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CONTRIBUTION DES LEUCOCYTES ET DE LA PROTEINE C REACTIVE DANS LE DIAGNOSTIC D’UNE INFECTION DIGESTIVE CHEZ LES ENFANTS DE 0 A 15 ANS A L’HÔPITAL DE MENONTIN

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Texte intégral

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REPUBLIQUE DU BENIN

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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE (MESRS)

=*=*=*=*=*

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI (UAC)

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ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)

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DEPARTEMENT DE GENIE DE LA BIOLOGIE HUMAINE

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OPTION : ANALYSES BIOMEDICALES

THEME :

Réalisé et soutenu par : Edwige Sèdami KOIN

Sous la direction de : Superviseur :

Dr. Adolphe TOPANOU

Pharmacien biologiste et industriel, Professeur assistant d’hématologie, d’hémostase et de pharmacologie

EPAC/UAC Tuteur de stage :

M. Godefroy D. ZINSOU Biotechnologiste

CONTRIBUTION DES LEUCOCYTES ET DE LA PROTEINE C REACTIVE DANS LE DIAGNOSTIC D’UNE INFECTION DIGESTIVE CHEZ LES ENFANTS DE 0 A 15 ANS A L’HÔPITAL DE MENONTIN RAPPORT DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DE

LA LICENCE PROFESSIONNELLE

Année Académique 2013-2014 7ème promotion

Président du jury

Dr Joseph FLENON Membres du jury

Dr Adolphe TOPANOU Dr Lordson DOSSEVI

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REPUBLIQUE DU BENIN

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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

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UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

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ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

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DIRECTEUR : Professeur Félicien AVLESSI

DIRECTEUR ADJOINT : Professeur Clément BONOU

CHEF DE DEPARTEMENT : Docteur Julien SEGBO

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LISTE DES ENSEIGNANTS DU DEPARTEMENT DE GENIE DE

BIOLOGIE HUMAINE

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ENSEIGNANTS PERMANENTS

NOM et Prénoms Matières enseignées 01 ADISSODA Cyrille Anglais

02 AHOYO Théodora Angèle Microbiologie Générale 03 AIKOU Nicolas Biochimie

04 AKPOVI D. Casimir Physiologie humaine, Biologie cellulaire et Biochimie

05 ALITONOU Guy Chimie Organique

06 ANAGO Eugénie Biochimie Structurale et Métabolique 07 ANAGONOU Sylvère Education Physique et Sportive 08 ATCHADE Pascal Parasitologie général et appliquée 09 AVLESSI Félicien Chimie Générale

10 BANKOLE Honoré Bactériologie Appliquée

11 HOUNSOSSOU Hubert Biométrie et Anatomie Générale 12 LOKO S. Frédéric Biochimie Clinique

13 LOZES Evelyne Immunologie Générale

14 SECLONDE Hospice Immuno-Hématologie et Transfusion Sanguine

15 SEGBO A. G. Julien

Biologie Générale, Biochimie Structurale, Biochimie Métabolique et Biologie Moléculaire

16 SOCLO Henri Chimie Organique

17 TOPANOU Adolphe Hématologie, hémostase et pharmacologie 18 YANDJOU Gabriel Technique d’expression et méthode de

communication

19 YOVO K. S. Paulin Physiologie Humaine, Pharmacologie et Toxicologie

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ENSEIGNANTS VACATAIRE

NOM et Prénoms Matières enseignées 01 ABLEY Sylvestre Déontologie Médicale 02 ADOMOU Alain Physique

03 AGBANGLA Clément Génétique Moléculaire

04 AGOSSOU Gilles Législation et Droit du Travail 05 AKOGBETO Martin Entomologie Médicale

06 AVOGNON I. K. Jérôme Anglais

07 BINAZON Claude César Soins Infirmiers et Phlébotomie 08 DARBOUX Raphaël Histologie

09 DESSOUASSI Noël Biophysique

10 DOSSEVI Lordson Techniques Instrumentales

11 DOSSOU Cyriaque Technique d’expression et méthode de communication

12 FOURN Léonard Santé Publique 13 HOUNNON Hyppolite Mathématiques 14 MASLOKONON Vincent Histologie Générale 15 SENOU Maximin Histologie

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DEDICACES

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Au Dieu Tout-puissant, créateur de toutes choses et source de miséricorde qui a guidé chacun de nos pas tout au long de notre formation et dont nous vivons les merveilles au quotidien.

A mon feu père Rigobert ADJATAN KOIN in memorium, tu n’as pas été longtemps là pour nous, mais tu as su très tôt nous mettre sur le chemin de la vie. Repose en paix.

A ma maman chérie Eugénie Adjouavi ADIKPETO, pour tant de luttes et de sacrifices dont tu nous as gratifiés, trouve en ce travail une source de réconfort. Puisse Dieu te combler et t’accorder une longévité afin que tu puisses jouir des fruits de tes efforts. Maman, je t’aime fort.

A mes sœurs et frères Rose, Ramsès, Raoul, Nathalie et Aline, pour vos soutiens, conseils et prières. Puisse le Seigneur nous unir davantage à l’image de la Sainte Famille. Union Priante.

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REMERCIEMENTS

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A tous ceux qui nous ont encouragés et aidés pendant nos études, spécialement lors de la rédaction de ce document, nous exprimons ainsi nos sincères remerciements :

A mon maître de mémoire Dr Adolphe TOPANOU, qui n’a ménagé aucun effort malgré ses multiples activités pour guider notre travail ; vos conseils, vos suggestions et surtout votre disponibilité nous ont été favorable. Merci infiniment. Que Dieu vous protège, vous et votre famille.

Au Dr Georges OFFRIN directeur de l’Hôpital de MENONTIN pour m’avoir accueilli dans son Hôpital.

A tout le personnel du laboratoire de l’Hôpital de MENONTIN, M. Aurélien KANFON, M. Eustache ACLINOU qui ont eu l’amabilité de nous ouvrir les portes de leur laboratoire pour nous donner accès aux techniques et tous les autres Biotechnologiste, pour votre accueil et sollicitude. Que Dieu vous bénisse.

A mon tuteur de stage M. Godefroy ZINSOU, pour votre disponibilité, patience; vos enseignements, conseils et encouragement. Merci et longue vie.

A madame ZODOME Pélagie, M. Nicéphore TOKPO et les autres Biotechnologistes du laboratoire de l’Hôpital de Zone d’Allada, pour vos conseils et votre disponibilité.

Aux docteurs Jean Robert KLOTOE, Victorien DOUGNON, dont les sacrifices consentis pour notre formation, dans des conditions parfois difficiles, méritent notre profonde gratitude.

