• Aucun résultat trouvé

LE GRAND PARADOXE!Pages 2, 3 et 9.

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "LE GRAND PARADOXE!Pages 2, 3 et 9."

Copied!
15
0
0

Texte intégral

(1)

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - MARDI 17 DÉCEMBRE 2019 - N°5350 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com

JUSTICE L ES AFFAIRES LIÉES À LA CORRUPTION S ACCÉLÈRENT

Plusieurs hauts cadres de l’État devant les juges

Les travaux à 90%

d’avancement

Le débrayage

continue à l’agence foncière

Page 5.

BÉJAÏA R ÉNOVATION DU RÉSEAU

AEP DE L ’ ANCIENNE VILLE

BOUIRA

Les Kabyles passent à côté d’une victoire !

LIGUE 1 MOBILIS (14 E JOURNÉE ) CABB A RRÉRIDJ 1 - JS K ABYLIE 1

Page 8.

Page 4.

Page 24.

BÉJAÏA V

ACCINATIONCONTRE

LARAGEETLAFIÈVREAPHTEUSE

La campagne est lancée !

Page 2.

ISSN 1112-3842

SAISON OLÉICOLE À TIZI OUZOU U NE PRODUCTION DE 18 MILLIONS DE LITRES ATTENDUE

PRODUCTION ABONDANTE, PRIX TOUJOURS ÉLEVÉS

LE GRAND PARADOXE !

Pages 2, 3 et 9.

(2)

C

er tes, pr endr e un point à l’extér ieur n’est pas mal du tout, mais il faudr a toutefois r elativiser l’impor tance de ce r ésultat lor squ’on sait que la J SK avait toute latitude pour empocher la totalité du gain, d’autant plus que la r encontr e a eu lieu en l’absence du br uyant public bor djien en r aison de la sanction de huis clos infligée au CABBA par la LFP. Par tis à Bor dj avec la fer me intention de r evenir avec la victoir e, les Kabyles avaient r éussi comme il se doit leur entame de match en dominant littér alement leur s vis-à-vis avec à la clé l’ouver - tur e du scor e à la 20e minute par l’inter médiair e du jeune Tafni, titular isé par Velud en milieu de ter r ain aux côtés de El Or fi et Raiah. Un joli but inscr it de la tête qui a mis les

joueur s de la J SK sur or bite pour continuer leur pr essing face à une équipe du CABBA incapable d’inquiéter l’ar r iè- r e-gar de kabyle dur ant les pr emièr es quar ante-cinq minutes. Mais voilà que le diable de Benlameir i, suite à une action anodine, par vient à égaliser dans le temps addi- tionnel lor sque, d’un puissant tir, il envoie son ballon au

fond des filets du por tier kabyle Benbot (45’+2). Une r éalisation qui a car r ément scié les jambes des joueur s de la J SK en seconde pér iode, incapables de r epr oduir e leur belle pr estation de la pr emièr e mi-temps, laissant souvent le monopole du jeu aux capés de Fr anck Dumas, qui ont conti- nué à har celer la défense de la J SK mais sans pour autant

par venir à ajouter un deuxiè- me but avant que l’ar bitr e ne siffle la fin de la r encontr e sur un scor e de par ité (1 - 1). Un nul qui ne fait les affair es d’aucune des deux équipes, qui occupent ensemble le milieu du tableau avec 18 points chacune, même si la J SK compte encor e deux matchs de r etar d. La J SK a en effet encor e des chances de finir la phase aller par mi les quatr e pr emier s au classe- ment et cela passer a inévita- blement par un sans faute lor s des deux matchs de r etar d, à disputer successivement contr e l’USMA à Alger et le MCO à Tizi Ouzou, et celui de la 15ème jour née face au NC Magr a au stade du 1er novembr e de Tizi Ouzou.

Tr ois autr es matchs de cette 14ème jour née ont eu lieu hier en début d’apr ès-midi et ont vu sur tout le Par daou AC, lanter ne r ouge du champion- nat, s’offr ir les tr ois points du der by algér ois disputé au stade du 20 Août 1955 face au NAHD (3 - 1). Le NC Magr a, qui a r eçu l’US Biskr a, n’a pas r até l’occasion pour empocher une victoir e cer tes étr iquée (1 - 0) mais ô com- bien impor tante pour la suite de la saison, alor s que l’AS Aïn M’lila s’est fait accr ocher à domicile par le CS Constantine (0 - 0).

A. C.

SP RTS

Alger Tizi-Ouzou Bouira Béjaïa

La Météo du Jour

Max: 19 Max : 18 Max : 17 Max : 19 Min : 11 Min : 08 Min : 07 Min : 08

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION

MARDI 17 DÉCEMBRE 2019 N°5350

La JSK n’a pas fait mieux qu’un nul (1 - 1) hier chez le CABBA,

dans une rencontre qui s’est jouée pourtant à huis

à clos.

Un nul et des regrets

LIGUE 1 (14ème journée) CABBA 1 – JSK 1

L

es 32e de finale de la Coupe d’Algér ie, édition 2019-2020, aur ont lieu du 25 décembre 2019 au 04 janvier 2020, selon la nouvelle pr ogr ammation annoncée hier par la Fédér ation algér ienne de football (FAF). « En r aison de la décision des pou- voir s publics de r epor ter toutes les acti- vités et r encontr es spor tives dur ant la pé- r iode des élections pr ésidentielles, soit du lundi 9 au dimanche 15 décembr e 2019 confor mément à un ar r êté du Ministère de la jeunesse et des spor ts (MJ S), la Com- mission de la Coupe d’Algér ie de la Fédé- r ation algér ienne de football (FAF) a r evu la pr ogr ammation des r encontr es des 32èmes et des 16èmes de finale », indique la FAF sur son site. Pr évus initialement du 21 au 23 décembr e, les 32e de finale de Dame Coupe se jouer ont finalement du 25 décembr e 2019 au 04 janvier 2020.

Pour ce qui est des 16e de finale, les r en- contr es aur ont lieu le samedi 4 janvier 2020 sauf pour les clubs engagés en Ligue des champions d’Afr ique, à savoir, la J S Kabylie, l’USM Alger car ces der nier s fe- r ont leur entr ée en lice dans l’épr euve po- pulair e le même jour. La nouvelle pr o- gr ammation s’étaler a comme suit : Mer cr edi 25 décembr e 2019 : deux (02) rencontres. J eudi 26 décembre 2019 : qua- tor ze (14) rencontres. Samedi 28 décembre 2019 : quator ze (14) rencontres. Samedi 04 janvier 2020 : deux (02) r encontr es. Sa- medi 04 janvier 2020 : 16èmes de finale sauf pour les clubs engagés en coupes afr i- caines. Les r encontr es CS Constantine - NC Magr a et AS Ain M' lila - J S Kabylie sont les deux gr andes affiches des 32e de finale de la Coupe d’Algér ie 2019-2020, dont le tir age au sor t s’est dér oulé mar di

à l’Ecole supér ieur e de l’hôteller ie et de r estaur ation d’Aïn Bénian (Alger ). Pour cette nouvelle édition de l’épr euve popu- lair e, le même système de compétition adopté la saison der nièr e a été r econduit par la commission de la Coupe d’Algér ie, à l’exception d’un seul point. En effet, les demi-finales qui se jouer ont en aller et r e- tour mais sans les pr olongations. C' est-à- dir e, si les deux équipes ter minent à éga- lité à l’issue des deux manches, ces der nier s se dépar tager ont aux tir s au but.

Exception faite des r encontr es, CS Constantine - NC Magr a et AS Ain M' lila - J S Kabylie, les autres pensionnaires de la Ligue 1 ont eu des for tunes diver ses. Te- nant du titr e, le CR Belouizdad débuter a la défense de son trophée hor s de ses bases face à l'IS Tighenif, for mation de Ligue In- ter-Régions (Ligue de Saïda).

