Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Le Matin (Paris. 1884)
Le Matin (Paris. 1884). 05/08/1935.
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COURRIER DES SPECTACLES
CE
SOIR, à l'Opéra, Faust. Mercredi, Sigurd.LFS deux représentations commenceront
à 8 heures.
r^iOMEDIE-FRANÇAISE(th. Marlgny). Au-
\i'
jourd'hul lundi à 9 heures, la Parisienne, comédie en trois actes, en prose, de Henry Becque (présentation en costumes d'époque)avec MM. Atexandre. Lafon. Jean Weber, Mmes Gabr¡elle Robinne, Marcelle Gabarre et Louison, comidte en deux actes, en vers, d'Al- fred de Musset, avec MM. Jacques Guilhène, Pierre Bertin. Mmes Suzanne Devoyod, Béa-
tricé Bretty, Niaan.
FAUTEUILS! 0
» i»n« L D
l'UHOI 2O
rort»
OAUftiE S.53 JEUDI, à 3 heures, MATINEE
MUSIC-HALLS ET CABARETS
tJJOURD'HUI, lundi, aux Deux-Anes, ren-
il
trée du chansonnier GoupU.PROGRAMME D'AUJOURD'HUI
Opéra. 8., Faust.
Comédie-Française. 9., Louison, la Parisienne.
Demain, la Belle aventure.
Capucines. 9., Inspecteur Grey (Lagrenée).
Palais-Royal. 9., Embrassez-moi.
Variétés. 9., le Groom s'en chargera.
Alcazar. 3., 9., Femmes nues.
Casino de Pari.s. 8.30, Parade de Franche.
Folies-Bergère. 9.. Femmes en folie.
Maynl, 2.45. 8.45, le Club des femmes nues.
Chantilly (15, r. Fontaine). Orchestre, dancing.
2-Anes, Plage Blanche, rev. nouv. chanson».
LES DECRETS-LOIS
Cinq mille combattants de Dordogne rééditent
l'ordre
dujour
de BullicrPérigueux, 4
août
Télégr. Matin.Cinq
mille anciens combattants ap-partenant à
toutes les associations de la Dordogne, excepté l'union nationale des combattants, se sont réunis ce ma-tin
à Périgueux, sous la présidencedeM. Rivollet. ancien ministre des pen- sions,
et
ont adopté un ordre du jour s0mblable à. celui quifut
approuvéà
la salle Bullier.M.
Rivons a
déclaréIl
faut que l'ancien combattantre.
prenne sa place de créancier privilégié de VEtat.Dans quelques semaines, peut.
être, tous Les anciens combattants de France seront appelés se rendre à Paris, en
uy
immense coloaane, pour ré-clamer la sauvéparde de leurs droits
et
sauverla
République,.Les ancien» combattants, de
la
Haute-Garonne manifestentToulouse,
4août. Télégr. Matin.
Plusieurs milliers d'anciens combattants et victimes de
la
guerre de Toulouse et de la Haute-Garonneont
tenu ce matin,a
la Halle-aux-grains, sous la prési- dence d2 M. Marcel Mason, président de l'Union fédérale,un
meeting de pro- tèstation contre les décrets-lois. Après avoir entendu divers orateurs et voté un ordre du jour, les manifestants seformèrent en un cortège qui parcourut
les principales rues de la ville pour se
disloquer ensuite sans incident.
Un ordre du jour
des fonctionnaires à Arras
ÀRRAS, 4 août. (Dép.
Havas).
Un millier de fonctionnaires ont tenu à Arras un meeting contre les décrets- lois. Un ordre du jour de protestation a
été
voté.Aucun incident ne s'est produit.
Deux manifestations identiques
Luxe, 4 août,
Téléph. Matin.
Deux importantes. manifestations contre les décrets-lois ont eu lieu à Lille. La première tenue dans la salle des fêtes
de
la.
Foire commerciale, groupait envi-l'On 3.000 délégués de la Fédération des mutiles, réformés, veuves et orphelins de guerre la seconde, organisée
par
des groupements d'anciens combattants
de
gauche. Les deux réunions se sont déroulées dans le calme et se sont ter- minéespar
le vote d'ordres dujour
presque identiques
protestant
contrel'atteinte
portée aux droites des anciens combattants et principalement aux pen- sions des victimes de la guerre,La sortie des réunions s'est opérée sans incident.
Les agriculteurs de l'Oise contre
la
déflation économique La Société des agriculteurs de l'Oise à. émisun
vœuprotestant
contre toutetentative tendant
à une nouvelle baisse dés denrées agricoles,la
déflation en agricultureétant
accomplie depuis longtemps déjà. Elle déclare que, seule, une politique de revalorisation des produits dusol
peut fournir les bases nécessairesau
redressement éco- nomique général.Elle proteste également contre l'im- position d'une baisse des cours du su- cre qui se répercute intégralement et directement
sur
le prix de la betterave à sucre, déjàinférieur
au prix de re.vient.
Collséum. Tous les Jours thé et soir, Tatd girls.
Jardin d'Acclim. Entrée, 3 tr.. enfants, 1 fr.
