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De l'hyperchlorurie dans la symptomatologie des affections tuberculeuses · BabordNum

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Texte intégral

(1)

FACULTÉ DE MÉDECINE ET DE PHARMACIE DE BORDEAUX

ANNÉE 1898-1899. No 105

DE

L'HYPERCHLORURI Ë

DANS LA

tualolne les attentions t

THÈSE POUR LE DOCTORAT EN

MÉDECINE

Présentée et soutenue

publiquement le 3i Juillet i8gg

PAR

PauNÉtieppe //IICHEREAU

Ex-interne lauréat des

Hôpitaux

à Marmande (Lot-et-Garonne), le 25 février 1875.

I MM. PICOT, professeur,Président.

Examinateurs de la Thèse.

î?rKmnSUSi P.r0Nsseur>

RONDOT,

L

agrege. [Juges.

( LE DANTEC, agrégé, )

Le Candidat répondraaux diverses questions qui luiseront faites sur l'enseignement médical.

BORDEAUX

Imprimerie

veuve COUSSAU,

41,

rue

PorteCDijeaux

1899

(2)

FACULTÉ DE MÉDECINE ET DE PHARMACIE DE BORDEAUX

M.deNABI AS Doyen. |

M. PITRES... Doyen honoraire.

PROFESSEURS : MM. MICE

AZAM DUPUY MOUSSOUS,

Cliniqueinterne....

Cliniqueexterne

j

Pathologie etthérapeu¬

tique

générales

Thérapeutique Médecineopératoire..

Clitiiq.d'accouchements Anatomie pathologique

Anatomie

Anatomie générale et histologie

Physiologie Hygiène

MM.

PiCOT.

PITRES.

DEMONS.

LANELONGUE.

VERGELY.

ARNOZAN.

MASSE.

LEFOUR.

COYNE.

N...

VIAULT.

JO.jYET.

LAYET.

Professeurs honoraires.

Médecine légale....

Physique Chimie

Histoirenaturelle...

Pharmacie

Matière médicale...

Médecineexpérimentale Cliniq.ophtalmologique Clinique des maladies chirurgicales desenfants.

Clinique gynécologique Clinique médicale des

maladies desenfants Chimie biologique....

MM.

MORACHE.

RKRGONIE.

BLAltEZ.

GUILLAUD.

FIGUIER.

de NABI AS.

FERRE.

BADAL.

PIÉCHAUD.

BOURSIER.

A.MOUSSOUS DENIGES.

AGRÉGÉS EN EXERCICE:

section de médecine

(Pathologie

interne

et Médecine légale).

MM. CASSAET. MM.

AUCHE..

SABRAZES.

LeDANTEC.

HOBBS

section de chirurgie et accouchements MM

Pathologieexterne'

BINAUD.

BRAQUEHAYE CHAVANNAZ

. , (MM

CHAMBRELENT

Accouchements..! F1EUX

section des sciences anatomiques et physiologiques Anatomie JMM.

PRINCETEAU.

1 CANNIEU.

Physiologie

MM.PACHON.

Histoirenaturelle BEILLE.

Physique

section dessciences physiques

MM SIGALAS. I Pharmacie... M. BARTHE.

COURS COMPLEMENTAIRES: Cliniquedes maladies

cutanées et syphilitiques MM,

Cliniquedes maladies des

voies urinaires

Maladies dularynx,des oreilles et

du

nez Maladies mentales

Pathologieexterne Pathologie interne Accouchements Chimie

Physiologie •

Embryologie Pathologie oculaire

Conférenced'hydrologie et

minéralogie

DUBREUILH POUSSON MOU RE.

REGIS.

DENUCE.

RONDOT CHAMBRELENT DUPOUY.

PACHON.

CANNIEU.

LAGRANGE.

CARLES.

Le Secrétaire de la Faculté:

LEMAIRE.

Par délibération du5 août1879, laFaculté aarrêté que les

opinions émises dans les thèses qui lui

sont présentées doivent êtreconsidéréescomme propres

à leurs auteurs, et qu'elle n'entend leur donner

niapprobation niimprobation.

(3)

).

OUS

A MON PÈRE ET A MA MÈRE

Je dédiecemodeste

travail, trop faible témoignage de

ma

vive affection et de

ma

profonde reconnaissance.

LENT

ION.

LE.

ITHE.

LII

ÏLENT

I.

GE.

>s quilui :

it donner

r

(4)
(5)

A LA MÉMOIRE DE MON FRÈRE

y .M

A LA MÉMOIRE DE MES GRANDS-PARENTS

A MA GRAND'MÈRE

A MES PARENTS

(6)

A

mon

ami le lieutenant G. C A R B O U É

A tous

ceux

qui m'aiment et que j'aime

A

mes

Maîtres de la Faculté de Médecine et des Hôpitaux

(7)

A Monsieur le docteur SENGENSSE

Ancien

chef de Clinique chirurgicale à la Faculté de Médecine.

A Monsieur le Docteur PIÉCHAUD

Professeur

de

Clinique des maladies chirurgicales des enfants

;

Chirurgien des Hôpitaux

;

Officier de l'Instruction 'publique.

(8)
(9)

A Monsieur le Docteur ARNOZAN

Professeur

de Thérapeutique

; Médecin des

Hôpitaux

;

Officier de L'Instruction Publique.

(10)
(11)

A MON

PRÉSIDENT

DE

THÈSE

MONSIEUR LE DOCTEUR PICOT

Professeur de Clinique Médicale

;

Membre

Correspondant de l'Académie

de Médecine

Officier de l'Instruction Publique.

(12)
(13)

A tous ceux

qui, dans le

cours

de

mes

études,

me

gui¬

dèrent de leurs conseilset me soutinrent de leur

sympathie, je voudrais, mieux

que par

de banales paroles de

remer¬

ciement, dire

mon

affection

et ma

reconnaissance.

M. le docteur

Baudrimont, chirurgien des hôpitaux, fut

mon

premier chef de service

;

je

me

souviendrai toujours

de sa

bienveillance pendant

que

j'étais

son

élève et de

l'intérêt

qu'il

a

bien voulu

me conserver

depuis.

J'associe dans le même sentiment de

reconnaissance

emueM. le

professeur Piéchaud et M. le docteur Sengensse;

l'un et l'autre m'ont

témoigné

une

affection qui

ne

s'est dé¬

mentie

jamais, qui s'est affirmée

en

des circonstances trop douloureuses

pour que

je puisse

encore

les avoir oubliées

; l'un et l'autre

furent

pour

moi des Maîtres qui, à l'ensei¬

gnement, le plus savant, surent joindre toujours

une

délicatesse

et une aménité

qu'il m'est bien doux de

rap¬

peler ici; c'est

avec

fierté

que

je

me

disais leur élève,

avec

joie

que

j'espérais le demeurer longtemps, très longtemps

; il ne m'a pas

été permis de réaliser

ce

désir.

M. le

professeur agrégé Chavannaz et M. le docteur Carrière, aujourd'hui professeur agrégé à la Faculté de médecine

de

Lille,

me

préparèrent à l'internat; si le succès

couronna mes

efforts, c'est à leurs leçons qu'il doit être rapporté

en

grande partie. A tous les deux j'adresse

mes

affectueux

souvenirs.

