3L7102AR 3N7102AR : ARCHEOLOGIE. SUJET DE Mme LE NY

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UFR LETTRES ET SCIENCES HUMAINES

Département d'Histoire Session de Janvier 2018

3L7102AR – 3N7102AR : ARCHEOLOGIE

Durée de l'épreuve : 2h Examen terminal

Le candidat doit vérifier qu'il est en possession de l'intégralité du sujet qui comporte 3 pages. En cas de problème, le signaler aux surveillants. Documents / matériels autorisés : néant

SUJET DE Mme LE NY

Répondez aux questions suivantes :

1. Quels ont été les rôles de Frédérick Catherwood et John Lloyd Stephens en Amérique centrale ? 2. A quoi correspond la notion de Mésoamérique ?

3. Quelle est l’évolution chronologique des grandes cultures préhispaniques en Amérique centrale ? 4. Tableau à compléter (à rendre avec la copie) :

Période ?

Culture ?

Période ?

Culture ?

Période ?

Culture ?

Période ?

Culture ?

Période ?

Culture ?

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2 Page 2 5. Décrivez la religion olmèque ?

6. Sur le plan de Teotihuacan (en page 3 – à rendre avec la copie) :

- Placez le nom des monuments suivants : 1) Pyramide du soleil, 2) Pyramide de la lune, 3) Chaussée des morts, 4) Temple du serpent à plumes (Quetzalcoatl) ;

- Décrivez les éléments urbains qui caractérisent la ville.

-

7. Que représente le Xe siècle après J.-C. pour la civilisation Maya ? 8.

9. Comment fonctionne le centre Tenochtitlan (monuments, dieux, pratiques cultuelles) 10. Question bonus (1 pt) :

Pour les étudiants de Troyes : Décrire le jeu de balle en Mésoamérique (ses règles, son terrain, ses enjeux religieux).

Pour les étudiants de Reims :

Qui est enterré dans le Temple des Inscriptions à Palenque ? Décrivez la tombe.

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3 Page 3 Document à rendre avec la copie

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UNIVERSITÉ DE REIMS CHAMPAGNE-ARDENNE UFR LETTRES ET SCIENCES HUMAINES

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3L7102HA – 3N7102HA : HISTOIRE DE L’ART

Durée de l'épreuve : 2h Examen Terminal

Le candidat doit vérifier qu'il est en possession de l'intégralité du sujet qui comporte 1 page. En cas de problème, le signaler aux surveillants. Documents / matériels autorisés : néant

SUJET DE Mme DE SMET

Vous analyserez cette œuvre de Pablo Picasso en suivant un plan allant de (1) la description de l’œuvre, (2) l’analyse plastique et (3) l’interprétation. Vous vous appuierez sur les connaissances acquises pendant le cours magistral ainsi que sur votre culture personnelle pour problématisez votre analyse au regard d’autres peintures de la même période sur le thème des Baigneuses (de Paul Cézanne à Ernst Ludwig Kirchner).

Pablo Picasso, Les Demoiselles d’Avignon,

huile sur toile, 243.9 x 233.7cm, juin-juillet 1907, Museum of Modern Art, New York

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3L7103CF – 3N7103CF : HISTOIRE CONTEMPORAINE

Durée de l'épreuve : 3h EXAMEN TERMINAL

SUJET DE Mme MULLER Dissertation entièrement rédigée :

« Enfances et jeunesses dans la France de la seconde partie du XIX

^e

siècle »

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3L7103CF – 3N7103CF : HISTOIRE CONTEMPORAINE

SUJET DE Mme MULLER Dissertation entièrement rédigée :

« Enfances et jeunesses dans la France

de la seconde partie du XIX

^e

siècle »

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3L7105CF – 3N7105CF : HISTOIRE MODERNE

SUJET DE M. GIRARD

Sujet de dissertation :

Le roi de France au XVIe siècle

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3L7105CF – 3N7105CF : HISTOIRE MODERNE

SUJET DE M. GIRARD

Sujet de dissertation :

Le roi de France au XVIe siècle

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Département d'Histoire Session de Mai 2018

3L72OLCB : OPTION LIBRE

CULTURES BIBLIQUES

Durée de l'épreuve : 1h30 Examen Terminal

Le candidat doit vérifier qu'il est en possession de l'intégralité du sujet qui comporte 4 pages.

En cas de problème, le signaler aux surveillants. Documents / matériels autorisés : néant

SUJET DE Mme BEAULANDE

Attention : vous traiterez le sujet 1 ou le sujet 2 selon votre année d’études.

Sujet 1 : Étudiants de L1 et L2 (OL de l’année du S2 ou S4)

1. Quels sont les différentes parties du Nouveau Testament ? De quand date-t- on leur rédaction ? (3 points)

2. Identifiez cette scène. Dans quel livre de la Bible est-elle relatée ? Quel en est le sens dans les traditions juive et chrétienne ? (3 points)

Vitrail de l’église Saint-Denis de Sézanne, mi XVI^e siècle

3. À quel épisode biblique fait référence cette théière ? Racontez-le et expliquez- le. (3 points)

4. Qu’appelle-t-on les paraboles de la miséricorde ? (2 points)

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5. Que représente ce tableau du peintre Konrad Witz (1400-1445) ?

