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La cystoscopie en imagerie à bande étroite (NBI) pour les tumeurs non invasives du muscle de la vessie — étude prospective par comparaison à l’approche standard

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Academic year: 2022

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Tumeur de vessie : diagnostic et facteurs pronostiques 841

O-202

La cystoscopie en imagerie à bande étroite (NBI) pour les tumeurs non invasives du muscle de la vessie — étude prospective par comparaison à l’approche standard

B. Geavlete , M. Jecu , V. Mirciulescu , C. Moldoveanu , F. Stanescu , L. Adou , P. Geavlete

Hôpital Saint-Jean de Jérusalem, Bucarest, Roumanie

Objectifs.— La cystoscopie en imagerie à bande étroite (Narrow Band Imaging— [NBI]) en cas de tumeur de vessie non invasive de la musculeuse (TVNIM) donnerait la possibilité d’une plus grande précision diagnostique que la cystoscopie classique. Nous avons réa- lisé une comparaison prospective unicentrique de la cystoscopie en imagerie à bande étroite par rapport à la cystoscopie standard en lumière blanche (CS).

Méthodes.— Quatre-vingt-quinze patients consécutifs suspects de TVNIM ont été inclus. Les critères d’inclusion étaient une héma- turie, une cytologie urinaire positive et/ou une échographie avec suspicion de tumeur de la vessie. Tous les patients ont subi une CS et NBI. Une résection transurétrale de vessie (RTUV) a été effec- tuée pour toutes les lésions visibles en CS et une RTUV-NBI pour les tumeurs observées seulement en NBI.

Résultat.— Le taux global de détection des patients avec TVNIM et CIS a été significativement amélioré pour NBI (96,2 % contre 87,2 % pour les TVNIM et 100 % par rapport à 66,7 % pour les CIS). La cys- toscopie NBI a montré une détection significativement supérieure de CIS, pTa et des lésions tumorales en général (respectivement : 95,2 % contre 61,9 %, 93,9 % par rapport à 85,2 % et 94,8 % par rap- port à 83,9 %,). Des tumeurs supplémentaires ont été diagnostiquées par la NBI, par comparaison à la CS, dans une proportion significa- tive pour les patients CIS, pTa, pT1 et globalement dans les cas de TVNIM (55,5 % par rapport à 11,1 %, 26,5 % contre 10,2 %, 30 % contre 10 % et 30,8 % contre 10,3 %). De plus, des marges tumorales posi- tives en NBI confirmées par l’examen anatomopathologique après la RTUV ont été trouvées lors du control en NBI dans une proportion de 10,3 % des cas. Le traitement postopératoire a été significa- tivement amélioré en raison des résultats du NBI (16,7 % contre 5,1 %).

Conclusion.— La cystoscopie NBI représente une alternative inté- ressante de diagnostic chez les patients avec TVNIM, avec une amélioration significative de la visualisation de la tumeur ainsi que sa détection. Cette approche a permis une amélioration substan- tielle de la gestion thérapeutique des tumeurs de vessie.

http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2012.08.230

O-203

Cystoscope flexible à gaine à usage unique avec canal opérateur intégré à la gaine versus cystoscope flexible standard : résultats

préliminaires d’une étude prospective bicentrique comparant la sécurité bactériologique et

l’efficience médico-économique

A.-C. Costea, G. Karsentyb, X. Armoirya, S. Gardesa, V. Arnouxb, S. Bina, A. Ruffiona

aCentre hospitalier Lyon Sud, Pierre-Bénite, France

bHopital de la Conception, Marseille, France

Objectifs.— La législation franc¸aise n’autorise pas la désinfection de bas niveau pour les endoscopies des cavités stériles, pourtant des endoscopes à gaine stérile à usage unique nécessitant une dés- infection de bas niveau sont disponibles sur notre marché. Évaluer la sécurité bactériologique, l’impact économique et organisation- nel de l’utilisation du cystoscope à gaine stérile à usage unique comparativement aux cystoscopes standards.