A

diverses reprises

trop rarement et trop brièvement,

à mon

gré

—,

M. le professeur agrégé Cassaët fut

mon chef de service. Je

sais

tout le

profit

que

j'ai tiré de

son

brillant enseignement; je suis heureux de pouvoir l'en

remercier

aujourd'hui.

M.

le professeur Coyne

a

bien voulu m'ouvrir les portes

(14)

16 -

du laboratoire d'Anatomie

pathologique; MM. les profes¬

seurs

agrégés Auché et Hobbs m'y ont donné de précieux

conseils. A eux aussi

j'adresse l'expression de

ma

vive gratitude.

Les deux anneés

d'internat

que

j'ai passées auprès de

M. le

professeur Arnozan,

me

laisseront

un

inéffaçable

souvenir. Je craindrais

trop de blesser la modestie du

Savant si

je disais ici toute

mon

admiration

pour son

juge¬

ment si délicat et si

sûr,

pour son

esprit d'observation si rigoureux et si précis. Qu'il

me

soit

au

moins permis de

lui adresser

l'hommage de

ma

très respectueuse et très

sincère affection.

M. le

professeur Picot m'a, le premier, guidé dans

l'étude de la

médecine; pendant l'année d'externat

que

je passai dans

son

service, je

pus

apprécier les solides

qua¬

lités du Maître aimé de

tous, du clinicien

au

diagnostic sûr, à l'enseignement si fécond et si aimable. C'est auprès

de lui que

je termine

mes

études, et pendant cette dernière

et

trop courte année d'internat j'ai

pu,

mieux

encore que par

le passé, profiter de

ses

leçons, m'instruire de

sa

longue expérience

;

j'ai

pu

aussi apprendre à le connaître mieux, et à

ma

vénération

est venue se

joindre

unesympa¬

thie tous les

jours plus profonde et plus sincère. La

nou¬

velle preuve

d'intérêt qu'il

me

donne aujourd'hui

en me faisant le très

grand honneur d'accepter la présidence de

ma thèse

inaugurale augmente

encore

la dette de

recon¬

naissance que

j'ai contractée vis-à-vis de

mon

Maître

;

de simples remerciements

ne

sauraient m'en acquitter.

Quant

à mes

camarades d'internat, tous

ceux

qui voulu¬

rent bien me

témoigner quelque sympathie savent quel

affectueux souvenir

je leur garderai toujours. Le regret de

les

quitter est

un peu

diminué

par

l'espoir de les retrouver

à peu

près tous

;

j'aime à croire

que

la vie

nous

permettra

de

continuer longtemps

encore nos

bonnes relations de

loyale et franche camaraderie.

(15)

INTRODUCTION

Aux mois de

septembre et d'octobre 1898,

au cours

de recherches

que

M. le professeur Arnozan

nous avait conseillé

d'entreprendre

sur

les modifications de

la sécré¬

tion urinaire

produites

par

(1), le vésicatoire chez les tuber¬

culeux,

nous

fûmes frappé de

ce

fait

que,

chez

presque

tous, dans l'urine, le rapport. des chlorures

à l'urée

au lieu d'être d'environ 45

0[0, chiffre normal, était

le

plus souvent notablement augmenté

;

dans certains

car,

même,

ce

rapport s'élevait jusqu'à l'unité et pouvait

arriver à la

dépasser. La chose

nous

parut d'autant plus remarquable qu'elle était moins signalée

;

les recherches

bibliographiquesauxquellesnousnous livrâmes

très

rapide¬

ment

alors,

nous

permirent

en

effet de

constater que

si la déminéralisation

était

signalée

au cours

de la tuberculose pulmonaire, si la phosphaturie avait été à maintes reprises

étudiée

et

décrite, l'hyperchorurie, elle, était

à

peine

mentionnée.

Nos

recherches portèrent

sur

vingt tuberculeux

;

le

nombre ne nous

parut point suffisant

pour nous

permettre

de

formuler

à ce moment la

moindre déduction

ni la

moindre règle. Nous

nous contentâmes de

signaler le fait,

eny

insistant

un peu ;

il

nous

parut avoir

une

certaine

importance, et

nous nous

proposions de rechercher dans

un travail

ultérieur, le même symptôme, de

noter sa

fréquence, de tâcher

à

l'interpréter aussi rigoureusement

(1)E.

Micheleau,

quelques considérations sur le vésicatoire cantharidé au

pointdevuedesonactionsur le rein des tuberculeux. Archives cliniques de

Bordeaux,

décembre 1898.

(16)

18

et aussi exactement que

possible. Notre thèse

ne

répond

pas

tout à fait à

ce

but et à

ce

désir.

Pressé par

le temps

en

effet,

nous

n'avons

pu essayer que

de remplir

une

partie, la plus faible et la moins diffi¬

cile, de la tâche

que nous

aurions voulu

nous

imposer.

Nous avonsnous borner à rechercher le

symptôme;

en

employant

ce

mot,

nous sommes

bien loin, d'ailleurs, de

prétendre vouloir introduire dans la symptomatologie de

la tuberculose

pulmonaire

ou

autre,

un

signe de plus

; notre ambition est

plus modeste, et

nous

laissons

sans aucun

regret et

sans aucune

envie, à des

savants à

termi-

nalogie plus

ou

moins, plutôt plus, consonesque,

que l'on nous

pardonne le qualificatif

le soin d'enrichir la

science de nouveaux

signes infaillibles d'après

eux,

mais qui, à cette infaillibilité apparente, joignent souvent le désavantage

non

moins apparent, de n'être visibles

que ponr

quelques

rares

initiés,

y

compris l'inventeur. La présence de chlorures dans l'urine, même

en

quantité

exa¬

gérée, est facile à trouver

et à

doser.

La

partie

que nous avons

dû abandonner

et que nous

regrettons vivement, c'est l'interprétation. Nous

repren¬

drons très

probablement cette étude

en

la complétant

; pour cette

fois,

nous

n'avons

pu

faire ni mieux ni plus. Nous

penserons

toutefois n'avoir point fait

œuvre tout

à fait inu¬

tile

si nous avons réussi à

appeler l'attention

sur une

particularité

un peu

trop négligée à notre avis.

1

(17)

CHAPITRE

I

Importance des chlorures dans l'organisme.

Il serait pour

le moins puéril de vouloir s'attacher bien longtemps à établir l'importance des chlorures et

en

parti¬

culier du chlorure de sodium dans

l'organisme

;

la question n'est mise

en

doute

par personne,

et tous les

auteurs

s'accordent

à reconnaître que,

des matières miné¬

rales du corps

humain, les chlorures

sont

des plus.néces¬

saires ;

leur présence est indispensable

au

bon fonctionne¬

ment des divers organes ;

l'emploi du pain

sans

sel, du pain

azyme,

était considéré

par

les Hébreux

comme une sorte de

pénitence, les fondateurs d'ordres religieux, qui

voulurent

imposer à leurs disciples de s'abstenir de sel,

durent renoncer à cette

règle

;

pendant la retraite de Russie, la privation la plus pénible

aux

soldats de l'Empe¬

reur,

fut de manquer souvent de sel

;

de tous les impôts de l'Ancien Régime, l'impôt

sur

le sel, fut toujours

le

plus impopulaire, et la

«

gabelle

»,

fut souvent la

cause de

révoltes; le pain et le sel sont

encore

aujourd'hui consi¬

dérés

comme le

symbole de l'hospitalité, et offerts

au voyageur comme

objets de première nécessité.