Identifiez les personnages et le sens de la scène. (3 points)

6. Quelles sont les erreurs comprises dans cet entrefilet de journal ? Corrigez-les en explicitant les deux fêtes religieuses mentionnées. (3 points)

7. Evoquez deux scènes bibliques mettant en scène le diable et expliquez les (3 points).

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Sujet 2 : Étudiants de L3, M1, M2

1. Définissez les termes suivants (2 points) : - Torah

- Evangile

2. Identifiez et expliquez la scène représentée sur cette miniature allemande (modifiée) du XV^e siècle (3 points)

3. Que représente ce tableau du « Maître de Saint-Sernin » (1502-1546) aujourd’hui conservé au musée du Louvre ? Dans quel livre biblique cet épisode est-il relaté et quelle en est l’importance ? (2 points)

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4. Identifiez et explicitez les références bibliques de cet extrait de l’ordo du sacre des rois de France (8 points)

Seigneur Dieu, auteur inénarrable du monde, créateur du genre humain, gouverneur de l’Empire, confirmateur du Royaume, qui de toute éternité avez élu le Roi de tout le monde, de la semence et lignée de votre fidèle ami, notre grand Patriarche Abraham, nous vous prions, que par l’intercession de tous les Saints vous veuillez enrichir présentement notre Roi N. avec tout son exercice de votre sainte bénédiction, et le conserver en son trône, d’une stabilité ferme et durable : visitez-le, Seigneur, ainsi que vous visitasses Moïse au buisson ardent […] : et le remplissez du tout de cette céleste bénédiction et de la rosée de votre sagesse, laquelle David en ses Psaumes et Salomon son fils, par votre grâce ont reçu du ciel.

5. Que représente cette fresque de Giotto peinte dans la chapelle Scrovegni à Padoue ? (5 points)

À quel passage biblique fait-elle référence ? Expliquez-en l’iconographie et le sens.

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Département d'Histoire Session de Mai 2018

3L7202CF – 3N7202CF : HISTOIRE ANCIENNE

Le candidat doit vérifier qu'il est en possession de l'intégralité du sujet qui comporte deux pages. En cas de problème, le signaler aux surveillants. Documents / matériels autorisés : néant

SUJET DE M. BASTIEN

Commentaire de texte

3- Après la mort de Philippe, roi de Macédoine, qui d’abord avait fait la guerre aux Romains et qui ensuite avait apporté son concours aux Romains contre Antiochus, Persée, fils de Philippe, souleva la Macédoine, après avoir réuni des forces considérables pour la guerre. En effet, il avait pour alliés Cotys, roi de Thrace, et un roi des Illyriens, nommé Gentius. De leur côté, les Romains comptaient pour auxiliaires Eumène, roi d’Asie, Ariarathe, roi de Cappadoce, Antiochus, roi de Syrie, le monarque égyptien Ptolémée, et Masinissa, qui régnait sur les Numides. Quant à Prusias roi de Bithynie, bien qu’il eût épousé la sœur de Persée, il resta neutre entre les deux partis. Le consul P. Licinius, envoyé comme général contre Persée, fut vaincu par ce roi dans une grande bataille. Mais, malgré leur échec, les Romains ne voulurent accorder au prince la paix qu’il demandait qu’à la condition « de se remettre lui et les siens au pouvoir du sénat et du peuple romain ». On envoya bientôt contre lui le consul L. Aemilius Paullus, et le préteur C. Anicius marcha en Illyrie contre Gentius. Un seul combat eut raison de Gentius, qui ne tarda pas à se rendre. Sa mère, sa femme, ses deux fils, et jusqu’à son frère, tombèrent en même temps au pouvoir des Romains. Ainsi cette guerre se termina en trente jours, et l’on connut la défaite de Gentius avant de savoir que la guerre était commencée.

4- De son côté, le consul L. Aemilius Paullus attaqua Persée le troisième jour des nones de septembre, le vainquit et lui tua vingt mille fantassins. La cavalerie s’enfuit sans aucune perte avec le roi; les Romains ne perdirent que cent soldats: toutes les villes de Macédoine qu’avait possédées Persée se rendirent aux Romains. Le roi lui-même, abandonné de ses amis, tomba au pouvoir d’Aemilius Paullus, qui le traita avec honneur et non pas en vaincu : le prince ayant voulu se jeter à ses pieds, il l’en empêcha et le fit asseoir sur un siège à ses côtés.

Voici les conditions que Rome imposa aux Macédoniens et aux Illyriens : « Ils seront libres, et ne payeront que la moitié des tributs qu’ils payaient à leurs rois »; c’était montrer que le peuple romain combattait plutôt par justice que par cupidité. Paul Émile proclama ces lois au milieu d’une immense assemblée de peuples; et comme un grand nombre de nations lui avait envoyé des ambassadeurs, il leur fit servir le plus magnifique repas: « car, dit-il, le même homme devait à la fois savoir vaincre et ordonner avec élégance l’appareil d’un festin. » Bientôt il prit soixante-dix villes d’Épire, qui s’étaient révoltées; il en distribua le butin aux soldats et revint à Rome, en grande pompe sur le vaisseau de Persée, vaisseau d’une grandeur

Impossible d’afficher l’image.

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si extraordinaire, qu’il avait, dit-on, seize rangs de rames. Il triompha avec une magnificence inouïe, sur un char éclatant d’or, ayant ses deux fils à ses côtés. Devant son char marchaient les deux fils de Persée et ce prince lui-même, âgé de quarante-cinq ans. Après Paul Émile, C.

Anicius triompha à son tour des Illyriens. Gentius, avec son frère et ses fils, précédait le char.

Afin d’assister à ce spectacle, les rois de plusieurs nations vinrent à Rome, entre autres Attale et Eumène, rois d’Asie, et Prusias, roi de Bithynie. On leur rendit de grands honneurs; et, sur l’autorisation du sénat, ils déposèrent au Capitole les présents qu’ils avaient apportés.

