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Le bien-être du citoyen, une priorité

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Academic year: 2022

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Dimanche 14 Février 2021 /Sarl El Miled El Djadid Information et Communication / N° 313 Prix 20 DA

Espace

libre

La force de la vérité est qu’elle dure

L’information : liberté … responsabilité L’information : liberté … responsabilité

Dimanche 14 Février 2021 /Sarl El Miled El Djadid Information et Communication / N° 313 Prix 20 DA

•Saliha Aouès 

Reprendre de la vie

A

lger comme d’autres villes du pays s’anime. Elles ré- apprennent à vivre. Retrouvent le goût de sortir, de vaquer aux occupations du quotidien, de retourner au travail, de renouer avec les habitudes perdues et récupérées non sans difficultés. Difficultés rencontrées du jour au lende- main, sans crier gare, subies depuis une année et ce n’est pas encore fini mais on s’y familiarise plus facilement. Au- jourd’hui, l’animation gagne les centres urbains et même le milieu rural. Un an d’hibernation forcée, de confinement ja- mais soupçonné, de couvre-feu qui se fait éteindre les lan- ternes alors que la nuit est à peine tombée. A la lisière des cités et des quartiers, même les groupuscules des jeunes en mal d’occupation, qui sortaient fumer une cigarette, échanger des trouvailles sur les réseaux sociaux avant d’être surpris par les navettes des services de sécurité, se font plus enclins au respect des règles établies pour éviter tout risque de propaga- tion. Police et gendarmerie qui veillent au grain et qui ont eu aussi leurs nouveautés en assurant des rondes régulières, pour rappeler à l’ordre ces récalcitrants. Ces derniers ont vite fait de revenir à de meilleurs sentiments en se calfeutrant eux- mêmes. Aujourd’hui, ces gestes, ces comportements qui ont eu bien du mal à s’immiscer dans la quotidienneté du citoyen, sont machinalement adoptés pour devenir de nouvelles habi- tudes. Et alors que la stabilité dans les cas de contamination est régulièrement enregistrée et que le nombre de décès a baissé. Une situation qui prête à l’optimisme non sans être confortable tout au moins suffisamment en tout cas pour ne pas tomber dans la négligence et ne pas sortir de l’auberge.

Alors depuis l’allègement des mesures de prévention, notam- ment dans les horaires décidés pour la circulation, la disci- pline semble s’être instaurée et faire modèle. Tant il est vrai qu’on s’habitue à tout. Et ce retour depuis quelques jours à une vie semi-normale fait des heureux. Lieux de loisir et de détente qui sont littéralement investis durant les week-ends notamment, avec plus ou moins, le respect des gestes bar- rières, la distanciation sociale et le port du masque. Et man- ger à l’air libre, piqueniquer fait oublier que les restaurants sont toujours fermés. Ceux qui ont choisi la ville pour faire des courses peuvent se fait servir des menus à emporter, ce n’est pas si mal non plus. Les embouteillages oubliés durant des mois reprennent du pare-choc contre pare-choc, les en- gueulades aussi, les coups de sifflet des agents de la circula- tion et les sirènes des navettes de police et de gendarmerie déchirent de nouveau l’air, alors que les hululements des am- bulances qui se faisait arrêter avec une pensée inévitable à l’évacuation des malades du coronavirus, parce que l’ambu- lancier est paré en tenue adéquate contre toute contamination, nouvellement introduit dans le paysage faisait craindre le pire. A présent, les hôpitaux qui sont loin de la pression de la seconde vague autrement plus sévère que la première. Un peu de sérénité est entrée dans les foyers, avec cette pensée et ces prières pour l’âme des disparus, l’angoisse des proches à l’égard de leurs malades, et le deuil qui ne se fait toujours pas pour les personnes disparues, qui n’ont pas eu le droit à une sépulture de mise, à une veillée funèbre, à la présence de la famille et des parents pour partager douleur et tristesse et sur- tout ne pas voir son défunt évacué de la morgue vers le cime- tière. Beaucoup ont fait appel à un psychologue pour sortir de la souffrance et faire enfin leur deuil. Difficile entreprise. Le- vier nécessaire pour avancer.

L

e directeur de l'orientation re- ligieuse et de l'éducation co- ranique au ministère des Affaires religieuses, Mohand Azouk, a révélé hier que les ré- ponses aux questions de ceux qui jeûnent au cours du prochain mois de Ramadhan seront «immédiates»

grâce à la mise à jour de l'applica- tion de "Fatwas des savants algé- riens". M. Azouk a confirmé dans une déclaration à L’APS, que l'ap- plication en ligne «Fatwas des sa- vants algériens», qui a été créée par

le ministère l'année dernière, «four- nira cette année un service de ré- ponse en temps réel» aux questions de ceux qui jeûnent pendant le mois sacré du Ramadan, car le ministère travaille actuellement pour fournir une base de muftis qui seront en contact permanent avec l'applica- tion afin de répondre immédiate- ment aux questions soulevées par l'Algérien. Le même responsable a précisé que la recherche de la

«fatwa légale» des Algériens connaît une tendance à la hausse

pendant le Ramadan, notamment en ce qui concerne les dispositions de jeûne, et cela explique l'introduc- tion de cette application par le mi- nistère des tuteurs l'année dernière, notamment après la fermeture des mosquées en raison de l'épidémie

de Corona. M.B.

proverbe

Le classement de Global Fire Power prend en consi- dération l’effectif total du service aérien pour chaque force nationale, en tenant compte de la classification annuelle du GFP.

Les premières places de ce classement, n’ont pas changé par rapport à l’an dernier, et le podium est oc- cupé par les États-Unis, la Russie et la Chine, respec- tivement 1re , 2e et 3e , suivi de l’Inde, de la Corée

du Sud, du Japon, du Pakistan et de la France.

En Afrique, l’armée de l’air égyptienne s’est classée la première, suivie de l’Algérie, puis le Maroc, qui occupe la 40e place mondiale.

L’armée de l’air algérienne occupe le 3e rang du monde arabe, derrière l’armée égyptienne (1re ) et l’armée saoudienne (2e ).

Y.H.

Le président de la République reçoit des représentants de partis politiques

FATWAS DES SAVANTS ALGÉRIENS

Google teste un mode sombre pour son moteur

de recherche

G

oogle a commencé à tester un mode sombre son moteur de recherche Google Search sur les Smartphones. Celui-ci serait même capa- ble de s’adapter au thème du système.

Depuis plusieurs semaines, Google est en train de tester le mode sombre pour ses résultats de re- cherche. Cette option ne serait toutefois disponible qu’auprès d’une poignée d’internautes. Selon The Verge, qui a obtenu une confirmation, cet affichage serait présenté aux utilisateurs ayant configuré le mode sombre par défaut sur leur système d’exploi- tation.

Depuis le mois de décembre, plusieurs personnes rapportent avoir pu activer le mode sombre. L’op-

tion apparaît sous la forme d’une notification. Elle est également présente au sein des préférences du compte Google.

Précédemment, le géant de la recherche avait activé le fameux dark mode sur ses différentes applications mobiles, ainsi que sur les applications Web Google Keep, YouTube ou Gmail (via le choix d’un thème).