Aux Bio technologistes, Brice FANOU, Laurice FAH et Hornel KOUDOKPON pour vos enseignements. Toutes mes reconnaissances.

A tous mes amis Polytechniciens, pour votre aide et votre collaboration.

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A M. Martin AKOSSOTODE, tu es pour nous le précurseur de ce chemin. Puisse le Seigneur t’accorder une longue vie.

A vous Romaric Gaël, Ange KAKPO et Virginie AGBOGBE, vous m’avez prouvé vos soutiens toutes les fois que j’en avais besoin. Vos conseils et encouragements m’ont beaucoup aidé.

Au couple Liliane et Etienne AGBOGBE, pour votre attachement et votre présence continuelle. Recevez ici mes considérations.

A mes cousines et cousins, pour vos soutiens. Puisse l’Esprit-Saint, guider toujours vos pas.

A mes tantes et oncles ADIKPETO, KOUIN pour vos soutiens.

Aux religieuses de la famille Dominicaines, pour vos prières.

A tous mes amis choristes et Jécistes, pour votre soutien.

Qu’il me soit enfin permis de remercier de tout cœur, tous les amis avec qui j’ai eu tant de plaisir à partager ces moments de travail pendant ces quatorze semaines ; je pense en particulier à Merla, Sikira, Sorelle, Anick, Fabiola, Adjoua, Jocelyne et toutes celles et ceux avec qui j’ai eu la chance de collaborer.

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HOMMAGES

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A son excellence, M. le Président du jury,

Vous nous faites un grand honneur malgré vos multiples occupations en acceptant de présider notre jury de soutenance de mémoire. Veuillez accepter, M. le Président du jury, l’expression de notre profonde gratitude.

Par vos observations, nous espérons améliorer ce travail.

Aux honorables membres du jury,

Nous sommes très sensibles à l’honneur que vous nous faites en acceptant de juger ce modeste travail. Vos critiques sont indispensables pour l’amélioration de ce travail.

Hommages respectueux.

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Réalisé et soutenu par Edwige Sèdami KOIN Page xii

LISTES DES TABLEAUX, FIGURES, SIGLES ET

ABREVIATIONS

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau I: Mode opératoire du test de CRP ... 30 Tableau II: Répartition des leucocytes en fonction de l’âge et du sexe ... 38 Tableau III: Répartition de la CRP en fonction de l’âge et du sexe ... 39 Tableau IV: Répartition des patients selon les résultats des leucocytes et de la CRP ... 39 Tableau V: Répartition de l’infection digestif selon la fréquence, sensibilité, spécificité, VPP, VPN ... 40

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Réalisé et soutenu par Edwige Sèdami KOIN Page xiv

LISTE DES FIGURES

Figure 1 :Monocyte [5] ... 9

Figure 2 : Lymphocyte [5] ... 10

Figure 3 : Neutrophile [5] ... 13

Figure 4: Eosinophile [5] ... 14

Figure 5: Basophile [5] ... 15

Figure 6 : Plan et localisation de l’Hôpital (ZINSOU) ... 22

Figure 7 : Répartition des patients en fonction de l’âgeLa figure 8 montre que le sexe masculin était plus représenté soit 51,60% de l’effectif. ... 33

Figure 8 : Répartition des patients en fonction du sexe ... 34

Figure9 : Distribution de l’âge en fonction du sexeLa figure 10 montre que sur les 250 sujets nous avons une augmentation du taux de leucocyte chez les sujets de sexe masculin soit 22% et une baisse chez les sujets féminins soit 4,4%. ... 34

Figure 10 : Répartition des leucocytes en fonction du sexe ... 35

Figure 11: Répartition des leucocytes en fonction de l’âge ... 35

Figure 12 : Répartition de la CRP en fonction du sexe ... 36

Figure 13: Répartition de la CRP en fonction de l’âge Devant la suspicion d’infection digestive, la CRP demandée est négative dans 58% des cas et positive dans 42% des cas (voir figure 14) 36 Figure 14 : Répartition de la CRP mg/L ... 37

Figure 15: Répartition des leucocytes (G/L) ... 37

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LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS ABM : Analyse Bio-Médicale

AID : Agence Internationale de Développement ARN : Acide Ribonucléique

AMSM : Association Médico-Social de Mènontin ASLO : Anti Streptolysine O

CD4 : Cellule de Différenciation de type 4 CRP : Protéine C Réactive

CSM : Centre de Santé de Mènontin

ECBU : Examen CytoBactériologique des Urines EDTA : Ethylène Diamine Tetraacetic Acid EPAC : Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi IEC : Information Education Communication INMES : Institut National Médico-Sanitaire

Ig : Immunoglobuline

OMS : Organisation Mondiale de la Santé PEV : Programme Elargie de Vaccination

PRGU : Programme de Réhabilitation et de Gestion Urbaine.

PSA : Prostatic Specific Antigen RF : Rhumatoid Factor

SDW : Séro Diagnostic de Widal

TPHA : Treponema Pallidum Haemagglutination Assay UAC : Université d’Abomey-Calavi

VDRL : Veneral Disease Research Laboratory VPN : Valeur Prédictive Négative

VPP : Valeur Prédictive Positive

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RESUME

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Les infections des nouveau-nés restent des pathologies fréquentes, difficiles à diagnostiquer avec certitude et potentiellement graves. Un traitement sera débuté devant toute suspicion d’infection et arrêté ou non après réévaluation clinique biologique. Les délais imposés par la réalisation des analyses bactériologiques ne sont pas compatibles avec une utilisation véritablement avisée et efficiente des traitements antibiotiques. Dans cet élan, l’utilisation de marqueurs biologiques constitue un élément essentiel de la précision. Le plus utilisé est la CRP. Il est caractérisé par une bonne spécificité mais toutefois tardive.

Notre étude a porté sur 250 patients ayant pour diagnostic une infection digestive. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’apport de la numération des Globules Blancs et du test de CRP dans le diagnostic d’une infection digestive. Il s’agit d’une étude prospective qui s’est déroulée du 02 juillet au 05 septembre 2014 au laboratoire de l’Hôpital de Mènontin. La Protéine C Réactive a été dosée avec la numération des leucocytes chez 250 sujets âgés de 0 à 15 ans chez qui le diagnostic de l’infection digestive a été posé. A l’issue de cette étude, seulement 7,6% des sujets sont réellement atteints. La positivité de la CRP a été révélée chez 42% des sujets. On note une hyperleucocytose chez 41% des sujets, une leucopénie chez 6,8% et 52% ont un taux normal.