Tous

ces

exemples

nous

montrent l'utilité du chlorure de sodium

dans

l'alimentation

et dans la vie ;

l'étude chimique

de

l'organisme

nous en

fournit la raison. Le sel marin,

en

effet,

se trouve

dans

tous les

tissus, sauf dans l'émail

; sa

proportion

y

est différente, mais il

en

fait partie intégrante,

il en est un élément fondamental. Dans un article sur

l'équilibre moléculaire,Winter

nous

dit qu'il fournit les2/3

des

molécules en circulation dans les humeurs et que son rôle dans le maintien de leur état moléculaire est des

plus

importants. Une de

ses

grandes propriétés est,

en

effet,

(18)

20

d'être

une

substance

cristalloïde et l'on sait que ces

subs¬

tances

dialysent à travers les membranes

avec la

plus grande facilité. Aussi peut-il diffuser partout, puisque l'on

en trouve danstoutesles humeurs et « ramener ainsi cer-

» tains

liquides qui sont

en

rapport osmotique à leur état

»

d'équilibre normal lorsque cet état

se

trouve modifié

par

» une cause

quelconque.

»

Le même pouvoir osmotique lui permettrait de maintenir toujours

au

même niveau

sa

dis¬

solution dans le sérum et

d'assurer

ainsi la vitalité

des globules. Aussi, d'après Winter

«

les chlorures

sonten rap-

»

port

avec

le degré de résistance de l'individu.

»

Nous ne suivrons pas

l'auteur dans toutes les explica¬

tions

chimiques qu'il donne de cette théorie moléculaire

;

nous n'avons voulu retenir de son travail

qu'une idée

:

la

constance de la

dissolution

des

chlorures

dans le sérum

sanguin, et la nécessité de

cette constance ; pour

l'auteur,

elle est absolument

indispensable

au

maintien de la vita¬

lité

desglobules. Nous

verrons

plus tard les rapprochements

que

cette règle autorise à établir

entre

l'état

du sang

des

tuberculeux et l'état de leurs urines.

Pour le moment nous nous contenterons de

rappeler la technique de l'examen du

sang ; on

sait

avec

quelle facilité

les

globules

se conservent

dans la solution

de

chlorure

de sodium à 7 gr.

9

pour

1000, dans le sérum artificiel.

On sait les excellents effets des

injections

sous-cutanées

ou

intra-veineuses

de sérum

artificiel, qu'on les emploie

a doses

massive, après

une

forte hémorrhagie, dans

un

état

infectieux grave, ou

à faibles doses 10, 20

cc,

à titre d'excitant

de la nutrition et surtout de la

globulisation

; ne l'a t'on

point recommandée à

ce

titre dans

le

traitement

de

l'anémie? (Crocq, Chéron). Et puisque

nous

touchons à la

thérapeutique,

nous ne pouvons

point

ne pas

rappeler le

rôle

considérable qu'y jouent les divers chlorures,

et

les

bienfaits

que

retirent les malades de l'usage des

eaux

salines

etdes bains

salés;

nous

reviendrons plus loin

sur leur

emploi dans la tuberculose.

(19)

Mais le chlorure de sodium

n'agit

pas

seulement

sur

le

sang;

directement

ou par

l'intermédiaire de

ce

liquide

son action s'étendà tous les tissus. Bien des auteurs ont vérifié le fait. Nous citerons seulement les conclusions du travail que

MM. L. Garnier et M. Lambert ont publié dans les

Archives de

Physiologie de 1898.

Recherchant les effets du chlorure de sodium sur l'acti¬

vité

musculaire,

ces

auteurs sont arrivés

aux

constatations

suivantes:

1° Les solutions salées misesau contact des muscles aug¬

mentent leurs

échanges respiratoire lorsqu'elles sont

peu concentrées :

7, 14, 30 °/oo« Elles la diminuent lorsque leur

concentration

dépasse 50 %0.

2° Les

injections intra-veineuses d'eau salée,

en

même temps qu'elles augmentent la teneur du

sang en

chlorure

de

sodium, suractivent à la fois la respiration musculaire

et la

destruction

du

glycogène hépatique.

3° Le chlorure de

sodium, dans de certaines limites de

concentration

paraît avoir

une

action excitante

sur

l'activité

de certains

échanges nutritifs et respiratoires.

Nous pensons en

avoir

assez

dit

sur

l'importance des chlorures

dans

l'organisme elle n'est mise

en

doute

par personne,

et la nécessité de leur emploi est démontrée aussi

bien par

les constatations empiriques les plus grossières

que par

les recherches physiologiques et pathologiques les plus exactes. Il suffit de priver pendant trois jours l'orga¬

nisme de chlorure de sodium pour

voir apparaître l'albu¬

mine

dans

les urinesen dehors de toutealtération des reins.

Cette albuminurie

essentiellement

dvscrasique vient

appor¬

terunepreuve

de plus

aux

données expérimentales signalées

plus haut.

(20)

22

CHAPITRE

II

De Pé imination des chlorures â Pétat

pathologique, particulièrement chez

les tuberculeux

Normalement,

avons-nous

dit,

on trouve

des chlorures

dans toutes les humeurs de

l'organisme. Le

sang en con¬

tient une

importante proportion; la salive, les divers

sucs

digestifs

en

comptent

une

quantité plus

ou

moins considé¬

rable au nombre de leurs

éléments

constitutifs. On le trouve dans les divers

liquides à l'état de chlorure de

sodium ou de

potassium, surtout de sodium.

L'alimentation

est

l'unique

source

de

ces

sels; elle les introduit

dans

l'organisme soit

en

nature, soit mélangés

aux

aliments; ceux-ci

en

contiennent toujours

une propor¬

tion

importante. Puis, les diverses humeurs s'en emparent

soit à l'état pur,

soit plus

ou

moins modifié

;

ainsi, le

suc

gastrique forme

son

acide chlorhydrique à

ses

dépens et

l'on sait

qu'un des meilleurs

moyens

de combattre l'hy¬

per c

h 1

o r

h

y

d

r

i

e

est de donner du lait, aliment très

pauvre

en

chlorures.

Les voies

d'élimination

de ces

chlorures

sont normale¬

ment au nombre de trois:

l'urine, la

sueur et

les matières fécales; l'urine

est

de beaucoup la plus importante. Nous

verrons tout à l'heure que,

chez les tuberculeux, il

en existe une

quatrième, les crachats.

C'est à

Caventou,

en

1843,

que

revient le mérite d'avoir étudié

les crachats des tuberculeux et d'en avoir

indiqué

la

composition chimique.

«

J'avais étudié les poisons les plus dangereux

sans

éprouver

aucune

crainte, dit-il dans

sa communication à

l'Académie

;

mais je

ne

saurais dépeindre quelle répugnance il

me

fallut surmonter dans

cette nouvelle étude. »

(21)

Voici les résultats que

lui donnèrent

ses

recherches

: Eau

Nacl Soude

Matières animaleset

phosphates..

