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Academic year: 2022

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Tout savoir sur la

plateforme E-Learning

ASKGOUBENIN N°13

300 FCFA

LNMH n° 0036 © 10 juin 2020 - 3 e année - Tous droits réservés

POINT SUR LA L’ÉVOLUTION DE LA COVID-19 AU BÉNIN PROMOTION DES TALENTS ET RENFORCEMENT DES CAPACITÉS

DÉCENTRALISATION

Le Ministre de la Santé, Benjamin Hounkpatin révèle de nouvelles

contaminations

Les classes culturelles effectives à la prochaine rentrée scolaire

PLUSIEURS MAIRES ONT DÉJÀ PRIS

FONCTIONS PP. 4-8

P. 3

P. 9-15

P. 2

(2)

2 N°0036 Mercredi 10 juin 2020

Décentralisation

E ditorial

Comment redevenir des champions

Pays du tiers monde, pays du quart monde, pays sous-développés, pays moins avancés, pays pauvres très endettés et j’en passe… Depuis que j’ai l’âge d’observer et de comprendre les choses, je suis conditionné par cette manière que d’autres ont de nous voir.

Difficile de ne pas m’assimiler à ces qualificatifs avec le temps, difficile de ne pas finir par y croire, difficile de ne pas finir par mécroire en mes capacités à transcender la difficulté, difficile pour moi l’africain au sud du Sahara de ne pas devenir ce complexé qui manque totalement d’estime et de confiance en lui.

Donc je suis pauvre, donc je suis le plus pauvre, le plus pauvre du monde, le pauvre du monde qui par le plus fort des hasards est né et habite le continent le plus riche de la planète en terme de ressources naturelles.

C’est là dites-moi un paradoxe, peut-être le plus grand paradoxe qui soit, au point d’amener l’intellectuelle Axelle Kabou à s’indigner que « l’Afrique refuse le développement », le politique Sarkozy à proclamer que «jamais l’homme africain ne s’élance vers l’avenir

», l’écrivain moussa Konaté à s’interroger « l’Afrique noire est-elle maudite ?» et le journaliste Stephen Smith à suggérer de remplacer la population du Nigeria pétrolier par celle du Japon pauvre, celle de la république du Congo démocratique par celle de la France pour qu’il n’y ait plus de soucis à se faire pour ces deux pays africains. Des africains pauvres indignes d’une Afrique riche donc, des « loosers » à vie, des extra-terrestres, des aliénés du développement.

Que Nenni ! Que Nenni, ramenons tout cela à de justes proportions. En principe et c’est valable pour tout être humain.

Bauneste ALISSOUTIN

POINT SUR LA L’ÉVOLUTION DE LA COVID-19 AU BÉNIN

Le Ministre de la Santé,

Benjamin Hounkpatin révèle de nouvelles contaminations

« À ce jour, lundi 8 Juin 2020, nous comptons 305 cas confirmés à la PCR au Bénin, dont 188 sont heureusement guéris, 04 décès et 113 malades qui sont encore suivis dans nos structures sanitaires. C’est ainsi que Benjamin Hounkpatin sur la télévision nationale les nouvelles statistiques de l’évolution de la pandémie de la Covid-19 au Bénin.

La tendance que nous avons actuellement, qu’il vous souvienne que sur le même plateau, j’avais déjà annoncé que vers la fin du mois de Mai et début Juin, nous allons connaître un pic au niveau des chiffres, et c’est cela qui se confirme au regard de la stratégie qui a été mise en place par le gouvernement.

Mais s’il est vrai que cette évolution traduit et répond de la stratégie qui est mise en place par le gouvernement, il est tout aussi vrai que ces chiffres nous appellent encore à redoubler davantage

de vigilance par rapport au respect des mesures de prévention...Nous devons rester absolument vigilants et rester vigilants justement, c’est respecter systématiquement le port de masque en tous lieux, ne pas se serrer les mains, ne pas donner des accolades, se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon et respecter la mesure de distanciation physique.»

Nous avons l’impression au regard des comportements de nos compatriotes, qu’ils ont cru que la levée de certaines mesures constitue également la fin de cette pandémie. Il n’en est absolument rien. C’est tout à fait faux. Le mal est encore là, présent, et nous les exhortons encore une fois, à respecter les mesures préconisées par le gouvernement.»

Il faut noter qu’à cette date, le Bénin a effectué 15374 dépistages au Pcr et 29726 au Tdr. Ces tests ont révélé 305 cas de contamination dont 188 sont guéris et 4 n’ont pas pu survécus.

MAIRIE DE BOHICON

Luc Attrokpo passe le témoin à Rufino D'Almeida

M oins de 24h après sa désignation au poste de maire de la ville de Bohicon, Ruffino Dalmeida a reçu tôt ce matin des mains du maires sortant Luc Attrokpo, les charges liées à sa nouvelle fonction.

La cérémonie de passation de charges a lieu

en présence du représentant du préfet du Zou,

de Julien WANKPO, secrétaire général de

la mairie,des chefs services de quelques élus

témoins de cette passation rapide.

(3)

3 N°0036

Mercredi 10 juin 2020

Éducation

PROMOTION DES TALENTS ET RENFORCEMENT DES CAPACITÉS

Les classes culturelles effectives à la prochaine rentrée scolaire

Le projet de promotion des talents et renforcement des capacités dans le secteur culturel rentre dans sa phase active. Ceci dans une démarche participative et inclusive de tous les acteurs concernés pour l’atteinte des objectifs. C’est ce qu’il convient de dire après l’ouverture le lundi 08 juin 2020, de l’atelier d’élaboration des programmes de formation des classes culturelles au Ministère en charge de la culture à Cotonou.

C ’est un atelier d’une

vingtaine de jours qui réunit les formateurs des formateurs, les inspecteurs de l’enseignement secondaire et de la formation technique, les représentants des centres de formation aux métiers d’arts, les personnes ressources, les

représentants de l’Institut National des Métiers d’Art, d’Archéologie et de la Culture (INMAAC) de l’Université d’Abomey et les sommités des disciplines : théâtre, danse, musique et arts plastiques.

A l’ouverture des travaux, le Coordonnateur du Projet, Blaise TCHETCHAO a souligné que les

classes culturelles qui viennent témoigner de la place de choix que le Gouvernement du Président Patrice TALON accorde au secteur culturel, « offrent un terrain fertile à la culture des pépinières artistiques et à la création du marché de consommations de demain ». Au cours de cet exercice qui durera 18 jours, les participants auront à confronter les connaissances et expériences, à s’accorder sur la méthodologie et à dégager à partir du travail des experts, les programmes qui seront mis en œuvre dès l’année scolaire 2020-2021.

Le Ministre de tutelle, Jean Michel ABIMBOLA, accompagné de

son collègue des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, Mahougnon KAKPO, a rappelé la genèse de ce projet institué par décret N°2018- 375 du 22 août 2018 et dont la mise en place s’inscrit dans le cadre d’une réelle politique de soutien aux vocations et talents tel que souhaité par le Programme d’Actions du Gouvernement. Il vient de ce fait, pour corriger les insuffisances dont souffre le sous-secteur des arts et de la culture notamment la faible qualité professionnelle des œuvres artistiques et culturelles, nonobstant le potentiel artistique et culturel dont regorge le Bénin.