Luna-l'ark. M. S. Attractions, dancing.
Moulin-Uoute-Bal. Quadrilles, attractions.
Agriculteurs. Marie des angoissas.
Alhambra. Mélo ta Dame de chez Maxlm's.
Apollo. Perm. Sut le velours Palace Hôtel.
Artutic. Brevet Résurrection.
Autwrt-Palace. Jeunes filles & marier,Sablede feu Avenue (5, r. Colisée). Toute la ville en purle.
Balzac. 2,30,4,30,9.15,Car (Pred Mac Murray) Ba-Ta-Clan.M. S. Turandot. S. 0. S. Iceberg.
Bonaparte.«Marie des angoisses.
Caméo. Les 3 lanciers du Bengale..
Carillon.Masque qui tombe. Vignes dU Seigneur ,Cigale. Tessa, le Mystère Imberger.
Ciné-Actual. 115, fg Montmart.). p,30 2 h. m.
Ciné-Champs-Elysées (El. Clôture.
CfcDé d'Artois.. Meurtre en plein vol. Poochy.
Ciné l'Auto ibd Italiens). Actualités.
Ciné Madeleine. Fra Diavolo Ciné Opéra. Crime et châtiment.
Ciaintran. Actualités. Puissance invisible, Collsée. Son plus grand succès.
Coureelles. 9., Tessa.
Demoars, Kid mil., la Vie privée d'Henri VIIL Edouard-VII. La Patrouille perdue.
Elys.-Gaum. J'étais une espionne (Conr. Veidt).
Eldorado. Joan l'invincible. Son Excel. Antonin.
Ermitage. Tumultes. la Belle Aventure.
Folics-Dramatiq. Turandot Escale.
Fourmi L'Opéra de 4 sous, Chemin du Paradis.
Gaumt.-Pal. Jeunes fil. en unit., .Un soir de rafl.
Gaumont-Théâtre. Malheur aux vaincus.
Impériat-Pathé. Le Petit Colonel (S. Temple).
Lutét. Mon cœur t'appel. Bouif chez les pur-sang Lyen-Pathê.La Fille du régiment, le Scandale.
Marbeut. Clôture annuelle.
Marignân: Les Epoux célibataires (Gabaroche).
Marivaux-PatUé. La Mascotte (Dranèm).
Max-Lfnàer. Son prem. amour.Une fois d. la vie Métropole-Pathé. Kid mil., Faubg de New-York.
Mentp.-Pat.Chercheuses d'or, Voyages. rrtour.
Mirarles-I.urd r.yron. The Good Fairy.
M.C. (4S.bdClichy). Chez les coupeursde têtes.
Napol. (43,av.Clichy).Terre de résur..Impos.areu.
Omnia-Ciné-InCorm.Act.mond. Héros montagne.
Pagode. Mlle Nitouche.
Paramouut. L'Admirable mister Ruggles.
Panthéon. La Triple énigme. Retour de flamme Rex.. La Course dt Broadway-Bill,
Uaspail 216. Greluchon délicat.
Royal-Pathé.Son Excel. Antonin. Jean l'intrép.
Studio Bertrand. Forbidden love evergreen.
S.Boh.(U5,r.Vaug.).WalaerKxieg.Draoieau Stud Studio Etoile (5, r. Troyon). Casta Diva Iv. o.).
Studio Ni. Mississipi tW.-C. Fields).
Studio Universel (31, av. Opéra). Traqués.
Ursul. (Stud.).New-York-Miami. Lady for a day Victor– Hugo. Little friend, le Voyage imprévu.
Vivienne. Le Voile des illusions, (Greta Garbo).
Washington. Fek's Bad Bnp. 365 Nulta Hollyw.
L'huissier de Poitiers
mis knock-out hier
par un cultivateur de Pouillé et par sa soeur
serait mort asphyxié
sous le foin
Son
cadavre fut ensuite transporté dans un champ par ses meurtrier
Fornras,
4 août. Télégr.Matin.
Au début de l'après-midi de samedi.
dans la petite commune de Fouillé, MI Daniel Rivière, huissier
à
Poitiers;s'était rendu chez le cultivateur Girault pour lui signifier un commandement d'avoir
à
payer 750 francs.L'officier ministériel fut fort mal reçu et, au cours de la discussion, le Matin
l'a
relaté, ilfut
frappé, tomba et sebrisa le crâne. Girault chargea alors le cadavre sur
un
tombereauet
alla le déposer dans un champ.C'était du moins la version-du culti- vateur à qui les gendarmes avaient pu arracher bribe
par
bribela
narration du drame.Malheureusement pour Girault, cette version est controuvée
par
l'enquête du parquet de Poitiers, qm, ce matin, s'est rendusur
lethéâtre
du drame.En effet, le docteur Veluet, médecin légiste, a procédé
à
l'examenet
à l'au- topsie du cadavre de l'huissier eta
relevé trois ecchymoses à
la
base du mentonet
d'autres aux jambes et au coudedroit.