Les réflexions dont il les fait

suivre permettent de lui

attribuer aussi l'honneur d'avoir le

premier, indiqué la

déminéralisation qui

se

produit incessamment chez ces

malades.

«

Cette

énorme

quantité de matières animales, de phos-

»

phate de chaux, de chlorure de sodium soustraite à l'ali-

» mentation

n'expliquerait-elle

pas

l'état de maigreur et de

»

consomption dans lequel tombent les phtisiques?

» Ces résultats et ces réflexions

paraissaient appeler de

nouvelles

recherches; il n'en fut rien et, treize

ans

plus

tard

seulement,

en

1856,

nous

trouvons

une

tentative de

traitement en

rapport

avec

cette idée.

Ayant remarqué

que

la mortalité était beaucoup moindre

chez les

singes des saltimbanques

que

chez les singes du

Jardin des

Plantes, Amédée Laîour

pensa

pouvoir attri¬

buer cette différence en faveur des

premiers, à

ce que ceux-ci étaient nourrisavec du sel tandis que

les seconds

en

prenaient beaucoup moins. Il n'avait

pas

remarqué, dit Daremberg,

que

les

uns

vivent le plus souvent isolés et

en

plein air tandis

que

les autres sont élévés

en commun,

manquant souvent d'air et d'espace. Quoi qu'il

en

soit il

traita un certain nombre de tuberculeux par

du chlorure

de sodium

qu'il employait de la façon suivante : il faisait prendre à

une

chèvre 12 à 15

grammes

de sel tous les jours; puis il augmentait la dose de 5

grammes

tous les cinq jours jusqu'à 30 grammes. L'animal était à ce

moment-là dans les meilleures conditions et l'on conti¬

nuait de lui faire absorber 30 grammes

de sel tous les

jours. Autant

que

possible, il fallait choisir une chèvre

(22)

24

jeune, bien portante et donnant beaucoup de lait. Les

ma¬

lades

en

traitement devaient prendre de

ce lait ainsi obtenu une

quantité

un peu

augmentée tous les jours, jus¬

qu'à

un

litre. Le traitement continué pendant longtemps,

et A.

Latour insiste

sur cette

nécessité, aurait donné

de

bons résultats. Hérard, Cornil

et

Hanot

ont vu eux

aussi,

des

malades

en retirer un certain

bénéfice. M.

le

profes¬

seur

Potain

a coutume de

prescrire

aux

tuberculeux

une

potion contenant du chlorure

de

sodium, du chlorure de potassium

et

du chlorure d'ammonium (1).

En

1876, Daremberg, dans

sa

thèse de doctorat

sur l'ex¬

pectoration des tuberculeux confirma

les

recherches

de

Caventou

et

insista

sur la

déminéralisation qui

se

produi¬

sait par ce moyen.

En même temps paraissait la thèse de Teissier

sur le

diabète phosphatique qui établissait d'une

façon irréfutable

les

rapports de la phosphaturie

avec

la tuberculose

et

l'importance de la déminéralisation

de l'or¬

ganisme

au cours de cette

maladie.

Mais, si

cette notion était nettement

établie, elle n'était point formulée dans

son

intégrité absolue

;

seuls les phos¬

phates semblaient

être

importants; le dosage des chlorures n'était

pas

fait et

on

paraissait

ne

tenir

aucun

compte de

leur

plus

ou

moins grande quantité dans l'urine. Nous

n'envisageons ici

que

la recherche des éléments minéraux dans

les urines des

tuberculeux;

nous verrons tout à

l'heure

que,

chez d'autres malades,

on

attachait

une très

grande importance à

ce même

dosage.

Depuis la thèse de Teissier

de

1876, de nombreux

travaux ont été

publiés

sur

la phosphaturie et

sur son

importance

; nous ne

les citerons point,

ce

serait

nous

écarter unpeu

trop de

notre

sujet; dans

presque

tous, la déminéralisation

est

signalée mais

on

peut croire qu'elle

(1)M. le professeur A. Moussous a eu la complaisance de nous donner ce

renseignement; malgré nos recherches, nous n'avons pu réussir à trouver

aucunenote du Pr Potainsurla

thérapeutique

de la tuberculose.

(23)

est dûe

seulement

à

l'élimination exagérée des phosphates.

Les rares auteurs

qui signalent l'hyperchlorurie

y consa¬

crent à

peine

une ou

deux lignes; cela leur suffit. Teissier lui-même, dans

sa

communication

sur

l'albuminurie pré¬

tuberculeuse au

Congrès de Médecine de Lyon, et dans

son

remarquable article

sur

la même question

paru

dans

la Semaine

Médicale

du 8

janvier 1896, insiste de

nouveau

sur la déminéralisation etne

parle

que

de la phosphaturie.

La thèsede

Bory (Lyon 1894-95) reproduit les mêmes idées.

L'importance de la recherche des chlorures dans l'urine

avait

cependant été signalée à maintes reprises. C'est

Heller

d'abord, puis Redtenbacher

en

1851, qui montrèrent

leur diminution constante dans l'urine des

pneumoniques

et, quelques temps après, Beale constata qu'ils pouvaient

presque

disparaître à la période d'hépatisation

rouge.

La

mêmeiemarque

fut faite

pour

d'autres maladies et, aujour¬

d'hui, il est admis

que

leur diminution dans l'urine est

en relation très directe avec la

gravité de l'affection. Leur éli¬

mination serait

proportionnelle

au

degré de perméabilité

du rein pour

les produits toxiques, et cette idée est confir¬

mée encore par ce

fait

que

la diminution des chlorures,

au

cours des maladies infectieuses

comporte

un

pronostic

d'autant, plus sombre

que

l'urine contient de l'urobiiine (Mehu). Nous

voyons

ainsi,

une

fois de plus l'étroitesse des

relations

qui,

au

point de

vue

toxique, unissent le foie et le

rein : la cellule

hépatique altérée

ne

retient plus et

ne transforme

plus les produits toxiques; ceux-ci, arrivant

au contact des

épithéliums rénaux les irritent d'abord, puis les

altèrentetdiminuent

progressivement,

pour

la faire dispa¬

raître

bientôt, la perméabilité du rein aussi bien

aux

poisons

eux-mêmes

qu'aux éléments

normaux

de l'urine.

Dans un mémoire fort

important lu

en

1882 à l'Académie

de

Médecine

de

Belgique, Rommelaëre insiste

sur

l'impor¬

tance extrême de l'étude

des

chlorures et

déplore la négli¬

gence

qui avait toujours régné à

ce

point de

vue. «

Un fait

» était connu,

dit-il; il est indiqué dans tous les traités

(24)

26

»

spéciaux et peut

se

formuler dans

les termes

suivants

:

»

dans

toutes les maladies

fébriles aiguës, l'élimination des

»

chlorures descend rapidementjusqu'à disparition

presque

»

complète. Le début de l'amélioration

se

caractérise

par

» une

augmentation qui dépasse parfois la normale de la

»

convalescence.