En somme, une minorité des patients souffrait vraiment d’une infection digestive. Les autres ne présentaient que des inflammations et infestation.

Mots clés : Infection digestive, hyperleucocytose, leucopénie.

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ABSTRACT

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Infections of newborns are frequent and difficult to diagnose with certainty and potentially serious. Treatment should be started after any suspicion of infection and stopped or not after biological clinical reassessment. The deadlines imposed by the carrying out bacteriological analysis are not compatible with a truly wise and efficient use of antibiotics. In this momentum using biological markers provided an essential element of precision. The most common is the CRP; it is characterized by good specificity but any time later.

Our survey included 250 patients with a diagnosis for digestive infection. The objective of this study is to evaluate the contribution of the white blood cell count and CRP test in the diagnosis of gastrointestinal infection. This is a prospective study that took place from July 2 to September 05, 2014 to the hospital laboratory of Mènontin. C-reactive protein was measured with the leukocyte count in 250 experimental subjects aged 0-15 years in whom the diagnosis of gastrointestinal infection was made. At the end of the study only 7.6 % of the subjects are actually affected. CRP positivity was revealed in 42

% of subjects. Leukocytosis is noted in 41 % of patients, leukopenia in 6.8 % and 52 % have a normal rate.

In short, a minority of patients actually suffering from a digestive infection.

Others just suffered from inflammation and infection.

Keywords: digestive infection, leukocytosis, leuko

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S0MMAIRE

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INTRODUCTION

PARTIE I : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE 1- INFECTION

2- FONCTION DES LEUCOCYTES 3- PROTEINE C REACTIVE

PARTIE II : CADRE - MATERIEL - METHODES D’ETUDE 1- CADRE

2- MATERIEL

3- METHODES D’ETUDE

PARTIE III : RESULTATS ET COMMENTAIRE 1- RESULTATS

2- DISCUSSION CONCLUSION

SUGGESTION

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Contribution des leucocytes et de la protéine c réactive dans le diagnostic d’une infection digestive chez les enfants de 0 à 15 ans à l’Hôpital de Mènontin.

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INTRODUCTION

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Contribution des leucocytes et de la protéine c réactive dans le diagnostic d’une infection digestive chez les enfants de 0 à 15 ans à l’Hôpital de Mènontin.

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Des siècles durant, la médecine a toujours assumé l’idée que différentes causes déclenchaient différentes maladies. C’est-à-dire qu’il n’existait pas un lien commun entre les différentes affections. Mais les recherches et les observations réalisées au cours des dernières années commencent à modifier radicalement cette opinion.

En effet une cause commune telle que l'infection apparaît dans un nombre toujours plus important de maladies. Les infections sont plus souvent sources de problèmes à cause de leur évolution régulièrement fulminante et de leurs complications plus importantes. En cas de suspicion d’infection, les tests sanguins inflammatoires courants (vitesse de sédimentation, protéine C réactive, leucocytes avec différenciation) sont réalisés.

La protéine C réactive (CRP) est en général considérée comme un bon indicateur d’infection bactérienne. Les infections néonatales restent des pathologies fréquentes, difficiles à diagnostiquer avec certitude, et potentiellement graves. Dans ce contexte, l’utilisation de marqueurs biologiques constitue un élément essentiel de la décision. Le plus utilisé reste la Protéine C réactive (CRP); il est caractérisé par une bonne sensibilité. La CRP (C-reactive protein) est un marqueur biologique de l’inflammation dont la sensibilité, la large amplitude de variation ainsi que la courte demi vie, sont telles que son intérêt pour le diagnostic [9] et le suivi des maladies infectieuses [27] a été largement étudié. Son utilité dans certains contextes cliniques, comme la chirurgie abdominale, la pédiatrie ou les complications infectieuses des maladies cancéreuses ou hématologiques [20] a été montrée.

Notre corps dispose d'un système assurant la défense de notre organisme : le système immunitaire. L'organisme réagit en permanence à la présence d’élément étranger à lui-même grâce à ce système immunitaire que comprend des globules blancs ou leucocytes circulant en permanence dans le

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Contribution des leucocytes et de la protéine c réactive dans le diagnostic d’une infection digestive chez les enfants de 0 à 15 ans à l’Hôpital de Mènontin.

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sang. Que ce soit dans les affections cardiovasculaires, le cancer, l'Alzheimer, l'asthme, les allergies, l'arthrite, les affections articulaires, le diabète et les infections digestive, etc. on retrouve l'inflammation comme le suspect principal, coupable de l'affection d’où l’importance du dosage de la protéine C réactive et la numération des globules blancs.

La présente étude vise les objectifs suivants : Objectifs :

Objectif général

Evaluer l’apport de la numération des Globules Blancs et du test de CRP dans le diagnostic d’une infection digestive.

Objectifs spécifiques

- Evaluer l’intérêt du dosage de la CRP pour le diagnostic d’infection digestive à l’admission des patients à l’Hôpital de Mènontin ;

- Expliquer l’utilité de la numération des leucocytes dans une infection digestive ;

- Montrer l’importance des deux paramètres dans un processus infectieux.

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SYNTHESE

BIBLIOGRAPHIQUE

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I- INFECTION 1-1- Définition

L’infection est le résultat de l’agression d’un organisme vivant par des micro-organismes pathogènes, bactériens, parasitaires ou viraux. Elle peut être localisée ou généralisée et l’évolution peut être aigue, subaigüe ou chronique [2]. Une infection localisée se présente sous forme de foyers plus ou moins volumineux et pouvant revêtir différentes formes anatomiques : abcès, infection des séreuses. Une infection généralisée se caractérise par des passages massifs de germes dans le sang à partir d’un foyer microbien en évolution. Ce foyer initial constitue la porte d’entrée du germe et à partir de cette lésion locale primitive, un matériel septique, constituée de fragments de caillots infectés encore appelés emboles microbiens, migre dans la circulation sanguine.

Le diagnostic d'une infection repose avant tout sur la présence de symptômes comme la fièvre (presque toujours présente en cas d'infection bactérienne), une éruption cutanée (au cours de certaines infections virales comme la rubéole, la varicelle, etc.), des signes digestifs (diarrhée au cours de nombreuses infections virales, parasitaires ou bactériennes), des signes respiratoires, etc. Le bilan biologique d'une infection comporte deux aspects.

Des examens "généraux": ils contribuent à confirmer un état infectieux et souvent inflammatoire de l'organisme. Ces mêmes examens ont aussi une valeur d'orientation. En fonction du type de modification observée, en fonction de l'importance de la réaction inflammatoire, ils peuvent orienter le diagnostic vers une infection plutôt bactérienne que virale ou parasitaire, par exemple.

