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Déclaration faite au nom de la Commission économique des Nations unies pour l' Afrique

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(1)

, \

Distr.

LIMITEE

E/CN.14/SWCD/mF.34 21 juillet 1970

FR!NCAIS

Original ANGLAIS

~OMMISSION

ECONOMIQUE POUR L'AFRIQUE Reunion d'experts sur Ie developpement

de la vie et des institutions rurales en Afrique de l'ou8st

Accra,

22-}1 juillet 1970

DECLARATION FAITE AU NOM DE LA COMMISSION ECONOMIQUE DES NATIONS UHIES POUR L'AFRIQUE

par

J.

Riby-Wil1iams, Directeur de 1a

Division du Deve Loppemerrt des

Ressources HUID01nes,

CEA

(2)

Tres Honorable Premier Ministre, Excellences, Distingu6s Experts,

E/CN.14/SWCD/INF.34 Honorables Ministres,

Mesdpmes et Messieurs,

Je suis particulieremant heureux de profiter de cette OCCB- sion pour vous exprimcr, Mr. Ie Premier Ministre, In nrofonde reconnaissance de Ie Commission Economi~~e pour llLfrique, pour l'honneur que VOllS avez pccordc a ce scminaire d'ctude Ouest africain, en l'invitant a so tenir dans votre capitale et on venant vous m~me l'inaugurer.

Je suis sdr que In dctorffiinati~n nvec laquelle nous sommes arrives ici pour nOUB attnquer pux formidebles probl~mes du de- veloppement rurHl qui se po sent nux Etats do cotto sous-rpfion, a etc renforcpe par votre pccueil chelcureux et per Ie discours oncourapeant que vous venez do nrononcor. Clost ffiaintennnt de notre devoir de vous pssurer, d'une fagon concrete, que les

~rands aspoirs que votre Gouvernement et vous meme evez places dans cette reuni ,n technique ne seront pas d6gus. Nous pourrons

nttoindre co but grDce pux rcsultnts de nos d61ibcrations au COl1rs des dix prochains jours.

Mes collegues d~ Secr6t~riat de l~ Commission Economique pour l'Afrique et moi-m@me, avons suivi ~vec Frond int6r0t les diffc- rentes orientations politiques et les pctivit6s que votre gouver-

nemen~ et les Gouvernemcnts des Pnys-freres de l'Afrique Occiden- tnle poursuivent - certAines Avec notre rarticipntion directs - dans Ie domcine du d6veloppement rural. 10 plupert des princi- pnux problemes ~ui ont 6t~ d6finis comme freinant Ie processus de 10 trnnsformAtion rurele rapide dens ces pnys se ressemblent. II en est de m@me de nlusiours objectifs

a

lonp terme fixes dans les

Plnns Nationeux. Bien sQr, certains de ces problemes sont pnrti- culiers aUx trois pays contigus at intcriours de la sOUS-~cgion.

Mnis quend no us cxaminQns les stratcgies, les institutions eUssi bien que les organes vfritebles nFr lesquels les ~ouvernements

esperent ptt2~uer les problemes at otteindre la transformntiion de structure d o si r c o , n o u s trouvons quo Ie situ r t Lo n est c o mp Le x o et parfois niffere larpemont d'un pPys

a

l'outre.

QUFmd lion en vi ont ,~" La q u o st Lo n de I.a mrith o d e 8ppropriE5e pour con81iser et utiliseI' l'oide cxt~rioure, et au probleme du r61e essentiel que les Feonces i.lternntioneles d1pssistences tech- niques doivent jouer, nfin n'hnrmonisor leurs efforts de coop~ra­

tions Avec ceux des pouvernaments nationaux, dans des progrnmmes globoux, Ie situation deviant deroutante.