»

Cette opinion

est

reproduite dans la plupart des traités

» de

pathologie générale quand ils s'occupent de la

»

question,

ce

qui n'est

pas

toujours le

cas...

La connais-

» sancedece

point était

restée à

l'état

de lettre morte pour

la

»

pratique et n'avait guère rendu de

servicesàla

clinique.»

Puis il

rappelle l'importance de l'hypoazoturie dans les maladies

où la nutrition est

entravée, dans le

cancer

de

l'estomac,

par

exemple

;

il

a

continue

cette série d'obser¬

vations

et pense que

la recherche des chlorures

dans

l'uiine

est tout aussi utile que

celle de l'urée; leurs varia¬

tions indiquent aussi bien

que

celles de l'urée, les varia¬

tions de la

nutrition.

Dans les

affections chirurgicales, notamment, elles

mesurent pour

ainsi dire la

nature et

le

degré de l'inflammation

: celle-ci est-elle

simplement répa¬

ratrice, même

au casde

suppuration, les chlorures

sont peu

modifiés; dépasse-t-elle,

au

contraire, les limites d'un

travail

réparateur

et

a-t-elle

unetendance àla

suppuration,

à

l'extension, à la septicémie, l'hypochlorurie apparaît d'autant plus nette

que

l'intensité

et

la gravité du travail inflammatoire

sont

elles-mêmes plus considérables.

Malheureusement, les

travaux que nous

trouvons ensuite

sur les

variations

de la teneur des urines en

chlorures et, notamment, dans le

cours de la

tuberculose pulmonaire

sont loin

d'avoir

la même valeur. Ils sont assez rares et

malgré cela leurs

auteurs ont trouvé le moyen pour

la plu¬

part, d'arriver

à

des

résultats très

discutables

et de les appuyer sur

des recherches

assez peu

sérieuses,

nousavons le

regret de le

constater.

Dans sa

thèse inaugurale (Paris 1874), le docteur Hébert

cite

dix-huit observations

de

phtisie pulmonaire; il

a

dosé

(25)

27

les chlorures et a pu

constater

une

diminution de chlore,

surtout à la dernière

période. Au début,

on

l'observe

aussi;

à

ce

moment, dit-il,

on

peut l'expliquer

par

la forma¬

tion du

tubercule, tisssu

nouveau

qui,

comme

tous les tissus, exige du chlore

pour

pouvoir

se

constituer

;

mais le

tubercule à une durée très

éphémère, il meurt à peine constitué, aussi

ne

produit-il

pas une

hvpochlorurie aussi

notable que

l'on pourrait s'y attendre. La quantité d'obser¬

vations est-elle suffisante pour

permettre à l'auteur d'émet¬

tre

pareilles conclusions? Nous

ne

le

pensons pas.

Quant

à

l'explication de cette hypochlorurie elle

nous

paraît

surtout

ingénieuse

; sans

doute le tubercule

a

besoin de

chlore et contient du chlore

parmi

ses

éléments constitutifs, mais, à moins de

se

trouver

en

face d'un malade chez lequel il

se

forme chaque jour

une

quantité énorme de tu¬

bercules

sans

qu'il

en

disparaisse

un

seul, il semble bien

difficile d'expliquer de la sorte

une

hypochlorurie qui n'en

reste pas

moins discutable. Et cette hypochlorurie, quelles qu'en soient les

causes, ne

pourrait être invoquée

que pour combattre et non pour

soutenir l'hypothèse de la déminéra¬

lisation.

Plus

importante

nous

paraît être la communication faite

par

M. Burot, à l'Association française

pour

l'avancement

des sciences en

1883,

sur

les variations des chlorures de l'urine

au cours des maladies.

L'augmentation considé¬

rable, dit-il, est

assez rare ;

elle indique

un

diabète insipide

et ne

peut caractériser

aucun

état morbide.

«

Toutefois,

» dans les cas de tuberculose à marche lente

j'ai souvent

» constaté 17 et18 grammes

de chlorure de sodium

par

» litre d'urine. »

A peu

près à la même époque, dans

sa

thèse

sur

les

variations de

l'urée, des chlorures

et

des phosphates

au

cours de la tuberculose

pulmonaire, le docteur A. Ronsin

arrive aux conclusions suivantes : l'urée et les chlorures sont diminués ;

seuls les phosphates sont

en

proportion

normale où même

augmentés

au

début tout

au

moins;

(26)

28

pendant la fièvre, l'urée augmente et les chlorures dimi¬

nuent ;

l'élévation

moyenne

du taux de

ces

trois substances

est un

signe d'amélioration

;

leur excrétion donne

pour ainsi dire la mesure de la

vitalité

de

l'organisme. Pour lui aussi,

nous voyons que

la déminéralisation

est

attribuée

surtout à la

phosphaturie.

Daremberg, dans

son

excellente monographie de la bibliothèque Charcot-Debove

sur le

traitement

de la tuber¬

culose

pulmonaire, insiste

à nouveau,

mais

pas

très lon¬

guement

sur

l'éliminalion exagérée des chlorures

: «

J'ai démontré

en

1876, dit-il,

que

les phtisiques éliminent beaucoup de chlorures dans leurs

crachats;

plus récem¬

ment, Rommelaere de Bruxelles

;

Stokvis d'Amsterdam,

Guerder

et

Gautrelet

ont constaté que

les tuberculeux éli¬

minent

de

grandes quantités de chlorures dans

leurs urines

au début de la maladie. »

Nous

terminerons

ce

chapitre

en

signalant l'opinion qui

nous a paru

résulter de la thèse

du

docteur Maignan, (Paris, 1896-97). Il

a

toujours noté Phypochlorurie, dans

les

quelques observations,

sur

lesquelles s'appuie

son travail ;

elle serait

un

signe de déminéralisation Cette conclusion

ne nous a

point semblé d'une logique absolu¬

ment

rigoureuse.

(27)

CHAPITRE

III

Que doit-on

entendre par

hyperchlorurie ?

Procédé de

dosage des chlorures

urinaires.

«

L'organisme fonctionnant dans les conditions physiolo-

»

giques élimine dans les 24 heures

par

la sécrétion rénale,

» une

quantité de chlorures évaluée

à

12

grammes en-

»

viron.

Ce

chiffre

n'est pas

constant; il dépend

en

partie

» de la

quantité de sel ingérée. Aussi, les chimistes

»

indiquent-ils des chiffres qui oscillent entre 10gr. 5 (Leh-

»

mann), et 15

ou

20

grammes.

Nos observations

person-

»

nelles

nous font

admettre

le chiffre de 12 grammes

» comme une moyenne assez

précise.

»

(Rommelaëre).

Yvon admet

la même

quantité : normalement, dit-il, les urines contiennent

de 10 à 12 grammes

de chlorure.

Méhu

arrive aux mêmes conclusions : «

Chaque jour,

»

l'urine

d'un homme en bonne santé contient de 10 à 12

» grammes

de chlorure de sodium...

A

l'hôpital, la

» moyenne

dépasse rarement 10

grammes par

jour

».