Depuis l’année dernière, Google avait progressive- ment commencé à déployer le thème sombre sur les réseaux sociaux tels twitter, mais aussi sur Gmail, Google Agenda et l’application Google elle-même.

Il n’est donc pas étonnant de voir le géant américain tester progressivement cette fonction.

R.D.

Page 3

Essais nucléaires français en Algérie, 61 ans après les crimes

Page 5

Sortie de la 5e promotion de l’Ecole supérieure de la sécurité sociale

Benziane : « Nous sommes prêts à ouvrir des spécialités

liées au secteur»

Célébration de la Journée mondiale de la radio

Belhimer souligne le rôle des médias dans l'accompagnement de la société face à la pandémie

Page 5

Page 4

Analyser la situation économique avec une vision de prospective à long terme

Ait Ali : « On ne peut pas fixer de date pour le début de

l’importation de véhicules »

Page 4

210 nouveaux cas,

188 guérisons et 3 décès

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CORONAVIRUS

La courbe

épidémique poursuit son fléchissement

Lotfi Benbahmed :

«Saïdal va produire

localement le vaccin-anti- Covid-19 russe

Sputnik-V»

• L’Algérie s’efforce d’intégrer les TIC dans plusieurs domaines

Réussir la transition numérique en utilisant tous les moyens Pour parvenir à un développement

durable, éliminer la bureaucratie, améliorer le service public…

• Bengrina : « Nous avons parlé des mesures urgentes à prendre pour redonner de l’espoir aux Algériens »

• Belaid : «Nous avons eu une conversation sur la situation actuelle sociale, politique et économique

Sofiane Djilali : «Plusieurs dossiers politiques et des problèmes d'administratifs évoqués»

GLOBAL FIRE POWER

L’Armée de l’air algérienne classée 2 e puissance en Afrique

L’Armée de l’air algérienne classée 2 e puissance en Afrique

L’Armée de l’air algérienne classée 2 e puissance en Afrique

L’Armée de l’air algérienne classée 2 e puissance en Afrique

L’Armée de l’air algérienne classée 2 e puissance en Afrique

L

’armée de l’air algérienne est classée la deuxième en Afrique, selon le site américain Global Fire Power (GFP).Selon le site, l’Algérie est arrivé à la 22e au monde et 2een Afrique derrière l’Egypte qui reste la première puissance.

La réponse aux questions sera

"immédiate" pendant le mois de Ramadan

Boukadoum :

« Les préjudices des radiations induites

par les explosions nucléaires sont visibles

jusqu'à aujourd'hui » Boukadoum :

« Les préjudices des radiations induites

par les explosions nucléaires sont visibles

jusqu'à aujourd'hui » Boukadoum :

« Les préjudices des radiations induites

par les explosions nucléaires sont visibles

jusqu'à aujourd'hui » Boukadoum :

« Les préjudices des radiations induites

par les explosions nucléaires sont visibles

jusqu'à aujourd'hui » Boukadoum :

« Les préjudices des radiations induites

par les explosions nucléaires sont visibles

jusqu'à aujourd'hui »

• El Korso : «La récupération des archives est nécessaire »

Page 3

La pandémie et la situation économique au centre des débats

Le bien-être du citoyen, une priorité Le bien-être

du citoyen, une priorité Le bien-être

du citoyen, une priorité Le bien-être

du citoyen, une priorité Le bien-être

du citoyen, une priorité

L’incontournable

numérisation

(2)

Préparée par Redouane. D

02 I NFO Dimanche 14 Février 2021

Maghrebinfo1954@gmail.com

Rédaction et direction

08, rue de Tindouf 2eétage Alger-Centre Téléphone et fax

021.42.00.14 021.42.30.92

Directrice générale

BenhamoudaWafa

Responsable de publication

Dira Fatima

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Société nationale de publication et de publicité Rue Pasteur Alger-Centre Téléphone 021.73.76.78

Important pour tous les lecteurs

Les documents, écrits ou photos parvenus au journal ne seront pas

restitués qu'ils soient publiés ou non Impression

Simpral

Al Hurriya,Rue Alger

Le défunt Mohammed Salah Benhemouda

Responsable de publication d'honneur

maghrebinfo.dz

Report du concours de doctorat 2021 pour des raisons sanitaires

Le ministre de l’Enseignement supé-

rieur et de la Recherche scienti-

fique, Abdelbaki Benziane, a annoncé le

report du concours de doctorat pour l’année universitaire 2020/2021 en raison de la situa- tion sanitaire.

Dans un commu- niqué publié sur sa page Facebook offi- cielle, le ministre a expli- qué que « selon les instruc- tions du Président de la République d’ouvrir le concours de doctorat pour l’année uni- versitaire 2020/2021, à cet égard nous rassurons tous les candidats que le concours ne peut pas être organisé qu’après avoir élaboré un proto- cole sanitaire vu le grand nombre des candidats inscrit pour les concours ». « Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la pro- pagation de coronavirus, pour préserver la santé des candidats, a-t-il ajouté. « Nous allons vous four-

nir plus de détails le dimanche 14 février.

Nous espérons que le délai accordé sera une opportunité pour la révision », a

souligné le ministre.

Boumzar s’exprime à l’occasion

de la célébration de la Journée mondiale de la radio

C

élébrer la Journée mondiale de la radio est une invitation à se porter au rôle de citoyen et de sensi- bilisation qu’elle joue dans nos vies, notamment en période de crise, et c’est l’occasion de saluer les travailleurs et tra-

vailleurs de ce média qui n’a pas manqué de développement tech- nologique dans lequel nous vivons aujourd’hui », a tweeté

Ibrahim Boumzar, le ministre de la Poste et des Télécommunications.

Mahmah Bouziane s’exprime au sujet de la hausse du prix du baril du pétrole

L

’expert en énergie Mahmah Bouziane estime qu’il est enco- re tôt pour se réjouir face à l’augmentation des prix du pétrole.

L’expert en énergie et chercheur per- manent au Centre de Développement des Énergies Renouvelables en Algérie (CDER), Mahmah Bouziane s’est exprimé au sujet de la hausse du prix du baril du pétrole en 2021, qui a récemment franchi le seuil des 60 dol- lars. L’expert a écarté l’hypothèse que les prix des hydrocarbures atteignent le seuil de 100 $ dans le court terme, étant donné les facteurs géopolitiques et commerciaux mondiaux qui affec- tent le marché du pétrole.

« Ce qui compte pour nous, c’est que le prix du baril a franchi le seuil psy- chologique des 60 dollars. Lorsque nous avons franchi ce seuil, une dyna- mique psychologique a été enclenchée au niveau des marchés, chez les inves- tisseurs et chez les spéculateurs au niveau mondial», a déclaré l’invité de la Chaîne I. « Je dirais que l’augmen- tation du prix du pétrole en 2021 sera graduelle et lente», a-t-il ajouté.

CARICATURE

Café

Goudjil salue le retour au pays du président Tebboune pour poursuivre l’édification de la Nouvelle République

L

e président du Conseil de la nation par intérim, Salah Goudjil, a salué le « retour imminent » du président de la République Abdelmadjid Tebboune pour poursuivre l’édification de la Nouvelle République et s’acquitter de « ses missions », a indiqué hier samedi un communiqué du Bureau de ce Conseil sur sa page Facebook.