« Les classes culturelles dont nous lançons aujourd’hui l’une des étapes décisives, visent en effet, l’insertion des activités culturelles dans les programmes d’enseignement scolaire du second degré. Elles participent à la détection et à l’éclosion des jeunes talents artistiques, toute chose qui assurera une vitalité au secteur et qui améliorera in fine la qualité globale de l’offre culturelle et touristique de notre pays » a martelé le Ministre ABIMBOLA.

D’où l’invite aux participants à faire

preuve de professionnalisme et

d’abnégation afin de préparer les

outils indispensables à la réalisation

des prochaines étapes de ce projet, au

terme de cet atelier.

(4)

Luc Atrokpo, nouveau Maire de Cotonou a pris les rênes de la municipalité de Cotonou.

4 N°0036 Mercredi 10 juin 2020

Gouvernance locale

PASSATION DES CHARGES À COTONOU

Luc Sètondji Atrokpo prend les rênes, Isidore Gnonlonfoun présente son bilan

Le nouveau Maire de Cotonou est entré dans ses fonction hier mardi dans l’après-midi. Pendant que l’entrant a promis une gestion participative, le sortant a présenté son bilan de sa gestion aux commandes de la plus grande municipalité du Bénin.

Lires leurs discours respectifs.

DISCOURS DU MAIRE DE COTONOU Monsieur Luc Sètondji Atrokpo à sa prise de

fonction.

- Monsieur le Préfet du Département du Littoral, - Mesdames et Messieurs les Conseillers municipaux, chers collègues,

- Monsieur le Directeur de Cabinet,

-Madame le Secrétaire Général de la Mairie de Cotonou,

- Mesdames et Messieurs les Directeurs techniques et cadres de la Mairie de Cotonou, - Chers agents municipaux,

- Distingués invités, - Mesdames et Messieurs

C’est avec plaisir que je me retrouve ici pour la présente cérémonie de passation de charges entre les équipes municipales entrante et sortante de la Ville de Cotonou.

J’exprime à cet effet ma gratitude à Dieu le Père qui est la source et l’origine de tout pouvoir.

J’adresse également ma grande reconnaissance au Chef de l’État le Président Patrice TALON Chef de la Mouvance présidentielle ainsi qu’aux dirigeants de mon Parti l’Union Progressiste

pour cet honneur et cette grande marque de confiance qu’ils m’ont faits.

Je félicite également tous mes collègues conseillers, nouveaux élus municipaux de la Ville de Cotonou pour leur brillante élection.

Mes félicitations vont également et particulièrement au Maire Isidore GNONLONFOUN, à tous les élus sortants et à toute l’administration municipale pour le travail abattu au service de Cotonou.

Nous vous emboîtons le pas pour continuer à écrire l’histoire du développement de la Ville.

Pour ce faire, chers collègues conseillers, chacun de nous doit honorer son mandat de sorte que nous puissions trouver des solutions concrètes et appropriées aux attentes considérables et légitimes des Cotonois, nos mandants.

Dans le cadre de la participation citoyenne, nous les associerons à la réflexion et à l’action dans tous les domaines de la vie municipale: je veux citer les ressources humaines, l’administration, le développement économique, la jeunesse, les nouvelles Technologies de l’Information et de la communication, la sécurité, la propreté,

l’assainissement, les services sociaux, la santé publique, l’éducation, la culture, le sport, les équipements collectifs, le secteur marchand, les gares routières, la diplomatie municipale et la liste n’est pas exhaustive.

Dès aujourd’hui et pour six ans, grâce à Dieu, nous allons nous investir à en assurer du mieux qu’il est possible, la gestion.

Pour y arriver, il nous faut fédérer les énergies dans un dialogue constructif.

A cet effet, nous comptons sur le dévouement du personnel et la collaboration des forces sociales.

C’est à travers le brassage des hommes et des

idées et dans une union qui transcende toute divergence et toute diversité, que nous allons atteindre les objectifs de développement pour une Ville de Cotonou moderne, rayonnante, attrayante solidaire et dynamique.

L’ampleur de la tâche à accomplir le nécessite et l’exige.

Oui nous le pouvons !

Vive le Bénin

Vive Cotonou

Je vous remercie

(5)

Isidore Gnonlonfoun, le Maire sortant de la ville de Cotonou.

5 N°0036

Mercredi 10 juin 2020

Gouvernance locale

Discours du Maire Isidore Gnonlonfoun lors de la cérémonie de passation des charges à la tête de la ville de Cotonou

Une équipe municipale s’en va et une nouvelle s’installe pour un nouveau mandat à la tête de notre Ville. Je voudrais donc féliciter au prime abord le nouveau Maire de la Ville métropole de notre pays M. Luc Sètondji ATROKPO, les adjoints au Maire et tous les membres du conseil municipal au titre de cette 4ème Mandature. Je me réjouis personnellement et je voudrais saisir l’occasion pour féliciter le Chef de l’État, Son Excellence Patrice Athanase Guillaume TALON pour l’organisation sans heurts du scrutin du 17 Mai dernier et surtout pour l’aboutissement heureux du processus électoral qui a conduit à l’installation de cette nouvelle équipe à qui je souhaite d’ores et déjà plein succès au service de nos concitoyens. Je voudrais tout particulièrement remercier les membres du Directoire de notre Parti Politique « l’Union Progressiste » qui contrôle aujourd’hui la Ville vitrine de notre pays et bien d’autres.

Monsieur le Maire,

Madame et Messieurs les Adjoints au Maire, Madame et Messieurs les Adjoints au Maire Chef d’Arrondissement,

Distingués Conseillers Municipaux,

Le mandat qui vient de s’achever n’a pas été de tout repos pour mon équipe et moi. Faudrait-il encore le rappeler, nous avons pris les rênes de la municipalité le 31 Juillet 2017 dans un contexte difficile. Nous avons hérité d’une administration où les défis étaient multiples. Pendant les quelques mois que nous avons passés à la tête de la Ville, nous avons pris une bonne partie de notre mandat, à résoudre les problèmes, corriger les imperfections. Il nous a fallu assez de temps pour aplanir les incompréhensions et nous accorder sur l’essentiel. Ensuite, la réorganisation des services municipaux à travers des réformes courageuses qui nous ont rendu quelques fois impopulaire, a été pour nous un autre champ de bataille. Il était pourtant nécessaire, voire obligatoire, si tant est que

nous voulons une administration performante et obtenir des résultats probants, de procéder à sa dépolitisation. Dans une large mesure, les nominations que nous avons été amenés à opérer respectent le principe profil/poste. De plus, au sein du Conseil Municipal, nous avons passé plus de temps à nous attarder sur des considérations qui ne devraient pas l’être.

La 1ère mission qui a été la nôtre, c’était de remettre l’administration municipale au travail et taire les divergences au sein du conseil municipal. Il nous a fallu d’abord opérer des reformes profondes au sein de l’administration. L’harmonisation des primes et indemnités du personnel et des élus dans une dynamique d’équité et de justice a été lune de nos priorités. Contrairement à ce qui se faisait par le passé, aujourd’hui, le dernier agent le moins gradé bénéficie d’au moins trois primes selon la périodicité.

