Yaoundé, le 29 mai 2013 (CEA) - L’avantage comparatif de la Commission Economique pour l’Afrique (CEA) en matière de diffusion des données en Afrique centrale, réside dans ses capacités
narratrice et communicatrice de chiffres ainsi que sa manière d’utiliser les données pour plaider pour la cause de la transformation africaine. Ceci était la principale remarque faite par des experts en la matière de collecte, dissémination et communication des données du Bureau pour l’Afrique centrale de la CEA lors d’un récent atelier régional des Nations
Unies sur la Diffusion et la Communication des Données, tenu à Niamey, au Niger.
C’était l’occasion pour les experts du Bureau de l’Afrique centrale de la CEA de mettre un accent sur la dimension communicatrice qui diffère de la simple diffusion de l’information statistique et qui lui vient en complément. Selon eux, la collecte et diffusion des statistiques occupe une place de choix dans la récente reforme de la CEA non par parce que les données sont impressionnantes mais parce qu’il faut faire le plaidoyer pour une transformation africaine basée sur l’évidence. C’est la raison pour laquelle ils ont maintenu que la diffusion et la communication des données devraient être faites de la plus simple des manières afin de captiver les décideurs des pays membres de la Commission afin que ceux-ci apportent un plus dans la formulation des politiques susceptibles d’aider ces pays à se porter vers l’émergence.
Au terme de trois (03) jours de débats et de discussions, les experts réunis à Niamey pour l’atelier ont, entres autres, recommandés aux Etats africains de prendre des dispositions législatives, règlementaires et techniques pour faciliter l’accessibilité aux micros données pour les chercheurs, et ceci, dans le respect de la confidentialité des données individuelles. Ils ont aussi préconisé à AFRISTAT de discuter avec les partenaires techniques et financiers dans l’optique d’harmoniser les outils de base de données mis à la disposition des Offices Nationaux de la Statistique, ainsi qu’aux gouvernements et partenaires au
développement d’accélérer le processus d’harmonisation des méthodes et outils de collecte des données statistiques au niveau des pays.
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Co-organisé par la Division Statistique des Nations Unies, le Bureau Sous-régional pour l’Afrique de l’Ouest de la CEA, la Commission Economique pour l’Europe et l’Institut National de la Statique du Niger, l’atelier a vu la participation de plus d’une quarantaine des experts venant de Quatorze (14) pays africains ainsi que des responsables des huit (08) institutions dans divers pays du contient africain.
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