Coupe d’Algérie

Nouvelle programmation des 32es de finale

LDC EUROPE 8es de finale

Real Madrid- Manchester City en tête d’affiche

L

e tir age au sor t des hui- tièmes de finale de la Ligue des Champions d’Eur ope a été effectué hier apr ès-midi à Sion en Suisse.

Le gr and choc opposer a le Real Madr id, détenteur du r ecor d de victoir es dans la pr estigieuse compétition eur opéenne (13 titr es), à Manchester City. Un duel iné- dit entr e Zinedine Zidane et Pep Guar diola qui pr omet des étincelles. Le tenant du titr e, Liver pool, devr a éliminer l' Atletico Madr id pour gar der sa cour onne, alor s que le Bayer n Munich défier a Chelsea. De son côté, le FC Bar celone va affr onter une équipe de Naples en pleine cr ise et peut clair ement entr e- voir une qualification si la situation n' évolue pas en Campanie. J osé Mour inho peut lui se fr otter les mains puisque Tottenham, en danger lor s de ce tir age, a hér ité du RB Leipzig. Le FC Valence et l' Atalanta, considér és comme les équipes les plus faibles des deux chapeaux, se r etr ouve- r ont cet hiver. Le duel PSG- Dor tmund ser a notamment mar qué par les r etr ouvailles de Thomas Tuchel, l' entr aî- neur par isien, avec son ancien club. Si Dor tmund, ir r égulier aussi bien en C1 qu' en Bundesliga cette saison, par ait êtr e un tir age séduisant sur le papier pour l' équipe de Neymar et Kylian Mbappé, il r este toutefois toujour s pér illeux d' aller cher cher un r ésultat dans son enceinte de la Ruhr, connue mondialement pour son ambiance et son

" mur jaune" . Lyon, qui était condamné à tomber sur l' un des gr ands favor is à la victoir e finale, a hér ité de la J uventus de Cr istiano Ronaldo. Les matches aller se jouer ont les 18-19 et 25-26 févr ier, les matches r etour les 10-11 et 17- 18 mar s 2020.

Le programme

Real Madr id – Man City Atlético Madr id - Liver pool Dor tmund - Par is SG Atalanta - Valence Chelsea - Bayer n Munich Lyon - J uventus Tur in Tottenham - Leipzig Naples - FC Bar celone

(3)

Mardi 17 décembre 2019

L’ÉVÉNEMENT

2

TIRMITINE Saison oléicole

C

’est le cas de Tir mitine où beaucoup de citoyens ont d’or es et déjà gouté à leur nouvelle huile. À Mâatkas, Souk el- Tenine et Ath Zmenzer, d’é- nor mes quantités d’olives ont été r écoltées et entr eposées dans les huiler ies. «Depuis quelques années, et en r épon- se aux conseils et r ecomman- dations des différ entes r en- contr es or ganisées par les autor ités du secteur pour une exploitation r ationnelle de la filièr e qui r epr ésente une sour ce de r evenu non négli- geable pour nous, nous com- mençons la r écolte tôt, c' est-à- dir e au mois de novembr e, plus exactement dès que l’oli- ve commence à avoir la cou- leur bleuâtr e. Selon les expli- cations données par les spé- cialistes en la matièr e, cela donne un r endement meilleur en qualité et en quantité. Et

effectivement, nous avons pu confir mer cela les deux ou tr ois der nièr es saisons», nous dir a un fellah du village Azemour Oumer iem. La visi- te que nous avons effectuée au niveau de l’huiler ie du village Ar r our, l’une des plus moder nes de la commune, nous a per mis de confir mer cette affir mation. Nous y avons constaté que d’impor - tantes quantités d’olives, stockées dans des sacs de jute, attendaient d’êtr e tr itur ées, au point où l’espace ne suffi- sait plus pour les accueillir, si bien que le pr opr iétair e fut contr aint à l’élar gir. «Depuis tr ois à quatr e saison, les habi- tants de Tir mitine ont pr is l’habitude de gauler et de

r amasser leur s olives tôt dans la saison. Mais cette année, et vu l’abondance, nous sommes vr aiment submer gés, à tel enseigne que nous demandons aux clients de patienter des fois une dizaine de jour s pour enfin pr étendr e à leur tour de tr itur ation», nous appr endr a le gér ant de l’huiler ie d’Ar r our. À signaler que le pr ix de tr itur ation de l’unité, c' est-à-dir e le quintal, a aug- menté de quelque 200 DA par r appor t à la saison der nièr e, pour atteindr e 850 DA au lieu des 650 DA de l’année passée.

Mais vu l’abondance de la r écolte, l’incidence financièr e est lar gement compensée par le r endement et les gens pr éfè- r ent s’acquitter de ce coût de

pr estation que le tr aditionnel pr élèvement pr opor tionnel d’huile, soit deux litr es par quintal. Pour ce qui est du r endement pour ce début de saison, le gér ant de l’huiler ie d’Ar r our nous appr end que celui-ci est vr aiment impor - tant, avec un minimum de 16 litr es le quintal et un maxi- mum de plus de 20 litr es.

Selon le subdivisionnair e de l’agr icultur e de la r égion, M.

Hocine Meziani, la pr oduc- tion oléicole pour cette com- mune, qui compte un patr i- moine de pr esque 500 hec- tar es, avec un r endement moyen de 27 quintaux par hectar e, peut atteindr e ample- ment la bar r ièr e des 13 500 quintaux. Ce qui r epr ésente une pr oduction de 270 000 litr es d’huile. Une r ente essen- tielle pour les habitants de la r égion. Et c’est à cet effet que les autor ités du secteur ont ces der nièr es années pr is plu- sieur s mesur es pour valor iser la filièr e. Entr e autr es actions entr epr ises, il y eut l’ouver tu- r e et l’entr etien des pistes agr icoles pour une meilleur e accessibilité aux sur faces oléi- coles. Dans cette optique, il est à signaler le r evêtement en tout venant des pistes menant ver s les oliver aies sur plom- bant les villages Aït Amar et Aït Ali et en contr ebas celui d’Imezdhathen, ainsi que l’ouver tur e de deux pistes longues de 1000 m chacune au village Izar oudhen, dans l’autr e ver sant de la commu- ne.

Rabah A.

Des prévisions

des plus optimistes

Alors que la campagne de cueillette des olives n’en est officiellement qu’à ses débuts, certaines régions de Kabylie, ayant entamé

l’opération dès novembre, en sont déjà à la trituration.

L

es ser vices de l’inspection vétér inair e de la wilaya de Béjaïa ont lancé, avant-hier dimanche, une vaste cam- pagne de vaccination du cheptel contr e la fièvr e aphteuse et la r age. L’opér ation en question s’étaler a jusqu’au 31 mar s 2020. «La dir ection des ser vices agr icoles de la wilaya de Béjaïa infor me l' ensemble des éleveur s bovins qu' une campagne de vaccination contr e la fièvr e aphteuse et la r age est lancée du 15 décembr e 2019 au 31 mar s 2020», lit-on dans un appel dif- fusé, hier, par la DSA de Béjaïa. Dans le même appel, la dir ection des ser vices agr icoles de Béjaïa invite les éleveur s à pr endr e attache avec ses r epr ésentants locaux pour de plus amples infor mations.