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1-2- Infections digestives

Ce sont des infections de la paroi de l'appareil digestif, dans sa globalité (estomac, duodénum, intestin grêle, colon, rectum et anus) ou de l'intestin (duodénum, intestin grêle, colon, rectum et anus). Les agents infectieux sont fréquents avec dans un ordre décroissant :

- Les virus : de loin les plus concernés. Ils sont banals pour la plupart.

- Les bactéries (salmonelles, staphylocoques, shigelles).

- Les parasites (amibes et lamblias).

- Les champignons (Candida albicans).

Suivant l'organe touché, les noms de l'infection diffèrent : - Gastro-entérite pour l'estomac et le haut de l'intestin grêle.

- Colite pour le côlon.

- Sigmoïdite pour la partie basse du côlon.

- Rectite pour le rectum.

- Anite pour l'anus.

En terme d'infection l'organe, le plus touché est l'intestin grêle, en association avec l'estomac d'où la popularité de la gastro-entérite devenue dans le langage courant la gastro. Son origine est avant tout virale (épidémies saisonnières) et bien souvent microbienne (intoxication alimentaire).

La colite désigne dans le langage courant la colite spasmodique bien connue pour son origine psychosomatique. En réalité, sous ce nom se cachent des maladies plus graves, heureusement rares comme la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique.

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II- LEUCOCYTES

2-1- Définition et description

Le préfixe de ce mot, également d’origine grecque, vient de « leukos », qui signifie blanc. Les globules, incolores, sont dits « blancs » parce qu’ils forment une pâte blanche lorsqu’on les sépare des autres cellules sanguines.

Les leucocytes sont à peu près deux fois plus grandes que les érythrocytes et possèdent un noyau cellulaire, mais pas d’hémoglobine. Il y a entre 4 000 et 10 000 leucocytes par mm3 de sang. Leur taille varie entre 7 et 15 μm, selon le type de cellule. En effet, le terme de leucocyte est un terme générique regroupant trois types de cellules se différenciant par leur fonction :

 granulocytes

 monocytes (macrophages)

 lymphocytes [11]

Ce sont des cellules du système immunitaire. Ils sont formés dans la moelle osseuse et sont issus d'une cellule souche pluripotente médullaire. Ils sont présents dans le sang, la lymphe, les organes lymphoïdes et certains tissus. Les leucocytes constituent les éléments cellulaires sanguins les moins nombreux, après les érythrocytes et les plaquettes. Ils sont caractérisés par une taille en général plus grande et par la présence d'un noyau. Leur durée de vie dans le sang est de quelques jours. La numération des globules blancs indique leur nombre dans un échantillon sanguin de 1 mm3. Elle est donc

établie en fonction du volume. Normalement, elle est inférieure à 11 000/mm3. Supérieure à cette valeur, elle peut indiquer une activation du

système immunitaire en réponse à une infection, une inflammation, une nécrose ou encore une affection maligne [16].

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2-2- Fonctions des leucocytes

Les leucocytes ont le rôle de protéger et de défendre l’organisme contre les bactéries, les substances étrangères, les virus, les parasites, les toxines et les cellules tumorales [16]. Comme autres fonctions, ils ont la capacité de :

 Produire d'anticorps.

 Produire de protéine.

 S'attaquer aux parasites de l'organisme et les détruire.

 Augmenter la perméabilité des capillaires sanguins.

 Empêcher la coagulation dans les vaisseaux sanguins

 Activer la réaction inflammatoire.

 Déclencher de réaction allergique.

 Détruire des cellules infectés ou mortes.

2-3- Les différents types de Globules Blancs 2-3-1- Les monocytes

Les monocytes ou macrophages sont les plus grands leucocytes et représentent 2 à 10% d’entre eux. Produits par la moelle osseuse, ils possèdent une durée de vie allant de 1 à 2 jours. On les appelle monocytes parce que le noyau cellulaire se compose d’un seul élément. Ils sont des cellules géantes qui dévorent les agents pathogènes et les cellules mortes avant de les digérer. Les granulocytes et les monocytes absorbent les agents pathogènes et les digèrent. Ce mécanisme est appelé phagocytose [11]. Ces cellules ont une durée de vie dans le milieu sanguin très courte (environ 24 heures). Elles passent ensuite dans les tissus où elles se différencient en macrophages. Elles appartiennent au système mononuclée phagocytaire.

La chromatine est fine, les organites bien développés et situés dans l'encoche du noyau. Il existe de nombreuses granulations azurophiles, de

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petite taille correspondant à des lysosomes. La membrane plasmique est irrégulière avec de nombreuses expansions et microvillosités.

Figure 1 :Monocyte [5]

2-3-2- Les lymphocytes

Ce sont des cellules mononucléées, au rapport nucléo / cytoplasmique élevé. Leur durée de vie est variable. Certains lymphocytes mémoires peuvent avoir une durée de vie très longue. La chromatine qui en le noyau est dense, il n'existe pas de nucléole. Le cytoplasme est pauvre en organites (quelques ribosomes et un ergastoplasme réduit). Tous les lymphocytes sont semblables sur le plan morphologiques mais il existe plusieurs groupes de lymphocytes mis en évidence par des marqueurs antigéniques de membrane : les lymphocytes B et les lymphocytes T, dont la maturation se fait au niveau du thymus. On décrit également un troisième groupe apparenté aux lymphocytes T : les cellules NK ou Natural Killer. La population lymphocytaire sanguine

comprend 8 à 12% de lymphocytes B, 70 à 80% de lymphocytes T et 5 à 15% de cellules NK.

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Figure 2 : Lymphocyte [5]

Ces cellules sont responsables des réponses spécifiques immunitaires.

Les lymphocytes B effectuent leur différenciation dans la moelle osseuse (organe lymphoïde primaire). Ils sont responsables de l'immunité humorale et peuvent fabriquer les anticorps ou immunoglobines après présentation de l'antigène par une cellule présentatrice d'antigène (macrophages, cellules folliculaires, cellules dentritiques). Les lymphocytes B possèdent des immunoglobulines de membrane qui constituent le marqueur phénotypique de ces cellules. La fabrication des anticorps se fait au niveau des organes lymphoïdes secondaires où les lymphocytes se transforment en plasmocytes.

