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Sur la présence de rhyncholites dans le Lias et le Dogger des Préalpes médianes romandes (Suisse)

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Sur la présence de rhyncholites dans le Lias et le Dogger des Préalpes médianes romandes (Suisse)

SEPTFONTAINE, Michel

Abstract

Neuf espèces de rhyncholites des genres Akidocheilus, Leptocheilus et Hadrocheilus du Lias supérieur et du Dogger sont décrites dans les Préalpes médianes romandes (Suisse). Le genre Eurycheilus n. gen., espèce type E. fallbachensis n. sp., est introduit. L'intérêt stratigraphique des rhyncholites est discuté et un essai de zonation du Lias supérieur et du Dogger au moyen de ces microfossiles est proposé. Les rhyncholites sont admis comme rattachés à un groupe de céphalopodes inconnus et éteints, exceptés ceux se rapportant aux nautiles. Des éléments nouveaux concernant la microstructure des rhyncholites sont présentés.

SEPTFONTAINE, Michel. Sur la présence de rhyncholites dans le Lias et le Dogger des

Préalpes médianes romandes (Suisse). Paläontologische Zeitschrift , 1970, vol. 44, no. 3-4, p. 103-127

DOI : 10.1007/BF02990631

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:149624

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1 / 1

(2)

Pal~iont. Z.

103 Stuttgart, Oktober 1970 I !

Sur la pr6sence de rhyncholites dans le Lias et le Dogger des Pr6alpes m6dianes romandes (Suisse)

~ICHEL SEPTFONTAINE, Gen~ve 'v Avec planche 13 et 13 figures dans le texte

R 6 s u rn 6: Neuf esp~ces de rhyncholites des genres Akidocheilus, Leptocheilus et

Hadrocheilus du Lias sup6rieur et du Dogger sont d6crites dans les Pr6alpes m6dianes ro- rnandes (Suisse). Le genre Eurycheilus n. gen., esp~ce type E. fallbachensis n. sp., est intro- duit. L' int6r~t stratigraphique des rhyncholites est discut6 et un essai de zonation du Lias sup&ieur et du Dogger au moyen de ces microfossiles est propos6. Les rhyncholites sont adrnis cornme rattach6s ~t un groupe de c6phalopodes inconnus et &eints, excep.t6s ceux se rapportant aux nautiles. Des 6t6ments nouveaux concernant la rnicrostructure des rhyncho- lites sont pr6sent6s.

Z u s a m m e n f as s u n g : Aus dem Oberen Lias und Dogger der -Pr6alpes m6dianes rornandes,~ (Schweiz) werden neun Arten yon Rhyncholithen der Gattungen Akidocheilus, Leptocheilus und Hadrocheilus beschrieben. Als neue Gattung wird Eurycheilus n. gen.

(Typus-Art E. fallbachensis n. gen., n. sp.) eingefiihrt. Die Bedeutung der Rhyncholithen ftir die Stratigraphie wird diskutiert, und es wird versucht, den Oberen Lias und Dogger des Untersuchungsgebietes rnit Hilfe dieser Mikrofossilien zu gliedern. Mit Ausnahme der Nautiliden zugehiSrigen Rhyncholithen wird angenommen, dat~ sie yon noch unbekannten und ausgestorbenen Cephalopoden stammen. Uber die Mikrostruktur der Rhyncholithen werden neue Beobachtungen mitgeteilt.

S urn rn a r y: Nine species of rhyncholites of the genera Akidocheilus, Leptocheihr

and Hadrocheilus are described from three outcrops from the Upper Lias and Dogger of the -Pr6alpes m6dianes romandes,,, Switzerland. Eur~cbeilus n. gem, type species E.

~allbachensis n. sp. is introduced. The stratigraphic interest of rhyncholites is discussed, and a tentative rhyncholite zonation of Upper Lias and Dogger is proposed. Rhyncholites, except those belonging to the nautilids, are here refered to a group of unknown and extinct cephalopods. New facts concerning the microstructure of rhyncholites are presen- ted.

Avant propos

Je tiens ~t remercier tout particuli~rement le Professeur P. BR6Nm~ANN, Directeur de l'Institut de Pal6ontologie de l'Universit6 de Gen~ve, qui rn'a encourag6 ~t publier cette note et qui a eu la bont6 de relire rnon rnanuscrit et de le critiquer.

Mes remerciements vont 6galement ft. Mr. R. WrRNtr, assistant k l'Institut de Pal6onto- logie de Gen~ve, qui s'est int6ress6 de pros fi mort &ude. Au cours de ce travail j'ai b6n6fici6 de l'aide du Fond National Suisse de la Recherche Scientifique ~ qui je suis reconnaissant.

1. Introduction

C'est dans le cadre d'une &ude micropal6ontologique du Lias sup6rieur et du Dogger des Pr6alpes m~dianes romandes, que nous avons pu mettre en 6vidence la :~ Adresse de l'auteur: MICHrL SEVTFONTAINr, Institut de G6ologie et Pal6ontologie de l'Universit6, 11 b rue des Mara~chers, CH-1211 Gen~ve 4, Suisse.

(3)

presence de nombreux rhyncholites dans les s~ries schisteuses du facies k

Cancello- phycus

des Pr~alpes m~dianes. Ce facies d6bute d~j~. au Toarcien pour prendre fin sous le niveau des calcaires noduleux color's de l'Oxfordien-Argovien.

La d6couverte de rhyncholites dans le Jurassique des Pr~alpes m6dianes date dEj'l de 1907. A cette 6poque TILL d~crivait, entre autre, quelques rhyncholites mis ~l sa disposition par E. GERBER et r~colt~s dans le Jurassique moyen et l'Oxfor- dien de la cha~ne du Stockhorn (canton de Berne), dans le Jurassique moyen du ravin de Ch~r~solletaz, dans l'Oxfordien de la region du Lac Noir et de Charmey, ainsi que dans le ravin de la Marivue, en Gruys (ces derni~res localitEs sont situEes dans le canton de Fribourg).

Malheureusement ces ~chantillons sont peu nombreux. Nous nous proposons d'~tudier cette fois trois coupes dans lesquelles l'6chantillonnage est fait d'une mani~re continue depuis les schistes du Lias supErieur jusqu'~ la base du Malta

(fig. 1).

F"~

) ' f

T o O ~ ~ 7~

I0 km 46*30'

Fig. 1. Situation g6ographique des coupes:

1. coupe de la vall6e du Mot6lon, 2. coupe du ravin de la Fulateyre, 3. coupe du torrent du Fallbach.

2. Apercu historique

DEjk au debut du si~cle pass~ les pal~ontologistes avaient connaissance des rhyncholites qu'ils attribuaient/t des bees de machoires de cEphalopodes fossiles.

Mais il faut attendre TILL en 1906 pour avoir la premiere Etude systEmatique de ce groupe de fossiles. Notons cependant que route une stifle d'auteurs ont men- tionn~ et donn~ les grandes lignes d'une syst~matique au cours du XIXe et du d~but du XXe sis C'est BIGUET en 1819 qui, le premier, introduit le terme de R h y n c o 1 i t e qu'il admet comme un ~iEment de la machoire des b~lemnites.

