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Chronique : Experts forestiers européens - Les fiches techniques de l’exploitant forestier et du scieur - Détails
pratiques pour les visiteurs de l’Exposition de Bruxelles - Remise de rosette à M. VAZEILLES - Académie d’Agriculture - Situation générale du marché du bois à
la fin du premier trimestre 1958 en Europe
- [.]revue Forestière Française, Rédaction
To cite this version:
- [.]revue Forestière Française, Rédaction. Chronique : Experts forestiers européens - Les fiches tech- niques de l’exploitant forestier et du scieur - Détails pratiques pour les visiteurs de l’Exposition de Bruxelles - Remise de rosette à M. VAZEILLES - Académie d’Agriculture - Situation générale du marché du bois à la fin du premier trimestre 1958 en Europe. 1958, pp.356. �10.4267/2042/27413�.
�hal-03535741�
CHRONIQUE
Experts forestiers européens
La Fédération des Experts forestiers de la Communauté Economique Eu- ropéenne se propose de réunir tous les Experts forestiers exerçant leur activité dans les six pays membres de la Communauté Economique Européenne.
Dans le cadre du Marché Commun, il devient nécessaire d'opérer ce re- groupement au sein d'une Fédération dont le but est de protéger l'indépen- dance et la liberté de travail de ses membres, et de tenir à la disposition de tous les tribunaux et de toutes les personnes physiques ou morales des six pays signataires des Experts et des Arbitres dont les connaissances techni- ques et l'intégrité sont reconnues.
La Fédération des Experts forestiers de la Communauté Economique Eu- ropéenne comprend une Section française dont le bureau est composé d e :
M. Gaston P H I L I P P E , expert forestier, président.
M. Charles CHAVET, expert forestier, vice-président.
M. Maurice D u PARC, expert forestier, secrétaire général.
M. Gérard JEANPIERRE, expert forestier, secrétaire général adjoint.
M. Alfred IMBERT, expert forestier, trésorier,
qui lance un appel à tous les experts forestiers dont la spécialité est la Sylviculture, les Produits forestiers, les Produits finis, les Bois coloniaux ou les Bois étrangers, afin qu'ils soient avisés du délai de 4 mois après lequel un examen sera nécessaire pour être admis comme membre.
Tous les experts forestiers qui ont le désir de voir protéger leur indé- pendance et leur liberté de travail par une action rapide et énergique peu- vent écrire immédiatement à :
Fédération des Experts forestiers de la Communauté Economique Européenne Section française
112, rue Legendre, à Paris-17e.
Les fiches techniques
de Pexploitant forestier et du scieur
Aucune publication périodique spécialisée ne permettait, jusqu'ici, à l'ex- ploitant forestier et au scieur de se tenir au courant des progrès réalisés en France et à l'étranger, en matière d'engins, méthodes ou procédés d'exploi- tation. Or, ceux-ci et celles-ci se perfectionnent chaque jour, apportant ainsi des solutions de plus en plus efficaces aux difficultés créées par la pénurie de main-d'œuvre forestière et l'augmentation des prix de revient.
Les « Fiches Techniques de l'Exploitant forestier et du Scieur », éditées par le Centre Technique du Bois, comblent ce vide, sous la forme de notices courtes, précises, illustrées de photos, dessins, schémas, et traitant de tous les sujets pouvant intéresser l'exploitant forestier et le scieur.
On peut se les procurer séparément, ou s'abonner.
Tous renseignements fournis sur demande adressée à : Centre Technique du Bois 2, rue de la Michodière — Paris-2e.
CHRONIQUE
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Détails pratiques pour les visiteurs de l'Exposition de Bruxelles
Les tramways dcqßriLxelles qui vous conduiront à Γ Exposition Porte Bénélux et Gare Centrexpo (gare de tramways à l'intérieur de ΓΕχρο).
Lignes n° 8 (rond-point Churchill-Centenaire).
— n° i6 (Boistfort-Centenaire).
— n° i8 (Petite île-Centenaire).
— n° 39 (Stockel-Place Bockstael).
— n° 8i (Square Montgomery - place Bockstael).
Portes Nation et Esplanade.
Lignes n° ι (Bois - avenue de Meise).