L’action municipale au cours de ces deux dernières années a impacté la plupart des secteurs socioéconomiques de notre municipalité.

Aujourd’hui c’est l’heure du passage de relais

et je m’en voudrais de ne pas présenter très brièvement les grands axes qui ont caractérisé notre gouvernance.

En dehors des différents outils entrant dans le cadre de l’amélioration des conditions de travail du personnel à savoir l’élaboration des cadres organiques et du plan de formation, nous avons aussi lancé un vaste projet de rénovation des bâtiments administratifs. Ainsi, nous avons procédé au cours de l’année 2019 à la :

construction des sièges des 1er et 3ème Arrondissements.

construction dun nouveau bâtiment pour le Service du Registre Foncier Urbain (RFU), Construction dun nouveau bâtiment pour le service adressage de la Direction des Etudes, de la Prospective et de la Programmation (DEPP), Réfection de plusieurs bâtiments au niveau de l’Hôtel de Ville et la rénovation complète de la salle de Mariage,

Au titre des infrastructures sociocommunautaires, on peut citer :

Construction de 32 modules de salles de classes avec magasins et bureaux pour les directions et réalisation de clôture dans certaines écoles, Réfection de 20 Ecoles maternelles et Primaires, Construction d’un module de 4 salles de classe au CEG Suru Léré dans le 2ème Arrondissement, Construction d’un module de 4 salles de classe au CEG le Lac dans le 6ème Arrondissement, Réalisation de plus 3500 table-bancs pour équiper les écoles maternelles et primaires à travers les 13 Arrondissements,

Construction du dispensaire et réfection de la maternité d’Agbato dans le 3ème Arrondissement,

Construction du dispensaire d’Akogbato dans le 12ème Arrondissement,

Extension de la maternité du Centre de Santé de Sikècodji dans le 7ème,

Réfection de toutes les voies pavées dégradées

sur toute l’étendue du territoire de la Ville,

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6 N°0036 Mercredi 10 juin 2020

Réalisation de 6470 dallettes pour remplacer toutes les dallettes usagées dans la Ville,

Réalisation de 35 dalots,

Rechargement et reprofilage des voies,

Réalisation des feux tricolores numérisés au niveau de certains carrefours,

Réfection des cimetières d’AKPAKPA, PK14 et Somè,

Construction de trois magasins de stockage de vivres dans les 3ème,5ème et 12ème Arrondissements,

Construction dun centre de fumage de crevettes et poissons à Wlacodji dans le 5ème Arrondissement.

Dans le domaine de la coopération décentralisée, le Conseil Municipal nous a autorisé à travers la délibération N°2018/MCOT/SG/SGA/SCM du 17 Avril 2018 à ressusciter et à dynamiser les différents partenariats que la Ville entretient avec certaines Villes étrangères. Ainsi, plusieurs délégations de la Ville ont effectué différentes missions qui ont permis de renouer avec nos vieilles coopérations. Les retombées de ces différentes missions sont déjà perceptibles.

Nous avons mis aussi l’accent sur la coopération sud-sud grâce à laquelle certains agents de la Police Municipale ont eu droit à des stages d’immersion dans les Villes de Ouagadougou au Burkina- Faso et Niamey au Niger.

Les organes communaux et infra communaux fonctionnent normalement. Le conseil municipal, les conseils d’arrondissement et locaux tiennent régulièrement leurs assises.

Nous sommes cependant conscients que nos efforts ne sont pas encore à la mesure des attentes de nos concitoyens qui exigent plus de nous. Nous aurons donc souhaité pousser encore plus loin nos ambitions pour la Ville car les projets inscrits dans notre Plan Annuel d’Investissement (PAI) pour le compte de l’année 2020 augurent de meilleures perspectives pour le développement de notre cité. Au titre de

ces projets, je voudrais citer quelques-uns qui participeront inexorablement à l’amélioration du cadre et des conditions de vie de nos concitoyens.

Il s’agit notamment de :

Construction de 16 autres modules de Salles de Classe complémentaires et réfection de plusieurs écoles,

Construction de 4 modules de 4 salles de classe au CEG Littoral dans le 1er, CEG Sègbèya dans le 3ème, CEG Zogbo dans le 9ème, CEG Entente dans le 12ème,

Construction de laboratoires équipés au CEG Zogbo et le Lac ainsi que la construction de la clôture du CEG Dantokpa dans le 6ème,

Réhabilitation de plusieurs espaces verts, notamment l’espace vert du carrefour la Vie de vèdoko dans le 10ème,, l’espace vert du carrefour 16 ampoules de Gbèdjromédé dans le 6ème et celui de la Place du Calvaire à Fidjrossè dans le 12ème,

Construction de 20 toilettes publiques et cabines sanitaires dans les arrondissements et autres lieux stratégiques de la Ville. La 1ère phase de ce projet a été lancée le vendredi 21 Février 2020 et prend en compte 9 écoles maternelles et primaires et le siège du 9ème Arrondissement.

Acquisition de 11 ambulances au profit des centres de santé de nos arrondissements, Construction des sièges des 5ème, 6ème, 8ème, 11ème et 13ème Arrondissements,

Réhabilitation du siège du 9ème arrondissement avec un jardin public,

Travaux d’extension des sièges des 4ème et 10ème Arrondissements.

Construction de bureau au profit des services municipaux.

Rénovation et équipement de plusieurs centres de santé,

Construction de parking pour les mini-bus, L’État étant une continuité,

Je voudrais savoir compter sur votre dynamisme et votre pragmatisme pour faire aboutir ces différents projets.

En définitif, pendant notre mandat de courte durée fut-il intérimaire, il ne s’est pas passé une journée sans que l’intérêt de nos populations ne soit au cœur de nos actions. Il en a été de même pour les adjoints et les conseillers qui, avec l’aide de l’ensemble des agents municipaux, ont mené des projets de transformation et d’amélioration au profit de tous et toujours dans l’intérêt général.

Je me réjouis donc de tous les efforts qui ont été consentis en si peu de temps pour remettre la Ville de Cotonou sur les rails du développement.

Je voudrais saisir cette occasion pour remercier l’Autorité de tutelle le Préfet Jean Claude CODJIA pour son assistance de qualité et tous ses conseils qui nous ont permis d’améliorer progressivement et qualitativement notre manière de nous mettre au service des populations. Je m’en voudrais de ne pas témoigner ma gratitude à l’endroit des vaillants collaborateurs qui se sont véritablement mis à la tâche pour nous accompagner de façon franche et sincère dans l’accomplissement de cette mission oh combien exaltante.

Monsieur le Préfet Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs,

Comme vous pouvez vous-même le constater, notre Ville change et se met progressivement au diapason des grandes métropoles mondiales.