« Le Bureau du Conseil de la Nation, présidé par M. Salah Goudjil, Président du Conseil de la Nation par intérim, a saisi l’occasion du retour du Président de la République, rend louange à Allah l’Omniscient le Tout-Puissant d’offrir au Président la force et le courage pour poursuivre ses missions nobles et historiques pour construire l’édifice de la nouvelle république qui a été et est en train d’être établie sur des bases solides et justes qui permettront de surmonter avec

succès les difficultés et les cir- constances de cette étape diffi- cile », précise la même source.

A la même occasion, le

Bureau du Conseil de la nation a appelé les citoyens et citoyennes à travailler comme une « architecture compacte

afin de promouvoir et d’incar- ner les valeurs de fraternité et de cohésion, de protéger les fondements et le caractère sacré de la nation ». Il a égale- ment salué le rôle de l’Armée nationale populaire (ANP), un descendant de l’Armée de libé- ration nationale, «  ayant le droit et le mérite de défendre la patrie et ses frontières, et de faire face à tous les défis et dif- ficultés de sécurité dans un contexte géopolitique instable aux côtés de divers fils de sécurité ».

(3)

Actualité 03

Dimanche 14 Février 2021

maghrebinfo.dz

Le président de la République reçoit des représentants des partis politiques

Les préoccupations des citoyens au centre

de la rencontre

Bengrina a déclaré à l’issue de sa rencontre avec le Président que « la réunion était une occasion pour féliciter le président Tebboune pour son retour au pays “sain et sauf”, et nous avons également apporté au Président les pré- occupations et les inquiétudes des citoyens qui ont perdu leurs postes de travail à cause de la pandémie de coronavi- rus ».

Il a ajouté  : “Nous avons évoqué avec le président de la République les mesures urgentes à prendre pour redonner de la consolation aux Algériens”.

Le président du mouvement El-Bina, Abdelkader Bengrina, a déclaré que « nous avons discuté avec le président de la République du mouvement populaire et de la manière d’en faire une occasion de restaurer la cohésion entre les Algériens, tel qu’il a été lancé le 22 février 2019.”

Sur le plan économique, Abdelkader Bengrina a déclaré que

« nous avons évoqué le déficit dont souffrent plusieurs sec- teurs ministériels et des possibilités de faire des ajustements à ce que le président juge approprié pour servir le peuple algérien”.

Concernant le volet politique, Bengrina a révélé que « nous nous sommes entretenus avec le président de la République des menaces qui touchent la souveraineté nationale, qui, malheureusement, peuvent être des mains algériennes, avec ou sans connaissance, comme un outil pour toucher la sou- veraineté nationale et de nombreux autres dossiers pour renouveler la scène politique, et l’organisation des élections urgentes et de revoir la loi électorale ».

*Belaid évoque la volonté et la force du Président qui cherche à résoudre les problèmes

Belaid a exprimé son optimisme suite à sa rencontre avec le président de la République, et son discours sur la situation sociale soulignant que «nous avons eu une conversation sur la situation actuelle sociale, politique et économique, en écoutant des éclaircissements et une analyse approfondie de la situation, et j’ai exprimé mon opinion à travers notre dis- cussion et notre dialogue au sein du Front El Moustakbal.

Sofiane Djilali : « Plusieurs dossiers politiques et des problèmes d'administratifs évoqués »

A l’issue de sa rencontre avec le Président Sofiane Djilali a déclaré que «la rencontre a été l'occasion d'échanger avec le président de la République sur un très grand nombre de dos- siers en cette étape importante».

Sofiane Djilali a ajouté que cette rencontre «s'inscrit dans le cadre d'un dialogue politique, nous avons parlé des élec- tions législatives et communales, ainsi que sur la loi électo- rale, et nous avons abordé un certain nombre de dossiers qui concernent le citoyen algérien, tels que la bureaucratie et le problème de la gestion de l'administration et des investisse- ments en Algérie, c'est-à-dire des choses qui ont un rapport direct avec la vie quotidienne d'un Algérien qui a besoin d'un logement et d'un travail.

À cet égard, le président du Jil Jadid a déclaré qu’«il est nécessaire de sortir rapidement de l'organisation des ques- tions politiques et d'avoir un parlement représentant le peuple par des élections propres, travaillant à construire une économie forte et à résoudre les problèmes majeurs et com- ment développer le pays et améliorer le pouvoir d'achat des Algériens.

Yasmine.H.

L

e président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu hier au siège de la présidence de la République, le président du mouvement El-Bina, Abdelkader Bengrina, le président du Front El Moustakbal, Abdelaziz Belaid et le président de Jil Jadid, Sofiane Djilali

Essais nucléaires français en Algérie, 61ans après les crimes

Un souvenir raconté par la douleur et les anomalies des nouveau-nés

L

es Algériens ont commémoré hier le 61e anniversaire des explosions nucléaires français en Algérie. Ce crime colonial a été perpétré contre les Algériens, l'humanité et l'environnement.

"Dans ses explosions, plusieurs fois plus puissantes qu'à Hiroshima, qui n'ont épargné ni les animaux, ni la nature, la France s'est servie d'Algériens comme cobayes".

*Boukadoum  : les préjudices des radiations induites par les explosions nucléaires sont visibles jusqu'à aujourd'hui Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a mis en avant, hier, le rôle de l'Algérie dans l'interdiction complète des essais nucléaires à travers le monde, rappelant les effets désastreux des radiations induites par les explosions nucléaires de la France coloniale au Sud de l'Algérie.

"En date du 13 février 1960 à 7h04, la France coloniale a effec- tué son premier essai nucléaire dans la région de Reggane au Sud de l'Algérie, une opération baptisée "Gerboise bleue", d'une puissance de 70 kilotonnes, équivalente à une explosion 3 à 4 fois plus puissante que la bombe lancée sur Hiroshima, ce qui a entrainé des radiations désastreuses dont les préjudices

sont visibles, jusqu'à aujourd'hui, sur la santé des habitants et l'environnement ", a tweeté M. Boukadoum.

Et d'ajouter: "C'est pourquoi l'Algérie, qui était et demeure à l'avant garde des pays plaidant pour l'interdiction complète des essais nucléaires, a contribué, lors de sa présidence des tra- vaux de la première commission des Nations unies, à l'adop- tion du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires en date du 7 juillet 2017".

El Korso : «La récupération des archives est nécessaire » L'historien Mohamed El Korso, a qualifié les explosions nucléaires français en Algérie, pendant la période coloniale, de crime "imprescriptible" contre les Algériens, l'humanité et l'en- vironnement, l'historien précise que la récupération des archives liées à ces explosions nucléaires, débutées le 13 février 1960 à Hamoudia (Adrar), "est à même de faciliter la gestion de ce dossier mémoriel fondamental".

"La France doit, dans le cadre d'un mécanisme de coopération bilatérale, restituer les archives liées aux explosions nucléaires menées dans le Sahara algérien, pendant la période coloniale,

afin de permettre l'identification des lieux d'enfouissement des déchets nucléaires et la délimitation des zones contaminées pour éviter de nouvelles victimes", a déclaré Dr. El Korso.