Les lymphocytes T acquièrent leur différenciation au niveau du thymus (organe lymphoïde primaire). Les lymphocytes T matures expriment le récepteur de membrane CD3. Parmi ces lymphocytes matures, on distingue plusieurs groupes caractérisés par la présence d'autres récepteurs de membrane : les CD4 ou T helpers qui reconnaissent l'antigène en association avec les molécules HLA de classe II (représentent environ la moitié des T) , les CD8 ou T suppresseurs ou cytotoxiques qui reconnaissent l'antigène en association avec les molécules HLA de type I (de 20 à 30% des T). Les

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Réalisé et soutenu par Edwige Sèdami KOIN Page 11

lymphocytes T participent à la réponse immunitaire humorale en stimulant ou en freinant la production d'anticorps par les lymphocytes B mais sont également impliqués dans l'immunité cellulaire et secrètent des cytokines ou lymphokines. Les lymphocytes, un autre type de globules blancs, contribuent à la défense de l’organisme et le défendent de façon très particulière contre les envahisseurs. Ils les reconnaissent à la structure de leur surface et réagissent en produisant des outils de défense spécifiques appelées anticorps. On parle alors de réaction de défense spécifique. Les anticorps et la structure de surface des agents pathogènes forment un ensemble comme une serrure et sa clé. Se fixant aux envahisseurs, les anticorps permettent leur destruction par les macrophages [11].2

2-3-3- Les polynucléaires

Ce groupe de cellules possède des caractéristiques communes. Elles contiennent un noyau plurilobé. Les lobes sont reliés les uns aux autres par des ponts fins de chromatine. Dans le cytoplasme, il existe deux types de granulations : des granulations non spécifiques primaires, riches en hydrolases et en peroxydases, communes à l'ensemble des polynucléaires et des granulations secondaires spécifiques à chaque groupe ayant des propriétés tinctoriales différentes. Dans la cellule mature, les granulations non spécifiques diminuent.

2-3-3-1- Les neutrophiles

Ce sont les polynucléaires les plus nombreux, 40 à 75% de l'ensemble des globules blancs. Leur durée de vie est de l'ordre de 24 heures. Leurs granulations spécifiques sont neutrophiles. Le noyau a une chromatine dense, le cytoplasme contient deux types de granulations : les granulations non spécifiques ou primaires, azurophiles qui renferment une myéloperoxydase, des hydrolases acides et du lysozyme et des granulations spécifiques

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secondaires, neutrophiles, de petite taille (0,3 à 0,8 μm) éparse dans le cytoplasme. Ces granulations sont dépourvues d'enzymes lysosomiales et de peroxydases mais contiennent du lysozyme et de la collagénase. Il existe en périphérie de la cellule une bande riche en filaments d'actine. La fonction de ces neutrophiles est la défense non spécifique de l'organisme et notamment la lutte antibactérienne. Cette fonction est permise par les propriétés des neutrophiles : les phénomènes de diapédèse leur permettent de quitter le milieu sanguin en passant entre les cellules endothéliales. Ces phénomènes sont assurés grâce à des cytokines sécrétées sur le lieu de l'infection, notamment l'interleukine 8 (IL-8) qui active les polynucléaires neutrophiles et par les molécules d'adhésion qui apparaissent à la surface du polynucléaire et se lient à leur ligand spécifique situé sur les cellules endothéliales. Le chimiotactisme les attire sur les lieux de l'inflammation : l'IL-8 secrété par les monocytes ainsi que certaines fractions du complément participent à ce chimiotactisme notamment en provoquant une réorientation du cytosquelette et des organites au sein de la cellule.

Les propriétés de la phagocytose lui permettent de détruire les agents étrangers notamment les bactéries. La phagocytose peut être facilitée par un phénomène d'opsonisation caractérisé par une liaison spécifique des lipopolysaccharides de certaines parois bactériennes ou avec des immunoglobulines qui se lient à leur récepteur situé sur la membrane du polynucléaire. L'action de la myéloperoxydase des granulations azurophiles lui confère une activité bactéricide qui lui permet de détruire les bactéries phagocytées. La numération des neutrophiles détermine le risque d’infection puisqu’ils sont les « premiers répondants » au site d’une inflammation après un contact infectieux. Donc, une faible concentration des neutrophiles, à moins de 2 000/mm3, est appelée une neutropénie [25].

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Figure 3 : Neutrophile [5]

2-3-3-2- Les éosinophiles

Ces cellules représentent 1 à 3 % des globules blancs. Elles ont une demi-vie dans le sang circulant de 4 à 5 heures puis passent dans les tissus (peau, poumon, tractus digestif) où elles restent 8 à 10 jours. La proportion d'éosinophiles dans les tissus est 100 fois plus importante que celle du sang.

Les granulations spécifiques, éosinophiles sont volumineuses, de 0,5 à 1,5 μm de diamètre et contiennent une matrice granulaire au sein de laquelle se trouve une formation cristalloïde allongée. Ces granulations contiennent une peroxydase (différente de la myéloperoxydase des neutrophiles) et des hydrolases acides.

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Figure 4: Eosinophile [5]

Ces cellules participent en synergie avec d'autres cellules, aux réactions d'hypersensibilité immédiate et retardée. Elles ont à des degrés moindres que les neutrophiles des propriétés de bactéricidie et de phagocytose. Elles interviennent essentiellement dans la destruction des parasites par l'intermédiaire de protéines de haut poids moléculaires (Eosinophil Cationic Protéin- ECP et la Major Basic Protein - MBP) contenues dans les cristalloïdes des granulations. La membrane plasmique possède un récepteur pour les immunoglobulines de type lgE et pour l'histamine.

2-3-3-3- Les Basophiles

Ces cellules sont les moins nombreuses des polynucléaires, : 0 à 1 % de l'ensemble des globules blancs. La durée de vie de ces cellules est de 3 à 4 jours. Les granulations apparaissent homogènes, formées de petits grains denses entourés d'une membrane. Ces granulations basophiles contiennent de l'histamine et de l'héparine (glycosaminoglycanes sulfatés).

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Figure 5: Basophile [5]

C'est la cellule des manifestations allergiques de type immédiat. La membrane plasmique des basophiles possède des récepteurs pour le fragment Fc des immunoglobulines de type IgE. De ce fait, les IgE fabriquées de façon spécifique contre un allergène sont fixées à la membrane des basophiles.

Quand il y a à nouveau contact avec l'allergène, le pontage des IgE par l'allergène provoque la dégranulation des basophiles.

III- Protéine-C-réactive (CRP) 3-1- Définition

La C-reactive Protein (CRP) est un membre de la très ancienne et très conservée famille des pentraxines caractérisée par une structure homopentamérique. En réponse à des taux circulants de cytokines pro- inflammatoires, l’expression hépatique de CRP peut être rapidement multipliée par 1000. Sa brève demi-vie (19 heures) assure un retour rapide vers ses taux de base de 1 mg/l dès la fin de l’agression.

