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Academic year: 2022

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ECONOMIE AGRICOLE

LICENCE 3 : Production Végétale Module: ECONOMIE AGRICOLE Année universitaire: 2019/ 2020 Université de Tlemcen

Mme Borsali. N Nadjiba.borsali.d1@gmail.com

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I. Introduction générale :

1. Objet de l’analyse :

L'économie agricole est un domaine d'étude portant sur l'application de la théorie de l' économie à des problèmes et à des questions qui ont trait à la production, à la

transformation, à la distribution et à la consommation de produits agricoles.

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2. Le marché de concurrence pure et parfaite :

La concurrence pure et parfaite est un modèle de l'École néoclassique décrivant une structure de marché hypothétique dans laquelle aucun producteur ni consommateur ne dispose d'un pouvoir discrétionnaire sur la fixation des prix ou sur les décisions des autres acteurs, et que tous les acteurs ont accès à la même information, ce qui suppose une égalité  des positions à l'origine de la relation marchande. Le prix est alors fixé par l'affrontement et la négociation de tous avec tous, ne générant pas de rente de monopole.

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3. Le consommateur et l’entrepreneur :

Autrefois, le consommateur était caractérisé par la demande d’une productivité agricole élevée allant de pair avec des prix bas pour de bons produits. Aujourd’hui de nouveaux éléments dans l’attitude des consommateurs sont apparus.

En plus du désir d’obtenir des prix bas, le consommateur est devenu exigeant à propos de la qualité des aliments et des techniques de production. Ces dernières doivent tenir

compte de la protection de l’environnement. Ces nouvelles attitudes influencent le

système de production mis en œuvre par l’agriculteur et la façon de vendre les produits de l’exploitation.

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L’entrepreneur : le propre de nos sociétés modernes, c’est l’abondance d’informations et l’accroissement des nouvelles connaissances. Cela touche également le secteur agricole. Le responsable d’entreprise agricole cherche, reçoit, classe toute cette information et essaie d’adapter son travail en

fonction de ces nouvelles connaissances, de l’environnement, du marché, de nouvelles techniques de production. Les dirigeants qui réussissent sont ceux qui ont su adapter leurs nouvelles connaissances plus tôt que les autres.

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II. Le comportement du consommateur

1. Définitions :

Par « comportement du consommateur », on entend l'ensemble des

comportements qui se rapportent à l'acquisition de biens et services. On y inclut l’exposition à des messages commerciaux et à d’autres types

d’information, l'expérience de l’utilisation des biens et services achetés et l'abandon éventuel de ces produits. La consommation occupe une place importante dans les activités des individus, en termes de temps et de représentation symbolique.

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2. Les dépenses du consommateur :

Le consommateur est un personnage mystérieux, complexe et changeant qui échappe à des règles d’étude simple. Son comportement et ses choix sont le reflet d’une civilisation et d’une époque. Conditionnés par des facteurs

économiques nombreux, ils reflètent en outre les valeurs que, consciemment ou non, reconnait une société : « L’économie de la consommation est en fait le domaine de plusieurs disciplines. Elle introduit la psychologie et la

sociologie des besoins et des choix, les décisions économiques des

consommateurs qui en résultent, et l’effet de ces décisions sur l’allocation des ressources dans une économie.

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3. Consommation et dépense :

Nous sommes passés de la « consommation » qui consiste à faire disparaitre en les utilisant des biens déjà existants, à la « dépense du consommateur », c’est-à-dire à l’acte par lequel la propriété d’un bien économique est

transférée d’une entreprise à un ménage. Selon une coutume bien établie maintenant pour qu’on l’abandonne, l’économie de la consommation est essentiellement l’étude des décisions qui déterminent les flux monétaires allant des ménages vers les autres secteurs de l’économie.

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A. Changement de l’ordre des préférences :

Il est important de comparer et d’expliquer les niveaux de vie et de consommation de populations qui ont atteint des niveaux différents de développement économique. Ces populations peuvent soit appartenir à des pays différents, soit présenter des catégories de la population d’un même pays.