Grâce au PAG, un programme ambitieux du Gouvernement, notre Ville bénéficie d’importants projets, à savoir : le projet d’asphaltage qui est un véritable projet structurant de l’environnement urbain et qui au terme des travaux va transformer considérablement le cadre de vie de nos populations. Le projet d’assainissement pluvial dont les travaux vont démarrer incessamment ; le financement étant totalement bouclé. Le projet de construction des marchés modernes dont la 1ère phase est actuellement en cours et prend en compte 9 marchés secondaires à Cotonou pour un coût global de 32 Milliards. La municipalité joue

pleinement sa partition pour un aboutissement heureux de ces différents chantiers ouverts dans la Ville.

Je remets les clefs de la Ville dans une situation très favorable, avec des finances saines, la réalisation de nombreuses infrastructures. Nous pensons donc avoir suffisamment déblayé le terrain pour permettre à la nouvelle équipe qui s’installe ce jour de travailler avec plus d’aisance.

Je termine en remerciant une fois de plus tous ceux qui m’ont accompagné et soutenu pendant mon mandat. Je garde le souvenir d’un Conseil Municipal de qualité, constitué de femmes et d’hommes déterminés et engagés dans la résolution des différentes préoccupations des concitoyens. C’est le lieu de renouveler nos félicitations à l’endroit de chacun des Conseillers de la 3ème mandature pour leurs apports de qualité qui ont contribué à améliorer notre manière de conduire les affaires de la cité. Le personnel municipal, les populations, mais en premier lieu mon épouse et mes enfants qui ont supporté mes absences et mon manque de disponibilité.

Monsieur le Maire,

Nous avons été, nous sommes des tresseurs de corde, vous l’avez été aussi ailleurs. Et comme le disait Jean PLIYA de regretté mémoire : « c’est au bout de l’ancienne corde que l’on tisse la nouvelle

». Je voudrais donc compter sur vous pour tisser également au bout de l’ancienne que nous laissons entre vos mains avec fierté la vôtre dans notre belle cité pour son mieux être.

Je souhaite très sincèrement bonne chance à la nouvelle équipe qui a à sa tête un homme averti des questions de la décentralisation. J’ai la ferme conviction que cette équipe va agir pour le bien de tous pendant ce mandat.

Vive la Décentralisation !

Vive la Municipalité de Cotonou pour que !!!

Vive le Bénin !!!

Je vous remercie.

Discours du Maire Isidore Gnonlonfoun lors de la cérémonie de passation des charges...

Gouvernance locale

(7)

Charles Toko, le Maire sortant de la municipalité de Parakou.

7 N°0036

Mercredi 10 juin 2020

MUNICIPALITÉ DE PARAKOU

Toko s’en va, Yaya s’installe

La municipalité de Parakou a changé de conseil exécutif. Le nouveau Maire de la ville a pris fonction hier mardi. Lors de la cérémonie de passation des charges, le Maire sortant Charles Toko a présenté son bilan de près de 4 ans de gestion de la cité des Kobourou.

Lire le discours bilan du Maire sortant Charles Toko

À l’occasion de sa passation de

charge à son successeur, le Maire Charles TOKO à un discours bilan de sa gestion. Dans sa déclaration, le

désormais ex maire de Parakou a fait : l’état des lieux à sa prise de fonction, les diligences menées au cours de son mandat et enfin, ses suggestions à l’endroit de la nouvelle équipe dirigeante de la ville de Parakou dans l’espoir que la nouvelle corde se tressera au bout de l’ancienne. Ci- dessous extraits de son discours.

«A ma prise de fonction en octobre

2016, la commune de Parakou vivait des moments difficiles quant à sa gouvernance. Au plan budgétaire, elle avait accumulé des déficits successifs depuis 2003 pour en être à un milliards six cent millions environs en 2016. Ce montant comprend le déficit d’exécution (500 millions) les ressources FADeC reportées (900 millions) et les autres financements que sont les ressources du Partenariats Parakou-Orléans et les ressources du Fonds de Transition Eau. Une crise de confiance était alors installée et la commune courrait le risque d’être suspendue du FADeC et de perdre les ressources des partenaires financiers.

Sur tout un autre plan, le fonctionnement de l’administration était presque chaotique et la gestion foncière de même. Là, les cabinets de Géomètre régnaient en maître;

disposant de tous les documents fonciers au motif que l’administration leur devait beaucoup d’argent qu’ils n’allaient pas remettre les parcelles revenant de droit à la mairie.

Certains les vendaient même pour se payer. Face à cette situation, il fallait trouver une thérapie au plus pressé pour sortir la commune de Parakou de l’ornière. Et, à cet effet, l’unique solution fut la création de richesses.

Voici alors comment est née l’idée des audits sur les lotissements, la titrisation des dettes de la commune, la création de la Société d’Investissement pour le Développement Economique et Social de Parakou (SIDES-Parakou);

Gouvernance locale

(8)

8 N°0036 Mercredi 10 juin 2020

la mise en place du Système d’Information Géographique, la reprise des marchés précédemment concédés, la Foire Internationale de Parakou, la création des Parkings et la reprise en main du partenariat et des projets et programmes qui dormaient. Toutes ces initiatives ont été soumises au conseil municipal qui les a autorisées par délibération.

Monsieur le Maire, Messieurs les Adjoints au Maire! Je puis aujourd’hui vous rassurer que ces différentes initiatives ont produits des fruits au-delà des attentes. En effet, les audits des lotissements ont permis d’avoir une situation nette du niveau d’aménagement de la commune et de savoir que l’administration dispose, aujourd’hui de 12.977 parcelles qu’elle peut facilement mettre en vente. A une valeur vénale de 875.000 francs comme l’indique la loi de finances, la mairie engrangera 11.354.875.000 f au budget. Comme autre avantage connexe, sur la régularisation des lotissements du cabinet ETPB, trois sont déjà à la phase de recasement.

Et pour ces trois zones, il est recensé 11.000 parcelles dont les propriétaires doivent payer les frais de lotissement et d’attestation de recasement ; le tout évalué à 100.000 francs. Là encore il est attendu au budget 1.100.000.000 f.

La titrisation des dettes de la commune évaluée à 4 milliards a permis, prioritairement, d’acquérir les engins lourds pour la SIDES et de payer une partie des fonds dus aux cabinets de Géomètre et au cabinet

d’audit et de mise en place du SIG.

Elle a également permis de financer certains équipements marchands.

L’idée de la Société d’Investissement pour le Développement Economique et Social de Parakou (SIDES) est de permettre à la commune de capter les ressources de la commande publique.

Et, à ce jour, SIDES compte déjà, dans son portefeuille, des marchés publics, non exécutés pratiquement et dont les montants cumulés dépassent les 3 milliards de nos francs. Le Système d’Information Géographique est à présent opérationnel. La base contient, à ce jour, 180.000 parcelles, la carte administrative de la ville et un guide qui peut être imprimé et vendu aux touristes. Avec cette base, les réalisations budgétaires concernant la taxe foncière unique seront multipliées par 4. En effet, jusqu’à présent, c’est seulement 45.000 parcelles qui étaient recensées et imposées annuellement pour un montant de 200 millions.

Aujourd’hui, on peut espérer au moins 800 millions par an rien que pour cet impôt sur le foncier.