"Dans ses explosions, qui n'ont épargné ni les animaux, ni la nature, la France s'est servie d'Algériens comme cobayes", tient-il à rappeler. Cependant, l'historien explique "le retard"

de la partie algérienne à accorder un intérêt à la question des explosions nucléaires dans le Sahara (c'est à dire juste après l'indépendance) par "le fait que nous étions, à cet époque là, dans une phase de construction d'un Etat jeune, de pansement des blessures de la colonisation française et de réflexion sur un système éducatif, économique et agricole à bâtir".

"La France demeure, en vertu du Droit international, respon- sable des dégâts occasionnés à la population locale, à l'envi- ronnement et à l'équilibre écologique", fait observer Dr. El Korso qui souligne que les Autorités françaises "ont préféré laisser sur place des déchets nucléaires qui continuent, encore aujourd'hui, a nuire largement à la santé et à l'environnement, dans les régions de Reggane et Tamanrasset.

Y.H.

Ghouini : « Lancer une action collective pour faire réussir le nouveau projet algérien »

Lors de l’ouverture de la 10e session ordinaire du Conseil national consultatif, le président du mou- vement, Filali Ghouini, a affirmé que son parti

«interpelle tous les acteurs de la scène politique (partis politiques, syndicats, des personnalités nationales, la société civile), à une sérieuse coordi- nation nationale pour surmonter le désaccord entre les parties, mais aussi pour lancer une action col- lective pour faire réussir le nouveau projet algérien selon les exigences de la nouvelle constitution. ” L’intervenant a également apprécié l’engagement du président de la République à incarner ses pro- messes, soulignant «la volonté du mouvement de réforme permanent d’accompagner toutes les exi- gences de l’intérêt national et les exigences de la phase suivante pour remporter les différents paris et surmonter tous les défis. ” Evoquant la normali- sation de certain pays arabes avec l’entité sioniste, le président du mouvement El-Islah a condamné avec force la normalisation avec l’entité sioniste, comme il a réaffirmé la positon fermer de l’Algérie envers la cause palestinienne. Il a également confirmé le soutien de son parti au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’exercice de sa souveraineté sur ses terres. Il a appelé les Nations Unies à accélérer l’organisation du référendum d’autodétermination.

Maïssa.Ben.

Lamine Osmani

“Le mouvement populaire appartient au peuple algérien”

O

smani a expliqué, lors d’une réunion avec les cadres du bureau politique la Wilaya d’Alger, que le mouvement populaire, dont l’Algérie commémorera son deuxième anniversaire le 22 février, appartient à tout le peuple algérien, car c’est un «cri »qui a permis au peuple de se libérer et de lutter contre la corruption afin de construire une nou- velle Algérie démocratique forte, moderne.

L’intervenant a ajouté que le mouvement populaire

“représente une référence de cohésion et de fraternité entre Algériens, notamment entre le peuple et l’armée dans le cadre de la construction d’une Algérie démo- cratique et de la diffusion d’une culture d’amour et de paix”, indiquant que son objectif est ” aller dans une nouvelle Algérie basée sur la gouvernance pour faire face aux enjeux et aux défis, chacun doit prendre ses responsabilités. ” Concernant le pari éco- nomique et les conditions sociales, Osmani a relevé que “par rapport à la situation politique qui parle de la nouvelle Algérie et du changement, il y a des forces qui freinent le processus”, sans préciser la source.

M.B.

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04

Maghrebinfo1954@gmail.com

Actualité Dimanche 14 Février 2021

maghrebinfo.dz

• Lotfi Benbahmed : « Saïdal

va produire localement le vaccin-anti- Covid-19 russe Stpunik-V

Le Groupe pharmaceutique public Saïdal va produire localement le vaccin-anti- Covid-19 russe “Stpunik-V”. L’annonce a été faite hier samedi par le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Lotfi Benbahmed, qui a indiqué que Saïdal bénéficiera exclusivement du transfert technologique avec la partie russe.

« Nous avons décidé au sein du gouver- nement que le transfert de technologie avec la partie russe devrait être dirigé exclusivement au profit du groupe Saïdal. Cette dernière est chargée de concrétiser ce projet, car elle dispose des compétences et de moyens. Ce choix est motivé par l’importance du vaccin pour notre pays, d’où le soutien total de l’Etat pour la réussite de ce projet », a déclaré M. Benbahmed au site de la chaîne de télévision d’information russe, RT.

« Nous sommes en contact permanent avec la partie russe, et lors de notre der- nière rencontre qui s’est déroulée la semaine passée, il y a eu accord pour nous transmettre le lien électronique d’une plateforme numérique qui héberge les données techniques relatives à la pro- duction du vaccin. Cette plateforme nous permettra de prendre connaissance du processus de fabrication et après l’étude de ces données il sera procédé à l’évalua- tion des besoins en termes de matériels à acquérir ». À titre de rappel, l’Algérie a débuté sa campagne de vaccination le 30 janvier dernier, au lendemain de la récep- tion de la première cargaison du

“Spoutnik-V”. Maïssa.Ben.

INFO CORONAVIRUS

210 nouveaux cas, 188 guérisons et 3 décès

La courbe épidémique poursuit son fléchissement

D

eux cent dix nouveaux cas confirmés de Coronavirus (Covid-19), 188 guérisons et 3 décès ont été enregistrés ces dernières 24 heures en Algérie, a annoncé hier à Alger le porte-parole du Comité scientifique de suivi de l'évolution de la pandémie du Coronavirus, Dr Djamel Fourar.

Célébration de la Journée mondiale de la radio

Belhimer souligne le "grand intérêt" que la nouvelle Algérie porte aux médias nationaux

L

e ministre de la Communication, porte-parole officiel du gouvernement, Ammar Belhimer, a souligné, samedi à Alger, le "grand intérêt" que la Nouvelle Algérie porte aux médias nationaux sous le haut patronage du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en se référant au rôle «de pre- mier plan» joué par la radio nationale pour assurer la couverture et le traitement médiatique Pour le dossier Covid-19. A l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de la radio sous le slogan "La radio est un accompagnement permanent de la société en toutes cir- constances et crises, en particulier durant la crise sani- taire » , Belhimer a affirmé que le haut le patronage dupPrésident de la République, à cette célébration reflè- te "le grand intérêt attaché par la nouvelle Algérie aux médias nationaux", dans lesquels la radio algérienne, comme il l'a dit, "a joué un rôle pionnier dans la résis- tance à l'occupation et en exprimant les préoccupations et les aspirations du citoyen. " Le ministre a estimé que les radios nationales et les radios régionales, ont joué un grand rôle pour assurer la couverture médiatique et le traitement nécessaires du dossier Covid-19.

De son côté, le directeur général de la radio algérienne, Mohamed Beghali, a affirmé que la célébration de la Journée mondiale de la radio a eu lieu cette année dans des circonstances particulières, au cours desquelles les peuples du monde partageaient leur douleur, pour la première fois en même temps, qui est l'occasion de sou- ligner le rôle de la radio dans l'accompagnement de la société face à cette pandémie. Il a ajouté: «tout observa- teur objectif ne peut qu'admirer les nobles rôles de la radio dans la sensibilisation, la sensibilisation et l'ac- compagnement des opérations de solidarité des ins- tances officielles et des activités communautaires», avec la «forte» participation d'acteurs réels de divers hori- zons organismes et institutions, en particulier le secteur de la santé et l'armée, les groupes et associations popu- laires nationaux et locaux.