«Nous vous demandons de pr endr e attache avec les subdivisions de l' agr icul- tur e de vos cir conscr iptions r espectives et / ou les APC pour plus d' infor mations»,

est-il pr écisé dans le même appel. Pour les besoins de cette vaste campagne, plus de 40 000 doses de vaccins contr e la fièvr e aphteuse et la r age ont été mis à la disposition de la DSA de Béjaïa. Celle-ci aur ait également à puiser dans ses stocks si cette quantité s’avér ait insuffisante. La campagne de vaccination du cheptel ovin de la r égion, a-t-on indiqué, ser a assur ée par au moins 26 vétér inair es agr éés, dont 23 vétér inair es pr ivés. Elle toucher a plus de 45 000 bovins. Cette campagne de vac- cination vise à pr émunir le cheptel de la r égion contr e une éventuelle épidémie de la fièvr e aphteuse, dont les conséquences sont désastr euses. D’ailleur s, les éleveur s de la wilaya de Béjaïa et les r esponsables du secteur gar dent toujour s à l’espr it le désastr e et les per tes colossales endur és en 2014, lor squ’une épidémie de la fièvr e aphteuse avait décimé au moins 700

bovins dans la r égion. «Afin d' éviter les per tes économiques dues à ces maladies, nous vous demandons de bien vouloir adhér er massivement à cette opér ation», r ecommande vivement la dir ection des ser vices agr icoles de la wilaya de Béjaïa dans son appel. Par allèlement à cette campagne de vaccination pr opr ement dite, les vétér inair es engagés dans cette opér ation aur ont à fair e un tr avail de sensibilisation et d’or ientation des éle- veur s. Une nouvelle manièr e de fair e, visant à obtenir une lar ge adhésion des éleveur s, notamment les pr oducteur s de lait, aux différ ents pr ogr ammes de vacci- nation, dans le but de pr éser ver le chep- tel. «Le meilleur moyen de pr otéger son cheptel est sans conteste la vaccination», souligne un cadr e de l’inspection vétér i- nair e de la wilaya de Béjaïa.

F. A. B.

BÉJAÏA Vaccination contre la rage et la fièvre aphteuse

La campagne lancée !

P

lacée sous le thème :"État des lieux et développement», la chambre de l’artisanat et des métiers et la direction du tourisme et de l’artisanat de la wilaya de Bejaia organisent, après-demain, une journée d’études sur le secteur de l’artisanat dans la wilaya. Cette rencontre, qui sera organisée sous forme d’ateliers aura lieu à la mai- son de l’artisanat, sise à Sidi Ali Lebhar. Elle traitera des probléma- tiques liées à l’amélioration des services de la CAM, la formation et la performance des artisans, salons et commercialisation des produits artisanaux et les relations extérieures et communication.

Selon la direction du tourisme et de l'artisanat de la wilaya de Bejaia, "le secteur de l’artisanat est parmi les activités ciblées par la relance de l’investissement étant donné le contexte actuel de raré- faction des ressources que vit notre pays. Dans la wilaya de Bejaia, il revêt une importance majeure puisqu’il emploie plus de 40 434 personnes pour un total de 17 348 artisans inscrits à la CAM". La même source indique- ra en outre que "cette dynamique du secteur à besoin d’un soutien et d’un accompagnement des institu- tions publiques nationales et au niveau local." Et à propos de cette journée d’études sur le secteur de l’Artisanat dans la wilaya de Bejaia qui se tiendra jeudi pro- chain, ses organisateurs estiment que cette rencontre "à l'ambition d'ouvrir un débat avec les acteurs locaux (artisans, universitaires, associations, médias, élus et orga- nismes et directions) pour arriver à faire un état des lieux du secteur et réfléchir sur une stratégie d'actions pour le développement du secteur à court, moyen et long terme."

Cela dit, cette rencontre ne man- quera pas d'énumérer les avancées mais aussi les contraintes qui tirent ce secteur vers le bas. Sur le terrain, la commercialisation des produits de l'artisanat, leur rareté et la cherté de la matière première sont, entre autres, les probléma- tiques à résoudre pour les interve- nants lors de ce conclave dédié à l'artisanat. À noter qu'un espace au niveau de la maison de la culture Taos Amrouche a été octroyé aux artisans par le wali de Bejaia au terme de la célébration de la Journée nationale de l'artisan, le 9 novembre dernier. Cet espace est venu combler le déficit dont souf- frent les artisans qui pourront de ce fait exposer, promouvoir et commercialiser leurs produits arti- sanaux. Dans ce sillage, une convention devrait être signée entre la direction de la culture et celle du tourisme et de l’artisanat de la wilaya de Bejaia.

A Hammouche.

BÉJAÏA Journée d’études sur le secteur de l’artisanat

La CAM à l’écoute

de ses artisans

(4)

SAISON OLÉICOLE PROMETTEUSE Une production abondante de 18 millions de litres attendue et les prix toujours aussi élevés

Mardi 17 décembre 2019

L’ÉVÉNEMENT 3

Le grand paradoxe !

B

ien que, cette saison, plus de 18 millions de litr es d’huile d’olive soient attendus, les pr oduc- teur s et les paysans appr éhen- dent encor e des difficultés inhér entes à la commer cialisa- tion. Il faut dir e que l’huile locale n’ar r ive toujour s pas à entr er de plain-pied dans les mar chés économiques national et inter national, d’autant plus que la labellisation, condi- tionnée par les cer tifications biologiques, tar de à voir le jour. Aussi, les coopér atives censées entr etenir les olive- r aies, r amasser toute la pr o- duction, la tr ansfor mer et assu- r er sa vente, par la suite, sont encor e au stade de vœu pieux.

Pis, même les mar chés r égle- mentés spécialement dédiés à l’huile d’olive sont inexistants.

Il n’est de secr et pour per sonne que les méthodes tr adition- nelles de gaulage, de collecte, d’entr eposage et de tr ansfor - mation ne sont pas faites pour donner une huile vier ge de qualité. A cela s’ajoutent un patr imoine oléicole vieillissant et un mauvais entr etien des oli- vier s, à l’or igine de la diminu- tion de la pr oduction. Les feux de for êt sont également à l’or i- gine de la r estr iction des espaces oléicoles. Les pr oduc- teur s, quant à eux, ne sont pas suffisamment encour agés puisque leur pr oduction ne tr ouve pas toujour s pr eneur et r este dans les r éser voir s pen- dant des mois, voir e des années, vouée au r ancissement.

Une situation qui empêche la filièr e oléicole de décoller et de conquér ir les mar chés inter na- tionaux. Cer tes, cette année, une for te pr oduction d’huile d’olive est attendue, mais la qualité s’annonce mauvaise dans la plupar t des cas et la vente pas toujour s gar antie.

Outr e la piètr e qualité, le pr ix du litr e est cher. Actuellement, il se commer cialise entr e 650 et 700 DA. C’est en fait le gr and par adoxe : d’un côté on annon- ce une pr oduction abondante même de qualité pas for cement la meilleur e, n’empêche que le

simple consommateur se plaint toujour s du pr ix élevé. Y a-t-il alor s des moyens et des méca- nismes pour pr oduir e en quan- tité et en qualité et à meilleur s pr ix ?

«Notre huile est chère et de mauvaise qualité»

Invité par la r adio locale, Abdelli Mour ad, dir ecteur de la Chambr e de l’agr icultur e, abor de les obstacles qui fr ei- nent le développement de l’oléicultur e: «En fait, il y a deux gr ands pr oblèmes concer - nant la vente de l’huile d’olive au niveau de notr e wilaya. Le pr emier r éside dans son pr ix et le second concer ne sa qualité.

Ce sont des par amètr es tr ès impor tants qui empêchent la filièr e de se développer. Qu’on le veuille ou non, notr e huile manque de qualité. Pour l’amélior er, nous devons chan- ger notr e vision et les pr océdés de cultur e et de pr oduction.

Les mauvaises pr atiques de r écolte, de stockage et de tr ans- for mation doivent êtr e moder - nisées. Pour ar r iver à avoir une huile de bonne qualité à expor - ter, il nous faut de bonnes pr a- tiques. A commencer par la taille des olivier s, le tr avail du sol, le désher bage, la collecte, la tr ansfor mation et l’emmaga- sinement. Nous devons tenir compte de ces par amètr es pour avoir une huile vier ge expor - table et facile à vendr e même sur le ter r itoir e national. Il faut également bannir les pr atiques tr aditionnelles dans le gaulage, le r amassage et l’entr eposage», pr écisant que «le temps de r écolte et d’emmagasinement doivent êtr e tr ès r éduits. On ne doit pas stoquer les olives des semaines et pr étendr e à une

huile de qualité. Il faut oublier ces méthodes», insiste-t-il.