DE BLAINVILLE (1827) introduit le terme de

Conchorbyncbus

pour ta mAchoire infErieure. De 1845 ii 1847 d'OxBICNY cr6e deux genres nouveaux,

Rbynchoteuthis

et

Palaeoteuthis

ainsi que de nombreuses esp~ces, certains becs de cEphalopodes 6tant identifies par ce dernier auteur commr des becs de nautiles. Enfin, il faut

(4)

Rhyncholites dans le Lias et le Dogger 105 citer encore PICTET-CAMPICHE (1862) qui introduisent quatre groupes de formes parmi les becs de c6phalopodes:

Les becs de nautiles: paranalogieaubecdunautileactuel L e s C o n c h o r h y n c h u s : ~l~ments inf~rieurs de la m~choire des c~pha- lopodes

Les Palaeoteuthis et les Rhynchoteuthis: cesdeuxder- niers types morphologiques n'&ant pas rattach6s au bec du nautile actuel.

Notons encore que BELLARDI (1871) d6couvre le premier rhyncholite tertiaire et cr6e le genre

Scaptorrhynchus

du Miocene italien. Ensuite apparaissent successivement de 1906 jusqu'en 1911 cinq travaux de TILL dont le plus impor- tant est celui de 1907 ou est 6tablie la premiere classification coh6rente des rhyncholites que cet auteur attribue ~t des c6phalopodes. Quelques points impor- tants sont ~t retenir:

1. L'auteur propose de rassembler tousles 616ments sup6rieurs de la m~choire des c6phalopodes fossiles (>>Schnabel des Oberkiefers eines Cephalopoden<<) sous le terme de >~ Rhyncholith <<.

2. I1 d6fini des param~tres biom6triques afin d'obtenir une diagnose objective du genre ou de l'esp~ce (voir fig. 2). Sa classification se trouve condens6e dans une clef de d&ermination

(TILL

1907, p. 665).

Copuch~ f

Hompe {

E~tr6mit~

ont~rieure

Extr6rnit6

post~rieure Foce ventrole

B = plus gronde Iol

/ de Io hornpe

~ur

Face dorsale Profil

Fig. 2. Nomenclature un peu modifi~e et param~tres d'apr~s TILL 1906 pOur les rhyndao- lites.

3. L'auteur diff6rencie ensuite, par une nomenclature appropri6e, les m~tchoires se rapportant au nautile actuel d'une part de celles ayant une position syst6ma- tique incertaine d'autre part. Ces deux types morphologiques se distinguent d'ailleurs tr~s bien. Pour le premier type TILL propose l'6criture

Nautilus (Rhyn- cholite

sp.). I1 sous-entend l'appartenance au genre

Nautilus.

Quant aux formes non rattach6es au genre

Nautilus,

l'auteur propose quatre groupes auxquels il attribue provisoirement une valeur g6n6rique:

Hadrocheilus,

divis6 en deux groupes: les Compressi et les Depressi suivant les valeurs du rapport H/B (voir fig. 2).

Leptocheilus,

qui poss~de un capuchon plus grand que la hampe, H/B &ant faible.

Aleidocheilus,

forme interm6diaire entre

HadTocheilus

et

Gonatocheilus.

Gonatocheilus,

qui se subdivise en deux groupes (les Fracti et les Duplofracti) suivant les longueurs relatives de la hampe et du capuchon.

(5)

I1 faut encore noter que les termes Rhynchoteuthis Iet II ainsi que Palaeoteu- this " crees en 1906 par TILL sont abandonn~s au profit des quatre genres nouvelle- ment ~tablis. Nous insistons sur le fair que ces >>genres<, sont des groupements artificiels. Les termes de ,>forme,< ou de >>type<~ seraient preferables pour carac-

! 9

refuser ces groupements, qui ont une signification taxonomique encore inconnue.

En 1911, date ~ laquelle paru son dernier travail, on compte dans l'oeuvre de TILL environ une centaine d'esp~ces dont plus de la moiti~ sont ~t rapporter au genre Hadrocheilus.

Apr~s ces monographies sur les rhyncholites, la litt~rature s'~claircit. Les auteurs r~cents semblent se rattacher dans les grandes lignes au syst~me de TILL (1907). II faut attendre les travaux de SHIMANSKIY et la grande synth~se publi~e en 1964 du ,>Treatise on Invertebrate Paleontology<~ (TEIcHERT, MOORE, ZELLEr() pour que le probl~me des rhyncholites soit repris. Le terme de Rhyncolite BIGUET (1819) est accept~ par ces auteurs comme nom de genre. L'esp~ce type est Rhyn- colite hirundo d~sign~ par TrICI~rRT, Moo~r & ZE~r~ 1964, p. K, 477. On emploiera le terme rhyncholite (avec minuscule) comme nom commun ou ver- naculaire d~signant n'importe quel type d'~l~ment de la m~choire d'un c~phalo- pode. Ces m~mes auteurs adoptent 11 genres et 9 sous-genres de rhyncholites en se basant principalement sur les travaux de T~LL (1907) et S~IMANSKIY (1947).

Enfin le terme de ~microrhyncholite~, a ~t~ introduit par R~ASS~ &

ROWDA (1964) pour des formes dont la longueur est inf~rieure au millim~tre.

Notre materiel appartient ~ cette cat~gorie de taille, mais il ne nous semble pas indispensable de diff~rencier les rhyncholites par ce caract~re, d'autant plus qu'on observe un passage continu des petites aux grandes formes. Nous parlerons donc de rhyncholites.

3. Description sommaire de la lithologie et de la faune accompagnant les rhyncholites

Les rhyncholites ont ~t~ r~colt~s dans trois coupes; deux se situent dans les Pr~alpes fribourgeoises (coupe de la Fulateyre, coord.: 579,90; 161,90 et coupe du Mot~lon, coord.: 577,95; 161,67), la troisi~me dans les Pr~alpes bernoises (coupe du Fallbach, coord.: 605,40; 174,65).

Dans ces trois coupes, la serle' " lithologique se presente comme une alternance !

monotone de marnes schisteuses et de bancs peu ~pais de calcaires marneux. Le Lias

p 9 . ! 9 ! 9 !

(Toarclen-Aalemen) est caracter,se par ses

super,eur schistes de couleur foncd. Les

~ # 9 . ! 9

schistes s eclalrclssent et prennent une couleur brun-clair d~s le Bajocien superleur avec le facies des couches ~t Lytoceras tripartitum RASVAIL, qui se poursuit dans !e Bathonien infdrieur. A la limite Bajocien-Bathonien apparaissent des bancs gr~seux, ddtritiques, quelquefois oolithiques que Yon rencontre jusque dans le Callovien.

Enfin le Callovo-Oxfordien se pr~sente avec un facies essentiellement schisteux.

La macrofaune rencontr~e comprend des ammonites (surtout Lytoceras tripar- titurn

RASPAIL),

des nautiles, des b~lemnites, des p~l~cypodes (surtout Posido- nomya). On rencontre ~galement de nombreuses traces de Cancellophycus ratta- ch~es ~t des alcyonaires par LUCAS (1938). La microfaune est composde de foramini-

' " ' ' d echlnodernes, de microgastro-

feres, d'ostracodes, de radiolaires, de mlcrodebrls " "

podes, de microbrachiopodes.

