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Sur la sorétite, une amphibole nouvelle du groupe des hornblendes communes

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Sur la sorétite, une amphibole nouvelle du groupe des hornblendes communes

DUPARC, Louis, PEARCE, Francis

DUPARC, Louis, PEARCE, Francis. Sur la sorétite, une amphibole nouvelle du groupe des hornblendes communes. Bulletin de la Société française de minéralogie , 1903

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:109463

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(2)

Sur la sorètite, une amphibole nouvelle du groupe des hornblendes communes;

En étudiant diverses roches basiques du Koswinsky Kamen (Oural du Nord), nous avons eu l'occasion de rencontrer à deux reprises une amphibole dont nous avons étudié les pro- priétés optiques d'une manière complète et que nous consi- dérons comme une espèce nouvelle, pour laquelle nous pro- posons le nom de sorétite (dédiée au professeur Charles Soret).

Cette amphibole se rencontre dans une ro0he filonienne appelée par nous diorite anm·thique, qui, en filons fort minces, traverse indifféremment la dunite mas:;ive ou la py- roxénite à olivine qui constitue la koswite. Vu la nature spé- ciale du terrain, les filons ne peuvent jamais s'observer en place, mais leur présence incontestable est révélée par l'ap- parition subite de blocs anguleux d'une roche étrangère parmi les cailloux de dunite et de koswite qui jonchent le sol. Ces diorites anorthiques paraissent cependant fort rares, car, bien que nous ayons parcouru la montagne du Koswin'sl{y dans toutes les directions, nous ne les avons rencontrées qu'en deux endroits, à savoir :

Sur le flanc sud du Koswinsky où elles traversent la kos- wite et sur l'éperon qui le termine vers le Nord-Est, où elles traversent des duni tes massives, intrusives elles-mêmes dans les pyroxénites.

La diorite anorthique filonienne est une roche mélanocrate formée essentiellement par de l'amphibole et de l'anorthite, avec de l'apatite et de la magnétite comme éléments acccs-

D. ET P.

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- 2 -

soires. La magnétite se rencontre en cristaux octaédriques ou en petites plages sidéronitiques qui moulent localement les cristaux d'amphibole; l'apatite existe à l'état libre ou se trouve encore en inclusions dans la hornblende. Celle-ci pré- domine toujours sur l'anorLhite dont les grains remplissent les vides qui subsistent entre les cristaux de l'élément noir.

Les minéraux principaux sont parfaitement isométriques, la structure est toujours grenue. La composiLion chimique de cette roche est la suivante :

Si02 ••••.•.••••••••••••••••••••••

)\J203 . . . . Cr20~ ... . Fe20:J ... . Fe O ... ····

CaO ... . MnO ... . MgO ... . Na20 ... . 1{20. · · · . . . .

Perte au feu ... .

40,30 l i ,G3 0,34 6,:3:>

10,28 13,8J Traces

8,2;-) 2,48 0,2G 0,92 LOO,G.-t

En sus des éléments indiqués, la roche renferme de l'acide titanique qui n'a pas été dosé.

Cette composièion conduit à l'interprétation suiv;mtc:

Coetficicut d'acidité CJ. • • • • • • • • • • • • l,Ok Happart H2 0 : HO ... . 1 : 1:3,~

Formule magmatique ... . :l, !4

sio2 : n2o:) :

2,\18

no

L'amphibole se présente clans la roche en cristaux couds el trapus, qui mesurent au maximum de 1 mm à 2"'1ll; les faces développées sont m = (110) et g1=(010), les cristaux ne sont pas terminés, la face h1=(100) ne paraît pas se présenter.

Les cristaux ne sont généralement pas maclés, les c:liva~cs

m =(HO) sont lrè:-; nets.

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Les propriétés optiques ont été étmliécs avec beaucoup de soin et d'une manière aussi complète que pos8ible. Les in- dices de réfraction principaux ont été déterminés au moyen d'un réfractomètre cle \Vallerant, légèrement modifié par nous, et construit par la maison Thury et Amey à Genève;

cet instrument assure clans tous les cas la troisième déci- male. La mesure des indices a été faite sur des rayons qui se propagent dans le pLm de la plaque parallèlement aux lignes d'extinction, sur des sections noi·rnales à n1, ; les mesures ont été répétées sur chaque ligne d'extinction pour deux posi- tions de la platine à 18o" l'une de l"antre; les valeurs ayant servi au calcul des indices sont la moyenne de quai'ante ob- seevations. Comme contrôle cl cs meslll·es on a toujours les deux.

valeurs de n1, détei·minées sur la section perpendint!aire à np

selon les deux lignes d'extinction.