La situation varie nUBsi benucoup d'un pnys a l'outre quend lion considere jusqu'a guel point los fOllvcrnements sont r~elle­

ment enge(!RS pnr les ob;jeetifs de leurs politiques et de leurs plnns en ce qui concerne I! a p r I t crt i o n dos mesures f'd s c o Le s , 16-

(3)

E/CN.14/S WCD/INF.34 P8ge 2

gislntives

et

0uministrativc a•

f e e propos, j f8i me r e i s , nr. Le Premier Ministre, r r p p o Lo r l'inaugurption m~morrble de l lectucl Perlement de votre gouverG~~

en Oetabre dernier; et en particulier, 18 tres nette declar8tion sur Ie politique de d~veloppement rural que f i t Ie Pr~sident de 1 Commission ~r~sidentiel1e dens son Messege. DDus ca meCSD{-C votre gou"I"srnemcn t s ' engegeei t en tierer1len t

a

o ri on ter Ie r e p e r t.L tion dE'S

"ressources ,'eonomiques et f Ln an c Le r e s " du p2yS, au s s L bien que son programme legisletif, "v o r s trois domeines de Ie plus h r u te priorite: Fremierement, Ie deve10ppemcnt rurel et en particulier ll eugmentption de 12 production rur le~ deuxiemement, Ie lrncement dlune cempegne syst~mptique contre 10 probleme du chBm2ge; ct

troisiemement, Ie reduetior des disprrit6s qui ont jusqu'ici exisi;(

dans les n i.v c r ux de develofrement des di f f e r e n t e s regions d u p8yS",

11 p c t u e l Plan de 12 Repub1igue d~ C8te d'Tvoire decl2re que:

"1a nevcloppement Rural soul~vc en m5me temps 1es prGbl~mes de di- versification des produits at ceux du desequi1ibre regionsl. " 10 developpement economiq~e d;pend iu peyssn et de l'amelioration de son milieu. Toutcs les Bctivites du gouvcrnement, entreprises ou prevues. visent ~ lui fournir Is primeut6 economique que se pIece predominante dans Ie donBine demogrepnique lui confere, et pour.

etteindre ce but, l'on envisage de lpncer dans Ie Nord et dens Ie Sud de v rs te s p r o g r r mme s de develC'ppc!ment rursl integr~."

Dans Ie dernier Plan disponiblc du gouverncment Federal du Nigeria i l est affirme ['vee force que "Plus de quetre-cinquiemes de Ie populetion du Nig~rip dependent de l'pgriculture et plus de Ie moiti~ de son produit national brut provient de l'agricu1turc, des produits de 18 foret,de l'61ev8ge et de 19 peche; que l'exp~D­

sian et Ie modernisation de l'agriculture at d8 12 production rurele est c r-u ci o Lo pour Lo d~\[e1oppcment de 1Ieconomie nig(~rinn e

"et que 18 p r o d u c t Lv Lt e BCCrUG de Ifa.griculture et d u secteur rUT:' drns l'ensemble seront d~tarmin2nt2s qupnt ~ In possibilit6 de

l'puf"mentption effective d u .re v e n u de 12 mr.iorit5 d o s popuJ.pt'_o'1S,!1

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E/cH.

i4/cl)'CD/nl". q Pegs 3

De 18 meme f8<;(r'n, l ' act u oL P18n de J[l Republiqulo d u Dnhom,:y affirme que puisque 90% de sa population sont engag?s dens Ie secteur r u r sL, touto "politique pour Ie devel"pDement econOmiqUl du Dnhomey de v r oi t ~LirC'n'jl"t :~(;co:cder 1-8 priorit? P. 11 amello;~c'"

tion de IE p r o d u ctLon 2[:,':~cole". l.c:quel1e 3. son tour c o n t.r i.b u ors

~ llel~v0ment du niveau C vie de 1n grande m2SSS de 12 populatio~

A co st ad c de nos tr av-aux , j'I- no me nt i o n n c que cos 01'3. iL'i'1

de mctt r e en relief l'importance que If,S pe:,s do I' Afrioue Occ:,- dentnle 8ttachent eu d~veloPPGment rural.

