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La géographie sociale aujourd’hui. Regards croisés sur les expériences italiennes et françaises

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Géographie et cultures 

69 | 2009

Protéger la nature, est-ce protéger la société ?

La géographie sociale aujourd’hui. Regards croisés sur les expériences italiennes et françaises

Graziella Galliano

Édition électronique

URL : http://journals.openedition.org/gc/3625 DOI : 10.4000/gc.3625

ISSN : 2267-6759 Éditeur

L’Harmattan Édition imprimée

Date de publication : 1 mars 2009 Pagination : 137-139

ISBN : 978-2-296-09867-1 ISSN : 1165-0354 Référence électronique

Graziella Galliano, « La géographie sociale aujourd’hui. Regards croisés sur les expériences italiennes et françaises », Géographie et cultures [En ligne], 69 | 2009, mis en ligne le 26 novembre 2015, consulté le 22 juillet 2020. URL : http://journals.openedition.org/gc/3625 ; DOI : https://doi.org/10.4000/gc.

3625

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La géographie sociale aujourd’hui.

Regards croisés sur les expériences italiennes et françaises

Graziella Galliano

RÉFÉRENCE

Isabelle Dumont (dir.), « Per una geografia sociale. Proposte da un confronto italo- francese », Bollettino della Società Geografica Italiana, nº 1, 2009, 236 p.

1 En février 2009 eut lieu à Parma une rencontre franco-italienne intitulée « Aider à comprendre le monde : l’enjeu de la géographie sociale aujourd’hui. Regards croisés sur les expériences italiennes et françaises ». Cette manifestation scientifique fut organisée par l’université de Caen-Basse-Normandie, la maison de la recherche en sciences humaines de Caen, l’université de Parma (département de sciences sociales), la société italienne de géographie, le centre italien des études historiques et géographiques et l’université franco-italienne. Les actes ont été publiés récemment dans un numéro spécial de la revue Bollettino della Società Geografica Italiana.

2 Dans un premier temps intitulé « Intersection de la géographie sociale et de la géohistoire. Dimensions sociales, spatiales et temporelles », Isabelle Dumont propose d’aborder les interrelations entre espace, frontière et échelle. La géographie comme science sociale doit rendre compte de l’organisation évolutive de l’espace, entre dynamiques socio-économiques et idéologies politiques, ainsi que des articulations, des tensions et des contrastes entre les niveaux multiscalaires ou transcalaires. Daniela Lombardi présente le processus d’affirmation de la géographie sociale en Italie à partir de l’examen attentif d’importants travaux théoriques et méthodologiques publiés depuis 25 ans. Grâce à un large corpus bibliographique, l’auteur montre que de nombreuses études adoptent des démarches de géographie sociale sans toutefois en revendiquer explicitement l’appartenance. Benoît Raoulx (« La démarche

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ˈgéodocumentaireˈ. Essai sur la fonction réflexive de la géographie sociale dans un monde médiatisé ») utilise le film documentaire comme une méthode à part entière permettant de mettre en œuvre la fonction réflexive de la géographie sociale. Le film permet en effet d’associer la recherche à l’intervention sociale et la formation auprès des différents publics. La démarche documentaire est l’expression d’une géographie

« incorporée » apte à interroger le monde contemporain. Robert Hérin s’interroge ensuite sur l’enseignement de la géographie sociale (spécificités des méthodes et des thématiques) et sur son rôle dans le développement d’un esprit critique chez les étudiants.

3 Après des contributions de nature épistémologique et/ou prospective, plusieurs articles proposent des études de cas. Ernesto Mazzetti aborde les différences sociales et géopolitiques entre Nord et Sud en insistant sur l’intérêt d’une analyse prenant en compte les critères sociaux et culturels. Un travail sur le rôle des modèles dominants permet de montrer les risques dérivant d’une opposition entre « McWorld et Jihad », reproduite non plus seulement au plan international mais aussi à l’intérieur des métropoles occidentales, qui sont les destinations de nombreux flux d’immigration.

Franca Miani se propose d’insérer les processus de transformation urbaine au centre d’une réflexion de géographie sociale, en soumettant les problématiques du sprawl urbain, du logement, de la qualité et du développement durable à l’expérimentation de modèles d’urbanisme innovants. L’auteur considère qu’il est essentiel de réfléchir, dans le cadre d’une mondialisation économique aux multiples facettes, aux impacts sociaux engendrés par les interventions des urbanistes.

4 Du côté français, Guy Di Méo situe la géographie sociale dans la filiation des recherches des écoles universitaires de l’Ouest et du Sud-Est français menées entre les années 1970 et 1980. Il définit la géographie sociale comme une approche complexe s’attachant aux interrelations entre le social et le spatial et aux articulations entre des espaces-temps singuliers : les lieux, les territoires, les réseaux. La géographie sociale utilise les apports théoriques des travaux sur l’espace vécu et développe des visions de l’espace à la fois kantiennes, phénoménologiques, postmodernes et hyper-réelles. Jean Marc Fournier débat ensuite de la polysémie du terme « territoire » et de ses rapports à la géographie sociale : prendre conscience de l’existence de territoires individuels permet à chacun de réfléchir sur sa position sociale, sur les rapports entre les mondes sociaux et les espaces dans la société. Fabio Amato s’intéresse aux lieux en marge des villes en changement. Il soutient que l’enquête de terrain permet de comprendre les jeux d’échelle et de placer les questions de justice sociale et d’éthique au centre des thématiques géographiques. Les fondements et les pratiques du processus participatif dans les programmes de réhabilitation des favelas à Rio de Janeiro sont l’objet de nombreuses discussions et de nouvelles orientations politiques en quête d’une gestion équilibrée, éthique et démocratique de la ville. Nicolas Bautès et Rafaël Soares Gonçalves considèrent la participation comme un prisme utile pour l’analyse des modes d’intervention politique et des dynamiques qui marquent les projets d’aménagement de la ville. Une véritable géographie du travail entendu comme facteur de production, agent de façonnement des territoires ou fondement de la cohésion sociale est l’objet des recherches de Massimiliano Tabusi. À partir de plusieurs écrits, l’auteur montre l’évolution de l’étude de cette thématique en géographie. Enfin, Claudio Cerreti s’intéresse aux différences et aux concordances entre les approches de géographie

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sociale française et italienne. Il souligne notamment l’engagement social promu par les différents chercheurs ayant contribuéà cette publication.

AUTEUR

GRAZIELLA GALLIANO Université de Genève

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