• La catastrophe sanitaire enseigne au citoyen une leçon pour reconsidérer la vie quotidienne

De nombreux responsables représentant divers organes d'institutions internationales ont participé à cette célé- bration, y compris le chef de l'Agence nationale pour la sécurité sanitaire, le professeur Kamel Senhadji, direc- teur de l'Agence de sécurité sanitaire (ANSS), qui a esti- mé que la catastrophe sanitaire que le monde a connue

"nous a appris une leçon importante dans l'examen de notre vie quotidienne en tous ses aspects. ", Où" nous sommes devenus, comme il l'a dit, obligés de faire un changement radical dans tous les domaines ".

En évoquant cette pandémie sous son aspect sanitaire et scientifique, Senhadji a souligné que cette catastrophe sanitaire a incité les scientifiques, en peu de temps, à une analyse moléculaire du virus et à trouver des solu- tions rapides, notamment le vaccin, qui nécessitait une préparation dans les années précédentes.

De son côté, et après avoir apprécié le rôle important

joué par la radio algérienne, un représentant du ministè- re de la Défense nationale, le colonel Abdelhamid Harrath, a évoqué le travail effectué par le ministère dans les circonstances difficiles qu'a connues l'Algérie, notamment avec la Pandémie Corona, comme il a décla- ré que le ministère avait mis en place dès le départ Tous les moyens nécessaires pour faire face à ce virus, comme assurer le transport, donner un coup de main au citoyen, notamment dans le sud, ainsi que l'équipement d'un hôpital pour le bénéfice des patients.

Imen.H.

Sortie de la 5

e

promotion de l’Ecole supérieure de la sécurité sociale

Benziane : « Nous sommes prêts à ouvrir des spécialités liées à la sécurité sociale »

L

e ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelabaki Benziane accompa- gné du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, El Hachemi Djaaboub, a supervisé hier la cérémonie de sortie de la 5e promotion à l’École supérieure de sécurité sociale.

S’exprimant lors de la cérémonie de sortie de la 5e promotion, Benziane a déclaré dans que l’école supérieure qui fait l’objet d’une double tutelle a réussi, en un temps record, à produire des compétences hautement qualifiées et hautement qualifiées, et ce depuis son lancement effectif en 2014 , qui se spécialise dans l’enseignement supérieur titulaires d’un Master II profes- sionnel dans les spécialités relatives à la protection sociale, proposées aux étudiants de l’intérieur et de l’extérieur du pays, y compris les étudiants des pays africains.

Par ailleurs, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a affirmé que son département ministé- riel prend en charge le plan pédagogique, et ceci en coopéra- tion avec le ministère du Travail, qui œuvrera pour accompa- gner l’école en fournissant un encadrement pédagogique spé- cialisé dans le des offres de formation incluses dans l’école, et dans la formation continue à l’encadrement administratif, et cela s’inscrit dans le cadre la nouvelle approche politique adopté par le ministère est de s’ouvrir à l’environnement éco- nomique et social, et de relier l’université aux différents sec- teurs économiques .

• Djaaboub : La réforme du secteur passe par sa numérisation pour éliminer la bureaucratie Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, El Hachemi Djaaboub, a déclaré que le secteur renforce son pro-

gramme conformément à ses défis de réforme de son système.

S’exprimant lors de la cérémonie de sortie de la 5e promotion de l’école supérieure de sécurité sociale, le ministre a déclaré que pour atteindre ces objectifs, il faut passer en revue les per- formances du secteur, en le modernisant et en le numérisant afin d’éliminer la bureaucratie.

Plus l’amélioration du service public, ainsi que l’égalité et de répondre au plus vite aux préoccupations des citoyens.

Djaaboub a indiqué que la réalisation des défis est basée sur le facteur humain, “celui qui est motivé et qui croit en la mission de l’institution à laquelle il appartient”.

Le ministre a ajouté que la volonté du secteur de faire progres- ser le système lui a fait prendre l’initiative de l’École supérieu- re de sécurité sociale, pour être un outil efficace de formation des salariés, et pour augmenter leurs capacités scientifiques et d’améliorer leur préparation à faire face à tous les défis.”

Djaaboub a déclaré que le ministère aspire à faire de l’École supérieure de sécurité sociale “un édifice national et continen- tal de la formation continue et de la formation au profit du sec- teur du travail, de l’emploi et de la sécurité sociale”, ce qui est nécessaire le développement d’un programmes en fonction des enjeux et des aspirations du secteur que nous cherchons à réformer, en revoyant de manière réelle et radicale ses perfor- mances et sa gestion.

A noter que l’école a pour principale mission d’assurer des for- mations supérieures dans le domaine de la protection sociale, garantir des formations continues au profit des cadres des sec- teurs privé et public, accomplir des études et de recherches liées au domaine de la sécurité sociale, outre l’organisation de conférences et de manifestations scientifique dans ce domaine.

I.H.

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Actualité 05

Dimanche 14 Février 2021

maghrebinfo.dz

Invité du Forum du journal Al-Hiwar, il a passé en revue les principaux dossiers de son secteur et les défis à relever pour relancer l’économie nationale et d’entrée de jeu, il dira que « on ne peut pas analy- ser la situation économique sans une vision de prospective à long terme.

Rappelant que « la pandémie a fortement affecté le secteur industriel en Algérie, mais que l’État s’est occupé de son impact sur les entreprises et ce, en accor- dant des aides directes aux petites entre- prises telles que celles activant dans l’ar- tisanat.

En ajoutant que « les 3 millions d’artisans ne peuvent pas vivre sans subventions et que les autres n’ont pas d’existence léga- le, ajoutant que le problème de Covid 19 a poussé les travailleurs du secteur paral- lèle à une activité légale ».

Revenant sur l’apport des banques, le ministre a fait savoir que « les prestations financières islamiques dans les banques publiques ont attiré l’épargne des citoyens et des opérateurs économiques ».

Pour ce qui des problèmes de liquidité, il

a estimé qu’ « ils étaient causés par le marché parallèle et les transactions monétaires en tant que richesse, ajoutant que les épargnants extérieurs aux banques doivent comprendre l’illogisme de cette démarche.

Le ministre a affirmé, concernant les pro- jets d’investissement, que par le passé beaucoup étaient fictifs du fait de l’absen- ce de l’indépendance de l’Agence natio- nale de développement de l’investisse- ment (ANDI).

Il a en outre, déclaré que « la nouvelle loi sur les investissements empêche les auto- rités exécutives d’utiliser le pouvoir contre tout investisseur », en soulignant qu’elle ne fera pas, non plus, la distinction entre l’investisseur public et l’investisseur privé, et que le soutien de l’État à l’avenir sera dirigé vers tous les secteurs et vers des investissements sérieux ».

En estimant que « nous devons créer une base industrielle qui permette la pérennité des entreprises » en ajoutant qu’ « il est de notre responsabilité de connaître l’am- pleur de la catastrophe et la réalité du sec-

teur public et privé ».

Le ministre a également rappelé que « les investissements privés peuvent créer des matières premières pour la fabrication de matériaux locaux, et que les nouveaux textes ne sont pas destinés à un investisse- ment aveugle ou à une fermeture sur le monde ».En précisant que « les revenus pétroliers ne devraient pas être dirigés vers la consommation mais pour créer une véritable industrie, et que ce qui existe actuellement est soumis à la relance de l’industrie algérienne » relevant que « la loi sur l’investissement est finalisée et que son objectif est la rationalité et la transpa- rence pour les investisseurs sérieux, et qu’un travail minutieux est nécessaire dans le dossier d’investissement, pas seu-

lement se limiter aux délais ».