D'après ces constatations,le malheureux
a
été frappé de trois coups de poing àla
basedu.
menton.Il est tombé inerte, Girault
et
sa sœur l'ont alors frappé à coups de bâton et transporté dans une grange où ils l'ont enfouidans
le foin où il a péri asphyxié.Peu auprès, ils
ont
chargéle
corpssur un
tombereau et sont allés le déposer à l'endroit où l'on devait le découvrir..Ajoutons que le portefeuillede l'huissier
a
disparu,La sœur de Girault nie, naturellement, toute participation
au
crime. Les deux assassins ont été conduits, dans l'après- midi,à
la maisond'arrêt
de Poitiers.Un incendie ravage un cinéma et un débit à Drancy
Un incendie
a
éclaté, hier, dansun
cinéma de Drancy, pendant la séance de la matinée. Fort heureusement et grâce à la rapidité des secours, on
n'eut
à déplorer aucune victime parmi le pu-
blic, composé en majeure
partie
d'en- fants.Vers 17 heures, donc au cours de la projection d'un film dans un cinéma,
24, place de la Mairie,
appartenant
à M..Breney, le feus'est
déclarédans
la cabine deprojection,
à la suite de la rupture de la bande.On a fait immédiatement évacuer la salle et, le public, deux cent cinquante personnes environ, est sorti normale- ment
par
les deux portes de secours.ouvertes en hâte.
Cependant l'incendie, malgré les ef-
forts de l'opérateur, M. Emile Pauche- not,
s'était
rapidement amplifié et, aux pompiers de Drancy qui avaient été alertés,ont
dû se joindre bientôt ceuxde
Pantin
et de la Courneuve.Après une heure d'efforts, le sinjstre
était
maitrisé, mais l'intérieur de l'éta- blissementet
du débit .contiguétait
complètement ravagé,
L'opérateur, qui a
été
assez sérieuse- ment brûlé au visage età
la main droite a pu, après pansement, regagner son domicile.Le nouvel ataman des Cosaques du Don
le général comte Grabbé
a été intronisé hier
Au
cours d'une cérémonie dans les salons de l'hôtel Lutétia
La cérémonie d'entrée en fonction du général comte Grabbé, nouvellementélu ataman des Cosaques du Don en rem- placement de
l'ataman
Bogaëvskydécé- dé, s'est déroulée,hier à 16 heures, dansles salons de l'hôtel Lutétia, en présence d'une nombreuse assistance.
Après des discours qui
furent
pro-noncés par MM. Efremoff, premier re- présentant des Cosaques du Don à la Douma de l'empire russe, Molnikoff, an- cien président du gouvernement du Don et
par
unprêtre
bouddhiste, au nom des Cosaquesappartenant
à cette religion,M. Etremoff remit au général Grabbéle
parchemin l'intronisant dans ses. nou-
velles attributions.
Une messe
fut
célébrée ensuitepar
lemétropolite Euloge, entouré de son clergé un autel avait été organisé à cet effet et était encadré par les éten- dards de plusieurs régiments de Cosa- ques, glorieuses reliques tenues
par
desofficiers russes.
A l'issue de la cérémonie religieuse, le métropolite prononça une courte al- locution où il dit au nouvel ataman les devoirs de sa charge et il lui donna sa bénédiction.
Pendant que l'assistance entonnait le
chant de Mnogaïa leta (nombreusesan-
nées
!),
le pain et le selfurent
offerts selon la tradition au général Grabbé.Celui-ci
prit
à son tour la parole puis eut lieu le défilé des personnalités venant présenter leurs félicitations aunouvel ataman. Mentionnons notam- ment les représentants des Cosaques des armées du Don, du Kouban, du Térek.
de l'Astrakan, de
I
Union fraternelle des anciens combattants interalliés, de l'Union des officiers russes, de l'Union des officiers de la marinerusse,
des Invalides russes, des cavaliersde
l'Or- dre de Saint-Georges et enfirv-l^, géné-ral
Miller, chef des Associatioiïs d'offi- cierset
soldats russes à l'étranger.Les fêtes des chasseurs à pied à RemiremQnt
Rewiremont, 4 août, Télégr. Matin.
Venu à Remiremontprésider les fêtes des chasseurs à pied, le général Game- lin, généralissime, est arrivé ce matin, à ,9 heures, accompagné de M. Agard, pré- fet des Vosges, et d'une suite nombreuse d'officiers.
Il
s'est rendusur
leterrain
du champ de Mars, où étaient rassem-
blés le 170erégiment d'infanterie, le dra- peau des chasseurs, les fanfares des 29P
et 31e bataillons,les cfficiers de réserve, toutes les -délégations d'anciens chas- seurs, les sociétés patriotiques, locales.
Au cours de la revue, le général a re- mis des fanions à un certain nombre de délégations. Après la cérémonie mili- taire, le cortège se forma pour se rendre
au
monument aux morts de 1914-1918.Un cor de chasse fleuri fut déposésur le
monument,
puis,
après la sonnerie aux morts, le généralTanant
rendit un bel hommagQ à ceux qui sont morts pour la patrie,Le cortège se
rendit
ensuite à l'hôtelde ville, où un vin d'honneur fut offert par la municipalité au généralissime et
sa
suite. A 11 heures, des services reli gieuxfurent
célébrés en l'église abba- tiale. au tamule et à la synagogue.A midi 30, le général Gamelin présida au banquet, ayant à ses côtés MM.