Eutrope

¹

, livre IV, 3-4

Carte d’accompagnement provenant du fascicule (extrait)

1 Eutrope est un historien latin du IV^e siècle de notre ère, auteur d’un abrégé de l’histoire romaine.

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Département d'Histoire Session de Mai 2018

3L7203CF – 3N7203CF : HISTOIRE MEDIEVALE

SUJET DE Mme JOYE Rédigez un commentaire composé du texte ci-dessous :

Canons des conciles d’Orléans - 10 juillet 511

Ici commencent les canons du concile d’Orléans de 32 évêques sous le roi Clovis.

Lettre au roi

À leur seigneur, fils de l’Église catholique, le très glorieux roi Clovis, tous les évêques à qui vous avez mandé de venir au concile.

Puisque si grand est le souci de la foi glorieuse qui vous incite à honorer la religion catholique, que vous avez, par estime pour l’avis des évêques, prescrit que ces évêques se réunissent pour traiter des questions nécessaires, c’est conformément à la consultation et aux articles voulus par vous que nous faisons les réponses qu’il nous a paru bon de formuler. De la sorte, si ce que nous avons déterminé est aussi reconnu juste à votre jugement, l’approbation d’un si grand roi et seigneur confirmera que doit être observée avec une plus grande autorité la sentence d’un si grand nombre d’évêques.

Canons

Comme, par la volonté de Dieu, à la convocation du très glorieux roi Clovis, s’était réuni dans la ville Orléans un concile des plus hauts prélats, il a plu à tous, après délibération commune, de confirmer aussi par un témoignage écrit ce qu’ils ont décidé oralement. […]

4. Au sujet des ordinations de clercs, nous avons jugé qu’il faut observer ceci : qu’on n’ose promouvoir aucun des séculiers [=laïcs] à la fonction cléricale, si ce n’est soit sur l’ordre du roi, soit avec l’autorisation du comte ; à cette réserve que les fils de clercs –qu’il s’agisse de leurs pères, grands-pères ou arrière-grands-pères–, puisqu’il apparaît qu’ils ont des liens avec l’exercice de l’ordre susdit de leurs parents, demeurent sous le pouvoir et la décision des évêques.

5. Au sujet des présents et des terres que le roi notre seigneur a daigné conférer par don personnel aux églises, ou de ceux qu’il conférera sous l’inspiration de Dieu à celles qui n’en ont pas encore, avec concession de l’immunité à ces terres et aux clercs, nous déclarons qu’il est très juste que tout ce que Dieu daignera donner comme revenus soit dépensé pour la réparation des églises,

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2

l’entretien des évêques et des pauvres et le rachat des captifs, et que les clercs soient tenus d’apporter leur aide aux travaux des églises. Si l’un des évêques se montre moins soucieux et zélé dans cette gestion, qu’il soit publiquement réprimandé par les évêques de la même province. S’il ne s’amende pas sous une telle réprimande, qu’il soit tenu pour indigne de la communion de ses frères jusqu’à ce qu’il se corrige de sa faute.

6. Si quelqu’un croit devoir réclamer à un évêque un bien, soit de ceux de l’église, soit de ceux qu’il possède en propre, au cas où il n’use pas d’injures ou d’accusation criminelle, qu’il ne soit pas permis, pour cette seule plainte, de l’exclure de la communion de l’Église.

7. Qu’il ne soit pas permis aux abbés, aux prêtres et à tous les clercs, ou à ceux qui vivent selon la profession religieuse, de venir trouver nos seigneurs pour demander des bénéfices sans examen et recommandation des évêques. Si quelqu’un se le permettait, qu’il soit privé de sa dignité et de la communion jusqu’à ce que l’évêque reçoive, par la pénitence, pleine satisfaction de sa part.

8. Si un esclave, en l’absence du maître ou à son insu, est ordonné diacre ou prêtre par un évêque qui sait qu’il est esclave, qu’il demeure dans sa fonction cléricale, mais que l’évêque indemnise pour lui le maître par une double compensation. Si par contre l’évêque ne savait pas qu’il était esclave, que ceux qui ont porté témoignage ou ont sollicité qu’il soit ordonné soient tenus pour obligés à pareil dédommagement.

9. Si un prêtre ou un diacre a commis un crime capital, qu’il soit chassé et de son office et de la communion.

10. Au sujet des clercs hérétiques qui viennent à la foi catholique en toute bonne foi et volonté, et au sujet des églises que les Goths, dans leur hérésie, ont occupées jusqu’ici, nous avons décidé que soit observé ceci : si les clercs se convertissent de bonne foi et confessent intégralement la foi catholique, et s’ils mènent de même une vie digne par l’honnêteté de leurs mœurs et de leur conduite, qu’ils reçoivent l’office dont l’évêque les estimera dignes, en étant bénis par l’imposition de la main ; quant aux églises, il a été jugé bon qu’elles soient consacrées selon le même rite que celui employé pour l’inauguration des nôtres. […] »

J. Gaudemet, B. Basdevant (éd., trad.), Les canons des conciles mérovingiens (VIe-VIIe s.), t. 1, Paris, Le Cerf, 1989, p. 71-91.

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3LX201LA – Latin pour historiens – Mme Wampfler

Durée de l’épreuve : 2h Pour dispensés de contrôle continu Le sujet comporte une page. Aucun document n’est autorisé

1) Traduisez :

A – Antiqui Romani deorum iram pulchris templis placant. B – Senatus populusque romanus aureum clipeum maximo Octavo dedit. C – Le roi Harold a été tué par les soldats normands.

2) Précisez toutes les indications données par chacune des 5 formes verbales ci-dessous et traduisez-les : Facio, is, ere, feci, factum

3) Conjuguez le verbe « détruire » au présent actif et passif.

4) Donnez la définition des mots suivants en vous appuyant sur leur étymologie latine, sans oublier de décomposer préfixe-radical-suffixe quand c’est possible :

omnibus – irascible – impotent.