Le ministre a en outre révélé qu’une nou- velle instruction rejetant les études étran- gères avant de vérifier qu’il n’y a pas de centre national. En fustigeant des méthodes de certains opérateurs publics « qui importent des études superficielles de 12 pages pour un million d’euros ».

Ait Ali a déclaré que le gouvernement tra- vaillait à l’émergence des talents et des compétences algériennes grâce à la coopération avec les universités.

Par ailleurs, le ministre a exigé que le pouvoir judiciaire divulgue les pertes dans les affaires de corruption et la grande perte morale, qui a détruit la machine de la production.

Fatma H.

L

e ministre de l’Industrie, Ferhat Ait Braham, a déclaré hier samedi, que

« le rêve de posséder des voitures en Algérie est possible mais qu’il y a des rêves qui détruisent l’économie ». Concernant l’importation des véhicules neufs, il a affirmé qu’ « on ne peut pas fixer de date pour le début de l’importation de véhicules » en précisant que « l’activité des concessionnaires de véhicules ne restera pas sous la tutelle du ministère de l’Industrie, ajoutant que « le monde entier souffre et que la société doit comprendre que certaines parties la poussent à la faillite ».

Ait Ali :

« On ne peut pas fixer de date pour le début de l’importation de véhicules »

Arkab :

Octroi de 218 permis miniers pour l’exploration de l’or

L

e ministre des Mines, Mohamed Arkab, a révélé hier, samedi, l’octroi de 218 permis miniers pour l’exploration de l’or, depuis jeudi dernier, en indiquant que le secteur avait interdit l’utilisation de produits chimiques pour extraire le métal précieux.

Lors de son passage au Forum d’el Chaâb, le ministre des Mines a expliqué que « les minerais sont fournis après l’extraction pour la transformation » révé- lant par la même occasion que l’or se trouve aussi bien sur la surface que dans le sol » estimant que l’Algérie dispose de réserves en or s’élevant à 124 tonnes, et que la production reste très faible. Ce qui nécessite, selon lui, l’élaboration d’un plan d’action clair pour l’exploitation par les jeunes, qui ont obtenu des permis d’exploration.

Dans ce contexte, l’intervenant a rappelé que « ce que l’Algérie produit en or est très faible », révélant que « le gisement d’Amesmessa n’a produit que 58 kilogrammes, nous visons donc à atteindre environ 250 kilogrammes, ce qui nécessite la mise en place d’un plan spécifique qui contribue à atteindre cet effort » a-t-il prédit.

En ajoutant que « l’emploi des jeunes sera dans la filière de l’exploitation des capacités minières que possède l’Algérie afin de créer de la richesse. Dans ce contexte, a-t-il poursuivi, « nous recherchons également, à travers ce processus une élimination définitive et progressive de l’exploitation illégale de l’or, d’une mafia qui l’a pillé ».

Et sur les conditions du travail des entreprises dans ce domaine, il a déclaré: « nous nous sommes beaucoup concentrés sur la nécessité de respecter l’environ- nement, car nous avons interdit l’utilisation de produits chimiques et de ne pas utiliser fréquemment d’outils mécaniques »

Concernant la mine de Oued Amizour à Béjaïa, Arkab a réfuté le gel du projet en indiquant que les études techniques n’ont pas été interrompues, comme cela a été colporté en affirmant que « les études sont toujours en cours pour le pro- jet avant son lancement». En précisant que « le démarrage effectif de l’exploi- tation de la mine d’Oued Amizour aura lieu au cours du deuxième semestre de cette année. En soulignant, que ses services avaient reçu des données particu- lières qui nécessitaient la participation des universités algériennes à de grands projets du secteur minier, dont il dépendra dans le futur ».

F. H.

L’Algérie appelle l’ONU à la mise en oeuvre d’une transition

numérique juste et équitable

L

e représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, l’ambassadeur Sofiane Mimouni, a appelé à “une transition numérique juste et équitable pour réaliser l’Agenda 2030� et parvenir à un développement durable qui ne laisse personne pour compte.

L’ambassadeur de l’Algérie a souligné, lors de la 59e session de la Commission du développement social, qui tient ses travaux de manière virtuelle à New York, organisé sous le thème Transition socialement juste vers le développement durable: le rôle des technologies numériques dans le dévelop- pement social et le bien-être de tous”, qu'”il était essentiel de réussir la transition numé- rique en utilisant tous les moyens, en parti- culier les connaissances scientifiques et le développement technologique et en assu- rant leur partage équitable pour tous et dans tous les pays sans exclusion”.

L’Algérie s’efforce d’intégrer les TIC dans plusieurs domaines

L’ambassadeur a mis à profit les efforts consentis par l’Algérie dans ce domaine en soulignant que, le gouvernement s’attelle à adapter ses politiques et programmes sociaux à l’ère numérique à travers l’inté- gration des Technologies de l’information et de la communication (TIC) dans plu- sieurs secteurs. En effet, dans le secteur de

l’éducation, “l’Algérie s’efforce d’intégrer les TIC dans les programmes d’éducation et de formation à tous les niveaux pour pro- mouvoir la culture numérique” a-t-il décla- ré. Il a, également, souligné que le gouver- nement a adapté “le cadre réglementaire pour encourager la culture de l’entrepreneu- riat dans le secteur numérique, notamment auprès des jeunes et des femmes”.

A ce titre, Mimouni a indiqué que les auto- rités algériennes avaient mis en place “des plateformes digitales qui facilitent la créa- tion d’emploi dans ce secteur et a accordé des crédits et des facilitées diverses à ceux et celles qui souhaitent lancer des Start-up dans le domaine digital”.

Le Représentant Permanent de l’Algérie a souligné que la pandémie du Covid-19 avait offert l’opportunité au gouvernement d’ac- célérer le rythme de la numérisation com- plète du système de protection sociale.

Par ailleurs, l’ambassadeur n’a pas manqué de rappeler l’engagement profond de l’Algérie dans la dynamique d’intégration du continent africain, en particulier dans le domaine des technologies numériques.

A ce titre, il a souligné “les efforts considé- rables de l’Algérie pour soutenir le proces- sus d’intégration régionale et ce, à travers la mise en œuvre du “Projet de la Dorsale Transsaharienne à fibre optique”.

M.L.

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06 Régional Dimanche 14 Février 2021

Maghrebinfo1954@gmail.com

maghrebinfo.dz

Annaba

Un million de tonnes de clinker

exportées du port

L

’entreprise portuaire d’Annaba a conclu trois conventions com- merciales avec des partenaires économiques producteurs de ciment pour l’exportation à partir de ce port d’un million de tonnes de clinker en 2021. Il s’agit ainsi des conventions conclues avec le groupe industriel des ciments d’Algérie (GICA), le groupe Lafarge -Algérie Cilas et la société Biskria Ciment. Les accords s’inscri- vent dans le cadre de la stratégie natio- nale visant la promotion des exporta- tions hors hydrocarbures et la coordina- tion des efforts entre les ports commer- ciaux et les opérateurs économiques et industriels pour mettre en place un envi- ronnement favorable à l’exportation, a indiqué, Achour Djelloul, P-DG du Groupe services portuaires (SERPORT) qui a assisté à la signature en présence du wali d’Annaba, Djamel-Eddine Brimi. Les 10 ports du pays œuvrent dans cette optique à mettre à niveau leurs services logistiques et offrir les meilleures conditions de transport, d’embarquement et de stockage liées à l’exportation de clinker, a indiqué M.