Méthodes.— Étude prospective bicentrique (autorisations du CPP et du CCTIRS), comparant deux périodes distinctes : une période d’utilisation du cystoscope à gaine et une période d’utilisation du cystoscope standard dans chaque CHU participant. Deux cent patients au total devant bénéficier d’une cystoscopie et accep- tant de participer à l’étude ont été inclus et répartis dans chaque groupe. La survenue de bactériuries asymptomatiques et d’infections urinaires 48 heures après cystoscopie étaient mesurées dans les deux techniques. Un test d’étanchéité des gaines après leur utilisation était réalisé par une mesure de fuite d’air. Une analyse de minimisation des coûts des deux techniques et de rentabilité de la cystoscopie à gaine est réalisée. Les patients infectés urinaires, ves- sie neurologique, porteur d’un remplacement ou d’agrandissement de vessie étaient exclus.

Résultat.— Résultats préliminaires après inclusion des 36 premiers patients : l’âge moyen était de 68 ans [34—83]. La durée d’installation du matériel était de dix minutes en moyenne dans le groupe gaine contre six minutes dans le groupe standard. La durée de l’examen cystoscopique était identique dans les deux groupes. La durée moyenne de désinfection du matériel était signi- ficativement moindre dans le groupe gaine : cinq minutes pour une désinfection de bas niveau versus 60 minutes pour une désinfection de haut niveau dans le groupe standard. Cent pour cent des gaines testées après utilisation étaient étanches. Il n’existait pas de dif- férence significative concernant les taux d’infections urinaires ou bactériuries après cystoscopie dans les deux groupes.

Conclusion.— Il s’agit d’une première étude européenne sur le sujet pouvant déboucher sur une évolution de la législation.

Les résultats préliminaires montrent que l’utilisation des cysto- scopes à gaine engendre un gain de temps significatif en matière de désinfection et de mobilisation du personnel avec des taux d’infections urinaires post procédure comparable à la technique classique.

Type de financement : laboratoire Laborie hospices civils de Lyon.

http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2012.08.231

O-204

Intérêt pronostique du franchissement de la Muscularis mucosae (t1a versus t1b) dans

l’évolution des tumeurs vésicales n’infiltrant pas la musculeuse (TVNIM) : résultats d’une étude

multicentrique du comité de cancérologie de l’Association franc ¸aise d’urologie (CCAFU)

T. Seisena, M. Roupreta, S. Larréb, E. Compérata, B. Faivre D’arcierc, A. Safsafd, A. Zairie, F. Rozetf, C. Mazerollese, F. Gobetd, F. Fetissofc, J. Iranig, M. Souliee, C. Pfisterd

aPitié-Salpêtrière, Paris, France

bChu d’Angers, Angers, France

cChu de Tours, Tours, France

dChu de Rouen, Rouen, France

eChu de Rangueil, Toulouse, France

fImm, Paris, France

gChu de Poitier, Poitiers, France

Objectifs.— Évaluer l’influence du franchissement de laMuscularis mucosaesur la survie des patients présentant une tumeur de la vessie n’infiltrant pas la msuculeuse (TVNIM) de stade T1.

Méthodes.— Une étude rétrospective nationale multicentrique incluant l’ensemble des patients ayant présentés une TVNIM de stade T1 entre août 1992 et juin 2011 a été réalisée grâce à la participation de six centres franc¸ais. Une relecture centralisée de toutes les lames anatomopathologiques a été effectuée par l’anatomopathologiste référente en tumeur urothéliale du CCAFU afin d’identifier les tumeurs envahissant le chorion superficiel clas- sées T1a et les tumeurs franchissant laMuscularis mucosae avec

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842 Communications orales

envahissement du chorion profond classée T1b. La survie sans réci- dive, la survie sans progression, la survie spécifique et la survie globale ont été étudiées.