5) Reconstituez et traduisez cette dédicace

IMPCAESNERVAETRAIANOAVGGERPARTHDACPMTRPCOSVPP

6) Traduisez la légende de cette scène de la tapisserie de Bayeux transcrite en-dessous, et expliquez-la en quelques mots.

HIC DEDERUNT HAROLDO CORONAM REGIS. HIC RESIDET HAROLD REX ANGLORUM. STIGANT ARCHIEPISCOPUS. ISTI MIRANT STELLA(M).

VOCABULAIRE A UTILISER POUR L’ENSEMBLE DU DEVOIR

Ara, ae, f : autel Possum, potes, posse, potui : pouvoir

Augustus, i, m : Auguste Pulcher, pulchra, pulchrum : beau

Aureus, a, um : en or Resideo, es, ere, resedi, resessum : être assis, trôner

Caesar, is, m : César Rex, regis, m : le roi

Clipeus, i, m : le bouclier Stella, ae, f : l’étoile, l’astre

Corona, ae, f : la couronne Stigant : Stigant (nom propre)

Deleo, es, ere, evi, etum : détruire, effacer Do, as, are, dedi, datum : donner

Facio, is, ere, feci, factum : faire Hic : ici

Ira, ae, f : la colère Isti = ceux-là

Maximus, a, um : très grand Miles, itis, m : le soldat

Miro, as, are, avi, arum : regarder avec stupeur Normannus, a, um : normand

Occido, is, ere, occidi, occisum : tuer Placo, as, are, avi, atum : apaiser Pontifex, icis, m : pontife

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Département d'Histoire Session de rattrapage de Juin 2018

3L7102AR – 3N7102AR : ARCHEOLOGIE

SUJET DE Mme LE NY

Mésoamérique – Session 2 Question 1 (4 pts)

Quels sont les grands noms de la découverte archéologique de l’Amérique centrale ? Question 2 (4pts)

Quels sont les points communs entre les différentes cultures préhispaniques de la Mésoamérique ? Question 3 (4pts)

Qu’est-ce qui caractérise les procédés techniques et les productions artistiques des cultures préhispaniques ?

TECHNIQUES ARTISANAT ET ART

Question 4 (4pts)

Décrivez la ville de Palenque (Chiapas) : urbanisme, monuments religieux, production artistique.

Question 5 (4pts)

La religion aztèque : centre cérémoniel, temples et monuments religieux, organisation du culte, divinités principales, pratiques rituelles).

Question 6 (Bonus 1pts)

Identifiez la culture et la période

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3L7102HA – 3N7102HA : HISTOIRE DE L’ART

SUJET DE Mme DE SMET

Vous analyserez cette œuvre d’Henri Matisse en suivant un plan allant de (1) la description de l’œuvre, (2) l’analyse plastique et (3) l’interprétation. Vous vous appuierez sur les connaissances acquises pendant le cours magistral ainsi que sur votre culture personnelle pour problématisez votre analyse au regard d’autres peintures de la même période sur le thème des Baigneuses (de Paul Cézanne à Ernst Ludwig Kirchner).

Henri Matisse, Luxe, calme et volupté,

huile sur toile, 98,5 x 118,5 cm, 1904, Musée national d’Art moderne, Paris.

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3L7103CF – 3N7103CF : HISTOIRE CONTEMPORAINE

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SUJET DE Mme MULLER Dissertation :

« Le corps, le couple, l’intime. France, 1848-1914 »

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3L7103CF – 3N7103CF : HISTOIRE CONTEMPORAINE

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SUJET DE Mme MULLER Dissertation :

« Le corps, le couple, l’intime. France, 1848-1914 »

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3L7105MT – 3N7105MT :

METHODE EN HISTOIRE MODERNE

Durée de l'épreuve : 1h30 Examen Terminal

SUJET DE M. GIRARD

Vous rédigerez l’introduction et donnerez un plan très détaillé pour le sujet de dissertation suivant :

Naître et mourir en France au XVIe siècle

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3L7105MT – 3N7105MT :

METHODE EN HISTOIRE MODERNE

Durée de l'épreuve : 1h30 Examen Terminal

SUJET DE M. GIRARD

Vous rédigerez l’introduction et donnerez un plan très détaillé pour le sujet de dissertation suivant :

Naître et mourir en France au XVIe siècle

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Département d'Histoire Session de rattrapage de Juin 2018

3L7105CF – 3N7105CF : HISTOIRE MODERNE

SUJET DE M. GIRARD

Sujet de dissertation :

François Ier, prince de la Renaissance ?

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Département d'Histoire Session de rattrapage de Juin 2018

3L7105CF – 3N7105CF : HISTOIRE MODERNE

SUJET DE M. GIRARD

Sujet de dissertation :

François Ier, prince de la Renaissance ?

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3L7103MT – 3N7103MT :

METHODE EN HISTOIRE CONTEMPORAINE

Durée de l'épreuve : 1h30 EXAMEN TERMINAL

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SUJET DE Mme MULLER

Quelles sont les différentes étapes de l’analyse d’un sujet de dissertation ?

1) Vous réaliserez l’étude du sujet suivant et ferez apparaître les différentes étapes

2) Vous rédigerez l’introduction et la problématique.

« Le temps du progrès technique ? La France entre 1848 et 1914 »

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Département d'Histoire Rattrapage de Juin 2018

3L72OLCB : OPTION LIBRE

CULTURES BIBLIQUES

Durée de l'épreuve : 1h30 Examen Terminal

Le candidat doit vérifier qu'il est en possession de l'intégralité du sujet qui comporte 4 pages.