3i nous nous penchOl18 sur les cnnees d l2vant Ilindepond8ncG

nat.Lon r Lo , nOU,3 c o n st a t o n s aUf: L: 011e: pryoi t. 'vl'Op de p o r oLce ru sujet de l'importance et deB grpndcs reS~0urC08 ~u d~~elcppcme~t

rural d?ns Ius 6ccnomies dw ItAfrique Occident21e; mpis qu~cucu~c

mcsure systematique n'etait p r i.r.» p o u r y faire qu oLqu e c e s oLt , Nos c o mmun aut o s ru~o18s LJOnr,icnt Lour s vic's

a

ell,s,: sons etrc etroitement integrecs au p00vernement centr?l.

de contacts entre cux at comprcnant tr~s peu leurs situ2tions Los f'utorit~s coloniAlcs ~tpien·t intercss~es rvpnt tout FU pill?ge des m2ti~res pr0mi~res pour l'exportGtion ct ~ It6tpblissGment d'un illonopnle sur llimpartption des produits man uf's ct.ur-ris , En c o n e c qucno o , 10E. r-o u to s , Lcs chemins de fer ct les Butres voies dG communic?tJ.on 6taiont taus orgrnis6s non or vue dtouvrir et de transfor~er IJeconomie rurale

des sorties ccnvenables ~ux produits agricol c 3 exportables V2TG

~es ports maritimes. LS8 sorvices d10nseignement et d sente tels qu'ils ~taient 6tnblis ~tpient insuffisants ct mnl conqus pour sRtis~nire los bGsoillS des vpstes communvut~s rureles, enCOTn moins les besoins de In sous-r~gion p~ise dans son Gnsemble.

Ainsi. i1 s'est pv6r~ que les principnux cGnt~es d'8ctivite 6aonn mique at de relative prosp6riti d~ns les pays de In sous-r~gio!:

sont les villes et les enclrves industriellffi, telles que les portr mRritimes, los c8pitales rdmnistrntivGs et les villes mini~res.

Lr; mnjeure p2r'i.;ie d u pp,ys eo:t c o nstLtu o e de v a I Lego s LsoLes qui

_ _ _ _ _ _, ~_."i. ~"_r

..

!T. .,-.-~

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E!CN.14!SWCD!INF.34

Fnga 4.

cultivent quelques produits d'exportetion au qui dependent presque entierement de l'egricultQre de subsistence. Tout ceci a contribuf l Bccentuer d1eutant Ie contraste aigu entre nos villes et nos

campagnes. Le tres bas niveau d'instruction,de sante et l'~limen­

tation et de conditions g6n6rales de vie sont une CAuee tr~s impor- tente de Ie tres faible rentabilite des cultures et de la b2sse productivit6 dens les plantations. Et i l est aussi responsAble du developpement lent de l'industrie at des activites economiques.

Loin de moi llopinion selon laquelle nous aurions manque Ie train dans Ie course pour Ie developpement, mais nous devons 0tre suffisamment realistes pour reconnattre que c'est avec un certain retard que nous avons accorde 1a priorite necessaire au develop- pement du secteur c1e de nos economies nationales ~ Les gouver- ment de llA~rique Occidentale sans exception, en sont venus main-

ten~nt l reconn~tre que Ie developpement rural est la cle de In prosperite future des pays de cette sous-region, et meme des putres pays africains en voie de deve10ppement.

II en esv ainsi

a

cause du poids meme de In population

rurale de 11 A f r i q u e Occidentale et de In tres haute proportion de sa force de travail engagee dans Ie secteur primaire rural; i l en est ainsi parce que les rctivites rureles constituent Ie principa- Ie source de devises etrengeres indispensables pour se procurer les biens d'equipement dont nos Rouvernements ont tant besoin pour accelerer leurs plens de developpement; i l en est ninsi perce que Ie secteur rural constitue Ie prineipole sinon l'unique source de matiere premieres pour les industries existentes ou en projet lesquelles dependent ellos aussi de l'expansion egricole; i l en est en fin ainsi parce que Ie potentiel et les possibilites de d6veloppement en Afrique Occidentale sont encore plus grands dnns Ie secteur rural que dens les ~utres domaines.

Son developpement repide et global constitue dane une nec*s- site. Mais les probl~mes impliques ne sont pAS seul:ement ceux de capitaux .t de sevoir faire technique.