Djelloul qui a souligné que les quatre ports commerciaux de Djendjen (Jijel), d’Oran, d’Annaba et de Skikda se ren- forceront “avant fin 2021” de cinq chi- ploeder (grandes installations de trans- bordement d’une capacité de 18.000 tonnes par heure). Il a également relevé que l’activité d’exportation de clinker a permis à l’Algérie de passer du stade d’importateur à celui d’exportateur de ciment avec l’exportation en 2020 de 2,8 millions tonnes de clinker d’une valeur de 80 millions dollars, indiquant que cette quantité sera doublée en 2021.

En marge de la cérémonie de signature par le DG de l’entreprise portuaire d’Annaba, Kheiredine Boumendjel et les trois exportateurs en l’occurrence, AbdennourChouakri pour Cilas Lafarge, HafidhOuchich pour le groupe GICA et Mohamed LaïdHouki pour la société Biskria Ciment, les participants se sont rendus au port d’Annaba pour assister à une opération d’exportation de clinker vers la Côte-d’Ivoire de 45.000 tonnes de clinker du groupe GICA. Il s’agit de la 4ème opération d’exportation de clin- ker à partir de ce port depuis début jan- vier 2021 pour le compte de GICA et Cilas pour un volume de 200.000 tonnes, a-t-on indiqué. La société Biskria Ciment est un nouvel opérateur qui s’engage pour la première fois dans les opérations d’exportation de clinker à partir du port d’Annaba, est-il noté .

R. R.

Dans une déclaration à la presse sur le site du barrage de Tabellout (commune de Djimla), dans le cadre d’une visite de travail effectuée dans la wilaya de Jijel, le ministre a affirmé que ‘’le gouvernement a levé le gel sur le projet d’approvision- nement en eau potable de 7 communes à partir du barrage de Tabellout, nécessi- tant un montant de 11,2 milliards de dinars’’.

Il a ajouté que ce projet concerne les communes de Texenna, Djemila, Ben Yadjis, Ouadjana, Chahna, Taher et Chekfa. M. Barraki a indiqué, par ailleurs, qu’il sera procédé dans un pre- mier temps à l’alimentation en eau des communes de Djimla et Ben Yadjis, en attendant le lancement des travaux de rac- cordement et d’approvisionnement des 5 autres communes ‘’dans les prochaines semaines’’, après l’attribution du marché de gré à gré à plusieurs entreprises en vue de réceptionner le projet dans les plus brefs délais. Auparavant, le ministre a donné le coup d’envoi de l’alimentation

en eau potable des communes d’El Milia, Settara et Ouled Yahia Khedrouche à par- tir du barrage de Boussiaba (El Milia), sur les 6 collectivités locales programmées.

Après avoir reçu des explications sur la situation de l’AEP des différentes com- munes de la wilaya, le ministre des Ressources en eau a annoncé l’octroi de 100 millions de dinars pour le raccorde- ment de la commune de Ouled Asker à l’un des deux barrages, Boussiaba ou Tabellout.

Le premier responsable du secteur a également procédé durant sa visite à Jijel à l’inspection du projet d’alimentation en eau et d’assainissement de la mechta Ankia (commune de Ouled Rabah). Et, il a effectué une visite au barrage de Boussiaba et à la station de pompage, en plus de l’inspection des travaux de réali- sation du projet d’alimentation en eau potable du plan d’occupation du sol (POS) Asserdoun.

R. R.

Jijel 

L

e ministre des Ressources en eau, Arezki Barraki, a annoncé depuis Jijel que le gouvernement a levé le gel sur le projet d’alimentation en eau potable (AEP) de 7 communes du sud de la wilaya.

U

ne caravane de solidarité d’aides a pris le départ hier samedi de la wilaya d’Alger vers les zones d’ombre de la wilaya de Biskra  dans le cadre de la lutte contre la propagation du nouveau coronavirus.

Organisée à l’initiative de la direction de la santé et de coopération avec la Coordination de la société civile et le mouvement associatif, lancée sous le slogan « Martyrs de l’armée blanche sur votre chemin, nous marcherons», la caravane s’est dirigée vers les régions de Zeribet El Oued  et El Feidh, et Khenguet Sidi Nadji et les zones

isolées qui l’entourent. Composés de praticiens locaux, les staffs médicaux de cette caravane ont pour mission d’assurer des consultations en médecine générale, cardio- logie, diabétologie, ophtalmologie et en pédiatrie, a pré- cisé le même responsable.

Les praticiens bénévoles s’emploieront, en coordination avec les services de la Direction locale de la santé, à assu- rer des examens et consultations médicales au profit des patients habitant dans des zones enclavées et ce, en vue de rapprocher le service public de santé des citoyens,

soulignant que cette caravane est dotée d’un laboratoire d’analyses médicales qui permettra aux médecins béné- voles d’offrir un service de qualité et aux personnes malades de ces régions d’effectuer les analyses néces- saires.

La caravane prendra en charge également la vaccination des habitants contre la grippe saisonnière, en plus de fournir une aide alimentaire et d’autres fournitures aux familles nécessiteuses.

Y. H.

Biskra

Caravane médicale pour les habitants des zones d’ombre

Le projet d’adduction en eau potable dégelé

L

es éléments de la Police judiciai- re de la sûreté de la daïra d’Oued Zenati, dans la wilaya de Guelma, ont mis fin récemment aux agis- sements de 2 individus, dont un ressortis- sant étranger entré clandestinement au pays, spécialisés dans l’écoulement de pièces archéologiques. Agissant sur informations, les enquêteurs sont parve- nus à intercepter les deux individus âgés de 33 et 34 ans à bord d’un véhicule transportant un lot de 87 objets anciens à

caractère archéologique, notamment des pièces de monnaie en bronze, en cuivre et autres miniatures d’animaux, brocs, tasses, boîtes métalliques et en bois et pièces. Les spécialistes locaux en archéologie consultés sur le thème avaient établi que les dits objets remon- taient à l’ère chrétienne (an IV et V), à l’ère romaine, l’ère carthaginoise et l’ère coloniale pour une pièce en cuivre datée de 1920. Les 2 suspects tentaient de tirer profit de la vente de pièces anciennes

relevant du patrimoine matériel culturel national classé et protégé. Auditionnés et présentés devant la justice à Oued Zenati, ils ont été placés en détention provisoire par le magistrat instructeur.

Dans une procédure séparée et simulta- née en comparution immédiate, le ressor- tissant étranger a été condamné par le tri- bunal à 6 mois de prison avec sursis assortis d’une amende pour entrée illicite et séjour clandestin.