En cas de problème, le signaler aux surveillants. Documents / matériels autorisés : néant

SUJET DE Mme BEAULANDE

Attention : vous traiterez le sujet 1 ou le sujet 2 selon votre année d’études.

Sujet 1 : Étudiants de L1 et L2 (OL du S2 et S4)

1. Qu’est-ce qui différencie une Bible juive et une Bible chrétienne (2 points) ?

2. Que savez-vous d’Abraham dans la Bible ? (3 points)

3. Qui est ce personnage biblique ? Que savez-vous de lui ? (3 points)

4. Voici une capture d’écran du site

« Intox.tv ». Expliquez le titre (3 points).

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5. Que représente cette mosaïque de l’église Sainte Maria in Trastevere de Rome (XII^e siècle) ? Dans quel livre biblique cette scène est-elle racontée ? Quel en est le sens ? (4 points)

6. Pourquoi appelle-t-on Paul de Tarse « l’apôtre des païens » ? (2 points)

7. Que représente cette miniature de Jean Fouquet (XV^e siècle) ? Dans quel livre biblique cet épisode est-il raconté ? Racontez-le et donnez-en la portée (3 points).

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Sujet 2 : Étudiants de L3, M1, M2

1. A quel passage de la Bible fait référence Ronsard dans ce poème (Les démons, 1555) ? Relatez cet épisode tel que la Bible le fait et précisez-en la portée. (3 points)

Quand l’Eternel bâtit le grand palais du Monde, Il peupla de poissons les abîmes de l’onde,

D’hommes la terre, et l’air de Démons, et les cieux D’Anges, à cette fin qu’il n’y eut point de lieux Vides en l’Univers, et selon leurs natures

Qu’ils fussent tous remplis de propres créatures.

2. Expliquez cette publicité de la marque Arena (spécialiste des maillots de bain) (2 points)

3. Voici la page d’accueil du site Babbel. Expliquez le nom choisi par cette entreprise (2 points)

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Pages 4

4. Pourquoi dit-on que l’évangéliste Luc est l’évangéliste de l’enfance de Jésus ? (3 points)

5. Trois scènes du Nouveau Testament sont représentées sur ce sarcophage paléochrétien.

Identifiez-les (en les décrivant et en les situant dans l’image) et explicitez-les (5 points).

Sarcophage paléochrétien, Musée Pie chrétien, Musées du Vatican.

6. Identifiez les scènes représentées sur ce bas-relief de « cire habillée » de François Guillot (1^ère moitié du XVIII^esiècle), conservé au Musée lorrain – Palais des ducs de Lorraine. Replacez-les dans leur contexte biblique (5 points).

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Département d'Histoire Rattrapage de Juin 2018

3L7202CF – 3N7202CF : HISTOIRE ANCIENNE

Le candidat doit vérifier qu'il est en possession de l'intégralité du sujet qui comporte deux pages. En cas de problème, le signaler aux surveillants. Documents / matériels autorisés : néant

SUJET DE M. BASTIEN : Commentaire du texte d’Appien

[55] À Rome étaient alors consuls Licinius Crassus et Publius Scipion, le conquérant de l'Espagne. Crassus conduisit la guerre contre Hannibal en Apulie, mais Scipion montrait au peuple qu'on n'expulserait jamais Hannibal et les Carthaginois de l'Italie à moins d'envoyer une armée romaine en Afrique et d'apporter ainsi le danger dans leur propre territoire. En insistant fort et en persuadant ceux qui hésitaient il se fit choisir lui-même comme général pour l'Afrique et partit immédiatement en Sicile. Là il rassembla et forma une armée et attaqua soudainement Locres en Italie où Hannibal avait une garnison. Après avoir massacré la garnison et mis la ville sous le commandement de Pleminius il s'embarqua pour l'Afrique. Pleminius outragea les Locriens de toutes les façons possibles : humiliation, cruauté et finit par piller le temple de Proserpine. C'est pourquoi les Romains le firent périr en prison, lui et ses compagnons, et donna leurs biens aux Locriens pour les déposer dans le trésor de la déesse. Ils donnèrent à la déesse tout ce qu'ils purent retrouver du pillage, et ce qu'ils ne purent retrouver ils le complétèrent avec leur propre trésor public. [56] Au même moment Crassus fit passer dans le camp romain Consentia, une grande ville de Bruttium, et six autres. Comme certains prodiges désastreux envoyés par Jupiter étaient apparus à Rome, les decemviri, ayant consulté les livres Sibyllins, indiquèrent que quelque chose tomberait bientôt du ciel à Pessinonte en Phrygie (où la mère des dieux est adorée par le Phrygiens), qu'il fallait l'apporter à Rome. Peu après, on annonça la chute et l'image de la déesse fut apportée à Rome, et encore maintenant ils fêtent la Mère des dieux le jour où elle arriva. (…) [57] Comme les Carthaginois étaient battus chaque fois par Scipion en Afrique les Bruttiens qui en avaient eu bruit, se révoltèrent contre Hannibal, les uns massacrèrent ses garnisons et d'autres les expulsèrent. Ceux qui ne pouvaient pas le faire envoyèrent secrètement des messagers à Rome pour expliquer la nécessité qui les avaient fait agir et pour déclarer leur bonne volonté. (…)

[58] Quand les Carthaginois sommèrent Hannibal de venir en aide à son propre pays, qui était menacé par Scipion, et lui eurent envoyé Asdrubal, leur amiral, pour qu'il n'y ait aucun retard, il déplora la conduite perfide et ingrate des Carthaginois envers ses généraux : il en avait fait une longue expérience. En plus

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il craignait qu'on le rendît responsable de cette grande guerre, qu'il avait commencée tout seul en Espagne. Néanmoins, poussé par la nécessité d'obéir, il fit construire une flotte, car l'Italie était en état de lui fournir du bois de construction en abondance. Dédaignant autant les villes qui étaient toujours alliées que celles qui étaient maintenant ses ennemies, il résolut de les piller toutes, et ainsi, en enrichissant son armée, pour faire taire ses calomniateurs à Carthage.