Agard, préfet des Vosges Flayelle, sé-
nateur le colonel Burtschell, président du comité d'organisation des fêtes
M. Gaillemin, député les généraux Condé.
Tanant,
Karcher, Blanchard, Serder, Hersscher, Igou, Brion. Bourgonet
Scheweisguth M. Georges, mairede Remiremont.
et
un grand nombre de personnalités civiles et militaires.Cinq discours ont été prononcés,
A l'issue du banquet se déroula à travers la ville le cortège historique de l'arme des chasseursà pied, depuis 1743
jusqu'à nos jours, cortège suivi d'un
char
des vivandières.SOUS L'ARC DE TRIOMPHE
Le commandant MAC NAB, de la British Légion ranime la flamme.
A sa droite, le colonel ABBOT, à sa gauche,
le
général Gouraud.Le congrès du syndicat national des instituteurs
poursuit ses travaux
« La
situation actuelle, dit
M.Viuès au nom du bureau fédéral
impose la formation d'une grande organisation de combat
vSous
la
présidence de Mme Marthei?ichorel, assistée de Mlle Martinot 'Aube)
et
de M. Morel (Haute-Saône), la séance d'hier matin du congrès du syndicat national des instituteursa
étédominée
par
le discours de M, Vivès, le-quél; au nom du bureau fédéral, a
ré-
pondu aux orateurs qui avaient pris
part
au débat sur le rapport moral.Tout d'abord, M. Vivès déclare qu'il se réjouit de la discussion «
dont
la hau- teur de vues est la preuve que le syndi- cat des instituteurs est un organisme puissant, parvenu à la maturité, nL'orateur considère que la crise écono- mique domine tout.
Il
voitla
situation tragique et dit que les hésitations ne sont plus permises.Entre
le capitalisme et nous, s'écrie-t-il, c'est une question de vitesse et de force. Le syndicalisme est en pré-sertce d'une situation révolutionnairequi.
n'est pas son fait. Il zl'a à abandonner aucun de ses moyens d'action.
Je
suis de ceux qui restent fidèlesà
l'idée deqrève générale.
Après avoir parlé de la question de l'unité syndicale, M. Vivès poursuit
La situation actuelle impose
la
formation d'une grande organisation de combat. Le danger commun groupe tous
creux qui sont menacés
il faut
organi-ser ce groupement.
Le rassemblement populaire est
le
rassemblement des masses, des partis et des organisationssyndicales.
Et M. Vivès termine en indiquant que le
futur
gouvernement, qu'il prévoit, sera forcé deprendre
« les mesures ra- dicales dont les faitset
les problèmes de l'heure se chargeront de montrer les né- cessités ». Il descend de la tribune, très applaudi.La
séance
del'après-midi
La séance de l'après-midi est présidé*
par
M. Baldacci (Loire),ayant
commeassesseurs M. Félix (Dordogne) et Mme Vieilly (Maroc).
M. Louis Dumas, auteur du rapport sur les questions pédagogiques, obtient un flanc succès
par
la façonspirituelle et
humoristique dont il présente son travail.En pleine crise, affirme-t-il, alors qu'on diminue nos traitements, asos sou-
cas pédagogiques restent les mêmes.
Nous pensons toujours à notre métier vous le faisons avec la même ardeur,
'avae la même foi.
M. Dumas se prononce en faveur d'une action vigoureuse pour obtenir la pro- longation de la scolarité obligatoire. Ce
serait un danger social, pour la France, d'avoir une jeunesse inoccupée,. Il in- dique, comme solution possible, l'utilisa- tion rationnelle de la taxe d'apprentis-
sage.
Le rapport de Mlle Cavalier, sur les relations internationales, et celui de M.
Jacquemard,
sur
les affaires coloniales, sont ensuite discutés brièvement.Finalement, le rapport moral est adopté par 789 voix contre 15
et
13abstentions.
Au cours de l'exposé du rapport fi- nancier, le trésorier
fait
ressortir que l'actif dépasse deux millions.A oe moment,
un
délégué détermine dans l'assemblée des « mouvements di- vers » en posant ces questionsm
Avez^vous penséà
la possibilité d'un coup de mainfasciste
? Avez-vousparis vos précautions contre une main- mise de nos adversaires sur la caisse
du syndicat ?
Le trésorier se contente de répondre Soybz tranquille. Notre argent est à l'abri de tout coup de main.