R. R.

Guelma

87 objets archéologiques saisis remontant

à la période chrétienne

(7)

Régional 07

Dimanche 14 Février 2021

maghrebinfo.dz

Chlef

La nouvelle cellule de proximité

de l’ADS renforce les quatre existantes, selon le DAS

L

e directeur de l’action sociale a annoncé, lors d’un point de presse qu’il a animé dans son bureau, la mise en place, prochaine- ment, d’une cellule de proximité dans une des communes de la daïra de Zeboudja. Elle viendra renforcer les quatre existantes au niveau des com- munes de Sendjas, BeniHaoua, Oued Fodda et Aïn Merane. Ces dernières dépendent de l’Agence de développe- ment social (ADS), antenne de Mostaganem. Chaque cellule est com- posée d’un médecin, d’un psycho- logue clinicien, d’un sociologue de famille et d’une assistante sociale. Les quatre structures sont dotées de tout l’effectif, à l’exception de celle de Sendjas qui manque encore de méde- cin. Le premier responsable du secteur rassure qu’il sera recruté dans les tout prochains jours. Malgré ce déficit à Sendjas, il a été réalisé, l’année écou- lée, 6.843 interventions de différentes natures telles les enquêtes sociales, l’assistance psychologique, l’accom- pagnement social pour les familles démunies, la prise en charge urgente et la consultation médicale, entre autres. Les cinq cellules constituent un outil de travail pour la direction de l’action sociale pour identifier les maux qui rongent des pans de la société éligibles au soutien de l’Etat et même de la prise en charge par diffé- rentes structures habilitées. Elles per- mettent de mieux identifier les besoins de la population rurale pour l’inscrip- tion de projets dans le cadre du pro- gramme de développement commu- nautaire.

R. R.

Les centres privés

de formation professionnelle expriment leur ras-le-bol

Annaba

P

lusieurs gérants de Centres de formation privés de la wilaya de Annaba ont exprimé leur ras-le-bol des entraves auxquelles, disent-ils, ils font face. Il s’agit entre autres de l’obligation de se conformer au nouveau cahier des charges mis en place par le ministère de tutelle, celui du 04/11/2018

du décret 243-17 que la Direction de la formation professionnelle « cherche à en anticiper l’application, alors qu’un délai de 4 ans leur a été accordé par le ministère de tutelle ».

« En ce sens, diront nos interlocuteurs, quand vous cherchez à dispenser une for- mation qualifiante ciblée, l’on nous rétorque que vous n’avez pas les moyens pédagogiques, sachant que ces formations répondent aux besoins du marché de l’emploi. » Il s’agit de se conformer à une nomenclature qui elle-même est dépassée, selon ces gérants privés de Centres de for- mation professionnelle. « Pourquoi laisse- t-on faire les écoles qui n’ont pas d’agré- ments et qui délivrent des attestations, alors que nous, étant agréés, on nous mène la vie dure ? » s’interrogent-ils.

Pourtant, disent-ils encore, le ministère de la Formation professionnelle fait tout pour faciliter le travail des centres privés allant jusqu’à octroyer de larges préroga- tives aux directeurs de la Formation pro- fessionnelle comme la délivrance des agréments, qui était par le passé, du res- sort du wali puis du ministère. « Il y a aussi le délai de deux ou trois mois pour valider les listes des stagiaires, entre temps, les stagiaires abandonnent et la formation est perdue avec comme argu- ment de la direction de la Formation pro-

fessionnelle le fait d’être en retard. Les difficultés pour organiser les examens et le dépôt du courrier ont aussi été évoquées par les concernés. Il a été aussi relevé que certaines listes, établies avant l’année der- nière juste avant l’apparition de la pandé- mie, soit au mois de mars, attendent d’être validées malgré les nombreuses corres- pondances qui ont été adressées.

Approché, M. Zebar Abdelkader, direc- teur de la Formation professionnelle, en présence d’un chef de service chargé du partenariat et de la formation continue, a bien voulu répondre aux problèmes soule- vés par ces gérants de centres privés de la formation professionnelle.

Pour ce qui est du décret ministériel sur la conformité, il dira qu’un nouveau décret a été publié, en 2020, accordant un délai de quatre ans, à ces centres pour se

conformer au nouveau cahier des charges.

Et la direction ne cherche nullement à en anticiper l’application, mais il est de son devoir de rappeler aux concernés la nécessité de s’y conformer.

S’agissant des listes, il y a un délai à res- pecter, à partir de deux mois clés, sep- tembre et février. Le courrier est reçu nor- malement et les portes sont ouvertes tous les jours pour tout le monde, ajoute notre interlocuteur. Pour ce qui est des centres activant avec des registres de commerce, leurs attestations ne sont pas reconnues, rappelle encore le directeur de la Formation professionnelle. Enfin, pour- suivra ce denier, « le travail effectué par ses services est transparent et conforme à la réglementation en vigueur et par consé- quent nul n’est au-dessus de la loi ».

R. R.

D

ans le cadre du programme de réalisation d’infrastructures notamment au profit du cycle primaire pour la rentrée scolaire 2021/2022, des inspections sont menées au niveau des chantiers en cours. Parmi les 14 groupes scolaires prévus pour la prochaine rentrée des classes, sept situés dans les zones d’ombre ont fait l’objet de visites d’inspection. Dans les localités de Bou-Henni, Bouhanifia, Froha, Ghriss, Matemore et deux quartiers de Mascara,

les entreprises de réalisation ont été som- mées d’accélérer la cadence des travaux pour livrer les projets en question entre mars et avril. Trois chantiers tournent au ralenti et accusent un retard sans comp- ter la mauvaise qualité des travaux. Les responsables de ces chantiers ont été incités à y remédier, de même que leur bureau d’études. Un ultimatum leur est accordé pour se ressaisir, faute de quoi, elles seront portées sur la liste noire des entreprises défaillantes. Le nouveau

directeur de l’éducation a fait savoir que son secteur vient de bénéficier de l’ins- cription de trois autres groupes scolaires pour les écoliers des villages de Menaouer, Sidi Boussaïd et Tighennif, tout en rappelant que quatre CEM et trois lycées sont en cours de réalisation.

Toutes ces nouvelles infrastructures per- mettront à désengorger les écoles sur- chargées, et aussi éviter aux élèves les longs déplacements, a indiqué le wali.

R. R.

Mascara

Des chantiers d’établissements scolaires à la traine

M’sila

De l’énergie solaire dans 34 écoles

U

n ensemble de 34 établisse- ments scolaires à M’sila a été raccordé courant 2020 en élec- tricité générée par l’énergie solaire ont indiqué, jeudi der’nier, les services de la wilaya. Cette opération faisant partie d’un programme portant raccordement au réseau d’électricité solaire plus de cinquante écoles primaires réparties à travers les communes de la wilaya de M’sila a été entamée depuis plus d’une année, a-t-on précisé de même source.

L’opération a profité en particulier aux écoles situées dans les grandes agglo- mérations et les zones éloignées à caractère steppique, ont noté les mêmes services, détaillant qu’un montage financier entre la wilaya et du Fonds de garantie et solidarité des collectivités locales a permis de concrétiser ces pro- jets. Ces actions ont permis de résoudre le problème de fourniture de l’énergie électrique et contribué à la rationalisa- tion des charges financières, a-t-on encore souligné, relevant également qu’un ensemble de 40 écoles primaires situées dans les zones d’ombre a été doté de 40 chauffe-bains fonctionnels en énergie solaire.

R. R.

Références

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