On

comprend toute l'importance qu'il

y a

à être fixé

sur ce

point

;

tous les chimistes

sont

d'accord

;

l'urine contient

de 10 à 12 grammes

de chlorures

par

jour. Ceux-ci

pro¬

viennent

de

l'alimentation

et de la

désassimilation

des

tissus

;

leur quantité est variable

avec ces

deux facteurs.

Nous

sommes donc

autorisé

à

dire qu'il

y a

hyperchlo¬

rurie

chaque fois

que

la quantité de chlorures contenue dans

la sécrétion urinaire

des

24 heures sera

supérieure

à 12 grammes.

C'est là

ce que

l'on peut appeler l'hyper- chlorurie absolue.

Mais il est bien

difficile

de

l'apprécier

d'une façon exacte.

Le

premier et même le seul facteur nécessaire

pour ceia,

ce serait

de pouvoir connaître exactement la quantité

(28)

30

d'urine émise par

chaque malade pendant les 24 heures. A

moins

d'observer

sur

soi-même

ou de ne pas

quitter

une minute le

malade

en

expérience la chose est absolument impossible. Tous promettent d'uriner bien exactement

dans le bocal que vous

leur attribuez, et le lendemain

on

apprend

ou

qu'ils n'y ont

pas

uriné du tout,

ce

qui arrive,

ou que

deux

ou

trois fois ils ont uriné ailleurs. L'observa¬

tion' est à reccommencer

et, les jours suivants, c'est, mal¬

heureusement, exactement la même chose. Aussi

avons- nousrenoncer à établir si cette

hyperchlorurie était absolue, et n'avons-nous, le premier,

aucune

confiance

dans les chiffres

indiquant le volume d'urine émise dans

les 24

heures; ils sont

pour

la plupart simplement approxi.

matifs et certainement au dessous du chiffre exact ; nous les avons

notés, cependant,

parce que

dans certains

cas, ils

paraissent indiquer nettement

une

hyperchlorurie ab¬

solue.

Mais, s'il

est

très difficile

ou même

impossible d'arriver

exactement à ce

dosage, il est extrêmement facile d'appré¬

cier ce que nous

appellerons l'hyperchlorurie relative. On

sait que

les diverses substances minérales

contenues

dans

l'urine affectent avec

l'urée

des

rapports

assez

fixes

; pour les

chlorures,

ce

rapport est de 45 à 50 0/0 d'urée à l'état

normal et dans les conditions

habituelles d'alimentation.

A

l'hôpital,

ces

dernières conditions

sont un peu

diffé¬

rentes, et le chiffre de l'urée éliminée

par

litre d'urine est

toujours inférieur à la normale, le chiffre des chlorures

lui

aussi, d'ailleurs, Méhu indique 10

grammes par

jour

au

lieu de 12 grammes.

Cette

cause

d'erreur

est très

facile

à écarter.

Les malades dont nous avons examiné les

urines

ont été

pris

au

hasard dans tous les services de l'hôpital Saint- André;

aucun

d'euxn'a

été

soumis àunrégime spécial

;

tous

avaient la même

nourriture, celle

que

donne l'hôpital à tous

les

malades, sauf indication particulière du chef de service.

Il

suffisait donc,

pour

éviter l'erreur, de rechercher si,

(29)

31

chez les

autres, le rapport des chlorures

à

l'urée

était mo¬

difié, et comment, et si les tuberculeux faisaient

un

usage

de sel de cuisine

plus considérable

que

les autres malades.

Nous avons pu

constater,

que

les analyses d'urine faites dans

le service

indiquaient

rarement une

modification du rapport des chlorures

à

l'urée.

M.

Soulard, pharmacien de

l'hôpital Saint-André, n'a

pas

remarqué, dans les

très

nombreuses analyses d'urine qu'il

a

exécutées, d'hvper-

chlorurie d'une

manière

particulière

; au reste le

régime

de

l'hôpital est plutôt

pauvre en

chlorures

et surtout en

phosphates. D'un

autre

côté,

aucun

des malades

que nous

avons examinés ne nous a

témoigné

pour

le sel

un

goût exagéré. Nous

pouvons par

conséquent considérer

toute urine dans

laquelle le rapport des chlorures

à

l'urée

sera

supérieur à 50 0/0

comme une urine

hyperchloruriqne.

Nous ne nous

attarderons

pas

à décrire lesdiversprocédés employés

pour

examiner les chlorures

contenus

dans

une solution

quelconque. Beale

se

bornait

à

examiner

une

goutte d'urine

au

microscope et à rechercher

ainsi les

cristaux

de

chlorure

de sodium ;

Oppolzer ajoutait à

un

échantillon d'urine quelques gouttes d'une solution

de

nitrate d'argent, le degré de trouble

du

précipité lui permettait d'apprécier les variations

du

chiffre

des chlo¬

rures. Il existe

aujourd'hui des procédés beaucoup plus précis. Celui auquel

nous avons

donné

la

préférence,

a

l'avantage d'être extrêmement rapide et très

commode ; il repose sur

la propriété

que

possède le nitrate d'argent

de précipiter à l'état de chlorure. L'addition

à la

solution chlorurée

à

l'urine

de

quelques gouttes d'une solution

dechromate

de

potasse

«

permet de préciser d'une manière

»

plus facile la limite qui marque la réduction complète

» des

chlorures

par

la coloration rouge

que

prend la

»

liqueur. Cette coloration

est

dûe

à la

formation

du

chro-

» mate

d'argent, dès

que

tous les chlorures

sont

réduits

;

»»

d'autre part, elle permet de

ne pas

tenir compte des

phosphates

que

présente l'urine

; comme

les phosphates

(30)

32

» ne sont réduits

qu'après le chromate de potasse, il n'y

a

» pas

lieu de tenir compte de leur présence.

»

(Rom- melaëre).

Voici le manuel

opératoire

:

10 cc*3 d'urine sont

additionnés de

deux ou trois

gouttes

d'une solutionà10 0/0

de

chromate de

potasse dans de l'eau;

on verse alors

goutte à goutte

une

solution de nitrate d'argent, telle

que

1 cc.3 de cette solution, correspond à 0,01

cgr.

de chlorure de sodium

; on cesse

de

verser dès que

l'on obtient

une

coloration faiblement rougeâtre persistante

;

le nombre de centimètres cubes de la

solution de nitrate

employés, indique

en grammes

la quantité de

chlorure de sodium contenue dans un litre de l'urine examinée.

Ce

procédé n'est point d'une exactitude absolue, le plus

souvent,

on ne

s'arrête

pas assez

tôt

;

aussi M. le profes¬

seur

Denigès, conseille-t-il de retrancher toujours 0,30 du

chiffre obtenu pour

corriger cet excès. Mais les variations

sont très

faibles, elles

ne

dépassent

pas

quelques centi¬

grammes.

Au reste, les résultats obtenus

par

la même

méthode sont tous

comparables entre

eux ;

et

ce

procédé

est

employé tous les jours à l'hôpital Saint-André,

pour doser les chlorures de toutes les urines

adressées

au labo¬

ratoire,

que ces

urines appartiennent à des tuberculeux

ou non.

Toutes nos recherches sont

personnelles

; nous avons nous même recueilli les

observations

et exécuté les

dosages. Nous adressons à Messieurs les chefs

de service de

l'hôpital Saint-André, tous

nos

remerciements

pour

la

complaisance

avec

laquelle ils

nous

ont facilité

notre

tâche.