La reprise des marchés précédemment concédés a permis de passer de 8.820.000 f seulement que payait la SGMP par an à 200 millions pour la même période ; je veux dire un an.

La mise en route des projets et programmes qui sommeillaient a remonté la cote de confiance de la commune. Et, comme retombée immédiate le programme Omidelta avec 800 millions de subvention, la montée en flèche des ressources

FADeC et le doublement de la subvention du partenariat Parakou- Orléans.

Au regard de tout ce qui précède, la commune de Parakou vaut, à ce jour, plus de 15 milliards de nos francs constitués des produits de vente des parcelles, des taxes foncières, des recettes des marchés et parkings et des activités de la SIDES. Ceci n’inclut donc pas les subventions diverses et les appuis des partenaires au développement.

Je peux donc me permettre de dire que la commune a largement de quoi résorber son déficit, payer la dette de la titrisation et ses dettes vis-à- vis de ses créanciers et jouir d’un autofinancement nécessaire pour booster son développement.

N’avais-je pas coutume de dire que mon équipe fera le sale boulot afin de créer la richesse et permettre à la commune de décoller économiquement ?

Monsieur le Maire, à la lumière de ce qui précède, qu’est-ce que je peux à présent vous demander?

Puisque nous partageons tous la même préoccupation à savoir le développement de notre chère commune Parakou, j’allais vous suggérer de poursuivre les efforts entrepris en corrigeant là où j’ai moins réussi. A cet effet, il me parait important de: veiller au respect strict des exigences du FADeC afin d’améliorer les dotations budgétaires dudit fonds. Déjà nous avons réussi à faire passer la commune du 47ème

rang qu’elle était en 2015 au 3ème rang en 2018. Poursuivre la création des richesses afin de rendre viable la commune.

Sur ce, il est intéressant de parachever la régularisation des 6 lotissements restants du cabinet ETPB et de poursuivre l’actualisation de la base fiscale du SIG; poursuivre également la réorganisation du secteur des conducteurs de taxi-moto. Comme bonne nouvelle, le recensement des acteurs est terminé et 4.000 maillots sur un besoin de 3.600 sont déjà confectionnés et disponibles au magasin. Il reste à les distribuer et à jouir de la taxe instituée par la loi.

Conserver et continuer l’organisation de la Foire Internationale de Parakou en raison de ses multiples avantages (mise de Parakou sur orbite des grandes villes et retombées économiques et financières pour la ville) sauvegarder la confiance retrouvée auprès des partenaires au développement notamment financiers. Je veux nommer la ville d’Orléans et l’Ambassade des Pays- Bas.

Monsieur le Maire, je vous souhaite, du fond de mon cœur un excellent mandat et beaucoup de réussite. En tout cas, je suis là et vous pourrez toujours compter sur moi chaque fois.

Vive la commune de Parakou.

Je vous remercie.»

Gouvernance locale

Lire le discours bilan du Maire sortant Charles Toko

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Aurelie A. SOULE ZOUMAROU, ministre du Numérique et de la digitalisation

9 N°0036

Mercredi 10 juin 2020

Législation

ASKGOUBENIN N°13

Tout savoir sur la plateforme E-Learning

La Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Eléonore Yayi Ladekan et sa collègue du Numérique et de la Digitalisation Aurélie ADAM Soulé Zoumarou, ont été, le 4 juin 2020, les hôtes de la session d’échanges ASKGOUVBENIN qu’organise la Direction de la Communication à la Présidence de la République. Pour cette session qui inaugure la nouvelle saison, il y avait au menu la plateforme E-learning mise en place au profit des universités publiques pour assurer la continuité éducative en temps de COVID-19.

Les deux Ministres ont répondu aux préoccupations des étudiants.

MESRS : Bonsoir chers internautes, bienvenue à cette 13ème session de ASKGOUVBENIN qui va se pencher sur le thème : « Tout savoir sur la plateforme de e-learning pour les étudiants ». Je suis Eléonore YAYI LADEKAN Ministre

de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

C’est avec une immense joie que je vous retrouve à cette session. Je ne suis pas seule je suis avec ma collègue du Numérique. Bonsoir chère amie

MND : Bonsoir Madame la Ministre. Je suis Aurélie ADAM SOULE ZOUMAROU, Ministre du Numérique et de la Digitalisation et je suis également heureuse d’être ici (cet après-midi) pour répondre, chers internautes, à vos questions sur la plateforme de e-learning des universités publiques du Bénin.

MESRS : Et donc comme vous le savez, cette plateforme est une merveilleuse initiative qui a été mise en place par le gouvernement du Président Patrice TALON et a pour objectif principal de faire en sorte que les interactions se passent très bien entre les enseignants et les apprenants.

Vous le savez bien, la pandémie de la Covid 19 a freiné beaucoup d’élan, a semé beaucoup de perturbations dans les agendas et le secteur éducatif n’a pas été épargné.

Au niveau du Supérieur, l’instrument qui est utilisé et initié pour vous, chers internautes, pour continuer la formation est donc cette plateforme de e-learning. Cette plateforme permet de recevoir les cours qui sont déjà programmés surtout pour ces grands effectifs où nous devons respecter les gestes barrières, la distanciation sociale. Vous voyez que par rapport à cela nous ne pouvons plus évidemment faire des cours dans les grands amphis et, depuis le 11 mai dernier, nous avons avec beaucoup de joie retrouvé le chemin des cours. C’est de cette plateforme-là que nous voulons parler. Depuis qu’elle a été mise en œuvre, vous êtes nombreux à l’apprécier et vous êtes également nombreux à venir enrichir ce processus de vos interrogations.

Nous avons beaucoup de questions qui ont été posées et il y a beaucoup de questions également qui se recoupent, nous allons y répondre. Si une question a déjà trouvé de réponses, les autres, ne soyez pas frustrés qu’on ne vous appelle pas nommément.

Donc sans plus tarder nous allons donc aux différentes questions. Il me semble que la première question est de Monsieur Roméo AGBEDE et intéresse plutôt Madame la Ministre du Numérique car elle est un peu technique.

MND : Oui madame la Ministre de l’Enseignement Supérieur, je vais effectivement répondre à la question de monsieur AGBEDE et des autres personnes qui ont voulu quand même en savoir beaucoup plus sur la plateforme.

Cette plateforme, qui est accessible à l’adresse elearning.

etudiant.bj, vous avez expliqué le contexte dans lequel nous avons pu aussi mettre en œuvre sous le leadership du Président de la République, cette plateforme qui assure la continuité pédagogique dans nos universités et donc il s’agit d’une plateforme unique qui permet aux étudiants de pouvoir accéder aux ressources pédagogiques en ligne, de

pouvoir aussi avoir accès à une messagerie électronique et à un chat. Une façon en fait de pouvoir avoir du support de la part de l’équipe technique de l’Agence nationale de Sécurité des Systèmes d’Information qui est en fait l’instance de mise en œuvre de la plateforme et nous avons également une plateforme de visioconférence qui permet aux professeurs de pouvoir donner les cours aux étudiants en direct. Donc ce sont les quatre services majeurs qu’offre aujourd’hui la plateforme de e-learning des universités publiques du bénin.