Les plaques perpendiculaires aux iudices principaux ont été recherchées sur des coupes épaisses; lem orientation :t été soigneusement contrôlée au point de vue du centrage de~;

bissectrices ou de :Nni, les sections ont été ensuite isolées de la pr•~paration pour des études subséquentes.

L'angle des axes optiques a été mesmé an goniomètre, la lame étant intercalée ent1·e deux demi- boules dont l'indice était de t, ;g38. Nous avons employé également la méthode indirecte de l\Iallard, puis l'angle des axes a été calculé aussi au moyen ües indices tl'OIIVés. Quant aux extinctions, ellt•s ont .:~té mesurées au moyen d'un oculaire de Calüôron.

Indices de J'r)raction et bin:J"rin,!;ences.

Numéro de la

préparation. "~·

10:3G ... l,G8~:;

1{ . . . • . l,GSOG

H,a•

Uîïül

nl'.

1 ,GG28 1 ,GG""2ï t,G:m:.J 1 ,G~i!JO

(5)

-~-

Le no 1036 est en filons d;tnS la duniLe, le no 1~ .traverse la koswite.

Les biréfringences qui :le déduisent de ces mesures ~ont les suivantes :

Numéro. ng-n1,. ng-nm. nm -n,,.

'1036 ... 0,0228 0,0091 0,0137 14 ... 0,021!'5 0,010~ 0,0110

Angles des axes optiques pour la raie D et signes opûques.

Numéro.

1036 ... . 14 ... .

Valeur Signe

optique. observée de 2 v, Négatif 82°30'

)) 90°

calculée.

78°24' 89°

La mesure ponr le no 1036 a été faite au goniomètre, pour le no 1fl. la détermination a élé faite par la méthode de Mal- lard.

Angle d'extinction de n;r sur {?1 = (010) et polychroi:sme.

Angle

N' ll'extinction. l'ltn• ni'.

1036.

no

Verdâtre foncé Verdâtre Jaune verd~ître pâle

l

Brun verdâtre / B At

14... 17°30' f' . 1 runa re Jaunâtre très r><île once l

Les tableaux qui précédent montrent que les deux amphi- boles des nos 1036 ct 1~ présentent quelques légères différences dans leurs constantes optiques, ce qui n'a rien d'étonnant vu les propriétés des mélanges isomorphes, mais il est évident cependant qu'elles appartiennent ù une même famille.

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Séparation et purification de l'amphibole.

Nous avons isolé l'amphibole du no 1036 dans le but d'en déterminer la den::;ité et d'en faire l'analyse quantitative. La roche pulvérisée a été soumise tout d'abord à des criblages successifs, la poudre passant à travers le tamis à 3o fils par centimètre carré et retenue par celui à 5o, a seule été sou- mise aux liqueurs lourdes. Nous avons employé l'iodure de méthylène additionné de toluol; les densités appropriées aux différentes séparations ont été contrôlées chaque fois avec une bonne balance de Molu·.

La fraction contenant l'amphibole a été soumise à une série de purifications successives, le produit final a été examiné par petites fractions avec une forte loupe et constaté comme étant absolument pur de toute trace de magnétite ou d'anorthite.

Densité.

Elle a été déterminée par la méthode elu flacon et par do nb le pesée, après expulsion complète de l'air adhérent par une ébul- lition prolongée. Cette densité a été trouvée de D = 3, 223; elle correspond absolument à celle donnée par la balance de Mohr pour le liquide clans lequel l'amphibole reste en suspension.

Composition chimique.

La détermination quantitative de la silice et des bases a été faite en double par désagrégation au carbonate de soude; le gros de la silice a été séparé après évaporation à sec quatre fois réitérée avec l'acide chlorhydrique; la très petite quantité de silice qui resto encore en solution a ()té déterrninüo après

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- G -

une double évaporation à sec du liquide filtré. Le fer et l'alu- mine ont été dosés ensemble par précipitation par l'ammo- niaque répétée deux fois; le fer et l'alumine ont été séparés, après élimination préal<Jhle de l'acide titanique, soit par la méthode à l'acide citrique, soit encore par titration directe du fer et dosage de l'alumine par diff0rence. La chaux, a pres une double précipitation par l'oxalate d'ammonium, a élé dosée comme oxyde; la magnésie enfin a été dosée comme pyro- phosphate. Le fer ferreux a été déterminé par tilration après désagrégation préalable par l'acide fluorhydrique dans un courant d'acide carbonique. Les alcalis soude et potasse ont été dosés ensemble comme chlorures, aprè:; désagrégation par les acides fluorhydrique et sulfurique, le potassium a été séparé comme chloroplatinale et dosé par le platine métal- lique. Chaque prise d'essai pour ces différentes analyses com- portait environ 13 de substance.