(31)

33

CHAPITRA

IV

OBSERVATIONS

1°.

Tuberculose pulmonaire au premier degré.

OBSERVATION I

Jean C... 35 ans, entré le 10

Juin 1899, salle 13, lit

5.

Tuberculose au

premier degré douteuse des deux

poumons.

Expectoration prolongée

au

deux sommets, tousse, crache

peu, à

beaucoup maigri et perdu

ses

forces

: pas

de bacilles.

Examen des urines du 2 au 3 Juillet 1899.

Volume des 24 heures

1,209 cc3.

Chlorures 12 gr.

80

Urée 26 gr.

OBSERVATION

II

Julien R... entré le 29

Septembre 1898, salle 14, lit 27,

Tuberculose

pulmonaire

au

premier degré des deux poumons.

Expectoration

peu

abondante, crachats verdâtres nummulaires ;

examen

bactériologique

non

pratiqué.

Examen des urines.

Septembre

....

15

au

16

-

16 au 17

17 au 18

Volume 850

1,000 1,000

Urée

19,4 18,1 13,9

Chlorures

14,1 12,5 12,5

(32)

OBSERVATION

III

Guillaume

D... 58 ans, entré le 19

septembre 1898,

salle

14,

lit 18.

Tuberculose

pulmonaire

au

premier degré des deux

poumons, surtout du poumon droit.

Expectoration

peu

abondante, bacilles

de Koch.

Examen des urines.

Septembre

20 au 21 22 au 23 23 au 2424 au 25 25 au 26

Volume... 750

1,100 1,300

1,700

2,000

Urée

19,50 14,40 11,90 6,5 5,6

Chlorures. 14,9 13,9 11,10 7,1 5,6

OBSERVATION

IV

François C

.. 54 ans, entré le 6

Septembre 1898, salle 14, lit

12.

Tuberculose pulmonaire

au

premier degré du

sommet

droit,

lésions

très-limitées.

Expectoration

peu

abondante, bacilles

deKoch peu nombreux.

Examen des urines.

Sept.

et

Oct.

27 au 28 28 au 29 29 au 30 ~ 30 au 1er lutau 2 Volume..

1,600

1.800

1,450 1,400 1,500

Urée....

8,6 8,4 7,3 8,2 8,5

Chlorures

6,7

5,4

5,2 6,2 6,3

OBSERVATION

V

Hippolyte D...

41 ans, entré le 19 Octobre

1898, salle 14, lit

8.

Tuberculose

pulmonaire

au

premier degré des deux

sommets.

Expectoration muco-purulente

assez

abondante, crachats

ver-

dâtres muco

purulents, bacilles

de Koch.

Examen des urines.

Octobre... 20 au2121 au 2222 au23 —23 au24 24 au 25

Volume...

1,250 1,100 1,000

135

1,200

Urée

15,9 14,5 13,9 12,8 15,5

Chlorures.

17,6 16,6 12,7 13,5 13,9

(33)

OBSERVATION VI

Louis G... 41 ans, entré le 25 Octobre

1898, salle 14, lit 35.

Tuberculose

pulmonaire

au

premier degré des deux côtés.

Expectoration

assez

abondante, crachats verdâtres

très

épais

un peu spumeux,

quelques stries sanguinolentes, bacilles de Koch

peu

nombreux.

Examen des urines.

Octobre.. 26 au 27-- 27 au28 -~ 28 au 29 30 au 31 31 au 1er

Volume..

1,700 1,550

600

1,000

1,300

Urée 9,7

9,3 18,7 14,2 7,8

Chlorures

9,4 4,5 6,4 10,4 9,2

OBSERVATION VII

Louis B... 37ans,

entré le 24 Mai 1899, salle 19, lit 8.

Bronchite et

emphysème pulmonaire généralisés

au

sommet

du poumon

droit.

Expectoration

peu

abondante, crachats nummulaires verdâtres épais, bacilles de Koch.

Examen des urines du 3 au4 Juillet 1899.

Volumes des 24heures

1,000 cc.3

Chlorures 7 gr.

30

Urée 10 gr.

50

OBSERVATION VIII

Henri A... 24 ans,

entré le «10 Juin 1899, salle 19, lit 28.

Tuberculose

pulmonaire

au

premier degré à droite et à gauche, laryngite tuberculeuse légère.

Expectoration muco-purulente

peu

abondante, bacilles de Koch.

Examen des urines du3 au4 Juillet

1899.

Volume des 24 heures

1,250

cc.3

Chlorures

8

gr.

50

Urée

13

gr.

(34)

36

OBSERVATION IX

Alexandre P... 20ans, entré

le 29

Juin

1899, salle

14, lit 33.

Tuberculose

pulmonaire

au

premier degré des deux

poumons, surtout du poumon

gauche.

Expectoration abondante, crachats

muqueux peu

purulents, hémoptysies légères

assez

fréquentes, bacilles de

Koch.

Examen des urines du 3 au 4 Juillet 1899.

Volumes des 24 heures 800 cc.3

Chlorures 13 gr.

90

Urée 19 gr.

50

OBSERVATION X

Hippolyte M... 52

ans, entré le 8 Décembre

1898, salle 20, lit 16.

Rétrécissement de

l'œsophage, tuberculose pulmonaire

au pre¬

mier

degré à droite

et à

gauche.

Expectoration purulente

peu

abondante, bacilles

de Koch.

Examen des urines du 3 au 4 Juillet 1899.

Volume des 24 heures

1,750

cc.

Chlorures 15 gr.

60

Urée 13 gr.

50

OBSERVATION XI

Louis

J..., 32

ans, entré le

28 juin 1899, salle 16, lit

12.

Expectoration muco-purulente

assez abondante ; bacilles de Koch. Tuberculose

pulmonaire

au

premier degré des deux

pou¬

mons, surtout accusée à droite.

Laryngite tuberculeuse.

Examen des urines du 4 au5

juillet 1899

:

Volume des 24 heures

1,500

cc3.

Chlorures.

lo

gr.

40

Urée 15 gr.

80

(35)

OBSERVATION XII

Jean-Marie

H..., 37

ans,

entré le 7 Mai 1899, salle 16, lit 37.

Tuberculose

pulmonaire

au

premier degré des deux

poumons.

Expectoration

muqueuse peu

abondante, légèrement teintée.

Bacilles de Koch.

Examen des urines du 4 au5 Juillet 1899 :

Volume des 24 heures

1,100

cc3.

Chlorures 8 gr.

30

Urée 17 gr.

50

OBSERVATION XIII

Clotilde P...,

71

ans,

entrée le 8 Juin 1893, salle 21, lit 16.

Surtout bronchite

chronique et emphysème, à droite, quelques craquements et expiration prolongée. Expectoration

muqueuse peu

purulente

;

bacilles de Koch.

Examen des urines du 4 au 5

juillet 1893

:

Volume des 24 heures 500 cc3

Chlorures 13 gr.

30

Urée 21 gr.

OBSERVATION XIV

Mathilde

J..., 29

ans,

entrée le 11 Juin 1899, salle

25,

lit 8.

