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Impact d'une réconciliation médicamenteuse par un pharmacien lors de l'admission dans un service de médecine interne
SKALAFOURIS, Christian, et al.
Abstract
Le risque d'erreurs médicamenteuses est accru à l'admission d'un service de soins.
L'interface ville/hôpital expose à un risque de discontinuité dans la prise en charge médicamenteuse en induisant des divergences non intentionnelles de prescription (DNI) entre traitements habituels et hospitaliers. L'objectif de cette étude était d'évaluer l'incidence des DNI et de mesurer l'impact d'une réconciliation médicamenteuse à l'admission sur la justesse de la prescription hospitalière en médecine interne.
SKALAFOURIS, Christian, et al . Impact d'une réconciliation médicamenteuse par un pharmacien lors de l'admission dans un service de médecine interne. Le Pharmacien Hospitalier et Clinicien , 2017, vol. 52, no. 1, p. e4
PMID : 10.1016/j.phclin.2017.01.014 DOI : 10.1016/j.phclin.2017.01.014
Available at:
http://archive-ouverte.unige.ch/unige:144976
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Re´sultats Cette e´tude a inclus 112 patients dans le groupe 1 et 120 patients dans le groupe 2. Le nombre d’IP re´alise´ est de respectivement 38 et 41 IP.
Les IP sont principalement des sur dosages (respectivement 17 et 42 %).
L’impact clinique est le plus souvent mineur, l’impact e´conomique nul et l’impact organisationnel nul. Le taux d’acceptation est de, respectivement, 78 et 92 % (p= 0,08). Concernant le suivi a` j30, la totalite´ des ordonnances de sortie est modifie´e pour le groupe 2 tandis que le taux de modification pour le groupe 1 est de 80 % (p= 0,02). Les modifications pour les patients du groupe 2 ne sont majoritairement pas motive´es alors que pour le groupe 1 les modifications sont justifie´es a` plus de 80 %.
Discussion et conclusions La CM n’ame´liore pas la pertinence de l’AP.
Ne´anmoins, la CM est un outil qui facilite l’AP des ordonnances et renforce le lien ville-hoˆpital. En effet, le bilan a` j30 montre moins de modifications pour les patients concilie´s et celles-ci sont en majorite´ justifie´es, ce qui n’est en revanche pas le cas dans le groupe te´moin sans CM. Il serait donc inte´ressant d’e´tendre la CM aux patients de ge´riatrie non encore concilie´s.
De´claration de liens d’inte´reˆts Les auteurs n’ont pas pre´cise´ leurs e´ventuels liens d’inte´reˆts.
http://dx.doi.org/http://dx.doi.org/10.1016/j.phclin.2017.01.013
R-INTER-08
Impact d’une re´conciliation
me´dicamenteuse par un pharmacien lors de l’admission dans un service de me´decine interne
C. Skalafouris1, B. Guignard1,2,*, K. Ing-Lorenzini2, V. Rollason2, A. Desnoyer1, K. Blondon3,4, M. Louis-Simonet3, G. Choupay-Dessard5, P. Chopard5, C. Samer2, J. Desmeules2,6, P. Bonnabry1,6
1Pharmacie, hoˆpitaux universitaires de Gene`ve, Gene`ve, Suisse
2Service de pharmacologie et toxicologie cliniques, hoˆpitaux universitaires de Gene`ve, Gene`ve, Suisse
3Service de me´decine interne ge´ne´rale, hoˆpitaux universitaires de Gene`ve, Gene`ve, Suisse
4Direction me´dicale, hoˆpitaux universitaires de Gene`ve, Gene`ve, Suisse
5Service de la qualite´ des soins, hoˆpitaux universitaires de Gene`ve, Gene`ve, Suisse
6Section des sciences pharmaceutique, universite´ de Gene`ve, Gene`ve, Suisse
*Auteur correspondant. Rue Gabrielle-Perret-Gentil 4, Gene`ve, Suisse.
Adresse e-mail :Bertrand.Guignard@hcuge.ch(B. Guignard) Introduction et objectifs Le risque d’erreurs me´dicamenteuses est accru a`
l’admission d’un service de soins. L’interface ville/hoˆpital expose a` un risque de discontinuite´ dans la prise en charge me´dicamenteuse en induisant des divergences non intentionnelles de prescription (DNI) entre traitements habituels et hospitaliers. L’objectif de cette e´tude e´tait d’e´valuer l’incidence des DNI et de mesurer l’impact d’une re´conciliation me´dicamenteuse a`
l’admission sur la justesse de la prescription hospitalie`re en me´decine interne.
Me´thodes E´tude interventionnelle de 2 mois re´alise´e a` l’admission des patients en me´decine interne dans le cadre du projet national « Progress ! La se´curite´ de la me´dication aux interfaces ». Tous les patients admis e´taient e´ligibles et e´taient inclus apre`s la re´daction de la prescription initiale hospitalie`re (PIH). Un pharmacien re´alisait la meilleure anamne`se me´dica- menteuse possible (MAMP), puis proce´dait a` l’identification des divergences de prescription par la comparaison de ces donne´es aux traitements de la PIH.
L’intentionnalite´ des divergences e´tait de´termine´e par une concertation avec les prescripteurs et les DNI e´taient e´value´es pour leur type et les classes the´rapeutiques qu’elles concernaient.