Résultat.— Au total 627 patients ont été inclus, 402 (64 %) ont été classé T1a et 227 (36 %) T1b. Les deux groupes étaient comparables à l’exception du grade (p= 0,0001) et de la taille (p= 0,0052) tumorale significativement plus élevés dans le groupe T1b. Le recul moyen a été de 43,5 mois. En analyse uni- variée, les survies sans récidive (p= 0,0433), sans progression (p= 0,001) et spécifique (p= 0,0189) étaient significativement meilleure dans le groupe T1a. En analyse multivariée, le stade T1a était un facteur protecteur indépendant pour la survie sans récidive (RR = 0,78 ; IC 95 % = [0,622—0,982]), la survie sans pro- gression (RR = 0,51 ; IC 95 % = [0,359—0,725]), la survie spécifique (RR = 0,53 ; IC 95 % = [0,311—0,9]) et la survie globale (RR = 0,67 ; IC 95 % = [0,449—0,999]).

Conclusion.— La profondeur de l’infiltration tumorale du chorion décrite par le biais du franchissement de laMuscularis mucosaeest un facteur de risque indépendant de récidive et de progression des TVNIM de stade T1. Cela pourrait induire une modification de la prise en charge thérapeutique de ces tumeurs et venir soutenir les argu- ments de ceux qui préconisent parfois une cystectomie précoce au stade T1G3. Il s’avère donc important d’établir systématiquement la discrimination entre T1a/T1b et de le voir précisé sur le compte rendu anatomopathologique après résection.

http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2012.08.232

O-205

Recherche combinée des mutations de FGFR3 et p53 dans la tumeur vésicale et les urines (résultats préliminaires)

N. Noela, G. Mailletb, J. Couteaub, C. Minierc, C. Pfistera

aChu Charles Nicolle, Rouen, France

bLaboratoire Toxem, Le Havre, France

cLaboratoire d’ecotoxicologie, milieux aquatiques, Le Havre, France

Objectifs.— Deux voies majeures existent dans la cancérogenèse vésicale : l’une pour les tumeurs infiltrantes ou de haut grade caractérisée par l’altération du gène suppresseur de tumeur p53 et l’autre pour les tumeurs non infiltrantes ou de bas grade impliquant les mutations du gèneFGFR3. L’objectif de cette étude prélimi- naire était de déterminer avec quelle sensibilité et spécificité nous retrouvions les mutations de ces gènes dans les urines chez les patients atteints d’une tumeur de vessie.

Méthodes.— Chez 36 patients, nous avons recherché les mutations dep53etFGFR3dans les tumeurs et les urines prélevées lors de la résection endoscopique. Les mutations dep53ont été recher- chées en FASAY, qui permet une analyse fonctionnelle de la protéine P53. Les mutations de FGFR3 ont été recherchées en SNaPShot qui recherche les huit mutations ponctuelles les plus fréquentes de ce gène.

Résultat.— Chez 24 patients (66 %), nous avons retrouvé au moins l’une des deux mutations dans la tumeur. Cette mutation a été retrouvée dans les urines chez 15 patients (sensibilité = 62,5 %).

Chez seulement un patient, nous avons retrouvé une mutation dans le culot urinaire qui n’existait pas dans la tumeur (spécifi- cité = 91,7 %).

Conclusion.— La recherche des mutations dep53etFGFR3dans les urines est un test simple, non invasif qui semble supérieur aux cyto- logies urinaires pour la détection des tumeurs de vessie laissant espérer un intérêt de ce bio-assay pour la surveillance des tumeurs de vessie.