(6)

Rhyncholites dans le Lias et le Dogger 107 4. Description des rhyncholites; rapports et difl6re~ces avec

les esp~ces des auteurs

Nous avons pu mettre en 6vidence au cours de ce travail quelques types mor- phologiques, qui pourraient &re encore subdivis6s. Le but est surtout de cr6er des morphotypes qui soient facilement reconnaissables et utilisables k des fins strati- graphiques ou 6cologiques. Dans notre cas nous nous sommes efforc6s de distinguer des entit6s morphologiques assez larges car, dans certains 6chantillons ou les rhyn- cholites abondent, on observe de nombreuses formes de passage rendant les d6terminations difficiles.

Pour les . . . determinations genenques et ' ' speclfiques, nous nous sommes bas6s sur les travaux de TILL (1906 ~t 1911) et la publication de BESSLER (1938) sur les rhyncholites du Lias de l'Allemagne du Sud. Les param~tres utilis6s par TILL ainsi que ses clefs de d6termination pour les genres et les esp~ces (1907), sont tr~s

t t - r 9

pratiques et nous sommes etonnes que ces rapports btometrlques faits sur les rhyncholites ne figurent pas dans la synth~se de TEICHEr, T, MOORE & ZELLER (1964) pour la diff6renciation des genres. Un inconv6nient subsiste: les especes ' decrltes par TILL ont une taille tr~s ' " superleure '" aux formes que nous avons

t . v . ~

etudlees. Les premieres ont une longueur (L) moyenne d'environ 20 mm avec des

t " 9

extremes de 4 ~t 30 mm et merlteralent le terme de >~macrorhyncholites~. Notre mat6riel pr6sente une taille moyenne d'environ 0,7 ram, avec des extremes de 0,3 mm et 3 ram; on pourrait done parler ici de ,microrhyncholites~. BESSLER 1938, SIGAL 1963 et RIGASSI & ROVEDA 1964, ont d6j~. signal6s des formes de petite taille nomm6es microrhyncholites par RIGASSI & ROVEDA. Dans l'6tat actuel des connaissances sur ces microfossiles, il nous paralt plus prudent de ne pas cr6er de nouvelles esp~ces uniquement sur le crit~re de la taille. On pourrait d'ailleurs exp|iquer ce ph6nom~ne par un dimorphisme sexuel ou par les divers stades du d6veloppement ontog6nique.

Un autre caract~re est k consid6rer avec prudence: c'est le recouvrement, sur la face dorsale, de la hampe par le rebord post6rieur du capuchon. L'6tude de notre mat6riel montre que, dans un 6tat de parfaite conservation, la hampe est enti~re- ment recouverte par l'expansion du capuchon ceci dans tousles cas (volt fig. 3--3).

La plupart du temps cette expansion est cass6e plus ou moins irr6guli~rement.

Description syst~matique Cephalopoda CUVIER 1797 Ordre et famille incertains AkidocheiIus TILL 1907

Akidocheilus sp. 1 Fig. 8, 3 et 9, 3--4

D e s c r i p t i o n : La longueur de la hampe est sensiblement 6gale voire plus courte que celle du capuchon. L'aire m6diane de la hampe est large mais peu marqu6e. Le capuchon est plus large que la hampe. I1 est quelquefois us6 sur la face dorsale (fig. 9) et pr6sente des lignes d'accroissement caract6ristiques de la structure interne. Sur Ia face ventrale, l'ar~te m6diane est peu prononc6e; rue de profil c'est une ligne droite ou 16g~rement concave. L'individu 3 fig. 9 montre une hampe plus allong6e que celle des deux autres.

(7)

Dimensions: (en mm.; fig. 8 et 9)

a. Valeurs absolues: L H h 12

3, fig. 9 0,68 0,19 0,40 0,35 4, fig. 9 0,71 0,24 0,51 0,29 3, fig. 8 0,78 0,17 0,57 0,28

b. Rapports: H/L B/L H/B h/12

3, fig. 9 0,28 0,70 0,40 1,15 4, fig. 9 0,34 0,88 0,38 1,75 3, fig. 8 0,22 0,81 0,27 2,00

B ~

0,48 72 ~ 130 ~ 0,63 70 ~ 128 ~ 0,63 70 ~ 130 ~

Rapports et diff6rences: Cerhyncholiteestarattacheraugenre

Akidocheilus

TILL. Le genre

Leptocheilus

TILL a un angle ix plus aigu; h/l~ est plus grand (fig. 1). Nos exemplaires sont proches de celui figur6 par SIGAL 1963 SOUS la d6nomination: Taxon nouv. aft.

Akidocheilus? sulcatus

TILL 1906.

R 6 p a r t i t i o n : Bajocien inf6rieur de la Fulateyre; Aal6nien de la coupe du Fallbach.

Leptocheilus

TILL 1907

Leptocheilus duplo[ractus

(TILL) 1908 Fig. 3, 1--3

D e s c r i p t i o n : La hampe est peu d6velopp6e, en partie recouverte sur la face dorsale par une expansion du capuchon. L'aire m6diane de la hampe est plane ou 16g~rement concave. Le capuchon est large et s'&end de chaque c6t6 jusqu'~, la limite post~rieure de la hampe. La face ventrale montre une 16g~re ar&e avec un profil concave. La plus grande 6paisseur du rhyncholite se trouve au niveau de la hampe.

Dimensions: (en mm.; fig. 3)

a. Valeurs absolues: L H h 12

1 1,00 0,29 0,85? 0,34?

2 1,40 0,53 1,00? 0,48?

3 1,00 0,35 0,84? 0,53?

b. Rapports: H/L B/L H/B h/1.~

1 0,29 1,10 0,26 2,50 ?

2 0,38 1,15 0,33 2,10?

3 0,35 1,00 0,35 1,60?

B ~ z

1,10 57 ~ 107~

1,60 60 ~ 122~

1,00 62 ~ 102~

R a p p o r t s e t d i f f 6 r e n c e s : Ces sp&imens pr&entent des difficult6s de classification. En effet, ils correspondent bien ~ la description de

Gonatocheilus

duplofractus

TILL 1908 du Lias; or, SIGAL (1938) d&rit une forme tr~s proche de nos sp&imens sous le nom de

Leptocheilus

probable aft.

L. uhligi

TILL !906, dans le Cr&ac6 inf6rieur. I1 nous semble pr6f6rable de placer la forme de TILL ainsi que nos sp&imens dans le genre

Leptocheilus,

&ant donn6 leur faible courbure en profil et le rapport h/l~ qui est grand, en comparaison des formes typiques du genre

Gonatocheilus.

L'esp&e la plus proche de notre type semble &re

Leptocheilus

duplofractus

(TILL) 1908 (sans tenir compte 6videmment des dimensions, les sp&i- mens de TILL &ant beaucoup plus grands que les n6tres).

(8)

Rhyndmlites dans le Lias et le Dogger 109 R 6 p a r t i t i o n : Bajocien inf6rieur et couches ~

Lytoceras tripartitum

RASPAIL (Bajocien sup~rieur -- Bathonien inf~rieur) de Ia coupe de la Fulateyre;

couches ~

Lytoceras tripartitum

RASP.~IL du Mot~lon. Des specimens sembIables ~i cette esp~ce mais de plus petite taille continuent dans le Callovo-Oxfordien.

!!!.::

Fig. 3, 1--3

Leptocheilus duplofractus

(TILL) 1908 a) vue dorsale; b) rue ventrale; c) rue de profil.