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3-2- Caractéristiques et intérêt clinique

Un grand nombre de molécules sont impliquées dans le développement des réponses immunitaires. Au nombre de celles-ci, un ensemble de molécules est présent dans le sérum. Parmi ces molécules, la CRP, ainsi appelée du fait de son affinité pour la protéine C des pneumocoques. En effet, elle a été découverte en 1930 par Tillet WS et Francis Jr lors de la phase aigüe d’une infection à pneumocoque où elle réagissait avec le polysaccharide C du Streptococcus pneumoniae d’où son nom.

La CRP est synthétisée par les hépatocytes dès le début du processus inflammatoire sous l’action de cytokines, principalement interleukine 6.

Celle-ci est produite par de nombreuses cellules telles que les fibroblastes, les monocytes et les macrophages. La CRP est une glycoprotéine pentamérique cyclique constituée de cinq chaînes polypeptidiques identiques formant un anneau de cinq éléments. Son poids moléculaire est de 115 KDa.

Elle migre en électrophorèse dans la fraction des gammaglobulines. Le taux de CRP s’élève dans les trois heures qui suivent la sécrétion de l’IL6 et diminue très rapidement en 24 heures, dès l’arrêt de sécrétion.

Elle fait partie des protéines de la réaction inflammatoire (PRI) positives à cinétique rapide : elle s’élève dès la sixième heure de l’inflammation. Sa concentration plasmatique peut être multipliée par plus de 100 en six à dix heures, dès le début de sécrétion.

Sa demi-vie est courte, de huit à douze heures. Sa concentration retourne à la normale en trois à quatre heures dès que le processus inflammatoire est contrôlé. La CRP joue un rôle dans l’immunité innée. Les différentes fonctions de la CRP sont :

- Favoriser l’opsonisation indépendamment du complément ;

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- Fixer le C1q de la voie classique du complément et d’activer celui-ci (formation de la C3 convertase),

- Se lier à des structures de membranes la bactériennes.

Chez le sujet sain, la concentration sanguine de la CRP est inférieure ou égale à 6 milligrammes par litre (mg/l). Sa valeur n’est modifiée par l’âge ni par la prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens ou d’immunosuppresseurs.

Sa concentration augmente lors de situations non pathogènes : la prise d’œstrogènes, durant toute la grossesse et l’inhalation de fumée de cigarettes.

La CRP augmente au cours des infections bactériennes, des pathologies rhumatismales, des cancers, des nécroses ischémiques (infarctus) et des traumatismes (brûlures, chirurgie). Cependant, elle reste généralement normale au cours des affections virales.

La CRP est pour le clinicien un examen biologique fiable, pratique et rapide, fidèle, précoce, quantitatif et économique.

3-2-1- Formes biologiques de la protéine CRP

Dans des conditions physiologiques, plusieurs formes de la protéine ont été décrites. La CRP peut être présente sous forme cyclique métamérique (CRP native), prédominante au niveau plasmatique ou sous forme monomérique (CRP modifiée); située préférentiellement dans les tissus. Il existe également des formes intermédiaires conformationnellement altérées ou agrégées et différemment glycosylées. La localisation et les fonctions des différentes formes ne sont que peu documentées et souvent contradictoires.

Il semblerait malgré tout que la forme monomérique soit associée à une réponse pro inflammatoire alors que la forme métamérique favoriserait la résolution de l’inflammation [28], [10]. Leurs activités respectives sont variables et la CRP monomérique est responsable d’un nombre plus important d’effets biologiques en comparaison à la CRP métamérique.

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Seule la CRP monomérique semble capable d’activer les cellules endothéliales et les neutrophiles [10]. Il est démontré que la CRP, sous forme monomérique en contact avec des cellules HCAEC, augmentait la libération

d’IL-8 et de MCP-1 ainsi que l’expression de VCAM-1, ICAM-1 et E-selectine par l’intermédiaire de CD16 (Fcgamma RIII). Ces observations

ont également été effectuées avec la CRP métamérique mais à des temps beaucoup plus tardifs correspondant au moment de la cinétique in vitro où l’on observe la dissociation de la CRP pentamérique en monomères.

Après plusieurs études sur des neutrophiles, il apparaît que la CRP monomérique induit la libération d’IL-8 ainsi que la formation de NO via le récepteur CD16 et non via le récepteur CD32. L’effet est également observé avec la CRP pentamérique mais toujours après des durées plus importantes de contact [10]. Il a également été décrit une diminution de la L-selectine et une augmentation de CD11b liée à la CRP monomérique [28], cette régulation passant par une voie Ras/Raf/MEK.

Quelques activités propres à la CRP pentamérique telles que la fixation à la phosphocholine ou / et au calcium sont, tout de même définies. Une étude chez des souris ApoE -/- a permis de définir deux observations opposées sur l’évolution de la taille de la plaque d’athérome selon le traitement avec CRP monomérique ou pentamérique [22].

Toutes ces observations nous permettent d’avancer que la forme pentamérique, dont l’activité semble limitée au niveau plasmatique, se doit de passer par une étape de dissociation de ses monomères pour acquérir un certain nombres de fonctions biologiques qui ont pu être d’ores et déjà définies sur des cellules endothéliales et sur des neutrophiles. L’existence d’une forme de CRP intermédiaire entre la pCRP et la mCRP et capable de se fixer aux cellules HUVEC a même été avancée [18].

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3-2-2- Concentration plasmatique

Chez un individu sain, la concentration plasmatique basale en CRP est inférieure à 6 mg / Let est indépendante du sexe [23], [22], [21], de l’âge ; du niveau de cholestérol ; de la pression sanguine du diabète ; du tabagisme mais des informations contradictoires sont rapportées quant au taux basal de CRP entre les différents groupes ethniques [23], [21], [22]. Seules les femmes sous traitement hormonal de substitution présentent une concentration en CRP légèrement plus élevée [4], [22]. Il n’existe pas de variations diurnes de cette concentration [17]. En cas d’infection ou d’inflammation, cette valeur peut être augmentée de manière transitoire d’un facteur 1000, ce qui explique sa dénomination de protéine de la phase aiguë de l’inflammation. Chez les individus présentant un risque de développer un accident vasculaire, les concentrations de CRP ne sont que peu augmentées par rapport à la normale mais cette élévation est conservée durant plusieurs mois voire plusieurs années [4], [22].

