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DIFFERENTS TYPES DE LUMIÈRE

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Academic year: 2022

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DIFFERENTS TYPES DE LUMIÈRE

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- Les lumières dures, les lumières douces, les lumières plates et filtrées - L'éclairage domestique, le flash, et pour finir l’Albédo.

Les lumière dures

Reconnaître une lumière dure

La lumière est dure quand elle atteint directement le modèle sans être filtrée par quoi que ce soit : ni nuages, ni rien dans l'environnement le plus proche. Sur le modèle, elle produit des ombres très contrastées, aux contours parfaitement définis. Les arcades sourcilières, le nez, la poitrine projettent des ombres, parfois très longues, quand le soleil est au zénith.

C'est également le cas avec la lumière continue de studio ou les éclairages domestiques, qui peuvent avoir le même contraste qu'une lumière dure, mais avec une intensité bien moindre.

Exploiter une lumière dure

Il y a trois manières d'exploiter une lumière dure.

La première est de demander à votre modèle de faire face à la source de lumière. En hiver, quand le soleil est rasant, c'est très facile. Il vous suffit de vous mettre dos à la lumière et de demander au modèle de se mettre face à vous. Au printemps et en été, quand le soleil est haut dans le ciel, le modèle doit lever la tête. Votre propre placement peut alors être problématique si le modèle est debout.

La deuxième manière d'exploiter les lumières dures est de jouer avec les ombres sur le modèle. Il faut éviter d'avoir une multitude de petites ombres un peu partout. Cherchez plutôt à obtenir des zones d'ombres et des lumières bien définies.

La ville, avec ses bâtiments qui projettent des ombres géométriques, se prête bien à ce genre de photo.

Enfin, à contre-jour, une lumière dure permet de créer des ombres chinoises. Dans ce cas, dirigez votre modèle de manière à ce que sa silhouette soit la plus simple et la plus lisible possible.

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Prenez garde à ce qu'il n'y ait pas une autre forme dans l'arrière-plan qui vienne se confondre avec votre modèle. Cela n'est pas évident lorsque vous avez l'œil dans le viseur, car vous ne voyez pas les choses de manière aussi contrastée que votre appareil. Vérifiez régulièrement sur l'écran arrière de votre appareil le rendu et la composition de vos images.

Pour finir, une astuce : si vous demandez à votre modèle de regarder en permanence le soleil, il aura très mal aux yeux, froncera les sourcils et risque de larmoyer. Pour éviter cela, dites-lui de fermer les yeux et convenez avec lui qu'à un signal donné, il devra les ouvrir quelques secondes seulement.

Pendant qu'il a encore les yeux fermés, demandez-lui de bien détendre son visage. Au signal, faites une rafale de trois ou quatre images pour ne pas rater le moment décisif.

Traiter et interpréter les photos réalisées en lumière dure

Il n'y a pas grand-chose à faire en termes de traitement cosmétique. La lumière puissante lisse la peau. Il faut simplement corriger la teinte de cette dernière, qui a tendance à être un peu trop rouge. Une

désaturation partielle permet d'atténuer les couleurs de l'arrière-plan lorsqu'elles sont trop vives.

Avec un traitement noir et blanc, les photos où le modèle a le visage orienté vers le soleil ont un côté intemporel. Elles rappellent les images du studio Harcourt, réalisées avec des éclairages continus de cinéma. Il est possible d'anticiper un tel traitement en surexposant d'un IL environ.

Les lumières douces

Reconnaître une lumière douce

La lumière douce, c'est la fameuse « bonne lumière » que tous les photographes recherchent. Celle qui est juste assez contrastée pour que toutes les parties d'une image soient bien détaillées. La lumière peut être bonne le matin et en fin d'après-midi. Dans ce cas, elle a souvent une teinte chaude. Elle peut aussi être douce pendant un passage nuageux, sous un arbre, à l'ombre d'un bâtiment. J'aime particulièrement la lumière aux terrasses des cafés couvertes par des bâches semi-transparentes. En bref, on trouve de bonnes lumières un peu partout et tout le temps.

Exploiter une lumière douce

Il n'y a rien de plus simple que d'exploiter une lumière douce et elle permet tous les styles de photos. La préparation d'une séance avec une bonne lumière demande un peu d'organisation. En effet, une lumière douce se transforme généralement en lumière dure tôt ou tard dans la journée.

Si vous le pouvez, rendez-vous dans les jours précédant la séance sur le lieu de prise de vue et notez les heures où la lumière est bonne. Quand elle devient dure, regardez aux alentours s'il n'y a pas des endroits ombragés qui pourraient vous permettre de poursuivre la séance.

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Les lumières plates et filtrées Reconnaître une lumière plate

Quand il fait parfaitement jour, que le ciel est nuageux, mais que vous ne voyez pas le soleil à travers les nuages, ceux-ci diffusent de manière égale et dans toutes les directions une lumière filtrée. Les ombres sont alors quasi inexistantes, très peu contrastées et définies.