Analyse de l'amp!tibole ( J ).

SiO' ... ··. · · · · TiO' ... . Al'0'3 . . . .

Fe20'1 ... . FeO ... ..

i\InO ... . CaO ... . i\Ig 0 ... . 1(20 ... ' ... . N:120 ... . Perte au feu ... .

I.

40,f)!)

1,6~

10,99

\l,G4 9,81 Traces

12,32 H,8L

O,G8

2,:~s

0,;)0 100 ,3;)

Il.

40,4(:i I,ï9

9,8:) Traces

H,:{;;

U,84

~1oycnne.

40,;)2 1,ïl 10,99 9,64,

9,8:~

Traees 12,:3:3 ll,82

0,68 2,38

o,;;o

100, JO

(1

). Celle analyse a été fnile par M. fiai>aglio, èlèl"c au la!JOJ"Jloirc de Cl\imic analrlique de l'Univcrsilù de lienôvc.

(8)

7

Nous anms comparé celte analyse avec celles d'autres am- phiboles déjà connues; un examen clüt:üllé des analyses pu- bliées jusqu'à ce jour permet de se convaincre qu'il existe dans la famille des hornlJlen,:les deux gmupes chimiques très dilrërenls, Le premier est représenté pilr des ampbibolcs à :)r jus:ru'à 58 pour wo de silic:e, qui rerli'ennent générale- ment pel! d'alumine (de o à 5 pour roo ), peu d'oxyrles ferreux et fenique, mais par contre une forte proportion de magnésie (2o à 25 pour roo) et de chaux qui oscille entre 11 et 16 pour roo. Ce groupe paraît renfermer la majorité des horn- blendes décrites comme telles.

Le second groupe est représenté par des amphiboles rlc composition très différente, flui, à en juger par les rares pro- priétés optiques que l'on trouYe mentionnées, appartiennent cependant bien à la hornblemle commune et pas au groupe des hornblendes ferrifères. Elles 1 enferment de 3g ù43 pour 100

de silice, de 6 à I5 pour 1oo d'alumine, sont toujours riches en oxyûc:s de îer ( I5 à 23 pour wo), renferment des pmpor- Lions pre~que ég·ales de cba11x et de magnésie, et générale- ment z à 3 pout· 100 d'alcalis. La sorélite rentre incoutesLa- bleuJent dans ce groupe comme le montre le Tableau suivant:

]. 11. IlL lV. v. VL VH.

~i02 • • • • ' · · · 40,~)~ 41,ilü 41 ,Gï .42,:JJ ,4.~,14 42,\lï :m ,:58 TiO' ... J' ïl 0,8:5

Al20'l ... 10,\l\l 11 ,:;:; ll,:l8 8,11 ü,-44 11,\lO 14,\ll Fe20" ... \),()';, 4,\)8 1,8:l ï,\ll 14,\J:l :3,08 4,01 Fe O ... u,s:J li:\,41, JG,~8 10,11 t:J 7 :ll 1:3,84 lO,Oï

l\Iuü ... · Trac:cs Traces

CaO ...

...

1 ') .,.,

-~d·) Hi,:l4 11 ,:J:) t:l,~l 11,88 11 ,ü:l ll,ïG l\IgU. ... 11,82 10, ï8 10,2\l B,3:l 10,0:5 117 i\l l:l,Oü K20 ... 0, (j8 0,\lG 1,87 o,:l4 0,88 O,Gï :Na20 ... 2,:Jg ~~' 76 2,18 J ,:~:3 9 _,,

.... , it) 2,8ï

Perte au feu .... (), :;o ~. !8 0,\ll 0,80 o.:l8 2.ï\l

[1)0, ).() \)\1, \):\ [()1)_:;:; tou.m-: lOI .~i \1\l,:Js \)\) '7':2

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- 8 :1\0 I. S01·éLite du Koswinsky.