3-3- Fonctions de la CRP

Opsonisation, activation du complément et phagocytose

La CRP joue un rôle important dans la médiation de la phagocytose [24], [18]. Elle peut se comporter comme un facteur opsonisant des phospholipides des parois bactériennes et des membranes des cellules apoptotiques ou nécrotiques [1], [18].

La CRP peut opsoniser les débris nucléaires et la chromatine mais aussi les parois de bactéries pathogènes et les membranes de cellules endommagées ou en apoptose. Elle peut alors activer le système du complément et/ou interagir avec des cellules phagocytaires pour provoquer la lyse des bactéries ou des cellules. La CRP monomérique est capable d’activer le complément de manière plus efficace que la CRP sous forme pentamérique et est également capable de fixer les LDL natifs et modifiés.

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Fixation du C1q de la voie classique du complément et son activation La fixation des ligands sur la face de reconnaissance entraîne des modifications conformationnelle de la CRP et permet l’activation de la fraction C1q du complément puis celle de la C3 convertase. Cette activation nécessite la présence de plusieurs pentamères selon un mécanisme similaire à celui de l’activation du complément par les immunoglobulines. Les fragments de C3 et C4 ainsi formés favorisent l’opsonisation des ligands fixés sur la face de reconnaissance de la CRP et leur captation par les phagocytes. L’activation de la voie du complément est limitée à la C3 convertase et ne semble pas affecter la C5 convertase. Cette sélectivité serait due à l’affinité de la CRP pour le facteur H, un inhibiteur de la C5 convertase. Une telle sélectivité empêche l’activation dans la circulation du complexe lytique du complément et prévient une lyse bactérienne ou cellulaire avec libération du contenu intracellulaire, source de propagation de l’agression

Liaison aux structures des membranes bactériennes

Comme pour l’activation du complément, la liaison de ligands sur la CRP permet sa reconnaissance par les récepteurs aux IgG principalement les récepteurs FcγRI et FcγRIIa. Cette reconnaissance à la surface des cellules phagocytaires favorise la phagocytose. La liaison aux récepteurs active les voies de transduction et modifie la réactivité des phagocytes.

Schématiquement, on peut considérer que la CRP active les monocytes/macrophages, accroît la production de cytokines et d’oxydants, mais inactive les neutrophiles. Cet effet inhibiteur pourrait être médié par une liaison de la CRP modifiée aux récepteurs FcγRIIIb présents sur les neutrophiles. Ces propriétés d’activation du complément et de liaison aux récepteurs des immunoglobulines expliquent le fait que la CRP favorise la clairance des éléments bactériens ou des cellules en dégénérescence après liaison des groupements phosphorylcholine ou de constituants nucléaires.

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CADRE, MATERIEL ET

METHODES D’ETUDE

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1- CADRE

1-1- PRESENTATION DE L’HOPITAL DE MENONTIN 1-1-1- Dénomination et plan de localisation

Le Centre de Santé de Mènontin (CSM) devenu Hôpital de Mènontin est un établissement public construit dans le cadre du PRGU sur crédit AID, mis en contractualisation grâce à un mandat de gestion en concession avec l’AMSM et disposant d’une autonomie de gestion administrative et financière. Localisé dans le 12ème arrondissement dans le département du littoral, l’Hôpital de Mènontin est non loin du siège de l’église catholique Marie Auxiliatrice de Mènontin. Cet hôpital est situé dans la rue pavée après le supermarché Bénin marché en quittant le passage supérieur de Godomey à droite et dans la première rue. Puis à gauche en quittant le stade de l’amitié dans la rue faisant face à Diamond Bank selon le schéma ci-après :

Figure 6 : Plan et localisation de l’Hôpital (ZINSOU)

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1-1-2- Brève historique de l’hôpital

Ledit hôpital contractualisé grâce à l’Association Médico-Social de Mènontin dispose d’une autonomie de gestion administrative et financière.

L’AMSM est une association de type 1901 crée et déclarée le 9 septembre 1991 (91/0140/MISAT/DAI-SI) par Mgr Isidore de SOUZA, président du Haut Conseil de la République dans le cadre de la prise en charge de la gestion du Centre de Santé de Mènontin construit suite à ses contacts avec la représentante de la Banque Mondiale impliquée dans le financement du PRGU.

1-2- PRESENTATION, SITUATION ET EQUIPEMENTS DU LABORATOIRE

Le laboratoire de cet hôpital qui nous a accueillis dans son humble local est situé à l’étage du bâtiment principal et à l’extrême Est. Le laboratoire répond aux normes nationales et aux normes de l’OMS relatives à un laboratoire d’analyses biomédicales dans un hôpital de zone sanitaire ou de district sanitaire.

Le laboratoire de l’HM dispose : - D’un hall d’accueil,

- D’une salle de prélèvement d’une salle multidisciplinaire : Biochimie, Immunologie, Hématologie, Hémostase, Endocrinologie, et Immuno- parasitologie qui est le siège d’une unité de banque de sang

- D’une salle de Microbiologie : Bactériologie, Parasitologie et Mycologie, - D’un bureau pour la gestion administrative,

- D’une salle de garde

- D’une salle d’eau (WC et douche).

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1-3 ORGANISATION DES SERVICES DE L’HOPITAL

L’Hôpital de Mènontin est un centre destiné à l’accueil, au diagnostic, au traitement et au suivi des malades qui participe à :

- L’encadrement pratique des étudiants en médecine de l’Université d’Abomey- Calavi, des élèves infirmiers et sage femmes de l’Institut National Médico-Sanitaire (INMES), des étudiants en Génie Biologie Humaine de l’EPAC-UAC, aux étudiants de la FAST et de l’IRGIB AFRICA etc.

- La recherche scientifique pour les médecins hospitalo-universitaires.

Il dispose d’un bureau des entrées (recouvrement et accueil), d’un service de protection maternelle et infantile, de cinq bureaux de consultations générales adultes et enfants, d’une maternité, d’un service de chirurgie générale doté d’un bloc opératoire, d’un service de réanimation médicale et chirurgicale, d’une unité d’endoscopie digestive, d’une unité de soins externes, d’un service de médecine, d’un service de pédiatrie, d’un cabinet dentaire, d’un service d’Imagerie Médicale, d’une pharmacie, des unités de consultations spécialisées (Cardiologie, ORL, Ophtalmologie, Psychiatrie, gynécologie, dermatologie, médecine du travail ,diabétologie), d’un service de kinésithérapie et rééducation fonctionnelle, d’un service des affaires administratives et financières et enfin d’un laboratoire d’analyses biomédicales ou s’est déroulé notre stage.