(6)

~I

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5.

81 nous nous panchons sur l'A€rioulture pE'r exemple, nous decouvrons que son develo)pemant d~ns toue les pays de l'Afrique Occidentale a ete SeriOU80ment paralyse surtout per des fsctours humains, culturels at institutionnels. BOGucoup 8 deja ete dit, per exemple, eu sUjet du aontr61e des principales pestes et maladies des vegetaux at d'animeux, at eu sujot des meilleurs resultats

a

ob-

tanir ('rree [, l'utilise~tion de techniques, d'outils, de semences at de beteil de meilloure 1uolit6, etc. Mcis ce qui s'8v~re plus difficile c'ost Ie m'thode

a

suivre pour s'assurer de l'ecceptction de cos techniques nouvelles per les peyscns at les communautes ru~

rales

a

mentalite traQitioncliste. La productivite agricole a etc grBvement limitee par les regLccs fonciers les sys t.e me s de reper-

tition des terres; per l'approvisionnement insuffiscnt en eau d'ir- rigation et en ceu puteble; pa: l'insuffisance des facilites de credit aux fins de production; pp~ Ie mediocrite des routes at des voies d'acc~s aux marches; par les faibles ~oyens de commercia- lisation; par des attitudes locales qui ne sont pas favornbles eu changement rapide; aussi bien que par un manque total de progrAm- mes integres au sein d e s qu cLs L'<r.utru ct d c.n l'81imentp,tion, I.a

sante les travaux publics rureaux les communications et les coope- ratives peuvent se developper harmonieusement.

1e developpement ~urBl comports bien plUs de choses que In production agricole, bien que nous acceptions Ie fait que la bese economique de l'eCOnomie rurale oUGst-africaine depende de l'agri- culture et de Ie diversification des activites agricoles. De Ie meme fa90n, Ie dcveloppement rural implique plus que l'enseignement aux populetions rurales

a

lire at

a

ecrire;

eu a

les aider

a

cons- truire des routes, des cliniques et des puits.

Dans presque tous les pays de l'Afrique Occidentale, nous voyons que plusieurs ministeres ou organismes s'occupent simult2-

~ement des divers aspects du developpement rural et~des Bervic0~

vulgarisation meis leurs pctivit~s sont rarement coordonn~es, RU

n1veeu de l'execution soit

a

l'echelle de 12 politique nationals ou

a

l'echelle locale.

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Cheque service de vulgaris?tion au programme est d'habitude suivi BOUS In seule responsabilite d 'un ministG'e et est insuffi samment lie eux autres domainee d~2ctivite gouvernementale qui rcntrent dans Le d o mai n e d c- 12 competence des aut r e s rni n Ls t.e r e s ,

Bien plus, d~s Ie moment q~e Ie feu vert est donne; on tente immediatement d '6tendre Ie ser~lce concern6 sur toute l'6tendue du pays. De cette f290n l'implantetion du service est tr~s insuf- fisente pour pouvoir donner neissance ~ des centres de croissanca.

Ai.n sf, , Le Minis-:i;re du Developpel'\8nt Commun8utaire vou de I' Animation Rurele a s s u mo au niveau d u vil12.ge, 18 responsabili t,5 exclusive d

'un reseau de services qui. para1t-il, sont de nature

~ developper l'6conomie rurele. L28 minist~res de l'Agri~

culture de l'Education Nationale at de Ie SAnte ont 6galement revendique Ie responsabilite de leurs services respectifs de

vulgarisation dans les domaines de l:agriculture, de llenseignement rural, de la sante ot de Ie nutrition dans les campagnes. Et les vies des com~unautes rureles ont et6 brutBlement compBrtiment~cs

afin de les pr~p2rer ~ ben6fic~er de ces services qui sont projet6s

s~parement ~ p ert.Ir des administrationscentrales.