(9)

Leptocheiius aft. cheilarensis TILL 1908 Fig. 4, 1--2

D e s c r i p t i o n : La hampe s environ te tiers du rhyncholite et ses bords sont presque parall~les. L'aire m~diane de la hampe est en d~pression. Le capuchon se termine par une pointe aigu~ plus prononc~e que chez les autres types d~crits dans ce travail. Nous avons cependant rattach~ ~ cette forme des specimens

,' ", '. I / 0'5mm

2 a ~ 2b 2c

Fig. 4, 1--2 Leptocheilus aft. cheilarensis TILL 1908 a) vue ventrale; b) vue dorsale; c) rue de profil.

(10)

Rhyncholites dans le Lias et le Dogger 111 proches poss~dant un capuchon ~t angle apical plus ouvert. L'ar~te ventrale est bien marquee, large, avec une section transversale en demi-cercle. De profil l'ar~te est presque rectiligne avec une l~g~re protuberance k la hauteur de la hampe.

de la taille des specimens reste sensiblement constant (en L'ordre de grandeur

moyenne 1,7 ram).

Dimensions: (en mm.; fig. 4)

a. Valeurs absolues: L H h h

1 1,90 0,56 1,40 0,80

2 1,60 0,53 1,20 0,64

b. Rapports: H/L B/L H/B h/l~

1 0,30 0,58? 0,51? 1,75

2 0,33 0,70? 0,48? 1,87

B ix x

1,10? 500 128 ~ 1,10? 640 106 ~

RaDuorts et differences: On peut h~siter k placer ce type dans un des deux genres

Leptocbeilus

ou

Akidocbeilus.

Nous penchons plutbt vers la premiere possibilitY, ~t cause de la valeur de l'angle a d'une part, qui est faible, sauf pour le specimen 2 (fig. 4) qui pourrait ~tre consid~r~ comme sous-type, et d'autre part ~ cause de la longueur de la hampe par rapport au capuchon. Nos formes se rapprochent beaucoup de l'esp~ce

Leptocheilus cheilarensis

TILL 1908, du N~ocomien, mais different par l'absence d'une cr~te sur la face dorsale du capuchon.

R ~ p a r t i t i o n : Les specimens ~t angle apical faible se rencontrent dans les couches ~.

Lytoceras tripartitum

RAS~AIL (Bajocien sup~rieur -- Bathonien inf~rieur) du ravin de la Fulateyre et de la coupe du Mot~lon. Ceux ~t angle apical plus ouvert sont rares. On les rencontre dans le Callovo-Oxfordien de la coupe du Mot~lon associ~s au premier type ~t angle apical faible.

Hadrocheilus

TILL 1907

HadrocheiIus

aft.

davoei

BESSLER 1938

Fig. 5, 1--4

D e s c r i p t i o n : La hampe est aussi longue que le capuchon. Elle est trapue et poss~de une aire m~diane large et fortement d~prim~e. Le capuchon est un peu plus large que la hampe et ne recouvre jamais cette derni~re sur la face dorsale.

Ce fair est dfi ~t la cassure de l'expansion du capuchon vers l'extr~mit~ post~rieure et ne pr~sente aucune valeur taxonomique. De profil la forme est ~paisse, l'ar~te m~diane ventrale &ant prononc~e et formant une protuberance ft. la hauteur de la limite hampe-capuchon. On observe des specimens d'assez grande taille comme celui de la fgure 5u3 qui poss~de une longueur de 1,2 ram.

Dimensions: (en mm.; fig. 5)

a. Valeurs absolues: L H h h

1 0,80 0,39 0,48 0,47

2 1,00 0,45 0,55 0,55

3 1,20 0,56 0,77 0,64

4 0,60 0,32 0,29 0,40

b. Rapports: H/L B/L H/B 11/12

1 0,49 0,82 0,59 1,20

2 0,45 0,56 0,80 1,00

3 0,47 0,92 0,51 1,20

4 0,53 0,84 0,64 0,72

B ~

0,66 55 ~ 118 ~ 0,56 58 ~ 1120 1,10 64 ~ 122 ~ 0,50 62 ~ 125 ~

(11)

Rapports et diff6rences: La comparaison de ces valeurs avec les valeurs param&riques des genres &ablis par TILL montre nettement l'appar- tenance au genre Hadrocheilus groupe des Compressi. BESSLER, en 1938, a introduit une nouvelle esp&e Hadrocheilus davoei du Lias allemand, qui est tr~s proche du type d6crit ci-dessus eta environ les m~mes dimensions. Cette esp&e diff~re de nos formes par une hampe plus allong6e.

2a 2b

/

2r

0 40 4b

Fig. 5, 1--4 Hadrocheilus aft. davoei BESSL~R 1938 a) vue dorsale; b) vue ventrale; c) vue de profil.

(12)

Rhyncholites dans le Lias et le Dogger 113 R ~ p a r t i t i o n : Bajocien inf&ieur (sommet) et couches k Lytoceras tripar- titurn RASPAZI., de la coupe de la Fulateyre; au Mot~lon dans les couches ~ Lyto- ceras tripartitum RASPAZL (Bajocien sup~rieur -- Bathonien inf~rieur).

Hadrocheilus aft. regularis BEssI.eR 1938 Fig. 6, 1--5

D e s c r i p t i o n : Ce rhyncholite poss~de une hampe tr~s courte g~n~ralement

~gale au tiers de la longueur totale. L'aire m~diane de la hampe, sur la face

.:...

...

/.~-:.:~- ~,~.~

(~::::!~ ~':.~-j

2a 2b 2c

3a 3b 3c

iO,Smm .:

i .. ?'.".".:c. "."~.~ ~

4a

5a 5b

4c

Fig. 6, 1--5 Hadrocheilus aft. reguIaris BessL~R 1938 5c

a) rue dorsale; b) rue ventrale; c) rue de profil.

(13)

dorsale, est plane ou avec une large d6pression peu marqu6e. Sur la face ventrale, la hampe montre une 16g~re d6pression. Le capuchon est plus large que la hampe et recouvre souvent cette derni~re sur la face dorsale. Un fair caract6ristique est la sur616vation du capuchon par rapport ~ la hampe en vue de profil. L'ar&e ven- trale est tr~s prononc6e et montre une forte protub6rance au milieu de la longueur du rhyncholite. La taille assez faible de ce type est relativement constante (en moyenne 0,5 ram.).

Dimensions: (en mm.; fig. 6)

a. Valeurs absolues: L H h le

1 0,55 0,34 0,40 0,19

2 0,63 0,39 0,44 0,24

3 0,45 0,27 0,37 0,09

4 0,60 0,32 0,42 0,19

5 0,60 0,39 0,48 0,14

b. Rapports: H/L B/L H/B h/l~

1 0,62 0,80 0,77 2,10

2 0,62 0,95 0,65 1,80

3 0,60 1,00 0,56 4,10

4 0,54 0,87 0,62 2,20

5 0,65 1,00 0,61 3,40

Rapports et diff6rences:

B ~ z

0,44 55 ~ 125 ~ 0,60 74 ~ 125 ~ 0,48 78 ~ 1400 0,52 70 ~ 135 ~ 0,64 70 ~ 125 ~

Ce rhyncholite est assez proche de

Hadrocheilus regularis

BESSLrR 1938, du Lias, mais s'en distingue par une hampe beaucoup plus courte et une taille moyenne plus faible. D'apr~s les valeurs bio- m&riques, on pourrait introduire ces formes dans la sous-cat6gorie des Compressi cr66e par TILt, bien que le rapport B/L de nos formes soit constamment supdrieur

celui du groupe des Compressi.