No II. Hornblende du gneiss de Sc:haphachthaL i\Iichae Stoll. D = 3, ro, analysés par He,benstreit.

No III. Hom blende de J[i;clenville New-Jersey. D = 3, 2, 83.

N° IV. Hornblendesynthétiquereprocluite par .M. Kroutschoff (Bulletin de l'Académie, Saint-Pélersbourg, 23 octobre r8go).

D=3,245, extinction sur g1=(010)=r;o. Indice moyen

= I ,628, 111!-np= 0, 025, 2 V= 82°.

No V. Homblende d'ouralitisation dans les éclogites des Ai- guilles rouges. D = 3, 27, extinction sur g1=(010)= rgo, poly- chroïsme intense ( E. JouKowsKY, Sur les éctogiles des Aiguilles rouges. Thèse, Genève, rgo2).

No VI. Hornblende d'ouralilisation analysée par Hawes (American .Journal of Science, t. XVI, 1878, p. 3g;).

No VII. Hornblende cl'ouralitisation dans un gabbro de Pavone D=3,2Ij, extinction sur r/=(010)= J5°3o', polychroïsme intense; analysée par F.-IL van Horn. TscHERMAKS (Petrogr.

illittheit., r87g, p. g8, 3gi, 4ro).

Les seules données complètes relatives à la hül'nblende commune que nous ayons pu trouver, sont celles publiées par 1DL Michel Lévy et La.·roix, et relatives à la hornblende de Kragero, dont malheureusement il ne nous a pas été pos- sible de trouver la <.;omposition chimique. Nous avons consi- déré ces données comme correspondant au type de la hornblende commune; or les incli<.;es donnés pour ce minéral sont:

nm = 1,642, avec 2V

=

84"·.

n" = l,G2D,

Ces Yaleurs diffèrent, comme on le voit, sensiblement de celles trouvées pom la sorétite, la difl'érence pour chacun des trois indices est à peu près de o, o3 en plus pour ce dernier minéral; tandis que le~ lroi::; biréfringcncet: principales sont.

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au contraire légèrement inférieures à celles de la hornblende commune.

L'indice principal n11 de la sorètite est donc intermédiaire entre celui de la hornblende commune et de la hornblende ferrifère, de laquelle notre amphibole se rapproche par sa composition chimique, tandis qu'elle s'en éloigne au contraire complètement par la valeur de sa biréfringence maxima. On peut donc affirmer que dans la grande famille des hornblendes communes, la sorétile représente un groupe aussi bien déter- miné par sa composition chimique que par ses propriétés optiques. Nous disons un groupe et pas une espèce seulement, ear les constautes optiques des deux amphiboles que nous avons éLudiées ne sont point absolument identiques, mais varient dans des limites qui permettent cependant de ratta- cher celles-ci à un seul et même groupe.

Disons en terminant que la comp0sition chimique de la sorétite rapprlle surtout celle de certaines hornblendes d'ou- ralitisation. Or, les propriétés optiques de ces dernières pa- raissent également présenter une certaine analogie avec celles de la sorétite; nous avons en effet étudié récemment une hornblende provenant d"un gabbro ouralitisé du Katéchersky et trouvé les caractères suivants :

ng. nn. n,}. ng-n11 ng-nn. nn- np.

1,6ï9 1,6ï0ï r,mm:> 0,023ti 0,0081 O,OW4 1,6ïH

La valem des indices et celle des biréfringences se rap- prochent beaucoup de celles de la sorétite, toutefois l'extinc- tion sur g1

= (

010) est de 20°, et l'angle 2 V sensiblement plus petit

=

72°

Nous avons à la suite de ce travail entrepris d'autres re- cherches sur le groupe des homblcndcs communes, et

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- 1 0 -

communiquerons nos résultats en lemps et lieu dans k UH~me

!31tlletin.

(GertèYe, laboratoire de Minéralogie ct de Chimie ;:maly- Ligue cle l'Université.)

L. Do PARC et F. PEAHCE, Recherches géologiques ct pélro.rrra- Jlhiqucs wr t'Oural du Nord, première Partie. (Jiémoires de ln Société de Physique de Geneve, vol. XXXiV, 1902.)

(Ext•·ail du Bulletin de /a Sociétefrauçaise de Jfineralogie.

Juin "J'd.)

:n'7n:; l'aris. - Imprimerie GAtïfliiEH YILL-\..i~::-;, quai <Les Grands-Aq;u5tin5, :.:

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