Le rapport financierapprouvé à l'una- nimité la séance prend fin après une discussion
sur les
modificationsà
appor-ter
auxstatuts
syndicaux,Un règlement de comptes rue Brey, entre Italiens
se termine
coups de revolver
La
victime a disparu
Les agents Mairet
et
Le Bigot,ayant terminé
leur service, passaient hiervers 1 heure, avenue Wagram.
lorsqu'à
l'angle de
la
rue Brey, ilsfurent
atti- rés par le bruit d'une dispute, bientôt suivipar
celui d'une détonation.Ils accoururent et trouvèrent, au mi- lieu de la
rue;
trois hommes qui se battaiont ils parvinrent à en ceintu- rer deux, cependant que le troisième, qui perdait son sang en abondance, par- venait à fuir en ,¡¡'essuyant le long des murs.Amenés au poste de la rue de l'Etoile,
les
deux hommes deux Italiens déclarèrent se nommer l'un Russo, l'autre Mario Pini;Russo, sorti la veille de Fresnes
et
sous le coup
d'un
arrêté d'expulsion, prétendit avoir rencontré samedi ma- tin la victime, un nommé Salvador, avec lequel il avait naguère partagé une chambre,7,
rue Fromentinet
qui lui devait 800 francs.Salvador lui promit de le rembourser et, à cet effet, lui donna rendez-vous, rue Brey, C'est alors que la dlspute
éclata,
Naturellement Russo
affirme
que le revolverappartient à
Salvador et que c'est en le désarmant que le coup par- tit, Pinin'ayant joue dans
l'affaire qu'un rôle de comparse.L'enquête de M: Martel, commis- saire du quartier des Ternes, lui a per- mis de retrouver la trace du trio dans plusieurs cafés de la rue Fontaine
tt
d'établii que les trois Italiens faisaient
de fréquents et mystérieux voyages à Marseille et à Bruxelles.
On a donc l'impression qu'il s'agit de trois dangereux malfaiteurs
et
que la.bataille de
la
rue Brey n'est que l'épi- logue dramatique d'un règlement de comptes, après un mauvais coup.Russe et
Pini ont
été envoyés au Dépôt et Salvador est activement re- cherché.DIMANCHE POLITIQUE
M.
Jeanneney, président du Sénat demande à tous tes Français
de faire leur devoir
pour assurer la défense nationale
LiTXEUlL-LES-BAtNS, 4 août. Télégr.
Matln. Les grandes fêtes de gymnas- tique de l'union du pays de Montbéliard et de la région de l'Est ont eu lieu au- jourd'hui à Luxeuil-les-Bains, sous la présidence de M. Jeanneney, président du Sénat, assiste du général Blanchot, commandant la T région, de M, Bou-
jard, préfet de la Haute-Saône, et de
M. André Maroselli, vfee-président du conseil général, maire de Luxeull-les- Bains.
A l'issue d'un grand banquet la fête de gymnastique s'est déroulée avec le concours des musiques régimentaires de la garnison de Belfort. Plusieurs dis- cours ont été prononcés. M. Jeanneney
a parlé le dernier et a, célébré le mérite des sociétés de gymnastique,
La France républicaine s'honore,
a
dit le président Jeanneney, de n'avoirjamais
eu l'idée de l'agression ni en1870, ni en 1914, et elle tient à garder intacte la valeur de
la
signature mise en bas de tous les traites, fussent-ils durs pour elle dans ieur exécution. Mais elle a aussi le sentiment qu'elle doit rester forte, et cette obligation lui dictele devoir de pourvoir et d'aider à l'éclo- sion des sociétés sportives qui prépare- ront la jeunesse à ses devoirs militaires.
Le pays doit compter star lui seule- ment,
et
ne pas vivre d'escp4dients en matière de défense nationale, rester uni et se consacrer à l'effort quiest
le mëme pour tous 7es Français devant les dangers de toute sorte.Le président Jeanneney & terminé en demandant
à
tous les Français de faire leur devoir « coûte que coûteet
quoiqu'il advienne»,
Présidant
leconcours
degymnasti-
que de Cluny, M. JVlaupoil
définit
ceque
doit être l'éducation physique
de
la jeunesse
Cluny, 4
août.
(Dép. Havas),A l'issue du banquet donné à l'occasion du concours de gymnastique de
la
fédé- ration des sociétés de Saône-et-Loire,M. Maupoil, ministre des pensions, a prononcé un discours dans lequel, auprès
avoir dit sa joie de retrouver des sites
il
Loinildea
moi la pensée de médirenotammentdéclaré
dusport, Il
est, 'lui aussi, urie école d'énergie et nous avons raison d'être fiers des vedettes qui, sans les compo.titioavs mondiales, ont valu et valent à nos pays de beaux succès. Mais s'il est bon que l'exemple de nos grands as dü foothall, du rugby, du tennis,
de la natation et du cyclisme, stimule
les jeunes geavs qui s'efforcent de anar- cher sur leur trace, rte peut-on craindre quelquefois que l'on prenne une
part
trop grande au spectacle productif defructueuses recettes donné
par
desprofessionnels ou des amateurs qu'on a qtastque peine à distinguer ? P
Former qrielgues champions est bien,
pztzis ce qui inaporteavant totat au pays, c'est l'éducation physique de toute la jeunesse. Qu'au-dessus du champ s'élè- vent et britlent quelques fleurs plus éclatantes, rieaa de mieux, à condition qu'elles n'accaparent pas toute 1-1 sub' stance du champ où elles s'épanouissent et qu'aucune plante n'y soit négligée.