Monsieur AGBEDE vous voulez savoir pourquoi les cours en ligne sont payants et les coûts de forfaits sont si élevés pour suivre un seul cours. Alors, je vais préciser pour qu’on se comprenne bien. Les cours en ligne ne sont pas payants.

Il y a deux aspects comme je viens de l’expliquer. Il y a la plateforme de e-learning, où vous pouvez avoir accès aux ressources pédagogiques. Les ressources pédagogiques c’est quoi ? C’est ce que les professeurs ont mis en ligne en prélude à un cours, c’est aussi le cours que le professeur fera à une heure donnée de la journée selon la programmation qui sera établie au niveau de l’université et qui ensuite est enregistré automatiquement et mis en ligne ensuite sur la plateforme e-learning et vous pouvez y avoir accès après 24heures en l’occurrence. Donc toute cette partie que je viens de décrire y compris aussi la messagerie électronique à laquelle vous avez accès directement depuis la plateforme sont gratuites. Chers étudiants, chers internautes, on ne paie pas pour accéder aux cours en ligne parce que la plateforme.

Les opérateurs qui fournissent l’accès à internet ont soutenu les efforts du gouvernement dans cette période où il fallait faire appel à toutes les bonnes volontés, toutes les forces ; donc les opérateurs l’ont soutenu en rendant gratuit l’accès à cette plateforme. Donc il n’y a pas de coût, là où il y a un coût c’est lorsque, comme je l’annonçais tout à l’heure, vous devez accéder à la visioconférence pour pouvoir suivre en direct le cours qui est donné par un professeur et dans ce cas-là, qu’est-ce qui se passe, c’est que j’ai cours à 16h par exemple, de 16h à 19h le professeur a programmé un cours donc je me connecte à cette heure-là sur la plateforme et puis je joins le cours à travers l’outil aujourd’hui que nous avons sur la plateforme qui est l’outil ZOOM. Et là effectivement, lorsque vous accédez en direct jusqu’ici le coût d’accès pour le volume de données que vous devez utiliser sur internet vous est facturé par votre fournisseur de service internet.

Pour résumer, je disais que ce n’est pas le cours qui est payant, c’est l’accès à la plateforme ZOOM. Etant donné que vous pouvez même attendre 24h après parce que dès que le prof est en train de faire son cours, le cours est

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Franck S. KINNINVO, expert en décentralisation

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Législation

enregistré automatiquement par la plateforme et il est mis en ligne 24h après sur la plateforme, vous pouvez donc regarder le cours que le professeur a délivré la veille gratuitement. Maintenant, pour ce qui concerne cet accès payant par jour, vous m’avez entendu tout à l’heure dire jusqu’ici que c’était payant parce que ma collègue et moi au nom du Gouvernement nous voulons annoncer que le gouvernement a été sensible aux différentes préoccupations qui ont été exprimées, nous l’avons vu à travers vos questions sensibles donc à la question du coût lié à l’accès à la plateforme de visioconférence ZOOM pour suivre en direct les cours et le gouvernement a pris la décision de rendre gratuit en fait cet accès à la plateforme ZOOM également au même titre que l’accès était gratuit à la plateforme de e-learning afin de faciliter encore une fois les choses dans ce secteur qui est un secteur très important pour le gouvernement, très important pour le Président de la République et les actions sont en cours pour que, dans les prochains jours, la gratuité soit effective de façon totale que ce soit sur la plateforme e-learning ce qui est déjà le cas, mais aussi sur la plateforme ZOOM de visioconférence pour les étudiants des universités publiques.

MND : Il y a une question de FAWAZ GUEDE qui veut savoir Pourquoi la plateforme ne permet d’avoir que des cours en fichier PDF. Et vous continuez en disant que les professeurs utilisent l’application Zoom, ce qui fait dépenser les étudiants pour les cours en live. Evidemment, vous demandez si ma collègue et moi pensons à ce problème pour pouvoir rendre cela gratuit. Je crois que, grâce à mon développement précédent, vous venez d’avoir la réponse à votre préoccupation. Le gouvernement a pris cette décision-là.

Pourquoi Il n’y a que des cours en fichiers PDF ? Je pense qu’il n’y a pas que des cours en fichiers PDF c’est-à-dire que la plateforme aujourd’hui accepte tous les formats de fichiers possibles. Un professeur peut décider de mettre un format Word, un format PowerPoint même tout autre format. Le choix est certainement fait aujourd’hui par les professeurs de mettre des fichiers PDF une fois qu’ils ont terminé leur cours puisque nous leur avons porté cette information que tous les formats sont acceptés et c’est à eux de prendre la décision du format qui convient le mieux. Si vous avez une difficulté particulière avec ce format, l’équipe technique est disponible ; il y a le support disponible directement sur plateforme pour vous apporter un soutien et aider à résoudre votre difficulté.

MND : Il y a TAVI GABIN MARODA qui voudrait savoir si tous les étudiants ont un smartphone pour se connecter à internet de même pour avoir accès aux cours et il fait remarquer qu’il faut un mot de passe et jusqu’à présent certaines personnes ne connaissent pas ce mot de passe ?

Il y a deux volets à votre question. Le premier volet, la question d’équipement. Est-ce que tous les étudiants possèdent de Smartphone ou d’ordinateur ? Nous en sommes bien conscients c’est pour cela que le gouvernement ne cesse de réfléchir aux différentes préoccupations qui peuvent se poser et aussi de trouver les voies et moyens pour que le bénéfice, la mise en ligne de cette plateforme puisse atteindre tous les étudiants béninois. Le gouvernement n’arrête donc pas de réfléchir aux solutions. Ce que nous pouvons vous proposer comme solutions aujourd’hui c’est qu’il y a des centres à travers tout le pays aux niveaux des différentes communes des points numériques communautaires équipés d’ordinateurs et de connexion internet et des centres d’accès aux TIC qui sont aussi équipés d’ordinateurs et d’accès internet et des salles multimédia qui sont disponibles pour que les étudiants puissent venir accéder à leurs cours en ligne, accéder aux ressources dont ils ont besoin pour pouvoir suivre les cours en ligne. Donc les étudiants qui, aujourd’hui, n’ont pas d’équipements adéquats peuvent utiliser ces centres qui sont prévenus et organisés pour les accueillir et si vous avez des difficultés et besoin d’informations à ce propos vous pouvez nous écrire sur l’adresse e-mail du ministère c’est numerique@gouv.bj et nous allons pouvoir vous donner les informations dont vous avez besoin.

La liste de ces centres est également disponible au niveau du ministère de l’enseignement supérieur et je vous invite à y aller pour bénéficier des services.

Vous avez parlé du mot de passe qu’il faut pour ouvrir les fichiers. Je pense que ma collègue va répondre plus en détails tout à l’heure parce qu’effectivement, c’est un point qui va être résolu par les enseignants qui, jusqu’ici pour certaines raisons, mettaient ce mot de passe mais je pense qu’elle va nous donner plus de détails sur cela.