Mais honteux d'une telle infraction à la loyauté, il envoya l'amiral Asdrubal, sous prétexte d'inspecter les garnisons. Ce dernier, en entrant dans chaque ville, ordonna aux habitants de prendre toutes les choses qu'eux et leurs esclaves pouvaient emporter, et de s'en aller. Alors il pilla le reste. Certaines villes, informées de ces démarches attaquèrent les garnisons avant la venue d'Hasdrubal, les battant en quelques endroits et furent battus dans d'autres. Ce fut un carnage aveugle, avec viol des femmes et rapt de vierges, et on vit toutes les horreurs qu'on voit habituellement lors de la prise de villes.

Livre d’Hannibal, 55-58

Carte d’accompagnement : régions et cités principales d’Italie du sud

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3L7202MT – 3N7202MT : METHODE EN HISTOIRE ANCIENNE

Sujet de M. Bastien, M. Bouillot, M. Magne et Mme. Villacèque

Dès que Sylla commença à égorger et emplit Rome de meurtres innombrables et infinis, une foule de citoyens périrent, victimes de haines privées qui n'avaient rien à voir avec lui, mais il laissait faire, pour complaire à ses partisans. Un des jeunes Romains, Caius Métellus, osa lui demander, en plein Sénat, jusqu'où il avait l'intention d'aller, et quand les Romains pourraient considérer que leurs malheurs étaient finis. (…) Sylla répliqua qu’il ne savait pas encore qui il épargnerait. (…) [Quelques jours plus tard], il déclara dans un discours qu'il avait proscrit tous ceux qu'il se trouvait avoir en mémoire; quant à ceux dont il ne se souvenait pas pour le moment, il les proscrirait plus tard. (…) Il proscrivit ceux qui avaient accueilli et sauvé un proscrit, punissant de mort cet acte d'humanité, sans faire d'exception pour un frère, un fils, un père ou une mère. Celui qui avait tué un proscrit touchait deux talents de récompense pour un meurtre, même s'il s'agissait d'un esclave qui avait tué son maître, ou d'un fils qui avait tué son père. Enfin, ce qui parut le comble de l'injustice, il priva de leurs droits civiques les fils et les petits- fils des proscrits et confisqua les biens de tous. Les proscriptions ne se limitèrent pas à Rome; il y en eut dans chaque cité d'Italie. Aucun temple des dieux, aucun autel domestique, aucune maison paternelle ne fut épargnée par la souillure des meurtres ; les hommes étaient égorgés auprès de leurs épouses, les enfants auprès de leurs mères. Les victimes de la colère ou de la haine furent infiniment moins nombreuses que celles qui étaient égorgées à cause de leurs richesses. (…)

Indépendamment de ces massacres, c'était toute la conduite de Sylla qui bouleversait les gens. Il se proclama dictateur, rétablissant une magistrature qui n'existait plus depuis cent vingt ans. Il se fit voter une impunité totale pour ses actes antérieurs et, pour l'avenir, une liberté entière de mettre à mort, de confisquer les biens, de fonder des

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colonies ou d'en détruire, ainsi que le droit de confisquer le titre royal et de le donner à qui il voulait. Il s'occupait lui-même de la vente des demeures confisquées et, assis à son tribunal, se montrait si hautain et si despotique, qu'on détestait encore plus le voir se montrer généreux que confisquer des biens. Il offrait à de jolies femmes, à des joueurs de lyres, à des mimes et à d'abjects affranchis les terres des peuples et les revenus des cités ; il donnait même à certains des femmes qu’il forçait à se marier contre leur gré.

PLUTARQUE, Vies parallèles, Sylla, XXI-XXXIII.

1. Définir les termes suivants : Sénat, proscription (2 pts).

2. Expliquer chacun des deux passages soulignés dans le texte (6 pts).

3. Rédiger l’introduction complète (6 pts) et un plan détaillé (parties, sous-parties, et contenu des sous-parties sous forme de notes) du commentaire de ce document (6 pts).

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3L7203CF – 3N7203CF : HISTOIRE MEDIEVALE

SUJET DE Mme JOYE Rédigez le commentaire composé de ce document.

Clausule sur l’onction du roi Pépin

Si tu veux savoir, lecteur, à quelle date cet opuscule fut écrit et publié […], tu la trouveras en l’an 767, à l’époque du très prospère, très pacifique et catholique Pépin, roi des Francs et patrice des Romains, fils du feu prince Charles d’heureuse mémoire, en la seizième année de son règne très prospère, au nom de Dieu, […] et l’an treizième de ses fils eux-mêmes rois des Francs, Charles et Carloman, qui, de la main du très saint homme de sainte mémoire le bienheureux seigneur pape Etienne, furent, à l’aide du saint chrême, consacrés roi avec leur susdit père le très glorieux seigneur et roi Pépin par la providence de Dieu et l’intercession des saints apôtres Pierre et Paul. Ledit très florissant seigneur Pépin, en effet, roi pieux, par l’autorité et l’ordre du seigneur pape Zacharie de sainte mémoire, par l’onction du saint chrême reçue des mains des bienheureux évêques des Gaules et par l’élection de tous les Francs, fut élevé sur le trône royal trois ans auparavant. Ensuite, de la main de ce même pontife Etienne, de nouveau, dans l’église des bienheureux susdits martyrs Denis, Rustique et Eleuthère, où l’on sait que le vénérable homme Fulrad est abbé¹, il fut, au nom de la sainte Trinité, oint et béni comme roi et patrice en même temps que ses susdits fils Charles et Carloman. Et il est de fait que dans cette même église des bienheureux martyrs, en ce seul et même jour, la très noble, très dévote et très dévotement attachée aux saints martyrs Bertrade [reçut] la bénédiction du susdit vénérable pontife. En même temps, ce dernier confirma de sa bénédiction […]

les premiers d’entre les Francs et leur fit à tous défense, sous peine d’excommunication, d’oser jamais élire à l’avenir un roi issu d’un autre sang que celui de ces hommes que la divine piété a daigné exalter et qu’elle a décidé par l’intercession des saints apôtres de confirmer et consacrer par la main du très saint pontife, leur vicaire. […]