Une fête nautique à Rieux
Sur l'Ois3, à Rieux, a eu lieu, hier,
iune féte nautique qui a obtenu un vif succès
Les premiers prix ont été remportés
par
MM. Gontard, Laby, Triboulet(nage) MM. Leclerc, Morel,
ïiirent
(régates) et M. Laijnoye (barques fleu- ries)
t
LE « MATIN » AUTOUR DE PARIS
SEINE
Un Polonais est blessé accidentellement d'une balle
de
revolver au ventrepar
un de se* compatriote»L'hôpital Ambroise-Paré de Boulogne avertissait, l'autre soir, M. Cassius, commissaire de police de Puteaux par intérim, qu'un Polonais
Jean
Golaszezik,40 sois, 90, rue Jean-Jaurès, à Puteaux.
blessé d'une balle de revolver au ventre, venait d'être admis.-
Interrogé par M. Laine, secrétaire, le Polonais dcclara d'abord qu'il
s'était
blessé lui-même, puis, finalement, ra- conta qu'au cours de la soirée de sa- medi, passée chez un compatriote, Léon Gaubiac, 19, rue Collin,
à
Puteaux, eu compagnie d'unautre
Polonais,Jean
Rybus, 30 ans, charbonnier,15, rue de la République, à Suresnes, ce dernier, en voulant montrer le maniement d'un re- volver
à
ses amis, avait involontaire- ment tiré une balle quil'avait atteint au
ventre.L'enquête ayant reconnu la véracité de cette déclaration,Rybus a été laissé
en liberté.
BOIS-COLOMBES, Des malfaiteurs se sont introduits nuitamment dans 1a bijouterie de
M. Ouahanesslan,2, rue Victor-Hugo, et s'em-
parent d'un plateau chargé de bagues et de plusieurs montres de valeur.
CLKJHV. Les recettes de la société db se- cours mutuel-m les Cinquante ans, ont lieu le premier dimanche de chaquemois (non férié), au 115, rue du Bris, de 9 h. 30 il 11 h. 30.
hA GARENNE. L'adjudication pour la bu, vette des bals de la fête communale sera close le 7 août prochain, Les demandes doivent être adressées au président de la commission des fêtes à la mairie.
SAINT-DENIS. On découvre inanimée chez elle, 2, chemin Ce Crèyecœur, Mme Thérèse Hauchecon, 23 ans, victime d'une intoxication dont on ne peut déterminer les causes. Elle est transportée à l'hôpital municipal.
SAINT-OUEN. A la suite d'une discussion,
M. Guessoun Goutjenan, débitant, 168, bou.
levard Victor-Hugo, est blessé d'un balle di.
revolver par un consommateur, Mohammod Saidoum, et doit être hospitalisé à Bichat,
YITRY. Rue Darnetal, Raymond Rusé,
15 ans, 2 bis rue GermainJDelresne, est ren- versé par une'auto dont le conducteur prend la fuite. L'enfant est admis, gravement blessé, à l'hôpital Trousseau.
Les anciens élèves du lycée Carnôt de Tunis reçus à Versailles
Les anciens élèves du lycée Carnot à Tunis, accompagnés de M. Alfred Ni- colas, président de l'Association des an- ciens élèves de ce lycée,
et
du colonel Mohamed ben Abdallah, détache à la sectiond'Etat
du gouvernement tuni- sien, ont été reçus,hier
matin, dans la salle des mariages de l'hôtel de ville de Versailles. Au nom dumaire. M, Mar-ce! Batillat, adjoint, prononçaunecourte allocution. Après un vin d'honneur offert aux invités, les anciens élèves, sous la conduite de M. Brière, conservateur du Château, visitèrent les salles historiques de notre musée national.
La reine de
France à
Jouy-en-JosasLe défile fleuri organisé, hier après- midi, par la municipalité de Jouy-en- Jasas avec le conaours. de la Société d'horticulture et du syndicat d'jnitia- tive, a obtenu un vif succès. Il parcou-
rut
son itinéraire au milieu d'une foule nombreuse qui a ,chaleureusement ap- plaudi Mlle Claude Schneider, reine de France, accompagnée de ses demoiselles d'honneur. Mlle Kauffmann et Fleury, ainsi que Lucette-Cadier,reine de-Jouy- en-Josas, et Marie-Louise. -Laffargue, reine des fraises de Bièvres, MM. Fran-çois Paolini et Raud, président
et
secré- taire général du comité des fêtes des Halles centrales de Paris Teller, con- seiller murripai et
Bièvres Clément,président de l'Union des commerçants de Bièvres accompagnaient les jeunes majestés. A l'issue du défilé, les reines et les délégués des différents groupe- ments furent reçiv à la mairie
par
lamunicipalité, Des allocutions furent prononcées
par
MM. Mousseau, maire, et Paolini. Cette charmante journée s'est terminée par une brillante fête de nuit.Trois contrebandiers surpris
transportant
du gibier en auto Assurant la police de la circulation, dans la commune de Saint-Ouen-1'Au- mône, des gendarmes remarquèrent une automobile de couleur verte qui avait été signalée commeappartenant
à des braconniers. Ils firentarrêter
la voiture et, au cours de la vé- rification des papiers du conducteur, ils constatèrent qu'il s'agissaitde Christian Peschaud, demeurant à Houilles, lequel était recherché. Dans le même véhicule
se trouvait Auguste Gabet, demeurant également à Houillers,et Marcel Perrière,
de Maisons-Laffitte.