A l'echelon international, los demandes des gouvernements Bdressees aux agences internationales pour solliciter des pro- grammes dlassistance technique, ne treitent que du secteur sp6ci- fique pour lequel la demende est faite. En consequence, tres n e ,.

d'informations sont fournies sur les aspects du projet qui depen- dent des Butres minist~res, mais ~u~ sont essentielles pour Ie

succ~s du programme requis,

La conception meme du developpcment rural exige une approche globale et Ie bonne utilisation a-ssi bien de l'ensemble des con- naissances et de l'o r g a nisation du gouvernement que des services et de llaide internationaux d 'une fegan plut6t int~gree qu 'iso16e ou fragmenteire. Si Ie strategic dait @tre basee sur une approche affectant plusieurs disciplines at sur une selection minutieuse des

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E/CN.14/sWCD/INF.34 Pc:ge

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centres de c r o Ls s e n c o , pour 18 concentration, 210rs nos P2YS do l'Afrique Occidentple doivont comprendre la n6cessit~ de reconsi- derer leur r6partition actuelle des services de vulgerisation !;t les structures gouvernementeles traditionnelles qui los dirigcnt_

lIs doivent d6finir de nouveaux organismes et une nouvelle strntSci qui int~greront ~ cheque niveau local donn6, les principeux 80rvicc techniques nationaux qui peuvent bien contribuer au developpe~ent

rural. Et ces services doivent inclure: les services agricoles

(y compris l'utilisation des te~res, Ie cr6dit, 18 commercialisetton at les cooperatives), Ie service rural de S2nte, 12 nutrition, 198 trBvaux publics, Ie devoloppement communautaire,les cours d'adultes,

L'etude do ces prob1~mes institutionnels qui proviennent du developpement rural at des strat~gies qui conviennent mieux AUX

Et8ts africBins ont retenu specia1emcnt l'Bttention de 18 Commission Economique pour l'Afrique. Gr~ce l sas services consultatifs re- gionaux aux Etats africeins at grAcG aussi aux reunions, aux s~mi­

naires et aux cours de formation rdgionaux at sous-r6gionaux, Ie Secretariat s I efforce dI aider l la mise sur pied d' organismcs n8-

tionrux et

a

la dofinition de strBtdgies qui pourraicnt promouvoir Ie d~veloppement rural int~gr~ dans les pays de 18 r~gion.

Depuis 1964, If CEA en collaboration avec la F.A.O., l'UNESCO, l'OIT et l'OMS, a entrepris des ~tudes et des enquetes sur des pro-

bl~mes socio-economiquos rencontres par des gouvernements nrtionwx ou des administrations r~gionalcs drns Ie processus du ddveloppament rural. Pour ne citer que quelques examples, en 1964, une mission polyvalente s'est rendue dens los pays int~rieurs du Mali, du Niger et de la H2ute-Voltf' pour ~tudicr Ie plpnification et In coordine- tion de leurs programmes de d6veloppement rural et faire des recom- mendations BUX gouvernements.

A 10 suite de cotte mission, une aidG a ete Bpport~e au gouvor- nement du Mali pour ouvrir un Institut de formation de cadres moycnc du developpement rural. Un projet pilote de colonisation rurale a

~t~ Lnnc d avec s u c c e s en H2utc-Volta, et Le gouV<ernement de c o pays a demande

a

~IUNDP une autre assistance pour etendre Ie programme

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de colonisation rurele pfin d'englober 25.000 jeunes gens qui sont actuellement en train de subir une for~Ftion dans Ie crdre de

l'educction rurele du pays.

A Ie demande de la Republique Federale du Cameroun, 10 CEA p e n voyd une mission dens c e pays en 1966, af i.n d1eveluer ses pro- grammes de developpament communeutaire et d'animetion rurple ct de faire des recommandations. Cetta mission a eu pour resultrt pour 10 Cameroun, un apport de conseils sur 1es voies et moyens d'harmo- niser ces programmes dans Ie c~dre d'un programme rural de d6velop- pement integre de l'Bction interministr~lle sur Ie terrain.

Les deux regions du Cameroun orientel et Occidental re90ivent maintenent une assistance peur developper un programme unifie de formation de cadres du dGveloppement rural.