MESRS : Merci beaucoup madame la ministre pour ces questions et ces éléments de réponses qui sont, à mon avis, très satisfaisants par rapport à ce que nous avons entendu d’eux pour les multiples séances que nous avons tenues avec certains responsables au cours des enseignements que nous-même nous donnons. C’est vrai que tout à l’heure madame la ministre vous avez répondu à la question de savoir pourquoi les cours ne sont qu’en format PDF. C’est vrai le constat et vous avez bien fait de dire que ce n’est pas que ce format PDF. Le constat est juste. Ce que je voudrais dire c’est lié à l’historique. Avant la mise en place de cette plateforme e-learning, il y avait déjà une certaine organisation au niveau des universités et elles se préparaient déjà à mettre en ligne leurs cours et à les rendre disponibles aux apprenants donc les enseignants avaient été formés à la mise en ligne des cours et le format qui leur avait été communiqué est bien entendu le format PDF. C’est pour

cela que la plupart des cours se sont retrouvés en format PDF. Mais vous avez entendu, chers internautes, que ce n’est pas que le format PDF qui soit le seul, donc on peut bel et bien utiliser les autres formats.

M. Daniel ALOCE en Licence 1, vous dites que vous ne recevez rien du tout des cours et que jusque-là, rien n’a été mis à votre disposition comme support alors que les examens pointent à l’horizon pour la date du 21 juin prochain.

Cher ALOCE, cela m’étonne beaucoup. C’est vrai que la question n’est pas si précise. J’aimerais bien savoir de quelles licence et entité il s’agit. Mais de façon globale, depuis la reprise du 11 mai, tous les cours sont censés avoir été déjà déposés sur la plateforme e-learning. D’ailleurs même, tel que ma collègue l’a dit tantôt, c’est d’abord l’utilité qu’on puisse déjà déposer ces cours et faciliter l’accès gratuit. Et ça me surprend un peu que vous ne receviez pas ces cours-là.

En plus, vous avez bien dit : nous ne recevons pas. Est-ce que, cher ALOCE, c’est vous seul ou bien votre classe ? C’est déjà bien parce que la question est très pertinente et nous permet d’investiguer pour voir ce qui se passe à ce niveau.

Je dois dire, peut-être qu’il faut interroger, il faut aller vérifier si ce ne sont pas, par hasard, les cours que doivent faire les professionnels. Vous savez, il y a des professionnels qui interviennent et leurs cours sont programmés sous forme de mission et donc ces missions parfois, on essaye de trouver des plages pour les programmer. Nous devons peut- être aller rechercher à ce niveau parce que par rapport aux missionnaires et surtout les professionnels, nous avons reçu d’autres préoccupations sur leur participation également à ces cours, parce qu’au moment où on demandait des informations sur les enseignants, il semblerait que le nom, les adresses et les contacts de ces professionnels n’avaient pas été fournis. Mais les dispositions sont déjà prises pour que ceux-là également puissent réintégrer.

Vous savez que pour les enseignants, il leur faut se connecter avec leur numéro matricule, il faudrait bien que nous sachions que ces professionnels disposent bel et bien de ces numéros matricules sinon ils ne pourront pas se connecter facilement sur la plateforme. Mais les dispositions sont déjà prises pour qu’aucun cours ne reste non exécuté avant les examens. Donc cher ALOCE, nous allons investiguer pour savoir comment se pose réellement le problème à votre niveau sinon nous sommes totalement d’accord que les cours devraient pouvoir être sur la plateforme.

Par contre, pour M. Aimé AHOLOU, la préoccupation se trouve beaucoup plus au niveau des sciences, les sciences dures comme les mathématiques et j’allais peut- être compléter également les physiques, les chimies, les biologies…Vous vous demandez comment nous allons réussir à les rendre attrayantes déjà qu’en présentiel ça pose

des difficultés ; comment alors sur cette plateforme nous allons réussir à les rendre attrayantes ?

Cher M. Aholou vous avez touché un point très important et ce point-là je vous assure fait partie également de la préoccupation du Chef de l’Etat et l’ensemble du gouvernement si bien qu’un projet est déjà même élaboré et, à sa phase de développement qui est imminente, nous allons donner des voies sur cette façon de rendre intéressantes ces disciplines scientifiques.

Les enseignants ont été formés pour faire en sorte que leur langage soit le plus accessible possible. C’est vrai que pour pouvoir tracer les courbes déjà sur la page blanche et montrer les formules ce n’est pas chose aisée ; ils en sont conscients et je pense bien que nous pouvons leur faire confiance sur tout ce qu’ils mettront en place pour rendre ces cours attrayants et vous savez qu’en dehors des cours magistraux, il y a des regroupements qui sont faits pour renforcer la compréhension autour des cours et aller même vers les séances de travaux dirigés et au cours de ces séances, évidemment, ils vont revenir sur un certain nombre d’aspects qui pourraient paraitre un peu abstraits pour vous, revenir un peu sur ce qu’on doit pouvoir connaitre.

Mais vous savez également M. Aimé AHOLOU que tout ne se limite pas à ce que le professeur donne. Pour aller vers ces disciplines scientifiques, justement, cette plateforme va offrir la possibilité de pouvoir aller vers les ressources en ligne et de pouvoir nouer même des partenariats pour permettre à l’enseignant de trouver des ressources déjà un peu plus attrayantes, un peu plus animées pour les déposer également sur la plateforme. Si par exemple nous parlons de laboratoire virtuel où il faut quand même simuler un certain nombre de choses, Oui, ces ressources existent et cette plateforme doit pouvoir donc atteindre cet objectif.

Vous avez très bien fait de poser la question.

Pour ce qui concerne les mots de passe, ma collègue l’a dit tantôt, il y a des difficultés et nous avons perçu cela au cours de la formation avec les enseignants et au cours de notre séance de travail avec les responsables d’étudiants et les responsables surtout des bureaux d’unions d’entités de tous les établissements de nos universités. C’est vrai, il y a certains Professeurs qui mettent des codes à leurs cours et ça rend ces cours compliqués à l’ouverture ; nous avons même déjà pris les dispositions, les notes de service, des avertissements pour demander aux professeurs de bien vouloir rendre ces cours accessibles. Comme je l’ai dit tantôt c’est qu’il y avait une certaine organisation au début à travers les plateformes créées par les universités sur lesquelles il était déjà donné aux enseignants de préparer le protocole pour protéger leur cours mais in fine lorsqu’on regarde, qu’est-ce qu’on protège puisqu’on les rend accessibles à nos apprenants.

Tout savoir sur la plateforme E-Learning

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Éléonore YAYI LADEKAN, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique

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Donc les dispositions sont déjà prises pour que désormais il n’y ait pas beaucoup de codes. Un enseignant qui, par exemple, intervient dans plusieurs cours pour le même niveau, eh bien n’a pas besoin de multiplier les codes pour son cours. Par année, il met un code et il le communique aux étudiants dans les liens qu’il leur envoie, ça leur permet donc d’avoir accès à cela. Si le problème persiste, vous avez l’adresse de cette session qui est askgouv.bj sur laquelle vous pouvez encore envoyer vos préoccupations. Nous allons les recenser et nous allons vous retrouver à d’autres foras.