Dans les mêmes conditions, on peut avoir une lumière plus ou moins contrastée.

À vous de voir si elle est exploitable ou non.

Exploiter une lumière plate

À condition d'avoir un objectif lumineux, les lumières plates sont tout à fait exploitables. Elles ont même l'avantage de permettre toutes les orientations possibles pour le modèle, et d'exploiter ainsi tous les arrière-plans sur 360°.

Vous remarquerez qu'avec une lumière très filtrée, toutes les couleurs sont denses. En couleur, cela donne des images très saturées, parfois oppressantes. Si vous prévoyez de traiter vos photos en noir et blanc, recherchez les couleurs qui donnent les gris les plus denses, comme le bleu et le vert. Leur rendu est très intéressant.

L'éclairage domestique

Pourquoi utiliser les éclairages domestiques ?

Pour la photo, les éclairages domestiques sont souvent mal placés, trop faibles et d'une température de couleur trop chaude. Pourtant, ils permettent de faire des photos avec simplement un boîtier et un objectif, dans le coin d'une pièce, par tous les temps et à toute heure.

Ils permettent des effets intéressants. Je vais donc vous expliquer comment utiliser au mieux ce que nous avons tous à la maison et que nous ne pensons pas forcément à utiliser pour éclairer nos modèles

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Exploiter les éclairages domestiques

Au niveau du placement du modèle, l'exploitation des éclairages domestiques est analogue à celle d'une lumière dure. On a affaire à une source de lumière omnidirectionnelle qu'on ne peut pas déplacer, la plupart du temps. Il faut donc faire en sorte que le modèle soit face à l'éclairage ou dessous, pour éviter les ombres disgracieuses. En ce qui concerne l'intensité lumineuse, une ampoule est infiniment moins puissante que le soleil.

Il vous faudra donc travailler avec un objectif très lumineux et une sensibilité élevée. Évitez d'inclure trop de zones sombres dans votre composition, c'est là que se loge le bruit.

Enfin, n'oubliez pas de jouer avec la balance des blancs. En automatique, elle devrait vous donner des rendus chauds avec la plupart des ampoules domestiques.

Traiter et interpréter les photos réalisées avec des éclairages domestiques

Sur une photo avec beaucoup de zones d'ombres, vous devrez peut-être réduire le bruit de votre image.

Votre dérawtiseur le fait très probablement. Attention, il faut la plupart du temps manier les « tirettes » de ces outils avec parcimonie pour ne pas perdre trop de piqué.

Toujours, dans votre « dérawtiseur », testez toutes les balances des blancs préréglées.

Cela donne des variations intéressantes. Si, après le choix d'un réglage de balance des blancs, vous constatez encore des dominantes parasites, n'hésitez pas à tester tous les outils de correction de couleur : désaturation sélective, correction sélective, etc. Le cas échéant voyez ce que donne votre photo en noir et blanc.

Lumière dure, ombres très marquées

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Lumière douce

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Utiliser les ombres dures

Contre-jour et effet de silhouette

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Traiter et interpréter les photos réalisées en lumière dure (Vu en Page 2) Il n'y a pas grand-chose à faire en termes de traitement cosmétique.

La lumière puissante lisse la peau.

Il faut simplement corriger la teinte de cette dernière, qui a tendance à être un peu trop rouge.

Lumière douce

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Question que vous pouvez vous posez :

Pourquoi la surface des objets vous parait-elle claire ou foncées ?

Réponse :

Parce que la plupart des surfaces opaques agissent à la fois par réflexion et par diffusion de la lumière incidente. C’est-à-dire du flux lumineux qui les éclaires.

Si une surface opaque vous parait claire c’est parce qu’elle réfléchit et diffuse une grande partie de la lumière incidente (LI).

Si une surface opaque vous parait foncée, c’est parce qu’elle ne réfléchit et ne diffuse qu’une faible partie de la lumière incidente (LI) tandis qu’elle en absorbe la majeure partie. Cette qualité propre à toute surface réfléchissante est nommée : ALBEDO.

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Ce vase vous parait blanc parce qu’il réfléchit et diffuse dans toutes les directions environ 90% du flux lumineux qui l’éclaire (le soleil).

ALBEDO :

C’est le pouvoir réfléchissant d’une surface opaque et réfléchissante.

Il s’exprime par le rapport R du flux lumineux (F1) qui l’éclaire au flux lumineux (F2) qu’il réfléchit et diffuse :

R = F1 / F2 = Albédo

Si dans notre exemple nous avions pris un vase noir, l’albédo serait d’environ 5%.