Les deux realisations les plus importantes en ce qui concerne Ie promotion du concept du developpement rural integr6 dans In r6- g10n ont 6te premierement, l'etrblissement en 1968, de 18 Commission

interinstitutions des Nations-Uniee sur Ie Developpemnt Rural en Afrique. Cette Co~mission est composee de representpnts de toutes les agences des Notions Unios qui eX8cutent des programmes en Afrique et aussi de l

'OUA. Cette Commission e'occupe: des voies et moyens de renforcer 12 cooperation entre les egenoes pour Ie deve- Lop p e mc nt rural; de 1 tirnportrnte contribution de c h aqu e agence des

Nation-Unies pour Ie developpement de 12 vie et des institutions rurales dpns los PPys rfricains at de 12 d?finition de princip.s directeurs et de projets pilotes ayant trait ~ Ulle approche commune par les agences pour la ~ech8rche dos solutions aux problemas

au

developpement rurrl an Afrique.

Deuxiemement ru cours de Ip 98 session de Ie CEA qui slest tenuf

a

Addis Abeba en Fevrier 1969, les Etrts Africrins de 18 Commission ont collectivement adopte une tres importrnte resolution intituU6e

"Politique h e r moni o d e de Developperr,ent r u r c I en Afrique". Dr-n e cette resolution, i l etait demande au Secretaript de Ip CEA :

- de tout faire afin que les gouvernements africains contribuent

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9,

Ie mieux possible l l'edoption de Ie philosophie et de 18 stra-

tegi~ de 18 politique h8rmon~see dans leurs programmes de develop- pement rural;

d1accorder llaide tGchni~ue appropriee aux Etets africains pour l'6teblissement au l'amSlioretion de centres nationaux ou multinationf'ux de formation dans Ie domaine du develop- pement ruraL; et

de convoquer des reunions regionales oU sous regionales d'exports et de responsebles de programmes de developpement rural, pour etudier comment les differentes mesures politiques, les orgenismes et l'action pour Ie travail at Ie vulgarisation

agricOle, les moyens d'informetion, les cooperatives rurales, l'as- sistance sociale et Ie developpement communeutaire, Ie sante rurnlo, les sciences et In +echnologie ~euvent tous @tre associes pour se renforcer mutuellement dans Ie d6vcloppcment des communautes rurales africaines.

Suite

a

cette resolution une conference panafricaine avait ete convoquee en Octobre dernier au Oooperative College de Moshi en Tanzanie. 41 participants de Pays africains et quarante deux observeteurs d'agencos specialisees des Nations-Unies et d'autres agences internationales assisterent l If' Conference de Moshi.

Elle reussit

a

analyser les problemes rnajeurs que rencontrent les Etpts ~fric2ins dans leurs pro[rammes de developpement rural, secteur par secteur. Et elle se mit d'accord sur les grandes

lignes d'un nombre d'objectifs essentiels qui devreient guider les Etats africains dans 18 planificetion et 12 programmation de leurs projets de developpement rural. Elle etudia aussi les str8t~gies

pctuellement suivies ppr les Etets africeins dans 12 coordinetion et l'int~gr8tion del~~8 programmes de d~veloppement rural; et clle recommanda l'orgpnisetion d'une serie de reunions sous-rGgioneles d'experts pour ouvrir Ie debet de fagon plUS proche du nivcau

operetionnel, f'fin de s'attequer pux questions pratiques netioneles at sous-r~gionales et si possible, de definir un certain nombre de projets pilotes qui avec l'pide collective de toutes les egencGs

(11)

• •

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des Nations-Unies dans Ie pays conccrne - pourraient ~tre entrepris at assistes.

Ainsi Ie niveau de cotte reunion d'expcrts d'£frique Occi- dcntale p 6te bien d6fini ~ spvoir :

- rclevcr ct examiner de fagon critique les probl~mcs qui se posent pux Etats de l'Afrique Occidentale dens leurs efforts respcctifs pour accelercr Ie developncment rural;

- echanger des idees sur la plenification, l'organisation, l'administration, Ie finance~ent et llexecution des plans de developpemcnt rural; et

-aider

a

definir la meilleure methode de mobiliser los efforts et les ressources c911ectifs des agenccs des Nations-Dnies Dour assister des ~ouverncment8 netioneux dans certains pro-

jets-pilotes bu dens la conduite du developpemen~rural.