S’agissant des pr ix, l’inter ve- nant de la r adio reconnaît :

«Cer tes, notr e huile est appr é- ciée, mais son pr ix est tr op cher. Un litr e d’huile extr a vier ge est coté dans la bour se espagnole, à titr e d’exemple, à 2,8 eur os, soit 450 DA. Sur le ter r ain, notr e huile, qui est pour tant de mauvaise qualité, se vend entr e 700, 800 et par - fois à 1 000 DA le litr e. Si on veut entr er dans le mar ché inter national et commer ciali- ser notr e pr oduction tout en évitant la mor t de notr e huile, nous devons r éagir et fair e attention. A pr ésent, notr e cul- tur e est familiale et vivr ièr e, ce n’est pas de cette façon qu’on va entr er dans le monde de l’é- conomie. Au niveau du Conseil oléicole local et national, nous essayons de tr ouver justement des solutions concr ètes pour développer cette filièr e en pr o- duisant en quantité et en qua- lité et avec de meilleur s pr ix.

La pr emièr e étape consiste à cr éer des mar chés d’olives. Le pr oducteur ou le paysan va vendr e sa collecte du jour au mar ché, ainsi on ar r iver a à r amasser des millier s de quin- taux par jour qui ser ont tr ans- for més r apidement, une manièr e de gagner du temps et en qualité, ce qui assur er a sa commer cialisation. Le deuxiè- me point envisagé consiste en la cr éation de petites entr e- pr ises dans le cadr e de l’ANSEJ ou des investisse- ments pr ivés. Le pr opr iétair e de l’oliver aie engager a l’entr e- pr ise en question, qui ser a pr o- fessionnelle et disposer a d’un matér iel moder ne, pour entr e- tenir l’oliver aie et s’occuper de la collecte et de la tr ansfor ma- tion le jour même de la collecte.

Le pr océdé consiste en le gau- lage dir ectement au filet et aussi ver s l’huiler ie pour une huile vier ge. Les olives tombées au sol ser ont destinées à la consommation dir ecte».

«La labellisation par régions n’est pas la solution»

Au sujet de la labellisation de l’huile d’olive de Tizi Ouzou, le même r esponsable r évèle : «J e faisais per sonnellement par tie de la commission de labellisa- tion au niveau de la Chambr e de l’agr icultur e. Nous avions commencé ce tr avail de labelli- sation en choisissant cinq r égions: le ver sant nor d, Tadmaït, Maâtkas, Azazga et Makouda. Nous avions entamé la pr océdur e par l’huile d’Acbayli Nath Ghobr i mais depuis lor s notr e vision a changé : on ne peut pas par ler d’économie avec de petites quantités r égionales. J ’estime qu’il faut aller ver s une autr e vision, plus lar ge. La semaine passée, une r éunion a r egr oupé les conseils oléicoles de Béjaïa, Bouir a et Tizi Ouzou pour dis- cuter de la pr oduction oléicole de Kabylie. Nous voulons fair e quelque chose de gr and pour avoir de gr andes quantités et un nom lar gement r epr ésenta- tif : l’huile de Kabylie au lieu d’huile de Maâtkas ou d’Ath Ghobr i. Cer tes, le dossier d’Achbayli Nath Ghobr i pour la labellisation d’huile locale a été déposé, mais nous pensons que cette démar che est moins por teuse. Nous avons aussi essayé d’établir un dossier pour l’huile de Maâtkas, mais on a conclu là aussi que ce n’est pas plus por teur qu’un label pour l’huile de Kabylie. C’est ce qu’il faut pour pouvoir nous

imposer car nous avons d’é- nor mes capacités de pr oduc- tion. Der nièr ement, nous avons par ticipé à une for mation dans le domaine oléicole en Espagne. Nous avons décou- ver t qu’ils (les Espagnols) éta- blissement la cer tification bio- logique à deux eur os l’hectar e.

Chez nous, cela nous r evien- dr ait à 150 ou 200 millions de centimes/ha. Nous avons pensé à une convention entr e les conseils de wilaya et national avec la coopér ative espagnole pour la cer tification biolo- gique. Nous avons discuté avec eux, ils sont intér essés car ils veulent acquér ir de l’huile mais uniquement celle cer tifiée et de qualité. Ar r iver à avoir une huile de qualité à 20 eur os, ce ser a une gr ande r éussite pour la filièr e. Dans ce cadr e, il ya un pr ogr amme avec la FAO et l’Union eur opéenne qui concer ne cinq wilayas d’Algér ie, dont la nôtr e. Nous tr availlons avec eux dans l’ob- jectif de cer tifier notr e huile».

S’agissant de la cr éation de coopér atives, M. Abdelli r econ- naîtr a que «c’est une tr ès bonne chose, mais, pr écise-t-il, nous devons changer la maniè- r e de les cr éer ». «On ne doit plus se mentir si on veut avan- cer. Il faut éviter les anciennes pr atiques. L’administr ation doit expliquer aux paysans les avantages d’une coopér ative, les associations doivent aussi êtr e sensibilisées. Une fois les avantages expliqués et connus, les gens vont s’or ganiser en coopér atives, qui ne sont autr es que des entr epr ises écono- miques qui nécessitent des investissements. Une fois les gens convaincus, il ser a facile de cr éer des coopér atives per - for mantes qui s’occuper ont de l’huile, des mar gines et des gr i- gnons. Aujour d’hui, notr e wilaya compte plus de 400 hui- ler ies qui déver sent leur s mar - gines dans des oueds et la natu- r e. Nous devons cr éer, au moins pour commencer, une coopér ative qui saur a s’occu- per a convenablement des déchets (mar gines et gr ignons) de cette filièr e qui r epr ésentent 80% de l’olive. Si on ar r ive à cer tifier notr e huile comme étant biologique, elle ser a expor table avec des pr ix meilleur s. Il faut donc aban- donner les mauvaises pr a- tiques. Avec des entr epr ises et des coopér atives, en plus de la cer tification, la filièr e oléicole se développer a davantage», conclur a l’inter venant de la r adio locale.

Hocine T.

La wilaya de Tizi Ouzou possède un verger

oléicole et des

capacités de

production

importants qui font

sa renommée.

(5)

Mardi 17 décembre 2019

ACTUALITÉ

4

ENVIRONNEMENT L’opération touchera en 1ère étape les boulangeries

C

ette campagne, qui ser a lancée au cour s de la tenue de la Foir e de la pr oduction nationale, pr évue le 19 décembr e 2019, «touche- r a en pr emier lieu les boulan- ger ies», a pr écisé El Hadj Tahar, tout en soulignant l’adhésion de l’ANCA à cette opér ation. Le même r espon- sable a également mis l’accent sur l’impor tance de r emplacer les sachets en plastique par des sacs en papier, notamment dans les boulanger ies, afin de pr éser ver la santé des consom- mateur s, car plusieur s spécia- listes ont estimé que leur utili- sation pour emballer le pain est néfaste pour la santé. Le pr ésident de l’Association nationale des commer çants et ar tisans a, en outr e, assur é que le pr ix du pain ne ser a pas r evu à la hausse, apr ès la mise

en cir culation des sacs en papier, pr écisant que son asso- ciation a pr oposé au ministèr e du Commer ce «des mesur es de subvention qui font l’objet de débat». Il s’agit, selon lui, de fair e par ticiper des entr epr ises commer ciales afin de subven- tionner ces sachets, lesquelles mettr ont leur s logos dessus en guise de publicité. A r etenir

que la ministr e de l’Envir onnement et des Éner - gies r enouvelables, Fatima Zahr a Zer ouati, avait indiqué qu’une décision inter ministé- r ielle visant l’inter diction tota- le de l’utilisation des sachets noir s, en 2020, est en cour s de pr épar ation. Selon elle, la déci- sion engageant les ministèr es de l’Intér ieur et des

Collectivités locales, du Commer ce, de l’Industr ie ainsi que celui de l’Envir onnement et des Éner gies r enouvelables ser a pr omulguée à l’issue d’un gr and atelier, auquel pr en- dr ont par t, notamment, les associations des commer çants et ar tisans. «L’heur e est venue pour que cette question soit définitivement tr anchée, car le sachet en plastique pr ésente assur ément un r éel danger pour la santé du citoyen. Il faut savoir que cinq milliar ds de sachets en plastique sont utilisés par an, en Algér ie», a-t- elle pour suivi. Par ailleur s, le pr ésident de l’Association nationale des commer çants et ar tisans a tenu à souligner que plusieur s boulanger ies ont baissé r ideau, ces der nièr es années, pr écisant que leur nombr e est passé de 21 000 à 7 500, au niveau national. Cela est dû, a-t-il expliqué, aux nombr eux pr oblèmes finan- cier s auxquels font face les pr opr iétair es de boulanger ies en r appor t, entr e autr es, à la mar ge bénéficiair e et à l’aug- mentation des char ges.