R 6 p a r t i t i o n : Bajocien sup6rieur au Callovo-Oxfordien de la coupe du Mot~lon. Dans le Bathonien inf6rieur des couches ~.

Lytoceras tripartiturn

RASPAIL, ravin de la Fulateyre.

Hadrocheilus

sp. 1 Fig. 7, 1--3; pl. 13 fig. 7

D e s c r i p t i o n : Ce type est bien caract6ris6 par un grand d6veloppement de la hampe en longueur et en largeur. L'aire m6diane est large et profond6ment marqu6e. Le capuchon est petit, la largeur maximale B appartient ~. l'extr6mit6 post6rieure de la hampe. En profil on note que l'ar&e ventrale est fortement bomb6e au milieu de la longueur du rhyncholite. La taille est variable, de 0,6

176 m m .

Dimensions: (en ram.; fig. 7)

a. Valeurs absolues: L H 11 1~

1 0,80 0,31 0,32 0,57

2 0,64? 0,26 0,38? 0,48

3 1,60 0,63 0,77 1,10

b. Rapports: H/L B/L H/B h/h

1 0,39 0,80 0,48 0,36

2 0,40? 0,87? 0,46 0,67?

3 0,40 0,75 0,50 0,70

B (1 z

0,65 70 ~ 130 ~ 0,56 70 ~ 130~

1,20 ? 115 ~

(14)

Rhyncholites dans le Lias et le Dogger 115 R a p p o r t s e t d i f f ~ r e n c e s : D'apr~s les rapports biom~triques, cette forme est ~ ranger dans le genre HadrocheiIus groupe des Depressi. Le para- m~tre B (la plus grande largeur), ne permet pas de rnettre en ~vidence le fair que cette plus grande largeur appartient soit au capuchon, soit ~l la hampe. Comme le fair d'avoir une hampe plus large que le capuchon semble assez rare, il est possible que TI=L n'en air pas tenu compte. Provisoirement nous laissons eette

lb 1c

2a 2b 2c

Fig. 7, 1--3 Hadrocbeilus sp. 1

a) vue dorsale; b) vue ventrale; c) vue de profil.

(15)

forme dans le genre Hadrocheilus. Notons que nos specimens, ind~pendamment de [a taille, sont proches des esp~ces d~crites par TILL: H. longohasta TILL 1907, H. latohasta TILL 1909 et H. inaequalis TILL 1909, mais en diff&ent par une plus faible ~paisseur et la presence d'une protuberance ventrale.

R ~ p a r t i t i o n : Dans le Bathonien sup~rieur et le Callovo-Oxfordien de la coupe du Mot~lon; semble ~tre absent des couches ~t Lytoceras tripartitum

RASPAIL.

Hadrocheilus gargasiensis TILL 1909 Fig. 8, 1--2

Description: La hampe est massive, plus large et plus longue que le

1 lb lc

2

2a 2c

3o 3b 3c

Fig. 8, 1--2 Hadrocheilus gargasiensis TILL 1909; 3 Akidocheilus sp. 1;

a) vue dorsale; b) rue ventrale; c) rue de profil.

(16)

Rhyncholites dans le Lias et le Dogger 117 capuchon. L'aire mEdiane est vaste mais faiblement creus~e. Un fait caract~ristique en vue de profil est le dEbordement de la hampe au dessus du capuchon au contact hampe-capuchon sur la face dorsale. Le capuchon est peu dEvelopp~. Sur la face inf~rieure, l'ar~te ventrale est peu marquee et sub-rectiligne, sans protuberance ou avec une l~g~re bosse au niveau de la hampe.

Dimensions: (en mm.; fig. 8)

a. Valeurs absolues: L H 11 h B

1 0,92 0,37 0,40 0,65 0,60

2 0,92 0,40 0,39 0,63 0,53

b. Rapports: H/L B/L H/B 11/12

1 0,40 0,65 0,62 0,62

2 0,43 0,58 0,76 0,62

70 ~ 120 ~ 70 ~ 135 ~

Rapports et differences: Nos specimens concordent bien avec

Hadrocheilus gargasiensis

TILL 1909, du Gargasien, la taille raise ~t part.

R ~ p a r t i t i o n : Dans la partie infErieure des couches ~t

Lytoceras tripar- titurn

RASPAIL du ravin de la Fulateyre, dans la partie supErieure de ces m~mes couches au Mot~lon.

Hadrocheilus

sp. 2 Fig. 9, 1--2

D e s c r i p t i o n : La hampe est nettement plus longue que le capuchon et poss~de une aire m~diane bien marquee. Le capuchon est massif, g~n~ralement aussi large que la hampe. Sur la face inf~rieure, l'ar~te ventrale est peu marquee et ne poss~de pas de protuberance. En profil la face ventrale est nettement concave.

La taille de nos specimens est assez variable. I1 semblerait que les formes de grande taille soient d~velopp~es surtout dans le Bajocien moyen, ravin de la Fulateyre.

Dimensions: (enmm.;fig. 9)

a. Valeurs absolues: L H Ix h

1 0,93 0,34 0,50 0,60

2 0,63 0,21 0,27 0,40

b. Rapports: H/L B/L H/B h/h

1 0,37 0,60 0,61 0,83

2 0,33 0,56 0,60 0,68

B o[

0,56 65 ~ 115 ~ 0,35 65 ~ 125 ~

Rapports et diff6rences: Cetypeest~mettredanslegenreHad-

rocheilus

groupe des Proceri ~ cause de sa face ventrale concave. Cette forme est ,~ rapprocher avec un certain nombre d'esp~ces d6crites par TILL.

Ce sont:

Rhyncholites

(type

Rhynchotheutis

I)

squammatus

TILL 1906,

Had- rocheilus oblongus

TILL 1907,

H. jurensis

II TILL 1908 et

H. juliensis

TILL 1909.

Toutefois il ne nous est pas possible d'identifier plus pr~cis~ment nos specimens.

R ~ p a r t i t i o n : Dans le Bajocien infErieur et les couches ~

Lytoceras tri- partitum

RASPAIL de la coupe de la Fulateyre. Dans le Bathonien sup~rieur et le Callovo-Oxfordien du Mot~lon.

9*

(17)

lb lc lcl

3~ 3b 3c

Fig. 9. 1--2 Hadrocheilus sp. 2; 3--4 Akidocheilus sp. 1;

a) vue dorsale; b) vue ventrate; c) vue de profil.

Eurycheilus SEVl"Vo~'rAINE, nov. gen.

Fig. 10, 1--2

D i a g n o s e : Ce genre groupe les formes de rhyncholites dont la plus grande largeur (B) est ~gale voire plus grande que la longueur (L) avec b 1 -~ b 2. La lon- gueur de la hampe est plus grande que celle du capuchon, On note la pr&ence d'une ar&e ventrale prononc&. L'angle zest grand (environ 120~

(18)

Rhyncholites dans le Lias et le Dogger 119 E s p ~ c e t y p e : Eurycheilus fallbachensis SEeTrONTAINE, gen. et sp. nov.

