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Présence de calcaires et brèches dolomitiques dans le Lias moyen du Mont Arvel (Préalpes médianes)
COLLET, Léon William
COLLET, Léon William. Présence de calcaires et brèches dolomitiques dans le Lias moyen du Mont Arvel (Préalpes médianes). Archives des sciences physiques et naturelles, 1910, vol.
29, p. 98-99
Available at:
http://archive-ouverte.unige.ch/unige:138428
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98 SOCIÉTÉ DE PHYSIQUE
Clypeaster latirostris .. Agassiz.
1ex.
Clypeaste'r Litdoüici Salvato1·i.s, sp. nov. 4 ex.
L'espèce nouvelle se distingue facilement de ses congé ...
nères du groupe
Bunactis.
Elle sera figurée et ùécrite dansles
Jléinoi1·es
de laSoc.
paléorttologiquesuisse,
vol. 36, 4 9~ O.Les espèces ci-dessus sont nouvelles pour ~fajorque.
A1. I ... éon-'V. COLLET fait une communication sur la p1·é-
serice de calcai1·es
et b1·èches dolomitiq1tes da1isle
Lia$ inoye1idit Jlor'1t A1·vel (Préalpes ~fédianes).
1\1. H. Schardt 1 a donné en i 898 la coupe suivante <lu
~Iont Arvel : « Il
y
a là également un 'IYtassif i1tfé1·ieit1· <le calcaire échinodermique, épais d'environ 50 mètres, où prédominent les teintes rouges et violacées, tandis q ne lema~si{
s·upé1·ieur,
épaisde
75m.
est presqueenlièrement
gris, sauf à la base. Entre deux se trouve une zône mar- neuse mesurant seulement 4 m. et qui se voit distincte- ment de
loin dans
la carrièremoyenne
du l\lont Arvel. »Ayant étudié les carrières du }lont Arvel pour la Com- mission géolecl1nique suisse: ~l. Collet remarqua que le massif supérieur écl1inodermique de ~I. Schardt est divisé en lieux parties par une couche Je calcaires et brèches ùolomitiques, à pelits cailloux roulés noirs, qui porte dans la carrière le nom de « brûlée ». La succession des couches, tlans la carrière moyenne: est donc la suivante :
1°
U1i n1assif
irif~rieitr decalcai1·e échi1iode1·1niq1te,
épais•l'environ 50 mètres. où dominent les teintes roses el vio- lacées.
2° Des marnes noifes de 2-4 mètres d'épaisseur dans lesquelles on rencontre une couche à Cardinies ..
3° U'ft ba1ic de
calcaire
échi1iode1·1nique,
épais d'environ 1 O mètres, de couleur grise. A la base le calcaire échino- dermiqne esL pur tandis que dans le haut il se charge •le pl11s en plus d'éléments dolomitiques pour passer enfin à:4-0
Un
banc decatca i1·es
et b1·èches dohnnitiques
à peli t!il1 Stratigraphie du calcaire du Mont Arvel. Bul. Soc. Vaucl.
Scien. Nat., n° 128, 1898, p. XXI. Séance du 10 févr.
Source gallica.bnf.fr Bibliotl1èque nationale de France
ET D'HISTOIRE NATURELLE DE GEN~ VE. 99
•
cailloux 11oirs. J:anal~se chimique montre que ces der·
niers, tout comme le ciment, sont dolomitiques. La cou- leur rose ou même rouge du ciment est due à de l'oxyde de fer. Les matériaux fournis par cette couche ne sont pas exploités. Cette couche supporte :
5° U1t niassif s1tpérie1tr de calcaire échi1ioder1nique de couleur grise, d'une épaisseur moyenne de 70 mètres.
Ces coucl1es supportent le l,ias supérieur .
.\1. Collet pense que les cailloux noirs, avec angles
arrondis, appartiennent au Trias de la Gummfluh émergé pendant le Lias. Des courants côtiers auraient été les agents de transport .
.\1. Albert B11uN expose ses recherches sur l'exhalaiso1i
1Jolca1iiq 1te seconflaire.
Il rappelle que les laves, après l'éruption, fournisssent encore des gaz, qui se libèrent par réaction pyrogénée, lorsqu'on maintient la lave en fusion dans le vide.
L'auteur a montré que ces gaz contiennent toujours, chlore libre, C01 et CO. Si après cette opération 1 1'011 oxyde le résidu, l'on obtient un nouveau dégagement 2 de gaz dans lesquels le gaz carbonique est alors pré- dominant et toujours en quantité absolue plus considé- rable que dans l'opération première.
La quantité totale de C02 qui est fournie, peut atteindre, en plus des autres gaz, des proportions de
1/1
litre par kilog de roclie; exemples encor
seul (0°76omm.) :,.olcan Sawai Samoa 1215 • 376 total 59t cc.
» Vésuve 1 263 1576 » 839 cc.
Hrafntinnuhyggrur '77 9 438 » 5i 5 cc.
\.el lowstone J>ark 1 1O1 2 393 » 494 cc.
De très nombreuses analyses confirment ces faits qui sont généraux. Ainsi s'explique facilement, par cette pro- priété du carbone des laves, la persista11ce des émana- tions de C01 (par les fumerolles chaudes) qui résultent de la simple oxydation du magma et for1nent l'exhalaison seconllai1·e. Le carbone total se trouve donc soit a l'état
d'hydrocarbures, soit peut-être sous un autre état. Il n'y
*