Samira Saïdj

Le président de l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA),

El Hadj Tahar Boulenouar, a fait état du lancement prochain d’une campagne pour l’interdiction de l’utilisation du sachet en plastique, à compter de l’année prochaine.

Vers l’interdiction des sachets en plastique

Le débrayage continue à l’agence foncière

L

es employés de l’agence foncièr e de la wilaya de Bouir a, en gr ève ouver te depuis dimanche der nier, exigent le dépar t de l’actuel dir ecteur de cette institution qu’ils accusent de «mauvaise gestion» de

«sanctions injustifiées et de décisions ar bi- tr air es» à l’encontr e des fonctionnair es. Les pr otestatair es, qui ont r édigé une missive au wali en date du 30 novembr e der nier, affir - ment que même les autor ités de wilaya n’ont pas pr is au sér ieux leur s r evendica- tions. «Nous avons exigé d’un commun accor d, entr e tous les fonctionnair es de l’agence foncièr e, le dépar t de l’actuel dir ecteur mais les autor ités de wilaya s’entêtent à nous ‘’r éconcilier ’. Chose impossible devant un ir r esponsable à la tête d’un or ganisme aussi sensible que l’agence foncièr e. Avant d’ar r iver à cette r evendica- tion qui est son dépar t, nous avons sollicité le dir ecteur pour qu’il applique un plan de

char ge afin de r elancer l’ensemble des pr o- jets qui sont à l’ar r êt, mais en vain. Nous avons tenté de le convaincr e du bien fondé de nos actions en lui soumettant plusieur s r evendications pour l’amélior ation de nos conditions de tr avail mais aucune n’a été appliquée malgr é la signatur e de plusieur s pr ocès ver baux par le dir ecteur lui-même», déplor e un fonctionnair e de cette agence qui estime que la seule solution est le dépar t de ce dir ecteur. Le wali de Bouir a avait or donné une r éunion de conciliation lor s d’un conseil d’administr ation de l’agence foncièr e mais les employés avaient campé sur leur s positions. Les r evendications ini- tiales étaient l’élabor ation d’un plan de char ge, le développement ainsi que la r elan- ce des pr ojets confiés à l’agence foncièr e, et ce afin de pouvoir engendr er des bénéfices et r especter la gr ille des salair es des employés. Les employés de l’agence fonciè-

r e se défendent de gr ever dans l’unique but de leur s intér êts per sonnels : «Depuis l' ins- tallation de l' actuel r esponsable à la tête de notr e établissement, la quasi totalité des pr ojets de l' agence foncièr e sont à l’ar r êt et il n’a fait aucun effor t pour les r elancer.

Pir e encor e, il a usé de son autor ité pour tr ansfér er les meilleur s cadr es qui sont char gés du suivi de la r éalisation des pr ojets à des postes qui n' ont aucune r elation avec leur s tâches». Des mesur es décr ites comme ar bitr air es d’autant plus que les bénéfi- ciair es de logements affichent quotidienne- ment leur colèr e devant ce r etar d considé- r able dans la livr aison de leur s logements.

Une situation décr ite comme alar mante d’autant que plus de 200 employés au sein de cette agence r isquent de se r etr ouver r apidement sans emploi si l’agence n’est pas r emise à flot dans les plus br efs délais.

Hafidh B.

Bouira

L'UGCAA se démarque et appelle à «la vigilance»

L

'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) a appelé avant-hier dimanche les commerçants de la wilaya de Tizi ouzou à "faire preuve de vigilance" face à des appels anonymes à la grève lancés à travers les réseaux sociaux. Dans une déclaration à l'APS, Djebbar Samir, représentant local de cette organi- sation, a indiqué qu'elle se "démarque de ces appels" et invite les commerçants de la wilaya à être vigilants. Cette sortie de l'UGCAA fait écho

à des appels diffusés cette fin de semaine sur les réseaux sociaux exhortant les commerçants à observer une grève illimitée dès aujourd'hui, dimanche. "Nous ignorons les auteurs de ces appels et invitons les commerçants à ne pas y répondre et à faire preuve de vigilance face à de pareilles manœuvres", a souligné Djebbar. De son côté, la direction locale du Commerce a indiqué qu'"aucun cas de grève n'a été enregistré" au niveau de la wilaya.

TIZI OUZOU Appels anonymes à la grève

Les précisions de la police

L

es réseaux sociaux ont relayé des conte- nus malveillants mani- pulés et véhiculés par des personnes malinten- tionnées visant à altérer l’ordre et la tranquillité publics, en appelant à bra- ver les forces de l’ordre, dans le but de provoquer des dérapages préjudi- ciables à l’ordre public.

Ces contenus ont mis en scène des images prises à Oran, prétendant outra- geusement qu’il s’agissait d’une répression de mani- festants du Hirak, le ven- dredi 13 décembre 2019, en tentant de ternir l’ima- ge d’une institution Républicaine au service de la société et qui ne ménage aucun effort pour protéger le citoyen et ses biens. Dans ce contexte, il y a lieu de préciser que les images en question, concernent un groupe d’individus venus spécia- lement le jour de scrutin, à savoir le jeudi 12 décembre 2019, pour empêcher matériellement les citoyens d’exercer leurs droit constitutionnel, en infraction aux lois et règlements, et au mépris des institutions et des per- sonnes, ainsi que toutes règles de citoyenneté et de liberté fondamentales, consacrées par la constitu- tion. Il est de coutume que les manipulateurs des images veillent à tromper l’opinion publique, en déformant un acte visant à préserver l’ordre et à protéger les Droits de l’Homme et du citoyen contre les atteintes à son intégrité physique et morale ainsi qu’à ses droits fondamentaux, de même qu’il est évident que la Direction Générale de la Sûreté Nationale ait l’habitude de faire face à ce genre d’attaques hos- tiles, en appelant à davan- tage de prudence, de vigi- lance et de sensibilisation.

Quoi qu’il en soit, l’insti- tution policière fidèle à l’esprit de la constitution et des lois de la

République, a agi et agira conformément aux prin- cipes régissant sa relation avec le citoyen, en char- geant l’inspection Régionale de Police de la région Ouest, de procéder aux vérifications néces- saires de manière à faire la lumière sur cette ques- tion.

Événements

d’Oran

(6)

Taureau Lion

Gémeaux

Cancer

Vierge

Scorpion

Capricorne

Verseau

Poissons Balance

Bélier

Sagittaire

P

lusieur s hauts cadr es de l’État, par mi lesquels figur ent d’anciens ministr es et walis, ont été entendus par les juges d’ins- tr uction du tr ibunal de Sidi M’Hamed et par le conseiller instr ucteur de la Cour supr ê- me. Les noms des per sonnes qui ont été pr ésentées hier, -en plus de celles d’avant-hier devant la Cour supr ême- r en- seignent sur les dossier s qui ser ont enr ôlés ces jour s-ci devant le tr ibunal de Sidi M’Hamed. Il s’agit, en fait, de deux gr ands dossier s impli- quant d’anciens hauts r espon- sables de l’État, notamment des ministr es ainsi que l’ancien DGSN, Abdelghani Hamel, et d’anciens hommes d’affair es, dans ce qui s’appar ente à l’ac- te II de l’affair e dite «montage automobile», mais avec l’intr o- duction au banc des accusés de nouvelles têtes, à l’instar de Mahiedine Tahkout. Hier, ce sont les tr ois fils du génér al- major, ancien DGSN, Abdelghani Hamel, qui ont été pr ésentés devant le juge d’ins- tr uction de la 5e section du tr i- bunal de Sidi M’Hamed pour complément d’audition, à la veille de l’ouver tur e du pr ocès qui por te le nom de l’ancien patr on de la police. Ils sont pour suivis pour, entr e autr es,

«cor r uption», «dilapidation du foncier » et «enr ichissement illicite» (lir e notr e édition d’hier ). L’audition des tr ois fr èr es Hamel devr ait êtr e sui- vie de l’audition de pas moins de 90 autr es suspects dans le même dossier. Le même tr ibu- nal a vu défiler dans la matinée d’hier l’ancien député et éphémèr e secr étair e génér al du FLN, Mohamed Djemaï, en détention pr ovisoir e depuis la mi-septembr e. C’est le juge d’instr uction de la 12e section qui l’a auditionné sur des faits r elatifs à «menace» et «des- tr uction de documents offi- ciels». Comme il était question

de son audition dans une nou- velle affair e de cor r uption.