R a p p o r t s e t d i f f 6 r e n c e s : L'attribution de ce type ~t un genre connu nous paralt difficile. En effet, quelques crit~res jouent en faveur du genre Had- rocheilus TILL (l'angle apical ct, l'ar&e ventrale prononc6e, l'angle z); par contre le rapport B/L est beaucoup trop grand (il est autour de 0,5 pour Hadrocheilus) et H/B trop faible. En r6sum6, on peut dire que ce type se diff6rencie d'Had- rocheilus par le fair qu'il est aussi large que long. Du fait de son int6r~t strati- graphique, nous pensons qu'il est judicieux d'introduire un nouveau >,genre~ et une nouvelle ,,esp~ce~.

10

2a 2b 2c

Fig. 10, 1--2 EurycheiIus fallbachensis gen. et sp. nov.

a) rue dorsale; b) vue ventrale; c) rue de profil.

Eurycheilus fallbachensis nov. gen. nov. sp.

Fig. 10,1--2

H o 1 o t y p e: la, b, c, fig. 10; d6pos6 au Museum d'Histoire Naturelle du canton de Gen~ve.

Paratype: 2a, b, c, fig. 10.

L o c a I i t 6 t y p e : Coupe du ravin de la Fulateyre, pros de Charmey can- ton de Fribourg (Suisse).

Etage type: Aal6nien.

Description: La hampe est plus d6velopp6e que le capuchon; rile poss~de sur la face dorsale une aire m6diane tr~s large et profonde. La largeur de la hampe, sur route sa longueur, est sensiblement 6gale ~ celle du capuchon. Ce dernier est peu apparent, il semble ~tre 6mouss6. L'angle apical ctest grand. Sur la face ventrale on observe une ar&e ventrale avec une protub6rance marqu6e qui n'a pas la m~me position dans les deux sp6cimens &udi6s. Ce type de rhyncholite est bien d6fini par l'aire m6diane de la hampe creuse, le capuchon peu d6velopp6, l'ar&e ventrale forte et l'aspect g6n6ral trapu.

(19)

Dimensions' (enmm.;fig. 10)

a. Valeurs absolues: L H h 1. o B cc •

Holotype 1 0,44 0,24 0,20 0,36 0,46 90 ~ 116 ~ 2 0,63 0,24 0,24 0,40 0,55 94 ~ 128 ~

b. Rapports: H/L B/L H/B h/h

Holotype 1 0,54 1,10 0,52 0,56

2 0,38 0,88 0,44 0,60

R 6 p a r t i t i o n : Un individu a 4t6 trouv6 dans l'Aal6nien du ravin de la Fulateyre. Au torrent du Fallbach on a r&olt6 un individu 6galement dans l'Aal6- nien.

5. Valeur stratigraphique des rhyncholites

Selon TILL (1907) et TEICHERT, MooRr & ZrLLER (1964) l'extension strati- graphique des genres cites dans cette note est la suivante:

Hadrocheilus

(Jurassique-- Cr&ac~).

Leptocheilus, Akidocheilus

et

Gonatocheilus

(Jurassique moyen--Cr&ac~

inf~rieur). Les becs de c~phalopodes se rattachant ~t celui du nautile actuel d&rits comme genre

Rhyncholite

dans le Treatise sont connus du Trias jusqu'au Terti- aire, Nous n'en avons pas trouv~ dans nos &hantillons.

Pour l'instant les rhyncholites sont loin d'avoir la r~putation de bons mar- queurs stratigraphiques m~me au niveau des esp&es. Ce fait tient k deux raisons principales: La premifire est que la presence de ces microfossiles dans les series s~dimentaires est assez ~pisodique. On les trouve par exemple en abondance dans le Jurassique moyen des Pr~alpes m~dianes et dans le Jurassique sup~rieur de la nappe ultrahelv&ique alors qu'ils manquent compl&ement dans les terrains de m~me ~ge du Jura o~l les c6phalopodes sont pr6sents (communication oraIe de Mr. R. WERNLI). La deuxi~me raison est l'absence de recherche de rhyncholites dans les s6ries s6dimentaires et de relev6s syst6matiques de coupes avec &ude d&aill6e de la variation morphologique des rhyncholites dans un but stratigraphique.

Le seul travail effectu6 dans cette optique est, fi notre connaissance, celui de RIGASSI & ROVEDA (1964) qui ont &hantillonn6 syst6matiquement une coupe depuis l'Oxfordien jusqu'au Barr6mien et qui ont propose une subdivision de ces terrains en quatre zones de rhyncholites. Dans ce cas particulier, les auteurs ont d6montr6 que ces microfossiles poss~dent une valeur stratigraphique et que les m&hodes d'investigation doivent &re orient&s dans ce but.

Pour la subdivision du Lias sup~rieur et du Dogger en &ages, nous utilisons le syst~me adopt6 par nos devanciers dans les Pr6alpes m6dianes. L'Aal6nien est consid6r6 comme &age et fait partie du Lias sup6rieur. Le Dogger groupe le Bajocien, le Bathonien et le Callovien. Le probl~me de la limite callovo-oxfor- dienne n'est pas tranch&

Pour le Lias sup6rieur et le Dogger des Pr~alpes m6dianes, nous proposons les subdivisions biostratigraphiques provisoires suivantes bas6es sur les rhyncholites:

Etages (d'apr~s CHATTON, 1947 Associations biostratigraphiques.

et GILLIERON, 1885)

Callovo-Oxfordien

Hadrocheilus

sp. 1

Bathonien sup.

Hadrocheilus

sp. 1

(20)

Rhyncholites dans le Lias et le Dogger 121 Bajocien sup. -- Bathonien inf.

(couches k L ytoceras tripartitum)

Bajocien inf. ~ Aal~nien

Leptocheilus duplofraetus avec Hadrocheilus sp. 2,

Leptocheilus aft. L. eheilarensis et Hadrocheilus gargasiensis AkidocheiIus sp. 1

Eurycheilus fallbachensis gen. et sp. nov.

avec Akidocheilus sp. 1

Fig.ll.R~partition stratigraphique des rhyncholites dans les Pr~alpes m~dianes romandes.

Les chiffres repr~sentent les divers ,,types,< reconnus.

1 Eurycheilus fallbachensis 5 Hadrocheilus aft. regularis

gen. et sp. nov. BESSL~R 1938

2 Akidocheilus sp. 1 6 Leptocheilus aft. cheilarensis 3 Leptocheilus duplofractus TILL, 1908

(TILL) 1908 7 Hadrocheilus sp. 1

4 Hadrocheilus aft. davoei 8 Hadrocheitus gargasiensis TILL 1909

B~SSLER 1938 9 Hadrocheilus sp. 2

1 Nous avons d~fini la limite entre Bajocien infdrieur et sup~rieur ~ l'apparition des cou- ches ~ L. tripartitum. La limite entre Bathonien inf~rieur et sup&ieur est caract~ris~e par la disparition de ces mimes couches.

(21)

Ce tableau sommaire appelle quelques remarques:

L'A a 16 n i e nest, en g6n6ral, caract6ris6 par une absence totale de rhyncholites.

C'est le cas des coupes du Motblon et de la Fulateyre, exception faite d'un sp6- cimen dans l'Aal6nien trbs sup6rieur de cette dernibre coupe. Si l'on trouve quel- ques rhyncholites, comme par exemple dans la coupe du Fallbach, on remarque qu'ils sont diff6rents de ceux du Dogger et caract6risent bien le sommet du Lias.