Type de financement : fonds européen de développement régional (FEDER)

http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2012.08.233

O-206

Une méta-analyse sur les relations entre les mutations de FGFR3 et de TP53 dans les carcinomes urothéliaux de vessie

Y. Neuzilleta,c,f,g, X. Paolettic,d,f,g, S. Ouerhanic,e,f,g, P. Mongiat-artusc,f,h,g, H. Solimanc,f,g,i, H. De Thec,f,g,j,

M. Sibonyc,f,g,k, V. Moliniec,f,g,l, D. Vordosc,f,g,n, C.C. Abbouc,f,g,n, B. Asselainc,e,f,g, A. Laplanchec,f,g,o, S. Benhamouc,f,g,o,

T. Lebretc,b,f,g, Y. Alloryc,f,g,m, F. Radvanyia,c,f,g

aLaboratoire d’oncologie moléculaire, Umr 144, Institut Curie, Paris, France

bService d’urologie, hôpital Foch, Suresnes, France

cFaculté de médecine, Paris, Île-de-France Ouest, Uvsq Saint-Quentin-en-Yvelines, France

dInserm U900, département de biostatistique, Institut Curie, Paris, France

eInserm U855, Créteil, France

fFaculté des science de Tunis, Tunisie

gInstitut Pasteur, Tunis Tunisie

hService d’urologie, hôpital Saint-Louis, Paris, France

iInserm U944, institut universitaire d’hématologie, université Paris 7, Paris, France

jService de biochimie, hôpital Saint-Louis, Paris, France

kService d’anatomopathologie, hôpital Tenon, Paris, France

lService d’anatomopathologie, hôpital Foch, Suresnes, France

mService d’anatomopathologie, hôpital Henri-Mondor, Créteil, France

nService d’urologie, hôpital Henri-Mondor, Créteil, France

oInserm U794/Cnrs Fre2939, institut Gustave-Roussy, Villejuif, France

Objectifs.— Les mutations deFGFR3etTP53sont fréquentes dans les carcinomes urothéliaux de vessie et seraient respectivement caractéristiques des deux voies de progression, la voie des tumeurs papillaires et la voie des carcinomes in situ. Si cette hypo- thèse était exacte, ces deux types de mutations devraient être exclusifs, Cependant, dans les études publiées à ce jour, le carac- tère indépendant ou mutuellement exclusif de ces mutations est controversé.

Méthodes.— Une méta-analyse des données publiées concernant les mutations deFGFR3etTP53dans les carcinomes urothéliaux de ves- sie (535 tumeurs, six publications) et de données additionnelles non publiées (382 tumeurs) a été réalisée.

Résultat.— Une relation inverse est retrouvée entre les mutations deTP53etFGFR3en fonction du stade et du grade : le pourcentage de mutations deTP53est faible dans les tumeurs de faible stade et faible grave et élevé dans les mutations de haut stade ou de haut grade avec une relation inverse pour les mutations deFGFR3.

En accord avec cette observation, lorsque toutes les tumeurs sont analysées sans distinction de stade ni de grade, les mutations deTP53etFGFR3n’étaient pas des évènements indépendants : les mutations deTP53sont plus fréquentes dans les tumeursFGFR3non mutées (OR = 0,25 [0,18—0,37],p= 0,0001). En revanche, dans les tumeurs pTa et pT≥2, les mutations de FGFR3et TP53étaient des évènements indépendants (OR = 0,56 [0,23—1,136],p= 0,12 et OR = 0,99 [0,37—2,7],p= 0,35, respectivement). Après stratification par stade et par grade, les mutations étaient des évènements indé- pendants dans les 5 groupes considérés (pTaG1-2, pTaG3, pT1G2, pT1G3 et pT≥2) : au sein de chaque groupe, le même taux de muta- tions deTP53était trouvé pour les tumeurs mutées pourFGFR3ou non mutées, faible dans les tumeurs pTaG1-G2 et pT1G2, intermé- diaire dans les tumeurs pTaG3 et pT1G3 et élevé dans les tumeurs pT≥2.

Conclusion.— Ces résultats montrent que les mutations de TP53et FGFR3ne sont pas exclusives et que les mutations de TP53surviennent dans la voie des tumeurs papillaires mais à un stade tardif contrairement à la voie des carcinomesin situoù ces mutations surviennent à un stade plus précoce.

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