Dans le dossier dit «affair e Tahkout», le juge d’instr uction du tr ibunal de Sidi M’Hamed est char gé d’auditionner pr ès d’une centaine de per sonnes pr ésumées impliquées dans

«des faits de cor r uption» et

«octr oi d’indus avantages».

Tahkout est sur tout concer né dans ce qui ser a appelé «mon- tage automobile» dans son deuxième acte, impliquant également un ancien Pr emier ministr e, Abdelmalek Sellal, et l’ancien ministr e de l’Industr ie, en fuite, Abdeslam Bouchouar eb, tous les deux condamnés r espectivement à 12 et 20 ans de r éclusion lor s du pr ocès de la semaine écoulée. Ce pr ocès ver r a aussi compar aîtr e le patr on d’Ival, Mohamed Oulmi, condamné à 3 ans de pr ison dans le même pr ocès de la semaine écoulée.

Abder r ahmane Achaïbou, entendu avant-hier par le conseiller instr ucteur de la Cour supr ême en tant que par - tie civile, ser a de la par tie à l’encontr e de Tahkout et

compèr es.

4 anciens ministres et 7 anciens walis présumés impliqués

Le 10 septembr e der nier, le juge d' instr uction pr ès le tr i- bunal de Sidi M' Hamed avait or donné le placement de dix- neuf per sonnes en détention pr ovisoir e dans l' affair e de Mahiedine Tahkout, dans laquelle 45 per sonnes sont impliquées. Au ter me de l’au- dition, le magistr at instr ucteur a or donné le placement en détention pr ovisoir e de 19 sus- pects, de 7 autr es sous contr ôle judiciair e et de r emettr e 19 suspects en liber té. À signaler que six per sonnes mor ales en lien avec les activités du pr inci- pal suspect ont été également accusées dans cette affair e. Les per sonnes pour suivies pénale- ment sont : Tahkout Mahieddine, son fils et deux de ses fr èr es, en sus de 38 fonc- tionnair es de différ entes admi- nistr ations publiques et diffé- r ents ser vices ministér iels et 3 salar iés d' entr epr ises appar te-

nant à Tahkout, avait alor s fait savoir un communiqué du par - quet de Sidi M’Hamed.

Concer nant les 9 per sonnes r estantes et compte tenu de leur s fonctions à la date des faits, il a été décidé de tr ans- mettr e le volet de leur dossier au Pr ocur eur génér al pr ès la cour d' Alger, «pour pr endr e les mesur es nécessair es à leur encontr e». Il s' agit d' un ancien Pr emier-ministr e, de 2 anciens ministr es, 1 ministr e en exer ci- ce, 5 anciens walis et 2 walis en exer cice, avait indiqué le com- muniqué. Ces per sonnes sont pour suivies, ajoute le par quet, pour «blanchiment d' ar gent»,

«tr ansfer t de biens obtenus par des faits de cor r uption à l' effet d' en dissimuler la sour ce illicite dans le cadr e d' un gr ou- pe cr iminel», «incitation d' agents publics à exploiter leur influence effective et sup- posée dans le but de bénéficier d' indus pr ivilèges», «bénéfice du pouvoir et de l' influence des agents de l' État, des collecti- vités locales, des entr epr ises et institutions publiques de dr oit public et des entr epr ises éco- nomiques publiques ou des établissements à car actèr e industr iel et commer cial (EPIC) dur ant l' établissement de contr ats et mar chés à l' effet d' augmenter les pr ix et de modifier, en leur faveur, la qualité des matièr es, ser vices et appr ovisionnement».

Retenues contr e les pr évenus au ter me de l' enquête pr élimi- nair e diligentée par la section des r echer ches de la Gendar mer ie nationale d' Alger sur instr uction du pr o- cur eur de la République pr ès le tr ibunal de Sidi M' Hamed, ces char ges por tent en outr e sur «la dilapidation de denier s publics», «abus de pouvoir volontair e à l' effet d' accor der d' indus pr ivilèges en violation

des lois et r églementations»,

«conflit d' intér êts avec viola- tion des pr océdur es en vigueur en matièr e de mar chés publics basées sur les r ègles de la tr anspar ence, de la concur r en- ce honnête et de l' objectivité, outr e la conclusion de contr ats, de mar chés et d' ave- nants en violation des disposi- tions législatives et r églemen- tair es en vigueur à l' effet d' oc- tr oyer des avantages injustes à autr ui», avait encor e souligné le communiqué du par quet.

L’autr e affair e qui devr ait êtr e enr ôlée incessamment est celle liée à l’homme d’affair es, patr on de l’ETRHB, Ali Haddad, en compagnie d’une soixantaine de pr ésumés inculpés. Par ailleur s, le conseiller instr ucteur de la Cour supr ême a entendu, hier, l’ancien ministr e de la J eunesse et des Spor ts, et ex- wali de Béjaïa et de Sidi Bel Abbès, Mohamed Hattab, dans le dossier r elatif à la société pr ivée, AmanHyd.

Hattab est soupçonné d’«octr ois d’indus pr ivilèges»

à cette entr epr ise de canalisa- tion hydr aulique appar tenant à la famille Chelghoum. Aussi, dans la même jour née d’hier, le conseiller instr ucteur de la Cour supr ême a entendu le fils ainé de l’ancien secr étair e génér al du FLN et ancienne- ment ministr e de la Solidar ité nationale, Djamel Ould Abbès, Iskandar Ould Abbès, en com- pagnie de l’ancien secr étair e génér al du même ministèr e, Khelladi Bouchenak. Il s’agit du dossier r elatif aux faits r epr ochés aux deux anciens ministr es de la Solidar ité, Djamel Ould Abbès et Saïd Bar kat, tous deux en détention pr ovisoir e. Ils sont pour suivis pour «dilapidation et détour - nement de denier s publics».

M. A. T.

JUSTICE Les affaires liées à la corruption s’accélèrent

Mardi 17 décembre 2019

ACTUALITÉ 5

L’appareil judiciaire a accéléré, hier, la cadence des comparutions, devant les juges instructeurs, des personnes soupçonnées d’être liées à des «faits de corruption».

Des hauts cadres de l’État devant les juges

La cérémonie d’investiture jeudi au Palais des Nations

L

e Conseil constitutionnel a annoncé hier soir les r ésultats définitifs des élections pr ésidentielles du 12 décembr e 2019, qui ont per mis à Abdelmadjid Tebboune de r empor ter le scr utin avec 58,13% des suffr ages. Le Conseil consti- tutionnel qui a validé la pr ésidentielle du 12 décembr e 2019, apr ès une étude des pr ocès ver baux des commissions élector ales indiqué que le candidat

laur éat assumer a ses fonctions constitu- tionnelles de pr ésident de la République dès qu' il aur a pr êté ser ment constitu- tionnel. A cet effet, la cér émonie d’in- vestitur e d’Abdelmadjid Tebboune comme huitième pr ésident de la République est pr évue jeudi matin au Palais des nations à Alger.