Dans la voiture, les gendarmes décou- vrirent six lapins de garenne, un furet et une carabine Buffalo. Les trois bra- conniers ont fait l'objet d'un procès.
verbal.
CIIAVILLE. Au cours d'une discussion, Baptiste Véril, 43 ans, 11. rue Pasteur, a griè- vement blessé d'un coup de couteau en pleine poitrine, René Chaillet, 7, rue Fradet, à Van- ves. Le blessé a été transporté k l'hôpital de Versailles. Le meurtrier a été arrêté.
ITTEVIIAE. En voulant éviter une auto- mobile, un cycliste, M. Paul Hommeril, 51 aps, journalier, demeurant à Saint-Sulpioe-de-Fa- vières, a fait une chute. II a été transporté
à I'h4pital de Corbeil avec une luxation de J'épaule àtQ'Xî,
SACLAS. Un motocycliste. M, Euglène Baudon, 29 ans. cimentier à Guillerval. a été renversépar une automobile Que conduisait Mme Simone Garnery, 27, rue des Archives, à Paris. Le motocycliste a été assea sérieusement blessé au pied,
SAINTE-GENEVIEVE-DES-BOIS. A l'issue d'une collisionqui se produit entre l'automo- bile conduite par M. Louis Blanc, 92, avenue de la Gare, à Savigny-sur-Orge, et une moto- cyolette pilotée par Mme Lafond, 49 ans, em- ployée ILl'asile de Perray-,Vaucluse, demeurant
ILFontenay-lès-BrUs, cette dernière est griève- ment blessée.
VERSAIIAES. Le cycliste Eugène Prate,
1, rue Hoche, a été renversé et blessé par le motocycliste Gustave Lamarre, 7. rue &é la Pourvôierie.
SEINE-ET-MARNE
CHAMFS-SUB-MA'rnE. Le motocycliste Alexandre Vergeade, 28 ans,
demeurant
Neuilly-sur-Marne, 'est heurté par l'automoblle de M. Giraud, entrepreneur à Plessis-Trévise, et grièvementblessé.
MOttET-SUR-LOING. Un grand concours de pèche à la .igné aura lieu à Moret-sur- Loing, dimanche prochain. Défilé en musique, festival de musique, attractions, fête de nuit, bal,
NEMOURS. Les commerçants de.\ quar-
tie
du Château, Jean-Jaurès et place Dupont organisent des fêtes, braderie, les 15, 16, 17, 18 et 19 août, grand concours de pèche ré- gional.A l'intersection du pont du Loing et de la rue du Souvenir, un jeune cycliste, André Vaillot,1 12 ans, demeurant che: ses parents.
11, rue Mirabeau, a été renversé et blessé légèrement par une automobile qui a pris la fuite.prendreUnle témoin,numéro deM- pjeury,l'auto. notaire,
PU
SAMOIS-SUR-SEINE. Dimanche prochain
grani -concours interfédéral de Sport-Boules, organisé par la Boule sportive samoisienne, avec
b
concours de la municipalité et dea so- ciétés locales.OISE
BEAUVAIS. La:
pilï
:.««; vertu fondé parM, et Mme Olleris Denoix des Vergiws sera décerné le 15 août. La commission chargée de
l'attribuer va se réunir pour désigner la lau- réate.
BRECY-EN-BRIE. Un. menuisier, M. Aimé
Scrive, 50 »r\n, est tombé dans la cour dt
son habitation. Dans sa chute, il se blesse grièvement et succombe peu après.
BREUIL-LE-VERT. Le docteur Jean Farge, ans, de Llancourt, en tournée aur le terri- toire de Breuil-le-Vert, a été trouvé sans connaissance dans son auto, qui était culbutée dans le fossé en bordure de la route nationale Paris-Amiens, au lieudit le Bois Jupiaux. For- tement contusionné et transporté à l'hôpital de Clermont, il n'a pu expliquer les causes de son accident.
CAMBRONNE-LES-KIBECOUKT. L'ouvrier polonais Michel Olesntack, 59 ans, au cours de son travail a fait une chute du haut d'une échelle à 5 mètres du sol. La mort a été Instantanée.
HEILLES. M. Bochand, facteur receveur, reçoit la médaille d'honneur dea F. T. T.
HETOMESNIL, La médaille d'honneur de la police municipale et rurale est attribuée
M, Louis pemachy, garde champêtre.