éd. A. J. Stoclet, « La clausula de unctione Pippini regis : mises au point et nouvelles hypothèses », dans Francia, 8 (1980), p. 2-3 ; trad. J.-P. Brunterch, Archives de la France, Fayard, 1994, p. 214-215.

1 Abbé du monastère de Saint-Denis, au nord de Paris. L’auteur du texte est un moine anonyme de Saint-Denis.

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3L7203MT – 3N7203MT : METHODE EN HISTOIRE MEDIEVALE

SUJET DE Mme JOYE

Situation troublée dans les royaumes des Francs et des Wisigoths en 585

Grégoire de Tours, Dix Livres d’Histoire (Histoire des Francs), extraits du livre VIII [traduit du latin par Robert Latouche, Belles Lettres, 1999, t. 2, p. 148-158].

Le roi Gontran, de son côté, voulant gouverner le royaume de son neveu Clotaire, à savoir du fils de Chilpéric, décide de nommer Théodulfe comte d’Angers. Introduit dans la ville, celui-ci fut expulsé d’une manière humiliante par les habitants, notamment par Domigisile. Il recourut au roi, obtint de nouveau un précepte et après avoir été intronisé par le duc Sigulf, il administra le comté de cette ville.

Quant à Gondovald¹, il obtint le comté de Meaux aux dépens de Werpin son compétiteur et, ayant fait son entrée dans la ville, il commença à prendre en main la gestion des affaires. Puis tandis qu’il circulait dans le pagus qui dépendait de la ville pour l’exercice de sa fonction, il fut tué dans une villa par Werpin. […]

Pendant ce temps, le jour du plaid arriva et les évêques se réunirent par ordre du roi Gontran dans la ville de Mâcon. Faustien, qui avait été ordonné évêque de la ville de Dax par ordre de Gondovald, est déposé à cette condition que Bertrand, Oreste et Palladius qui l’avaient consacré l’entretiendraient à tour de rôle et lui verseraient chaque année cent sous d’or. Par contre, Nicétius, ex-laïc, qui avait soutiré un précepte du roi Chilpéric, obtint l’évêché de ladite ville. […]

Ingonde2 avait été abandonnée par son mari [Herménégild] avec l’armée de l’empereur et au moment où on l’amenait avec son fils en bas âge auprès dudit prince, elle décéda et fut ensevelie en Afrique. Quant à Léovigild³, il fit mourir Herménégild, son fils que la susdite femme avait eu pour mari. Irrité pour ces causes, le roi Gontran dirige une armée en Espagne avec mission de soumettre d’abord à sa domination la Septimanie qui se trouve encore à l’intérieur des frontières des Gaules et ensuite d’aller de l’avant. Or tandis que cette armée s’ébranlait, un petit écrit fut découvert chez je ne sais quels paysans. On l’envoya au roi Gontran pour lui faire lire. Il était conçu comme si Léovigild écrivait à Frédégonde pour qu’elle empêche par tous les moyens l’armée d’aller à cet endroit. Il disait : « Assassinez rapidement nos ennemis, c’est-à-dire Childebert et sa mère et concluez la paix avec le roi Gontran ; achetez-la à tout prix ». […]

Bien que ces choses eussent été rapportées au roi Gontran et notifiées à son neveu Childebert, cependant Frédégonde enjoignit de fabriquer deux couteaux de fer, qu’elle ordonna d’enduire profondément et

1 Il ne faut pas confondre ce personnage avec son homonyme qui fut prétendant au trône en se présentant comme un fils du roi des Francs Clotaire I^er (511-561) et qui est cité dans la suite du texte.

2 Ingonde était la fille de Sigebert et de Brunehaut.

3 Roi des Wisigoths (568-586).

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2 d’infecter d’un poison de façon que si un coup mortel ne détruisait pas les tissus vitaux, l’infection causée par le poison puisse du moins arracher plus rapidement la vie. Ces couteaux, elle les remit à deux clercs avec ces instructions : « Prenez, dit-elle, ces glaives et rendez-vous au plus vite chez le roi Childebert en faisant semblant d’être des mendiants. Puis quand vous serez prosternés à ses pieds prétendument pour solliciter une aumône, perforez-lui les deux côtés pour que Brunehaut, qui lui doit son arrogance, s’écroule enfin grâce à sa disparition et me fasse sa soumission. S’il y a autour du jeune homme une garde trop importante pour que vous puissiez l’aborder, alors assassinez l’ennemie elle-même ». […]

Le roi Gontran ordonna donc à l’armée de marcher contre l’Espagne : « Soumettez, dit-il, tout d’abord à notre domination la province de Septimanie^4, qui est proche des Gaules, car c’est une indignité que les frontières de ces horribles Goths s’étendent jusqu’à l’intérieur des Gaules ».

1. Répondez aux questions suivantes

Questions (développez au maximum vos réponses, en évoquant les origines des évènements ou des institutions évoqués, en apportant des exemples et du vocabulaire spécifique – comme il faudrait le faire dans le cours d’un commentaire !)