Re´sultats Vingt-sept patients (59 % femmes) ont e´te´ inclus. L’aˆge moyen e´tait de 64,617,5 ans. En moyenne, la MAMP durait 1 heure, e´tait
effectue´e dans un intervalle de 1,4 jours apre`s l’admission et permettait l’identification de 7,64,9 lignes de traitements par l’exploitation de 2 sources d’information (le plus souvent le patient et son officine). Un total de 54 divergences, dont 42 DNI concernant 17 patients ont e´te´ identifie´es (1,6 DNI par patient). Les DNI e´taient des omissions de prescription (n= 32), des erreurs de posologie (n= 7), des erreurs de modalite´s d’administration (n= 2) et une erreur de nom de spe´cialite´. Les DNI inte´ressaient 11 classes the´rapeutiques et 81 % (n= 34) concernaient 5 classes, (syste`me digestif, nerveux, respiratoire, cardiovasculaire et organes sensoriels). La concertation avec le prescripteur a permis la rectification de 52 % des DNI (n= 22).
Discussion et conclusions Les divergences de prescription sont fre´quentes a`
l’admission et la re´conciliation me´dicamenteuse peut permettre l’interception et la correction des DNI. L’impact de cette dernie`re pourra eˆtre mieux estime´ par une appre´ciation de la gravite´ clinique potentielle des DNI par un groupe d’experts inde´pendants (me´decins, pharmacien clinicien). Un impact positif serait un argument en faveur d’une intervention plus syste´matique des pharma- ciens en amont de la re´daction de la PIH, afin de pre´venir la survenue des DNI.
De´claration de liens d’inte´reˆts Les auteurs n’ont pas pre´cise´ leurs e´ventuels liens d’inte´reˆts.
http://dx.doi.org/http://dx.doi.org/10.1016/j.phclin.2017.01.014
F-INTER-09
Ein jahr arzneimittelanamnesen bei patientenu¨bertritten vom akutspital zur rehabilitation
M. Jordan1,*, L. Roulet1, G. Rivier2, J. Beney1
1Pharmacie de l’ICH, hoˆpital du Valais, Sion, Suisse
2Clinique romande de re´adaptation, Sion, Suisse
*Corresponding author. Avenue du Grand-Champsec 86, case postale 800, 1951 Sion, Suisse.
E-mail address:marion.jordan@hopitalvs.ch(M. Jordan)
Einfu¨hrung Die Spitalapotheke betreut unter anderem Abteilungen eines Akutspitals wie auch die einer Rehabilitationsklinik (Reha-Klinik). Beim U¨ bertritt der Patienten vom Akutspital zur Reha-Klinik ist der schriftliche Rapport der Arzneimittel (AM)-Therapie teilweise unvollsta¨ndig oder ungenau.
Es resultieren Verzo¨gerungen oder inada¨quate Therapien. Wir stellen das durch die Reha-Klinik finanzierte Konzept vor, welches den Informationsfluss zwischen den Institutionen und somit die Patientensicherheit verbessern soll.
Material und methode Jeder geplante Patientenu¨bertritt wird dem Apothe- ker im Voraus gemeldet. Dieser hat Zugriff zu den elektronischen Patiente- ninformationen beider Kliniken, unter anderem zum U¨ bertrittsbericht, zur aktuellen und abgesetzten AM-Therapie, zu den Laborergebnissen sowie zu Verlaufseintra¨gen. Die Dossiers beider Kliniken werden systematisch vergli- chen. Im resultierenden Bericht wird fu¨r den nachbehandelnden Arzt ersicht- lich, welche AM-Therapien im Vorfeld durchgefu¨hrt, jedoch im Austrittsbericht nicht u¨bermittelt, welche AM im Verlauf verabreicht und dann gestoppt worden sind. Weiter werden Angaben zum Gebrauch von Reserve-AM, zu Allergien oder zur Medikation vor Spitaleintritt u¨bermittelt und es erfolgt eine Medika- tionsanalyse. Die zusta¨ndigen A¨ rzte erhalten die Anamnese innerhalb von maximal 5 Tagen. Die zu Auswertungszwecken separat erfolgte Dokumentation der Interventionsgru¨nde basiert auf dem GSASA-Interventionsbogen.
Resultate Zwischen Juli 2015–Juni 2016 wurden von den 148 vom Akut- in die Reha-Klinik verlegten Patienten 116 Anamnesen verfasst (78.4%). Die Erstellung der Anamnesen erfolgte zu 87.1% (101) innert 2 Tagen. Der Zeitaufwand pro Anamnese betrug im Mittel 73 Min. (Range: 20–180 Min) was einem Apotheker-Pensum von 7.1% pro 100 Anamnesen entspricht. Es wurden 267 Interventionen dokumentiert (2.3/Fall; SD 2.22). In 22.1% der Interventionen wurden Informationen zu laufenden jedoch nicht rapportierten AM-Therapien u¨bermittelt, in 10.5% wurde u¨ber einen ku¨rzlich erfolgten Therapiestopp informiert, in 15.7% auf Interaktionen und in 7.1% auf Kontraindikationen hingewiesen, in 6% war ein AM nicht oder nicht mehr indiziert.
Le Pharmacien Hospitalier et Clinicien 2017;52:e1-e46
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