1-3-1-Les différentes sections du laboratoire et quelques analyses faites

 La Biochimie : glycémie, calcémie, magnésémie, transaminase, créatinémie, urémie (azotémie), l’uricémie, cholestérol total et HDL, triglycérides, les protéines, protidémie, ionogramme sanguin etc. .

 L’Hématologie : l’hémogramme, Tα d’hémoglobine, test d’Emmel, etc.

 La Parasitologie : GE/ DP, AKOP, frottis sanguin, etc.

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 La Bactériologie : ECBU simple et ECBU + ATB (Examen Cyto- Bactériologique des Urines, spermogramme, PV (Prélèvement Vaginal) etc.

 La Sérologie : TPHA, SDW, VDRL, HIV, CRP, HCV, etc.

 La Transfusion pour la cession de sang.

2- MATERIEL

2-1 Equipements du laboratoire

Le laboratoire dispose de grands automates tels que :

Mini VIDAS pour des examens spéciaux, la Toxoplasmose, la Rubéole, PSA, etc. utilisant la méthode ELFA

L’automate d’hématologie Sysmex KX 21 N pour faire la NFS complète,

L’analyseur d’ions Easylyte Plus pour l’ionogramme sanguin,

Le Mindray BS 200 Automate pour faire les dosages des paramètres biochimiques,

Nephstar pour faire l’hémoglobine glyquée, la CRP, ASLO etc.

L’analyseur de coagulation ou d’hémostase EBMED pour faire le dosage du taux de Prothrombines, les facteurs de la coagulation, TCK

Réfractomètre

Scanner électro phorétique

Onduleur

Spectrophotomètre (SECOMAM BASIC) pour le dosage des paramètres biologiques

Biosite automate qui analyse la troponine, la BNP ; D Dimer

Bac à migration électrophorétique

Distillateur d’eau

Imprimante reliée à un ordinateur

Rhésuscope

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Appareil à sceller

Centrifugeuse à hématocrite JOUAN

Etc.

2-2 Réactifs

Les réactifs utilisés sont :

- Le liquide de TÜRCK dont la composition est de l’acide acétique glacial 1mL, du violet de gentiane 1% aqueuse 1ml, de l’eau distillée qsp 100mL

- Réactif de CRP latex. Constitué de suspension de particules d’IgG de chèvre anti-CRP humain, pH 8,2. Conservateur

- Eau physiologique

3- METHODES D’ETUDE 3-1- Phase pré-analytique 3-1-1- Type d’étude

Il s’agit d’une étude prospective. Elle a été effectuée pendant 14 semaines à l’hôpital de Mènontin.

3-1-2- Echantillonnage

La population d’étude est constituée des enfants âgés de 0 à 15 ans ayant une prescription de dosages de CRP et de numération des leucocytes pour motif de suspicion d’infection digestive. La taille de l’échantillon est de 250 patients.

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3-1-3 Prélèvement

Porter une blouse, se laver les mains et porter les gants, puis nettoyer les paillasses, sortir les réactifs du réfrigérateur et apprêter le matériel.

Le prélèvement constitue une étape très importante dans la réalisation de toute analyse. Le prélèvement est précédé par un bon accueil et une aisance psychologique du malade. Il comporte plusieurs phases :

- Se laver les mains ;

- Apprêter le matériel de prélèvement ;

- Identifier, le(s) tube(s) de prélèvement : nom, prénom (ou numéro d’identification), analyse à effectuer ;

- Installer le patient (confortablement). Pour un prélèvement veineux, le bras sur lequel il doit être fait est déposé sur le dossard du fauteuil ;

- Placer le garrot au niveau de l’avant-bras ; - Rechercher et choisir la veine à ponctionner ;

- Se désinfecter les mains et la partie de la peau à ponctionner avec de l’alcool iodé ;

- Faire sortir l’aiguille puis sans attendre réaliser la ponction en prenant la quantité suffisante de sang selon les examens demandées dans les tubes correspondants (tube à bouchon rouge par exemple pour tous les examens biochimiques, sauf pour la glycémie ou on utilise un tube à bouchon gris).

On passe après tout cela au poste de tri dans lequel les échantillons sont répartis sur différentes paillasses selon qu’ils doivent être centrifugés ou non.

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3-2 Phase analytique

3-2-1 Numération des leucocytes 3-2-1-1 Principe

Le sang veineux présenté sur anticoagulant (EDTA) est dilué dans la solution de Türk ou Lazarus.

Le sang dilué est monté dans la cellule de Malassez pour comptage des cellules au microscope.

3-2-1-2- Matériel et réactifs - Pipette à bille blanche

- Cellule de Malassez - Canule pour aspirer

- Solutions de dilution (Türk ou Lazarus) - Microscope

3-2-1-3 Mode opératoire - Adapter la canule à la pipette

- Homogénéiser le sang par retournements - Aspirer le sang jusqu’au trait 0,5 ou 2 - Essuyer la pipette

- Faire la dilution en aspirant le liquide de Türk ou de Lazarus au trait 11 réalisant la dilution de 1/2e

- Mélanger par tomber les trois premières gouttes - remplir la chambre quadrillée de la cellule - Laisser sédimenter 5 minutes et compter :

- Compter les globules blancs dans 5 bandes de la chambre de la cellule en laissant les deux premières bandes du haut.

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3-2-1-4 Résultats

Soit X le nombre de leucocytes comptés et N le nombre de leucocytes /mm3

N = X/5 x10 x 20 X

Valeurs normales

Nouveau-nés : 4000 à 15.000 / mm3 ou 4 à 15G/L Valeurs pathologiques

GB : <3500 / mm3 → de leucopénie

>8000 / mm3 → d’hyperleucocytose 3-2-2- Dosage de la CRP

 Mode opératoire

 Méthode qualitative

- Ramener chacun des composants à température ambiante.

- Déposer au moyen d’une micropipette de 50µl du sérum non dilué sur la microplaque

- Agiter par retournement le réactif latex, vider le compte-goutte et le remplir puis déposer sur la microplaque.

- Mélanger avec la goutte de sérum à l’aide d’une pipette à usage unique et répartir le mélange sur la totalité de la surface du cercle.

- Chalouper pendant deux minutes tout en observant l’apparition d’agglutinats sous un éclairage indirect et oblique, puis tester de la même façon les sérums de contrôle positif et négatif et observer l’agglutination dans les cercles. Ne pas prolonger l’incubation au-delà des deux minutes pour éviter les phénomènes d’évaporation pouvant conduire à une erreur d’interprétation.

N = 40 X

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