A. A.

PRÉSIDENTIELLE Le conseil constitutionnel a entériné hier l’élection de Tebboune

(7)

D

es déviations ont été aménagées pour soula- ger un tant soi peu le tr afic r outier en ville, mais ces solutions ne peuvent hélas pas contr ibuer efficacement à la fluidification de la cir culation.

Ainsi, depuis le 13 septembr e der nier, date de l’affaissement de ter r ain, les autor ités locales ont dû fer mer tempor air ement cet impor tant axe r outier qui r ejoint le quar tier Nassim. Une fer metur e qui a fait r éagir les commer çants et les r iver ains de ce quar tier pour exiger des autor ités la consolidation et la r éouver tur e r apide de cette r oute décr ite comme str até- gique et vitale dans leur quoti- dien. Deux mois apr ès cette fer metur e, les tr avaux engagés n’ont toujour s pas été achevés et il sembler ait que les der - nièr es pr écipitations atmos- phér iques qui se sont abattues sur la r égion ont empêché au chantier de maintenir la cadence. «Nous espér ons que les autor ités de wilaya ne per - dent pas de vu qu’il est impor - tant de r éhabiliter cette r oute dans les plus br efs délais, car il en va de notr e chiffr e d’affair e

qui ne cesse de baisser », indique un commer çant de ce quar tier. Les autor ités de wilaya ont affir mé au lende- main de cet affaissement qu’une pr océdur e judiciair e avait été lancée contr e l’entr e- pr eneur ayant effectué les tr a-

vaux de ter r assement à l’or igi- ne de cet impor tant glissement de ter r ain. Une pr océdur e judiciair e qui suit actuellement son cour s et les ser vices comp- tent r écupér er le ter r ain où est implanté le chantier de constr uction à l’or igine de cet

affaissement. Plusieur s mil- lions de dinar s ser ont néces- sair es pour r enfor cer et r efair e à neuf cette r oute pour les tr a- vaux de consolidation qui ont été entamés pr ès de 50 mètr es en contr ebas de la chaussée.

Ainsi, depuis deux mois, les

automobilistes et notamment les tr anspor teur s d’Ath Laâziz et Ain Tur k desser vant les localités de Zeboudja et Kallous, sont contr aints d’em- pr unter les déviations amé- nagées, à l’exemple de la r oute de la zone d’activités. Une r oute dégr adée par endr oit avec des montées abr uptes qui ne conviennent pas pour le tr anspor t de voyageur s. «Cette r oute nous fait per dr e du temps à cause de l’encombr e- ment per manent au niveau du r ond-point Cevital et la chaussée dégr adée par endr oit endommage nos véhicules lor s- qu’ils sont char gés.

Amor tisseur s, suspensions et autr es consommables de nos véhicules doivent êtr e r éguliè- r ement changés pour accéder à la RN5 et assur er nos des- ser tes. Nous espér ons que le chantier pr endr a fin r apide- ment pour mettr e fin à ce cal- vair e», témoigne un pr opr ié- tair e de bus assur ant la liaison Bouir a - Zeboudja.

Hafidh Bessaoudi

Mardi 17 décembre 2019

KABYLIE 7

La K ab ylie un jo ur

Page 09 Page 10

Page 08

H O R A I R E S des prières

Tizi-Ouzou 06:16 12:39 15:11 17:29 18:57 F AJR D OHR A SR M AGHREB I SHA

Béjaïa 06: 13 12:35 15:07 17:25 18:53 Bouira 06:17 12:40 15:13 17:35 18:58

TIZI GHENIFF

OUZELLAGUEN EL ESNAM

Un enfant

handicapé privé de scolarité

La part du lion des PCD pour l’hydraulique

Quel devenir pour les 100 locaux ?

BOUIRA Depuis l’affaissement de la route menant vers la cité CADAT

Circulation

infernale en ville

Depuis qu’un tronçon de la route menant de

la cité CADAT vers l’ex-gare routière s’est affaissé des suites d’un

terrassement d’un promoteur

immobilier, la circulation est devenue infernale au chef-lieu de la wilaya de Bouira.

T

azaghar t, un petit village situé en sur - plomb du chef-lieu communal d’Ighr am, a bénéficié d’un pr ojet d’équi- pement public destiné à la fr ange juvénile.

Il s’agit d’un foyer de jeunes, ont infor mé les r esponsables aux commandes de la municipalité. «Le pr ojet a été inscr it en 2018. Sa r éalisation est pr ise en char ge sur les subsides alloués à la commune dans le cadr e du Plan de développement commu- nal (PCD)», a fait savoir Madjid Hamidouche, mair e d’Ighr am. Selon ce

der nier, le chantier, dont le lancement r emonte à pr ès d’une année, enr egistr e une avancée significative. «Les tr avaux ont atteint un taux d’achèvement de pr ès de 80 % », a-t-il estimé. Abor dés à hauteur du centr e ur bain d’Ighr am, des citoyens du village Tazaghar t ont expr imé des avis nuancés par r appor t à ce pr ojet, entr e fr anche adhésion et totale indiffér ence.

«Notr e APC est bien inspir ée d’avoir songé à offr ir à nos enfants un cadr e à même de les extir per du car can de l’oisi-

veté qui les expose à toutes les tentations.

Les r etombées positives d’un tel investis- sement sont inestimables», a affir mé un jeune pèr e de famille. Et un autr e de sou- ligner : «Ce genr e de pr ojets me laisse de mar br e. Un foyer de jeunes ne peut inté- r esser gr and monde, tant que les r obinets sont à sec et que le pr ojet du gaz est au point mor t.»

N. M.

«On est à 80% d’avancement des travaux»

IGHRAM Le maire, à propos du projet d’un foyer de jeunes à Tazaghart

(8)

Mardi 17 décembre 2019

BÉJAÏA

8

BÉJAÏA Rénovation du réseau d’AEP de l’ancienne ville

Les travaux ont

atteint un taux de 90%

C

’est ce qu’a indiqué un r esponsable à l’Algér ienne des eaux (ADE) de Béjaïa. Le même taux d’avancement des tr a- vaux est également enr egistr é aux quar tier s Sidi-Ahmed et Lekhmis. Ainsi, pas moins de 69 km de r éseau d’AEP ont été r énovés, au niveau de ces sites.

Cela a per mis d’alimenter 62

% d’abonnés à par tir de ces nouvelles canalisations, a affir mé la même sour ce. Les

tr avaux r éalisés consistaient au r emplacement des conduites en fonte gr ise datant de l’époque coloniale (1890) par des canalisations en PEHD (polyéthylène haute densité).

La r éception globale de ce pr o- jet per mettr a, a-t-on expliqué, l’amélior ation de la qualité de l’eau desser vie, l’alimentation en eau potable de la popula- tion en H24 et l’ér adication des

fuites d’eau, afin d’éviter les r isques de contamination et le gaspillage. En effet, de gr andes quantités d’eau pompées se per dent malheur eusement dans la natur e à cause des fuites r écur r entes et visibles dans différ ents quar tier s de la ville de Béjaïa. Les tr avaux de r éhabilitation des r éseaux d’AEP des quar tier s Ighil Ouazoug, Tizi, Cité douanièr e et Imehdhiyen avancent égale- ment à un r ythme soutenu, apr ès un ar r êt, au niveau, notamment, d’Imehdhiyen, suite à une opposition citoyen- ne, toujour s d’apr ès notr e sour ce. En plus de la pose de nouvelles canalisations en PEHD, ce pr ojet pr évoit la r éhabilitation sur l’ensemble du ter r itoir e de la commune d’une dizaine de stations de pompage et d’une vingtaine de r éser voir s d’eau potable, dont

celui de Sidi-Ahmed 1, avec une capacité de 2×1000 m3, et d’Ihaddaden 1, d’une capacité de 2×2000 m3. A noter qu’un montant de 1,4 milliar d de dinar s a été alloué par l’Etat au secteur de l’hydr aulique à Béjaïa pour la concr étisation de ce pr ojet d’enver gur e, ins- cr it en 2008 dans le cadr e d’une opér ation nationale pr é- voyant la r éhabilitation des r éseaux d’AEP de onze villes du pays, à savoir : El Oued, Batna, Sidi Bel Abbès, J ijel, Tizi Ouzou, Sétif, Tiar et, Mascar a, Chlef, Béjaïa et Tlemcen. Mais le délai de 30 mois accor dé initialement à l’entr epr ise en char ge de r éali- ser ce pr ojet a expir é depuis plus d’un an. Pour r appel, l’achèvement contr actuel de ce pr ojet était pr évu pour 2018.