Le B a j o c i e n i n f 6 r i e u r contient 6galement trbs peu de rhyncholites, sauf ~l l'approche des couches ~. Lytoceras tripartitum RASVAIL, dans les facibs plus mar- neux. I1 est surtout caract6ris6 par 1'absence de formes typiques. Dans le sommet plus marneux de ce membre apparaissent les premieres formes qui se d6veloppe- ront dans les couches ~. Lytoceras tripartitum RASVAIL.

t 9 t

L e s c o u c h e s ~ Lytoceras tripartiturn RASI'AIL sont caracter~sees par une grande abondance en rhyncholites, de types trbs variables, dont nous n'avons d6crit que les principaux.

Enfin les s6diments du Bathonien sup6rieur et du Callovo- O x f o r d i e n semblent caract6ris6s par Hadrocheilus sp. 1, bien que cette forme ne soit pas repr&ent6e au ravin de la Fulateyre.

6. Hypotheses sur l'appartenance des rhyncholites fi un taxon de c6phalopodes

Le probl~me de l'appartenance des rhyncholites ~. un groupe de c6phalopodes s'est pos6 d& les premieres d&ouvertes de ces fossiles. Ils furent attribu6s successi- vement ~ des m~.choires de belemnites (BIGuET 1819, DE BLAI~VILLr 1827, ZIETrN 1830), puis, en partie, ~t des becs de nautiles (D'ORBICNY 1825, FOORD 1891, TILL 1906); enfin d'apr~s ROGrR (1921) et BESSLrR (1938) ~t des articles de la machoire de c6phalopodes inconnus; ces derniers seraient d6pourvus de coquilles, donc non fossilisables ~l l'exception des machoires et &eints. Cette hypoth~se 6tait 6galement partag6e par SHIMANSKIY (1949) qui pensait ~t des c6phalopodes inconnus proches des nautiles. La relative pauvret6 voire l'absence de rhyncholites dans les niveaux riches en ammonites et en aptychi ont fait que la plupart des auteurs ne pensaient pas aux ammonites comme propri&aires possibles des becs de c~phalopodes. Ce sont QUENSTEDT (1951), CLOSS (1967) et HougA (1969) qui ont montr6 que les rhyncholites pouvaient aussi &re abondants dans de tels niveaux. D'autre part Cross (1967) a trouv6 des radulae ainsi que des becs de c6phalopodes en place l'int~rieur de la loge d'habitation d'une population de goniatites; LEHMANN (1967) a fait la m~me d&ouverte dans la loge d'habitation d'ammonites du Lias. I1 faut noter que les becs d'ammonites d6crits par Cross ne devaient pas, selon cet auteur, poss6der de couches calcaires et pr6sentaient certainement une composition corn&.

Ils ne ressemblent donc gu~re aux rhyncholites Jurassique -- Cr&ac6 qui sont for- m6s essentiellement de carbonate de calcium. Par la composition chimique et la morphologie g6n6rale, Cross rapproche les becs d'ammonites de ceux des seiches actuelles.

Dans l'6tat des connaissances, il semble &ablis qu'une partie des rhyncholites (les >,Nautilus-Schn~ibel~ de TILL) soit attribuable d6finitivement au groupe des Nautiloidea. Selon Cross (1967) les b61emnites n'ont jamais livr6 de becs, m~me dans les meilleures conditions de fossilisation. On peut donc conclure que ces organismes possedalent' ' une m~choire cornee' normalement non fossilisable comme

(22)

Rhyncholites dans le Lias et le Dogger 123 celle de la seiche actuelle. Enfin, nous l'avons vu plus haut, il semble d~montr~ que les ammonites poss~daient ~galement un bec corn~ fossilisable seulement dans des cas bien particuliers. I1 reste ~videmment k envisager le cas de c~phalopodes autres que ceux d~j~t cites, non connus dans le bilan pal~ontologique.

Qu'en est-il de notre materiel? Les rhyncholites r~colt~s darts les Pr~alpes m~- dianes sont toujours associ~s ~ des b~lemnites et ~t des ammonites, dans les couches ~l

Lytoceras tripartitum

RASPAIL surtout. La coupe du ravin de la Fulateyre nous a livr~ un nautile non identifi~. Dans notre materiel aucun rhyncholite ne se rapporte aux becs de nautiles. Comme les b~lemnites ne poss~dent pas de bee fossilisable, il reste k envisager les ammonites ou un autre groupe de c~phalopodes susceptible de poss~der des rhyncholites. Dans le premier cas, nous avons d~j~ vu que les becs d'ammonites du Pal~ozoique et du Lias sont proches de ceux des b~lemnites et devaient &re corn's (Cross 1967, LeH~ANN 1967).

Dans le deuxi~me cas il reste ft. envisager un groupe de mollusques qui pouvait poss~der un bec et dont nous ne savons rien pour l'instant. Cette derni~re hypo- th~se semble la plus probable.

La r~partition g~ographique des rhyncholites assez large (Europe, Afrique du Nord, Inde, Cuba) permet de supposer que ces mollusques inconnus devaient &re p~lagiques. Comme autre argument en faveur de cette hypoth~se il faut noter que, dans les Pr~alpes m~dianes, les rhyncholites sont associ~s ~i des microfaci~s fins ~ radiotaires typiquement p~lagiques.

7. Remarques sur la structure interne et la microstructure des rhyncholites

(planche 13)

D'une mani~re g~n~rale, les auteurs ont peu ~tudi~ la structure interne des rhyncholites. TILL (1907) signale que les becs de nautiles

(>>Nautilus-Schn~bel,<)

sont form's de trois couches: une couche basale poreuse qui se trouve surla face ventrale, une couche dure lisse et brillante, sur lapr~c~dente, et une couche crayeuse sup~rieure recouvrant en partiele rev~tement organique qui entourait le rhyncholite. Pour les autres types de becs

>,Nicht-Nautilus-Schn~beI<<,

ceux qui, k la taille pros, correspondent notre materiel, TILL signale une couche externe lisse, mince, ~quivalente selon lui

~t la couche crayeuse des becs de nautiles. I1 ne dit rien de la structure interne. Cet auteur signale d'ailleurs qu'il n'a pas poursuivi cette ~tude de peur de d~truire un materiel pr~cieux lors de manipulations. Ses conclusions, quant ~t la structure in- terne, portent donc sur l'~tude de la tranche d'exemplaires cass~s.

ROoER (1920) signale que des rhyncholites du genre

Hadrocheilus

poss~dent au-dessus d'une couche fonc~e, compacte, une couche dure jaun~.tre qui est limit~e au capuchon.

Moos (1924) a ~tudi~, selon le m~me proc~d~ que TILL, la structure interne de becs de nautiles du Trias. I1 d~crit une couche basale de calcite prismatique et note la presence de stries d'accroissements. La touche sup~rieure qui se trouve sur la face dorsale est mince, eompacte et de teinte fonc~e.

A.H. MOLLER (1963) ~tudie la surface d'un bec de nautile au microscope dlectronique. II met en ~vidence des cristaux de calcite perpendiculaires ~ la sur-

(23)

face et suppose la presence d'une matrice organique pr6sentant d6j~ une telle orientation.