Même à l’intérieur d’une catégorie sociale dans un pays industriel moderne, considérer seulement les dépenses des consommateurs ne

suffit pas. D’une part, la demande de biens durables reflète en partie la

demande de biens durables, en même temps, cela justifie l’importance

qu’on attache maintenant à l’âge du chef de ménage parmi les facteurs

expliquant les dépenses de consommation.

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B. Variation du revenu ou des prix :

Une étude sur le revenu des personnes ainsi que des prix des produits est nécessaire pour en comptabiliser les

statistiques de la consommation et des dépenses. Un

sondage peut nous aider à en réaliser une estimation.

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4. Etude de la demande :

Il existe deux volets dans l’étude économique des dépenses des consommateurs :

Analyse de l’incidence de la demande sur l’économie dans son ensemble de l’évolution de la consommation. Exemple : téléphone portable

Analyse des facteurs économiques qui conditionnent le comportement des consommateurs. Exemple : tiers monde (produits bad gamme)

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III. La production

La fonction de production :

Elle peut être définie comme l’activité qui transforme la matière première en produit fini en combinant les fonctions de production.

C’est une mission complexe dans laquelle il faut répondre à un certain nombre de questionnements pour en arriver à un résultat exemplaire. Les questions principales sont : quoi ? avec quoi ? qui? par qui ? à qui ? quand ? combien ? Comment? … cela nous permet d’être le plus performant possible surtout dans un monde ou le comportement du consommateur est en

perpétuel changement, que la concurrence est rude et que la nouvelle technologie est devenue un des facteurs de réussite de la production.

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IV. Les couts de production

Il faut être précis dans la définition des couts de production et dans le résultat obtenu car l’impact pour l’agriculteur peut être très important surtout en

période de crise. Les coûts de production englobent la rémunération de l’ensemble des facteurs de production et se subdivisent en :

Charges opérationnelles (directement affectables : engrais, semences, protection phytosanitaires)

Charges de structure (mécanisation, frais divers, gestion, assurances, carburant, fermage…)

Charges supplétives (rémunération de la main d’œuvre familiale et des capitaux propres)

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V. Le comportement de l’entrepreneur

1. Minimisation des couts de production :

Le calcul des couts de production est à la mode en agriculture, cette notion est très loin d’être intuitive mais mérite qu’on s’y arrête. L’égalité du prix et du cout de production procède en réalité du simple bon sens ; l’agriculteur qui vend ses récoltes reçoit en contrepartie une certaine somme d’argent, égale à la quantité du produit par le prix. Cette somme lui sert à payer les facteurs de production variables qu’il a achetés, à payer des redevances pour les facteurs de production fixes qui ne lui appartient pas (intérêt d’emprunts, fermages, etc.), et à rémunérer les facteurs de production fixes qui lui

appartiennent (son travail et celui de sa famille, son capital propre, etc.).

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2. Prix, ventes et recettes :

Prix : la fixation de prix du produit doit prendre en considération le prix de sa production et des dépenses relatives à la production, ainsi qu’au marché

concurrentiel et quelques fois aussi la qualité du produit final. (Ex : bio)

Vente : pour vendre son produit il existe plusieurs méthodes de marketing afin que mon produit soit vendu : la publicité, le BAO (Bouche à Oreille), la vente de la récolte entière à un grossiste, récolte et vente au marché,

distribution aux petits commerces.

Recette : la recette est comptabilisée à partir de la soustraction du prix de production (charges, dépenses, prix de matières premières, …) du prix final de vente.

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3. Maximisation du profit :

Pour maximiser ces profits, il existe plusieurs manières ; il y a la concurrence de monopole, qui est interdite par la loi, et il y a la concurrence loyale, dans laquelle nous allons approfondir notre recherche.

Ex : les coopératives agricoles, les micro fermes, (à développer)

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VI. Travaux dirigés

1. Le comportement du consommateur 

2. Entreprise : couts de production

3. Marchés et concurrences

4. Maximisation de profits

5. Coopératives agricoles, micro fermes, …

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