Salma B.

Lancés en octobre 2015 dans le cadre du projet de réhabilitation

du système d’alimentation en eau potable de la ville de Béjaïa, les travaux de rénovation du réseau d’AEP de l’ancienne ville ont atteint un taux

de réalisation de 90%.

L

a commune d’Ouzellaguen a été cr éditée d’une autor isation de pr o- gr amme d’une valeur de 43 millions de DA dans le cadr e des Plans communaux de développement (PCD) de l’exer cice 2019. Au total, sept opér ations ont été inscr ites pour bénéficier d’une couver - tur e sur ces subsides, a infor mé le pr e- mier magistr at de la commune. Toutes ces opér ations ont été menées à bon

por t, a-t-il confié. A noter que le secteur de l’hydr aulique s’est taillé la par t du lion, avec quatr e pr ojets inscr its et ayant tr ait à l’assainissement à tr aver s plusieur s localités de la commune.

Ainsi, a-t-on appr is, un r éseau d’assai- nissement au pr ofit du quar tier Tala n’Tafat dans le village Sidi Younès a été r éalisé. Pour sa par t, le village Tigr ine a bénéficié de la r éfection de son collec-

teur d’assainissement. Deux autr es pr o- jets similair es ont été r éalisés dans deux quar tier s du village Chikhoune, dont un collecteur d’un linéair e de 500 m et un autr e d’une longueur de 280 m. Les autr es pr ojets intégr és dans ce plan sont en r appor t avec l’aménagement des pistes et le dr ainage des eaux de pluie.

Le lieudit Tilmatine, sur les hauteur s du chef-lieu communal, a bénéficié, pour

sa par t, de la r éouver tur e, suivie de l’aménagement d’une piste destinée à désenclaver la localité. En outr e, la piste faisant jonction à par tir du CW 56 entr e le lieudit Mahcene et N’Tar a, sur un linéair e de 1 800 m, a été à son tour aménagée. Enfin, la r oute menant au village Maghnoune à par tir de la RN 26 a été dotée d’ouvr ages de dr ainage des eaux de pluie. N. M.

La part du lion pour l’hydraulique

OUZELLAGUEN Sept projets réalisés dans le cadre des PCD

L

e village Tighilt Oumeggal, situé à 2 km du chef-lieu municipal d' Aït R' zine, une bour gade r ustique, est pour - vue d’un vaste et touffu ver ger oléifèr e, où la r écolte des olives va bon tr ain. Il compte une masse juvénile impor tante, laquelle souffr e du manque d’espaces de loisir s, ce qui r end le quotidien des jeunes mor ose, sur tout dur ant les week-ends et les vacances sco- lair es. En tout et pour tout, ce patelin, peuplé d' envir on 1 500 âmes, ne possède qu' un foyer de jeunes sous-équipé et un stade délabr é et manquant en tout ! Si la pr emièr e str uctur e ser t cahin-caha de lieu pour le dér oulement de quelques acti- vités, comme la musique, les activités associatives, la lectur e et autr es, le stade, quant à lui, se tr ouve dans un état lamen- table de telle sor te qu’il est dif- ficile aux jeunes de la localité affectionnant le football d’y

pr atiquer cette discipline.

Entour é d' un gr illage dégr adé et tr oué de toutes par ts, ledit stade offr e une vue désolante avec un ter r ain plein d' aspé- r ités et cabossé, mettant en danger les joueur s. D’ailleur s, plusieur s cas de blessur es plus ou moins gr aves à cause du sol

dur qui ne per met pas de déve- lopper du beau football ont été enr egistr és. En plus de l' absen- ce des gr adins, des vestiair es, de l' eau cour ante, des équipe- ments et d' un éclair age digne de ce nom. «Comme vous le constatez, notr e stade est en piteux état. Le ter r ain ne per -

met pas de jouer convenable- ment. A chaque joute, des blessés sont déplor és à cause de la dur eté et des imper fec- tions du ter r ain. Nous deman- dons aux autor ités locales d' inscr ir e un pr ojet de r éhabi- litation de ce stade pour le bien de nos jeunes. En pr emier lieu,

son r evêtement en gazon syn- thétique ainsi que la r éfection du gr illage et l' installation des gr adins. Sans oublier l' aména- gement de vestiair es et la r éfection de l' éclair age», ont pr éconisé des jeunes de cette localité.

Syphax Y.

Un foyer de jeunes sous-équipé et un stade délabré !

AÏT R'ZINE Village Tighilt Oumeggal

L

' antenne administr ative implantée au village Aït Taissiwt, dans la commune d' Aït Smaïl, tar de à voir le jour, au gr and dam de la population qui ne par le que de ce pr ojet, ces der nier s temps. Lancée il y a plus de tr ois ans, sa constr uction avait connu moult pér ipéties, avant d’êtr e mise en œuvr e sur le ter r ain. Lor s des pr e- mièr es pr océdur es, le pr oblème qui se posait était en r appor t avec cer tains pr o- pr iétair es de ter r ain, où l' édifice devait êtr e constr uit, lesquels s' y étaient opposés far ouchement. Un pr oblème finalement r églé par les autor ités communales, apr ès des pour par ler s et des gar anties.

Seulement, depuis cette pér iode, le pr ojet patauge avec des r alentis et des ar r êts qui ne pr ésagent r ien de r éconfor tant quant à sa pr ochaine livr aison. Il faut dir e que les citoyens de ce village, le deuxième le plus peuplé de la commune, ont hâte de le voir achevé, sachant que cette antenne admi- nistr ative va les soulager des souffr ances qu’ils endur aient par le passé. En effet, le fait d' êtr e pr oche de leur administr ation communale leur éviter a moult soucis et leur per mettr a de gagner du temps dans l' accomplissement de leur s différ entes démar ches administr atives. «Rappr ocher le citoyen de son administr ation est une

pr ior ité. Nous par tageons nous aussi l' idée que le pr ojet d' une antenne administr ati- ve pour la localité d' Aït Taissiwt connaît un r etar d inadmissible, sauf qu' il faut pr endr e en considér ation tous les facteur s l’ayant engendr é», a indiqué le pr emier magistr at de la commune. Et de pour - suivr e : «Actuellement, on peut dir e que sa mise en ser vice est pr oche. Seulement, on attend une autr e r allonge pour y enta- mer quelques tr avaux de finition et pr océ- der à son équipement en moyens néces- sair es.»

M. K.

Trois ans u mazal !

AÏT SMAÏL Projet d’antenne administrative à Aït Taïssiwt

Références

Documents relatifs

At the click of a button, or the type of a command, you can rerun the code in an R Markdown file to reproduce your work and export the results as a finished report..

Un des exercices corrigés sur la chaîne Maths en tête (voir QR Code) est susceptible de tomber en évaluation. Donner l’écriture exponentielle de l’affixe de chacun de

ANNEX 1 Revival, Religious Practice of Jamaica inventory records at the African Caribbean Institute of Jamaica/Jamaica Memory

[r]

◊ remarque : l'inductance est plus grande avec le noyau de fer feuilleté (aimantation induite) ; elle est un peu plus faible avec un noyau de métal non feuilleté (champ magnétique

• On considère un fil fin rigide, enroulé en hélice d'équa- tion : z = hθ (où h est une constante), sur un cylindre dʼaxe Oz, de rayon r et de hauteur totale L. • Un

• Si j’additionne les chiffres de mon nombre je trouve 11 : je calcule la somme des chiffres des

[r]