1. Faites un arbre généalogique des rois mérovingiens cités incluant aussi les personnages importants de leur famille qui sont absents du texte mais dont l’évocation serait nécessaire dans un commentaire de ce texte.

Trouvez une manière de mettre en valeur les personnages cités, les rois, les différents royaumes, afin de faire l’arbre le plus complet et le plus facilement lisible possible.

2. l. 2 « comte », l. 7 « pagus » : définissez ces termes le plus précisément possible.

3. l. 8 « les évêques se réunirent par ordre du roi Gontran » : comment se nomme une réunion d’évêques ? Est-il courant que le roi fasse se réunir une réunion d’évêques ? Pourquoi le fait-il ? Quels exemples célèbres de ce genre de réunions pouvez-vous donner pour les siècles antérieurs ?

Qu’est-ce qu’un « plaid » (l. 8) ? Justifiez la tenue au même moment d’une réunion d’évêques et d’un plaid.

4. l. 13 « empereur » : Sur quel empire règne cet empereur ? Quelles relations ces empereurs entretiennent-ils avec les rois barbares ?

5. l. 15 « Irrité pour ces causes, le roi Gontran dirige une armée en Espagne » : Pourquoi Gontran est-il irrité ?

Vers 535, les souverains francs ont déjà réagi de la même façon face à des événements survenus dans un royaume voisin, au sujet de leur cousine Amalasonthe : dites de quoi il s’agissait.

6. l. 18 « Chez je ne sais quels paysans » : Comment Grégoire présente-t-il cette information ? Semble-t- elle très crédible ? En quoi cela peut-il présenter les personnes impliquées sous un jour négatif ?

7. l. 33 « horribles Goths » : Pourquoi Grégoire est-il très négatif à propos des souverains wisigoths et ostrogoths ? Pourquoi les Goths sont-ils « horribles » aux yeux de Grégoire ?

Quel autre souverain franc a-t-il chassé des Goths de Gaule (dites tout ce que vous savez des événements d’alors) ? La comparaison est-elle flatteuse pour Gontran ?

2. Rédigez l’introduction au commentaire composé de ce texte (annonce du plan comprise)

4 Région de Narbonne.

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rINrvnRsrrÉ nn

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,

UIR.LETTRES ET SCTENCES EUMATNES

Département

d'Histoire :

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Le candidat doit vérifier qu'il est en possession de I'intégralité du sujet qui compofte 3 pages. En cas de problème, le signaler au4 surveillants. Documents / matériels autorisés : néant

SUJET DE Mme LEBAILLY

Commentez cette sculpture en la replaçant dans ltévolution de la statuaire grecque antique.

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Cap Àrtémision (Eubée), Bronze. H.: 2.09 nr: l.: 2-10 m-

ltrs 46O ar-.J.-C

Àthènes, musée naÉonal d'Àrchéologie,n' irl'-Br 15161.

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È3- j

(37)

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UNIVERSITÉ DE REIMS CHAMPAGNE-ARDENNE

3L7204HP – 3N7204HP : HISTOIRE POLITIQUE DU CONTEMPORAIN

Le candidat doit vérifier qu'il est en possession de l'intégralité du sujet qui comporte 4 pages. En cas de problème, le signaler aux surveillants. Documents / matériels autorisés : néant.

SUJET DE Mme MULLER

Vous commenterez les deux textes suivant à l’aide de vos connaissances du cours.

Le commentaire devra croiser les documents en dégageant des thématiques communes.

Il se composera :

- D’une introduction présentant la nature et les problématiques de chacun des documents

- D’un développement organisé en plusieurs idées

• Le premier document est extrait des mémoires du Général Didier Tauzin, Rwanda. Je demande justice pour la France et ses soldats, Jacob-Duvernet, 2011. Ce livre est une tentative de réhabilitation des agissements de l’armée française au Rwanda depuis les années 1980.

• Le second document est extrait de Jean Hatzfeld, Une Saison de machettes, la

lecture obligatoire du semestre.

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Département d’histoire Session de JUIN 2018

3LX201LA – Latin pour historiens – Mme Wampfler

Durée de l’épreuve : 2h Le sujet comporte 1 page.

Aucun document n’est autorisé

1) Traduisez :

A – Senatus populusque romanus aureum clipeum virtutis, clementiae, justitiae pietatisque erga deos patriamque Octavo dedit. B – Antiqui Romani Jovis iram pulchris templis placant. C – Ave, maxime imperator, venisti, vidisti, vicisti !

2) Quels sont les temps de l’infectum ? Quelle est l’étymologie de ce mot ? 3) Quel est le cas principal employé pour une dédicace ?

4) Traduisez : a – elle a été enlevée. b – il a pris. c – vous êtes aimés.

5) Reconstituez puis traduisez cette titulature de Néron étudiée en cours.

6) Traduisez la légende de cette scène de la tapisserie de Bayeux, et rappelez-en le contexte.

...ET CECIDERUNT QUI ERANT CUM HAROLDO. HIC HAROLD REX INTERFECTUS EST.

Vocabulaire

Abnepos : arrière-arrière-petit-fils Aureus, a, um : en or

Cado, is, ere, cecidi, casum : tomber Capio, is, ere, cepi, captum : prendre Clipeus, i, m : bouclier

Erga + acc : envers

Facio, is, ere, feci, factum : faire, accomplir Interficio, is, ere, interfeci, interfectum : tuer Jupiter, Jovis, m

Nepos, nepotis, m : petit-fils Placo, as, are, avi, atum : apaiser Pronepos : arrière-petit-fils Pulcher, chra, chrum : beau

Rapio, is, ere, rapui, raptum : enlever