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Si vous représentez par le nombre 100 l’intensité d’un flux lumineux éclairant de face et de façon uniforme, voici les valeurs THEORIQUES de l’albédo d’un certain nombre de substances :

Une surface 100% réfléchissante, donc idéalement blanche possèderait un

albédo de valeur.

Valeur de l’albédo Pouvoir réflecteur (%)

1 100

De la neige sous le soleil 0.9 90

Du papier blanc coucher brillant 0.8 80

Du papier blanc ordinaire 0.7 60

Le noir d’une photographie sur papier mat 0.05 5

Le noir d’une photographie sur papier brillant 0.02 2

La mesure de l’albédo ne concerne pas seulement les surfaces blanches et noires, mais aussi toutes les surfaces colorées. Un bleu clair, un vert foncé, un jaune, un orangé, un rouge ont des albédos différents.

F1 = Flux lumineux Incident éclairant le sujet.

F2 = Flux lumineux Réfléchi en direction de l’objectif.

F1 / F2 = Albédo

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La plage qui est la plus lumineuse est la plage la plus brillante et inversement, une plage moins lumineuse sera la moins brillante.

La Brillance ou Luminance exprime la quantité de lumière réfléchie par les différentes plages d’un objet.

L’intervalle des Brillances (luminances) extrêmes est le rapport entre la plage la plus lumineuse et la plage la moins lumineuse d’un objet.

EXERCICE :

Cette exercice ne nécessite pas de prise de vue.

Placez cote à cote un papier blanc mat et un papier noir mat de même surface.

Si vous les examinez dans le viseur de votre APN vous constaterez que votre œil reçoit un éclairement plus puissant du carré blanc que du carré noir ce qui est logique vu que la luminance n’est pas la même.

Maintenant prenez votre posemètre à main, et mesurez l’intensité de la lumière de la feuille blanche puis de la feuille noire.

Supposez que la feuille blanche réfléchisse 90% de la lumière incidente et que la feuille noire réfléchisse 5% de la lumière incidente :

Concluez : 90/5 = 18 La partie blanche réfléchie 18 fois plus de lumière que la partie noire. Vous pouvez exprimer numériquement le rapport par 18 :1 l’intervalle des luminances extrêmes de ces deux surfaces, ou encore exprimer que le rapport des luminances extrêmes de ces surfaces est de 1 à 18.

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NOTE

En réalité le rapport des luminances extrêmes met en jeu à la fois l’albédo et l’éclairement. Mais pour simplifier ce problème nous avons, dans l’exemple illustré, adopté un éclairage de face uniforme. De ce fait, le rapport des luminances extrêmes est égal au rapport des albédos.

Astuces :

a- Vous pouvez appliquer ces astuces en utilisant la mesure Spot de votre appareil photo pour la lumière réfléchie (LR).

b- Ces astuces ne tiennent pas compte de l’optimisation du capteur numérique.

Portrait en gros plan :

Si contraste tempérer : En Lumière Réfléchie (LR) Adopté le temps de pose indiqué par le posemètre.

En Lumière Incidente (LI) Adopté sans correctif le temps de pose indiqué par le posemètre.

Si contraste puissant :

En (LR) prenez la mesure au plus près du visage sur la partie lumineuse.

En (LI) Augmentez d’un ½ IL la vitesse d’obturation voire 1IL, si la partie éclairée du visage est très lumineuse (visage trop pale sous le soleil).

Architecture, sculpture :

Les architectures comme les sculptures en pierre sombre ne réfléchissent que 10% de la lumière incidente en direction de l’objectif.

Pour déterminer le temps de pose en (LR) :

Pour obtenir des détails dans les ombres prenez la mesure d’assez près mais de telle sorte que vous mesuriez une grande surface du sujet. La mesure sera une mesure moyenne pour l’ombre et la lumière.

Pour obtenir du contraste, prenez la mesure au plus près d’une partie en lumière, sans vous occuper des ombres.

Pour déterminer le temps de pose en (LI) :

Pour obtenir des détails dans les ombres, réduisez la vitesse d’obturation d’environ ½ stop.

Pour obtenir un contraste puissant, augmentez la vitesse d’obturation d’un ½ stop.

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Paysage de luminance moyenne :

La plupart des paysages terrestres en vue générale, réfléchissent entre 20 et 30% de la lumière incidente.

Pour déterminer le temps de pose en (LR) :

Pour un contraste moyen, appliquez le temps de pose indiqué par le posemètre de l’APN.

En (LI) ne pas appliquer de correction.

PS : Si votre cadrage comprend une grande partie de ciel bleu pâle, très lumineux, pour votre mesure réfléchie, inclinez légèrement l’APN vers le sol afin d’éviter de sous-exposer les éléments terrestres.

Pour toutes vos questions clubphoto83119@gmail.com

Le site internet du club-photo-83119 clubphoto83119.fr

Et sur Facebook

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