Pleurésie

gauche, tuberculose pulmonaire

au

premier degré des

deux sommets.

Expectoration

muqueuse un peu

purulente, forte¬

ment striée de sang ;

bacilles de Koch.

Examen des urines du 4 au 5 Juillet 1899 :

Volume des 24 heures 450 cc3

Chlorures 14 gr.

50

Urée 19 gr.

OBSERVATION XV

Marie

C..., 40

ans, entrée le

19 avril 1899, salle 3, lit 22.

Tuberculose hépatique. Tuberculose pulmonaire

au

premier

(36)

38

degré des deux

poumons;

lésions pulmonaires

peu

accusées;

tousse et crache peu,

crachats

non examinés.

Examen des urines du 4 au 5 Juillet 1899 :

Volume des 24 heures 1000 cc3

Chlorures 7 gr.

Urée 13 gr.

50

OBSERVATION XVI

Marguerite L..., 23

ans, entrée

le

4Avril

1899,

salle 5,

lit

25.

Tuberculose

pulmonaire

au

premier degré des deux côtés.

Expectoration muco-purulente

peu

abondante.

Bacilles de Koch.

Examen des urines du4 a<u 5 Juillet 1899 :

Volume de 24 heures 1300 gr.

Chlorures 10 gr.

Urée 13 gr.

50

OBSERVATION XVII

Henry M..., 42

ans, entré le 7 Mars

1899, salle 12, lit 29.

Pleurésie droite

aujourd'hui

en voie d'amélioration considéra¬

ble. Tousse et crache peu.

La pleurésie

a été

expérimentalement

reconnue

d'origine tuberculeuse.

Examen des urines du 2 au 3 Juillet 1899 :

Volumedes24 heures 2250 cc3

Chlorures

13 gr.

Urée 12 gr.

OBSERVATION

XVIII

Fernand R..42 ans, entré le 25 Mai

1899, salle 12, lit 32.

Pleurésie droite

aujourd'hui

à peu

près guérie. Depuis

tousse et crache un peu; a

maigri et perdu

ses

forces.Expectoration

peu

abondante,

crachats

nummulaires, verdâtres.

Tuberculose

pulmo¬

naire au

premier degré.

Examen des urines du 2 au 3 Juillet 1899 :

Volume des 35heures 1800 cc3

Chlorures

7 gr.

Urée 9gr.

(37)

/

OBSERVATION XIX

Jean

D..., 24

ans, entré le 10 Juin

1899, salle 12, lit 37.

Tuberculose

broncho-pulmonaire à marche rapide. Expectora¬

tion muqueuse peu

abondante, légèrement teintée. Bacilles de

Koch.

Examen des urines du 5 au 6 Juillet 1899 :

Volume des 24 heures 750 cc3

Chlorures 4 gr.

80

Orée 12 gr.

50

Alfred

B'.., 18

ans, entré le 4 Juillet

1899, salle 13, lit 38.

Tuberculose

pulmonaire

au

premier degré du côté gauche.

Expectoration

muqueuse peu

abondante,

non

examinée.

Examens des urines du 7 au 8 Juillet 1899.

OBSERVATION XXI

Pierre

L..,, 28

ans, entré le 2 Juillet

1899, salle 20, lit

14.

Pleurésie sèche du côté

droit,

tousse et crachepeu.

Tuberculose pulmonaire

au

premier degré à droite.

Examen des urines du 5 au 6 Juillet 1899.

Volume

1,150

cc3.

Chlorures 18 gr.

Urée 23 gr.

OBSERVATION XXII

Mélina

C..., 20

ans ans,

entrée le 15 Juin 1899, salle 6, lit 8.

Diabète

maigre. Tuberculose pulmonaire

au

premier degré des

deux sommets. Tousse un peu,

hémoptysies légères.

Volume

3,250 cc3.

Chlorures > 2 gr.

80.

Urée 3 gr.

OBSERVATION XX

Volume..

Chlorures Urée

1,100 cc3.

12 gr.

40.

15gr.

50.

(38)

40

\

OBSERVATION XXIII

Thérèse B..22 ans, entrée le 3 Juillet

1899, salle 6, lit 29.

Tuberculose

pulmonaire

au

premier degré surtout du

côté

gauche. Expectoration

muqueuseun peu

teintée

;

bacille

de Koch.

Examen des urines du 8 au 9 Juillet 1899-

Volume 500 cc3.

Chlorures 14 gr.

40.

Urée 17 gr.

OBSERVATION XXIV

Pierre

S..., 33

ans, entré le l'r Juillet

1899,

salle

16, lit 27.

Pleurésie

gauche

avec

épanche

ment ;

ponction évacuatrice,

2 lit. 800 de

liquide séreux

très clair. Tousse un peu, ne crache pas ; sommet

gauche douteux.

Examen des urines du 11 au12 Juillet 1899.

Volume des 24 heures

1,100

cc3.

Chlorures 6 gr.

60.

Urée 20 gr.

OBSERVATION XXV

Gabriel G..63 ans, entré le 16 Mai

1899,

salle

16, lit

29.

Pleurésie

gauche; quatre ponctions qui ont toutes

donné du

liquide séreux. Tousse; expectoration muco-purulente jaunâtre

assez abondante ,

bacilles

non recherchés; a eu de

légères hémo- ptysies. Tuberculose

au

premier degré du

poumon

droit.

Examen des urines du 11 au12 Juillet 1899.

Volumedes 24 heures

2,250

cc3.

Chlorures

5 gr.

3.

Urée 3 gr.

OBSERVATION XXVI

Pierre

P..., 31

ans, entré le 6 Décembre

1897, salle 16, lit

17.

Mal de

Pott; paraplégie spasmodique. Tuberculose pulmo-

(39)

naire au

premier degré à droite

;

tousse et crache très peu depuis

un mois. Pas de

recherche de bacilles.

Examen des urines du 11 au

12 Juillet 1899

:

Volume des 24 heures

750 cc3

Chlorures

26

gr.

20

Urée

18

gr.

OBSERVATION XXVII

Pierre

C..., 43

ans,

entré le 12 Juin 1899, salle 15, lit 2.

Tousse et crache peu.

Tuberculose pulmonaire

au

premier- degré du côté droit.

Examendes urines du 5 au6Juillet 1899:

Volume

1500 cc3.

Chlorures 11 gr.

80

Urée IIgr.

50

2°.

Tuberculose pulmonaire au second degré.

OBSERVATION XXVIII

Catherine S..., 74 ans,

entrée le 10 Juillet 1899, salle 4, lit 16.

Tuberculose

pulmonaire

au

premier et

au

second degré. Expec¬

toration

muco-purulente

peu

abondante

;

bacilles de Koch

Examen des urines du 17 au18 Juillet 1899 :

Volume 500 cc3.

Chlorures ... 10 gr.

60

Urée 20 gr.

50

OBSERVATION XXIX

Joseph B..., 31

ans,

entré le 30 Août 1898, salle 14, lit n° 10.

Tuberculose

pulmonaire

au

deuxième degré des deux côtés.

Expectoration muco-purulente abondante, nombreux bacilles

de Koch.

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