisance des cycles de jachere, les fi:rrniers Ctant dans I'obligation de tenter de satisfiIire les besoins aIimentaires d'une population sans cesse croissante (Cleaveret Schreiber, 1992);

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... ...

Figure 2: Acces Ii I' eau potable dans certains pays d' Afrique- 1990

10% 111%

'",,": Ban'l'" mondiol •• 1994c

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• En raison des difficuItes que pose Ie ramassage du bois de feu, les fummes utilisent de plus en plus comme combustible 1es decbets vclgetaux et Ie fumier qui ont l'avantage de ne pas degtadeT les sols.

L'AMELIORATION DE L'ENVIRONNEMENT PROFITE AUX FEMMES

• Les fummes peuvent apporter leur contribution

a

Ia solution du prob1C:me de Ia degIadalion de l'environnement. L'amelioration de leur productivite, de leur sante. et de l'hygiene perrneltla dans une large mesure d'Cveiller leur cooscience aux probIemes de degIadalion de l'envilOooement [(Banque mondiale, 1 994b»). L'octroi aux fummes du droit de propriere les enoowagera en particulier

a

investir et

a

preserver lews tem:s;

• L'amelioralion du cadre environnementa1 perrnet d'alleger les tiiches des fummes. En raison des multiples responsabilites qu'elles assument, elles travaillent deja bea!NlOJP plus que 1es hommes (Saito et a1, 1994);

• Le temps gagnC sur Ie rnmassage du bois et I'approvisionnement en eau pouna utilement

etre consacre a

l'agriculture et

a

d'autres activites

pumices

de revenus (Banque mondiale, 1992 c);

• Acconler une plus gr.mde priorite aux activites de production, c'est ameliorer Ia sCcurite alimentaire et a1lclger Ia malnutrition;

• Ameliorer l'acoes aux soun:es d'eau potable perrneltla de reduire Ia morbidite due

a

Ia CObSOIIII1laIion d'eau po11uee. AmeIiorer Ia 1i:I1iIite des sols et les conditions

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