Merci beaucoup cher ami AHOLOU.

MND : Alors il y avait une question de Monsieur Oswald D’EPHERESE qui est, je crois, presque similaire à celle de Monsieur Bertrand CHABI. Elle tourne toujours autour de la question du forfait internet qui s’épuise vite avec la plateforme et vous demandez que le gouvernement puisse penser aider les étudiants à avoir accès à leur plateforme sans difficulté.

Je crois que cela rejoint le point que j’ai abordé précédemment qui est de bien faire la clarification de la gratuité de la plateforme de e-learning et la non-gratuité de la plateforme de visioconférence qui est aujourd’hui compensée par cette décision du gouvernement de rendre cela gratuit, de prendre en charge les coûts liés à ces accès.

Je pense donc que les points soulevés par monsieur CHABI et Monsieur D’EPHERESE ont été ainsi abordés.

Il y a également Rodriguaise MEDEDA qui dit que les étudiants de l’UNA (Université Nationale d’Agriculture) n’ont jamais connu cette plateforme. Ici, les cours se font néanmoins en visioconférence à travers une application appelée ZOOM et ensuite, je crois que vous expliquez que moins de cent étudiants suivent ces cours et tout cela faute de moyens etc.

Ce que j’ai noté au-delà de l’aspect coût que je viens d’aborder, c’est la limitation que vous avez comprise qu’il y a avec la plateforme ZOOM en termes de connexion de nombre d’étudiants. Vous parlez de 100 étudiants et Kémal FOUTI a, à peu près, la même préoccupation puisque vous dites que la plateforme ne reçoit que 100 étudiants et ne permet qu’à 100 étudiants de suivre les cours au même moment en vous posant la question de savoir si cela permettra d’avoir un résultat probant.

Je voudrais vous répondre ceci. La plateforme ZOOM n’est pas limitée à 100 étudiants. On peut aller à 300 voire jusqu’à 1000 pour certaines sessions étudiantes simultanément pendant les sessions live et des comptes professionnels ont été acquis pour cela par le gouvernement et mis en place donc implémentés sur la plateforme par l’équipe de l’ANSSI et je vais vous expliquer ce qui se passe pour que lorsque vous êtes confrontés à ce problème vous puissiez aussi donner la solution.

Chers internautes, comme je vous le disais, nous avons acquis des comptes professionnels qui permettent d’étendre la limite au niveau de ZOOM. La difficulté majeure c’est que nous avons au niveau des universités encore des professeurs qui utilisent leur compte ZOOM personnel qui n’a donc pas les mêmes possibilités que les comptes professionnels qui ont été acquis au titre de la plateforme de e-learning. Quand vous remarquez ces limitations, il serait bien d’attirer l’attention du professeur sur la question de façon à ce qu’il utilise plutôt les comptes professionnels que leur compte personnel, leur compte habituel qu’ils utilisent peut-être pour d’autres besoins en dehors du fait d’interagir avec les étudiants. Madame la ministre de l’Enseignement Supérieur a également porté cette information à leur attention. Nous avons eu une session de formations avec les différents enseignants mais au cas où, pour une raison ou pour une autre, il y a toujours cette confusion, vous savez maintenant la raison et vous pouvez attirer l’attention du professeur qui certainement va changer le compte qu’il utilise pour la session afin d’utiliser un compte qui donne plus de droits et permet à plus d’étudiants de pouvoir se connecter. Il n’y a pas de limitation à 100 étudiants sur les sessions en live de ZOOM qui sont implémentées sur la plateforme.

Ensuite, il y a toujours la question des mots de passe.

Monsieur AUBIN ADANDE, je crois que vous avez la réponse à votre question suite à l’intervention de ma collègue.

Nous avons également, Monsieur OSLO Chester WANOU, vous demandez pourquoi ne pas étendre cette option de cours en ligne aux établissements privés d’enseignement supérieur sachant que bon nombre d’entre eux ne disposent même pas d’accès wifi de connexion. Alors, ce que vous devez savoir c’est que la plateforme de e-learning.etudiant.bj est effectivement la plateforme unique pour les universités publiques du Bénin mais certaines universités privées ont leur plateforme de e-learning. Je ne vais pas les citer ici pour ne pas faire de la publicité peut-être que Madame la ministre de l’enseignement supérieur voudra en parler mais, aujourd’hui, on a des universités privées qui disposent de plateforme de e-learning qui fonctionnent bien et sur lesquelles les étudiants disposent des services similaires à ceux que nous offrons sur la plateforme publique. Je pense, Madame la ministre, qu’il y a quelques questions relativement à cela aussi.

MESRS : C’est vrai ! Je vois Arnaud CHABI LOKO et je crois qu’ils sont encore au nombre de trois dans la file qui s’intéressent un peu à ce que cette plateforme apporte comme appui et avancées à la forme de dispensation des cours avant et s’intéressent également à comment se feront les évaluations.

Je réponds à Arnaud CHABI LOKO et en même temps à tous les internautes qui se retrouvent à travers la question : quelles sont les commodités et les options avancées que cette plateforme apporte aussi bien aux enseignants qu’aux

apprenants ? La plateforme, nous sommes encore au début et nous avons formé les enseignants et moi-même en tant qu’enseignante, j’ai suivi la formation et je peux déjà vous dire que cette plateforme-là, comme ma collègue l’a

indiqué tout à l’heure, offre la possibilité déjà d’organiser, de préparer son cours et d’éviter les niveaux de stress. Ça veut dire que la plateforme permet aux uns et aux autres que ce soit l’enseignant, que ce soit l’apprenant de pouvoir déposer le cours longtemps à l’avance et de pouvoir permettre aux apprenants d’aller justement rechercher ces cours gratuitement, de se préparer et de voir de quoi cela retourne, d’aller faire même des recherches avant que le professeur n’interagisse avec les apprenants. C’est une avancée importante qu’il faut noter. L’autre chose qu’il faut noter, vous savez que lorsque vous ratez les cours, c’est difficile de les rattraper parce que vous n’étiez pas là et donc, vous êtes obligé d’aller voir à coté ce que votre camarade a noté. Lui, il prendra justement les notes par rapport à son niveau de compréhension mais cette plateforme donne maintenant

l’opportunité, 24h après le cours, d’avoir justement tout le déroulé du cours. Et ça c’est une autre avancée notable.

Il est vrai que pour les évaluations, la question n’est pas entière comme on va encore évaluer à travers la plateforme

les apprenants et ça viendra dans la deuxième phase quoique certains établissements sont déjà assez avancés et la formalisation des épreuves à travers la plateforme ne devrait pas poser de problème mais ça viendra dans la deuxième phase. Maintenant pour les évaluations, déjà pour ce second semestre qui va finir dans un mois et demi, eh bien, elles seront en présentiel. Nous allons prendre les dispositions pour le respect de la distanciation et ne pas mettre beaucoup d’apprenants dans les locaux. Nous avons un certain nombre de salles qui seront identifiées et nous allons faire en sorte que les épreuves ne soient pas de longues durées puisqu’il faut mettre les gens en présentiel, respect de la distanciation, protection et les dispositifs de

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