Enfin, en 1964, TEICHERT, MOORE & ZELLER donnent dans leur trait6 la structure interne de la machoire sup6rieure du bec de nautile actuel comme 6tant form6e de deux couches, une couche basale spongieuse et une autre sup6rieure, lisse, dure et brillante.

/ \

/ \

/ \

/ \

iiii \\

/

//

'

J ,x:u

I \

/ \

// \\

I FQce ventro/e

/ NN

// N

/ N

/ \\\

/ .,

',,

\

/ / I I

\x ... /

Face do~sa/e

Fig.12.R6sidu d'attaque fi l'acide chlorhydrique. On observe la position de l'arceau (en pointil!6) ~t l'int6rieur du capuchon. Le contour ext&ieur du rhyncholite est recon-

9 9 t

stitu6 en traltllle.

De ces Etudes on peut d6duire:

que les auteurs n'ont jamais effectu6 de sections orient6es dans un rhyncholite ce qui explique certains r6sultats impr6cis ou incomplets

que, TIrE et ROGER mis ~t part, ces Etudes ont porte sur des becs de nautiles et jamais sur les autres rhyncholites dont la microstructure reste inconnue.

Notre materiel 6rant suffisamment abondant, nous avons pu proc6der de deux

9 x ^

mameres pour reconnaltre la structure interne de nos rhyncholites. Tout d'abord nous avons effectu6 une attaque ~ l'acide chlorhydrique pour mettre en Evidence

' element non '

un eventuel ' ' carbonate; ensuite nous avons fair une section orient6e darts la plupart des >>types,< d6finis plus haut. Les r6sultats suivants ont 6t6 obtenus:

Le rhyncholiteest compost de deux ElEments de composition chimique diff6rente, le corps, form6 de carbonate de calcium, qui comprend la hampe et le capuchon et l'arceau (voir fig. 12) insoluble dans l'acide chlorhydrique, qui se pr6sente sous la forme d'une >,goutti~re,~ arqu6e, con- cave vers la face ventrale du rhyncholite. Le creux de la >,goutti~re,, regarde vers la face dorsale. Cet ElEment est place en lisibre du capuchon, extr6mit6 post@ieure, la limite de l'insertion du capuchon sur la hampe. L'a r c e a u a une forme variable suivant le type de rhyncholite consid6r6. I1 peut ~tre plus ou moins large ou plus ou moins arqu6. Nous ne connaissons pas sa composition chimique (peut-

~tre un phosphate de calcium).

(24)

Rhyncholites dans le Lias et le Dogger 125 Face dor~ate

.

~ o e s . ~ ~ F ' ~ / ~ _ ~ k

Fig.13.Section orient~e axiale, antdro-post~rieure, montrant la structure interne en lami- nae, la position de l'arceau sous forme de trace ainsi que les deux zones A et B et la fine couche C visible uniquement sur la hampe. On volt nettement ]e passage de la zone B ~ la zone A, s'effectuant par une zone interm~diaire plus sombre (ici en pointill~), ainsi que les laminae se recourbant vers la partie post&

rieure (voir aussi plan&e 13, fig. 1--4).

La structure interne des rhyncholites est assez simple (fig. 13 et pl. 13). Les coupes minces longitudinales montrent, ~t premiere vue, deux zones d'aspect different: La premiere est hyaline radiale et compose en partie le capuchon. C'est la zone A. La seconde est plus fonc~e et comprend des 1 a rain a e successives s~par~es par une mati~re rappelant celle qui compose l'a r c e a u. C'est la zone B qui forme la hampe et la partie ventrale du capuchon. En fair les deux zones A et B appartiennent ~. la m~me couche form& de l a rain a e qui se replient vers la partie post~rieure arriv&s dans la zone hyaline A. Les 1 a rain a e sont des couches successives de cristaux orient's perpendiculairement ~t la surface du rhyncholite. Les 1 a m i n a e sont charg&s ,,d'impuret~s,, dans la zone B. Elles perdent ces >fimpuret&~, en arrivant clans la zone A. I1 faut noter encore la pr&

sence d'une couche externe C tr~s fine qui recouvre tout le rhyncholite et pr~sente, en lumi~re polaris~e, une extinction roulante. Sa composition est inconnue. On retrouve souvent cette couche k l'&at de lambeau ruban~ ~t c6t~ de la section orient& et rarement en place. En r~sum~, le rhyncholite se compose de d e u x c o u c h e s : une externe C, fine recouvrant toute la superficie; une interne, com- posse de l a rain a e ~ structure radiale qui se subdivisent en deux zones: la premiere A, claire, hyaline, Ies cristaux de calcite grossiers et nettement per- pendiculaires ~ la surface du capuchon selon l'axe de sym&rie A~; la seconde B, fonc&, montrant des intercalations opaques entre les 1 a rain a e.

Notons que la microstructure ainsi d~finie est constante pour routes les sections effectu~es par nous. Dans certains cas, l'a r c e a u n'est pas visible en section.

Enfin un sp&imen montre, dans la zone B, des rides circulaires au hombre de trois (voir planche 13, fig. 4), il s'agit de Hadrocbeilus sp. D'autres sp&imens du mSme type ne pr~sentent pas cette structure.

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Fig. 1.

Fig. 2.

Fig. 3.

Fig. 4.

Fig. 5.

Fig. 6.

Fig. 7.

Explication de la planche

Planche 13

Leptocbeilus sp. (section orient6e axiale, ant6ro-post6rieure). On observe nettement les deux zones A et B (voir aussi fig. 13) ainsi que la trace de l'arceau.

(lumi~re polaris6e, gross. 55 X).

Leptocheilus sp. Agrandissement montrant la position de l'a r c e a u. En bas droite, on remarque une ligne nette ~t la surface de la hampe: c'est la couche C.

(lumi~re naturelle, gross. 350 X).

Leptocheilus sp. Vue du capuchon avec les laminae se recourbant vers l'extr6mit6 post6rieure.

(lumi~re naturelle, gross. 115 X).

/ 9 t t 9 9 ~ 9 9

Leptocheilus sp. Detail de la photo precedente. On distingue tres blen les cnstaux l'int6rieur des 1 a m i n a e, nettement perpendiculaires aux bords de ces derni-

~res. L'extr6mit6 ant6rieure du capuchon se trouve vers le haut de la photo.

(lumi~re naturelle gross. 350 •

Genre ind6termin6. On volt les cristaux grossiers de la zone A perpendiculaires la surface du capuchon, ainsi que les 1 a m in a e de la zone B.

L'extr6mit6 ant6rieure du capuchon est ~ droite de la photo.

(lumi~re naturelle, gross. 140 •

Hadrocbeilus sp. 1. On voit nettement les 1 a m in a e qui se recourbent vers la partie post6rieure du rhyncholite. La zone A est moins bien individualis6e que dans les autres types. En haut ~l gauche de la p.hoto on devine la trace de l'a r c e a u. La pointe du capuchon se trouve fi droite de la photo, la face ventrale est vers le bas.

(lumi~re naturelle, gross. 50 •

Hadrocheilus sp. Cet individu pr&ente des anomalies: d'abord la pr6sence de cavit6s remplies de silice secondaire dans la zone B (individu pathologique?);

ensuite la zone A que l'on trouve 6galement sur la hampe, en bas de la photo, et sur la face ventrale du rhyncholite.

(lumi~re naturelle, gross. 55 •

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M. S e p t f o n t a i n e : Rhyncholites dans le Lias et le Dogger

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