Si no us devons reussir, AU cours de cette rencontre,

a

realiser

une telle introspection critique de nos syst~mes existent, nous nc poavons pas nous pcrrnettre de ne pes voir los probl~mes et les faiblesses des methodes de ple~ificetion du develonpement rural;

les obstacles dans l'organisaticn ct l'edministration; les problemes de communication; les probl~mes que comports Ie d~veloppement des ressources humaines rurales et leur utilisation effective; les

probl~mes de recherche; et pardessus tout, les probl~mes de mise sur pied d'institutions et de strategies les plus effioaces. En evi tan t d ef o r not i o n p r of'c e sionnelle et n at i o nelL sme, nous devrons pouvoir examiner de fag on critique et objective comment les gouverncments de l'Afrique Occidentale Attaquent ces probl~mcs,

quels succ~s ils remportent et quelle assistance des Nations-Unies ils desirent obtenir.

Monsieur Ie Premior Ministre, je crois que c'est une tr~s bon- ne chose que cette conference se tienne dens ce pays. II est bien

connu que Lc Gh8n8 fut l'undes p r ordo r s pE'ys

a

etablir un program- me de developpement des communput6s rurales; et 18 vaste orgpnisp- tion nationale de ce plen a Ie ffiGrit6 d'gtre Itune des meilleures

(12)

t I

-du mo nde ,

---_ ..

_---~.~_

.. _._---._---

~.

E/CN.14/SWCD/INF.34

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Gr~ce ~ son trav2il d'avant-garde dallS Ie domaine de l'education de masse, du programme feminin et des projets d'in- vestissement humpin, Ie pays a ~eussi ~ se b~tir une masse

d'experience qui lui a perJis d'6tendrc les services techniques des aut r c s de p e r t o no nt s gouvel'118:uel1'C clans les domeines les plus proches" Et evec 18 decision recente du gouvernement d'in- corporer Ie progrp8me de d~vcloppement co~munautaire dans un programme uni de developpcmcn~ rurel et dans un Minist~re de ia Jeunesse ot du IJevcloppement r-u.re L, i l app o r af t clairement quo vous avez ettein t 1; etc' rv de ::'8 nro not i o n de 12 coordinetion

interministeriel1e qui devrait cerpcterier Ie conception pretique du developpement rural integrc.

A ce prop o s , .io u s av c n s conseil1es de pouvoir pendant ce s c mi n nd r o, 'Jl'oi'iter de l'OCC8s1o:1.(:.', ,-0",3 €.;i;·offerte pour vi s Lt ei

certains pro,jcts-rilotes pctuellc[,18:lt entrepris dens Ie domrine qui est Ie netre,

Aux noms des org2nisateurs de ce seminaire d'experts, per- mettez-moi, Monsieur Ie Premier Ministre, de vous exprimer une fois encore notre reCOnD2iGsance pour touto 12 peine prise ~Rr

votre gouverneMe~t ~ 10 fois pour assurer les meilleures condi- tions de travail

a

cette reunion et pour enrichir notre expe- rience sur Ie theme do notre rencontre.

Je voudrpis e~21e~ent 2U nom de 1r Commission Economique pour l'lfrique, remercicr Ie Representant local de l'UNDP, Hr, Gordon Menzies, pour l'Bide g~nereuse qu'il a ap~ortee ~ l'orga- nisation de cette rencontre. Nous exnrimons egalement notre reconnaissance 8UX auto~it8s de l'Universit6 du Ghana, pour lOG excellentes conditions de logemcnt,dtalimentation et de traveil qu'ils nous ant preDer~es et aux distingues repr6sentants ••• des agences specipliG80s des N2tions-Unies et autres or~Bnisptions

internptionples qui so~ i~ evec nous pour apporter l'PD~ui tech- nique et les conseils necessaircs

a

notre reunion.

Jc vallS rcmcrcieb

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