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Action publique et mobilisations face aux populations mobiles

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Programme

9h - 9h30 Accueil et introduction générale Première demi-journée.

Président : Christophe Robert, directeur des études, Fondation Abbé Pierre

9h30 - 11h30 Roms et SDF : entre dispositifs d’accueil et logiques sécuritaires

 Alexandra Nacu, CSO, IEP Paris : Gérer des irréguliers ? Les Roms migrants en région parisienne.

 Patrick Bruneteaux, CRPS, Université Paris I : La conversion d’élus locaux communistes au soutien d’un camp de Roms dans le Val-de-Marne.

 François Bonnet, OFCE, IEP Paris : La gestion des marginaux par les associations dans les gares de Lyon et Milan.

 Alexandra Bidet, CMH, ENS et Erwan Le Méner, ISP, ENS Cachan et Observatoire du Samu social de Paris : Les ressorts moraux des signalements de sans-abri au 115 de Paris.

11h30 - 11h45 Pause

11h45 - 13h15 Le droit au logement : procédures d’expulsion et mobilisations

 Cégolène Frisque-Boursier, CRAPE et CENS, Université de Nantes : La gestion locale des ménages en voie d’expulsion locative : fatalisme institutionnel et passivité des locataires.

 Mathilde Cordier et Jules-Mathieu Meunier, Créteil, Institut

d’urbanisme de Paris et Université Paris - Val-de-Marne : Reconfiguration institutionnelle et modalités de l’action publique en faveur de l’accès au logement des populations “indésirables” : les cas des agglomérations de Lyon, Nantes et Toulouse.

 Sébastien Thiery, Université Paris I - Enfants de Don Quichotte : La chasse aux miséreux. Stratégie publique face à la mobilisation des SDF.

13h15-14h15 Déjeuner-buffet Seconde demi-journée.

Président : Lilian Mathieu, chercheur, CRPS, Université Paris I 14h15 - 15h45 L’État face aux “irréguliers” : droit et hospitalité

 Marie Ducheny, CERLIS, Université Paris Descartes : L’accueil des réfugiés en France : comment l’action publique limite l’hospitalité.

 Flora Burchianti, SPIRIT, IEP Bordeaux : La mise en œuvre de dispo - sitifs d’action sociale envers les étrangers en situation irrégulière mobiles en Espagne : une action publique territorialisée sous pression.

 Élisabeth Dugué, Guillaume Malochet et Patrick Nivolle, LISE, CNAM : Construction d’une catégorie “d’indésirables” et mobilisations pour la reconnaissance des droits : l’exemple des jeunes étrangers isolés en situation irrégulière.

15h45 - 16h Pause

16h - 17h30 Gestion localisée des risques : les riverains face aux “indésirables”

 Gwenola Le Naour, TRIANGLE, IEP de Lyon : Faire tolérer la présence visible d’usagers de drogues. La difficile reconnaissance de la politique marseillaise de réduction des risques liés à l’usage des drogues.

 Malika Amaouche, LAIOS, EHESS : Les politiques concernant la prostitution en France et les problèmes liés à la mobilité de cette population.

 Sylvie Tissot, PRISME, Université Marc Bloch Strasbourg :

“Densité” ou “diversité” : la gestion de la pauvreté par les associations de quartier du South End à Boston (États-Unis).

18h Conclusion générale

Colloque organisé par l’Institut des sciences sociales du politique (ISP) Action publique et mobilisations face aux populations mobiles “indésirables”

Mardi 3 juin 2008

Salle Renaudeau (bâtiment Laplace) - École normale supérieure de Cachan

Entrée libre sans inscription En partenariat avec la Fondation Abbé Pierre

Problématique

“Marginaux” par bien des aspects, un certain nombre de groupes sociaux sont pourtant depuis quelques années sur le devant de la scène médiatique et au cœur de l’agenda politique en France : SDF, gens du voyage, prostituées, adeptes des rave-parties, squatteurs… Quelles que soient les différences entre ces groupes, ceux-ci possèdent pourtant des caractéristiques communes (outre la marginalité) : leur rapport au territoire est aléatoire, précaire ; et surtout, ils

suscitent de façon quasi-unanime le rejet sur leur passage (parmi les populations locales) en raison de nuisances réelles ou supposées.

Or, si la science politique a parfois étudié ces groupes, c’est plutôt sous l’angle de leurs éventuelles mobilisations. En revanche, on connaît peu les formes que prennent les réactions des populations qui vivent à proximité de ceux-ci. On manque également d’analyses à propos des politiques publiques qui ont ces groupes pour cible.Ce sont ces manques que ce colloque entend combler. Sur ces deux plans, en

effet, l’étude de ces populations et des interactions qu’elles provoquent nous semble particulièrement fécondes, tant pour la sociologie de l’action collective et des mouvements sociaux que pour l’analyse des politiques publiques.

Deux questions seront au centre des interroga - tions : d’une part, quels problèmes posent ces groupes en termes de gestion publique du territoire ? D’autre part, que nous apprennent-ils sur le syndrome NIMBY (Not In My Backyard) ?

Pour plus d’informations marie.bidet@isp.ens-cachan.fr

loiclafargue@yahoo.fr www.isp.cnrs.fr Comité scientifique

Marie Bidet, doctorante à l’Institut des sciences sociales du politique (ISP), ENS Cachan

Patrice Duran, professeur, ENS Cachan

Loïc Lafargue de Grangeneuve, chercheur associé à l’ISP

Lilian Mathieu, chargé de recherche au CNRS, Centre de recherches politiques de la Sorbonne

École normale supérieure de Cachan 61, avenue du Président Wilson 94235 Cachan cedex

www.ens-cachan.fr

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