LIANCOURT. Les opérations de la caisse d'épargne pendant le mois de juillet se répar- tissent comme suit versements119,112 franc»;
remboursements 97.536 fr, 72. Augmentation pour le mois, 21.578 tr, 28,
NERU. A l'élection de la munlcipaliW,
M. Dégremont a été élu maire et MM. Coquet, paval, Bouchon et Blumenfeld. adjoints.
MONCHY-SAiNT-EtOI. La médaille d'hon- neur agricole vient d'être attribuée à M. Adol- phe sireuille.
NEUILLY-EN-THELLE. Pendant la nuit, des inconnusse sont acharnés sur un calvaire qui se trouvait en bordure de la route, au hameau de Telle. La colonne de pierre fut brisée et la croix qui la surmontait a été jeté.
dans le ruisseau.
NIVILLERS. Un concours intercantonal
de manœuvresde pompes à incendie aura lieu
le 25 août. H 'sera préside par le commandant Guesnet, président de la Fédération nationale des sapeure-pompters de France.
l'ARNES. La médaille d'honneur agricole est attribuée à M. Paul Andrieux.
SAINS.MOBAINV1LLERS. M, Marcel Orl>
gant est nommé sous-lieutenant de pompiers.
AISNE
CLASTBES. Tandis que M. Marcel Cel- lier, marchand de pharaons, resoude, le rtser-
voir d'essence d'un camion, une explosion se
produit qui provoque l'incendie du bâtiment servant de garags. M. Collier est sérieusement brûlé aux mains et uJusieurs camions sont la proie des flammes ainsi que 400 kllos d'huile.
Lea dégàts sont évalués à francs.
GAUCHY. Dans la cité des cheminots.
le feu éclate dans un baraquement occupè par
M. Ply, La frêle construction est en partie
.détruite,
SAINT-QUENTIN. Un incendie s'est dé- claré danjs les combles d'un immeuble 'occupé
33, rue du Cateau, par Mlle péteaux, épicier».
Cependant, un seconde foyer existait, aussi d»n«
la cave et l'enquête semble conclure à
la
malveillance, d'autant plus que Mlle Poteaux était absente au momentdu sinistre..
A travers les départements Iota ÇORRESfOKD.MIÎS HHTICUUÏH» DU«M.ÀTM '1'
CHARENTE-INFERIEURE. LA GARDE.
A un tournant, une auto tombe dans «n fossé. Les quatre voyageurs sont blessés
M. René Barouf-Megniat, a Paris son frère, Samuel; M. Georges Misster et M. Louis Rocay.
COTE D'OU. Be\iwe, M. Georges Gail- loux, 61 ans oe 3o;gny, vendeur au marché, est renversé et tué par un train en voulanttra-
verser les vies. >>
EURB, Gmix.on, Travaillant d»ns une carrière, des ouvriers sont surpris par un ébou- lement. L'up d'eux, M. Georges Auger, 52 ans, e*t tué.
HERAULT. Mqktp£i,uer. Fondé de pou- voir d'un négooiant en vins, M. Bazut est arrêtés pour abus de confiance. Il allègue pour sa défense que les 6.000 francs détournés lui ont servi à faire soigner sa soeur,très malade.
LOIRE, Ssisï-EneiiKi:. La rupture d'un échafaudage précipite sur le sol deux maçon»
occupé6 à la réfection d'une façade. L'un d'eux, M. Coninettl, ans, a le çràne trac.
Lure et meurt sur le coup. Son compagnon, M. Lafay, 22 ane, est grièvement blessé.
MEURTHE-ET-MOSELLE.'™ M*K*u<viLi,nt, Un lncendU, allumé par les étincelles d'une lo- comotve, se deelare dans un champ. Trois cents gerbes de blé sont détruites. Pég*ts lm.
portants.
NORD. LnLE. M. Eugène Billiet, ou- vrier chapelier, tente de mettre fin à ses jours se pendant à la grille du couvent des sœurs franciscaines. Mais un passant coups
la cirde..
Les
époux Reornaert-çarton, 2, rue de Baiinghien, qéltbrent leurs noces de diamant etPéterinck, leursles éuoux Oeinoncourt-Deleroix,noeea d'or. 14, ruedu
S.MNi-MARiE-ÇsPfEL, L'ouvrier tgriqol»
Julien Vaneste, de gavinebove, est arrêté pour divers cambriolages.
RHONB. Pecihes. A la dislocation d'une réunion de Croix de feu, à laquelle partiel- paient de nombreux Lyonnais, ceux-ci sont assaillis à coups de pavés et de balles de revolver.
p«
de blessés,SAINT-FoNs. Tnuvant dans une cabane un revolver, Apdré peloqhe, 12 ans, appuie sur la gâchette L'arme étant chargée. le coup
part et blesse Pierre Zamarini, 9 ans. ¡
SAONE-ET-LOIRE. MACON. M. F. Gon-
net, 52 ans. charpentier à Viry, tombé, d'im toit et se brise la colonne vertébrale,
VAUCJiUSE. QmiLgs, On cambriole une 1 vlll» de M. Discoure, sur laquelle les
scellé,
avaient été apposés. Divers objets disparais-