— n° 52 (Drogenbos - avenue de Meise).
— n° 20 (prolongée depuis la gare de Schaerbeck).
— n° 81 (depuis le square Montgomery par les boulevards de grande ceinture).
A noter que les tramways sous plaque « Β » assureront la liaison entre la gare de chemins de fer de Schaerbeck et la gare de tramways Esplanade, à l'intention des visiteurs de l'Exposition amenés par trains ordinaires ou spéciaux à la gare de Schaerbec.
Portes Mondiale et Attractions.
Lignes n° 89 (Bourse - Stade).
— n° 9 (Uccie Calevoet - hôpital Brugmann).
— n° 11 (Uccie - Jette).
— n° 14 (Forest - Jette).
— n° 46 (Anderlecht - place Bockstael).
A. noter que le terminus de ces lignes à l'Exposition sera appelé Folklore.
Porte des Grands Palais (par autobus).
des Grands Palais au Complexe du Karreveld.
des Grands Palais aux Parkings situés chaussée de dieleghem et ave- nue des Croix du Feu - chaussée de vilvorde.
A noter que les trois gares de Bruxelles (Nord - Central - Midi) seront reliées par une Ligne directe d'autobus à l'Exposition.
Nous prions ?MM. les journalistes de bien vouloir donner la plus large diffusion à l'article suivant qui dénonce formellement les informations men- songères qui circulent actuellement en France, pouvant se résumer ainsi:
« pendant l'Exposition, il sera pratiquement impossible de se loger à Bruxel- les, où en outre les prix pratiqués en matière de logement et de restauration seront très nettement exagérés pour ne pas dire abusifs ». Nous les en remer- cions très sincèrement.
Logement et prix à Bruxelles pendant l'Exposition
Pendant l'Exposition, l'hôtellerie de l'agglomération bruxelloise pourra accueillir 13 100 personnes chaque nuit. Les « motels » en hébergeront 12480;
les particuliers, 6 800 ; les « camping-caravaning » et villages de toile, 22 000 ; divers autres logements, 3 000, soit au total : 57 380 personnes chaque nuit.
Si l'on y ajoute les centres d'hébergement prévus à l'intention des étudiants de 12 à 25 ans accompagnés de leurs professeurs — 3000 lits —, il apparaît que les possibilités de logement sont suffisantes. Selon les calculs du profes-
seur Bjorkman, de l'Air Research Bureau, le nombre de visiteurs à héberger sera, en effet, de 17500 à 20000 par jour ordinaire (160) et de 60000 à 70000 par jour de pointe (26).
Il est évidemment très souhaitable de réserver dès à présent votre loge- ment, mais si vous ne le faites pas, vous n'avez rida à craindre, lorsque vous arriverez à Bruxelles, la première de vos occupations devra être de vous rendre dans l'un des Bureaux de L O G E X P O (Gare Centrale - Gare du Midi - Palais de l'Accueil à l'Exposition - Porte Benelux) et en 1 minute 1/2, l'on vous attribuera un logement. Et c'est Logexpo qui encaissera le prix de la location, vous protégeant ainsi du << coup de fusil » qui est beaucoup plus l'exception que l'habitude, mais qu'il vaut mieux éviter. "
Quels seront en tout cas les prix pratiqués? Pour la chambre pour deux personnes: 150 F et moins (1 146 chambres); 155 à 200 F (663 eh.); 205 à 300 F (977 ch.) ; 305 à 408 F (786 oh.); 405 à 500 F (350 oh.) ; plus de 500 F (853 ch).
Ces prix s'entendent sans le petit déjeuner ni le service de 15 %. Ils com- portent, en outre, l'obligation de prendre au moins un repas complet dans l'établissement, repas dont le prix oscille entre 50 et 250 F selon la catégorie.
Enfin, une majoration est admise pendant « la saison », c'est-à-dire en juin, juillet, août.
Quant aux chambres chez l'habitant, leur prix, toujours sans petit déjeu- ner, oscillera entre 50 et 250 F , voire même 300 F selon la situation et le confort. Pas de service, mais une taxe de 5 % prélevée par Logexpo à qui la note, comme il est dit ci-dessus, sera payée directement.
Restent les motels ; ils seront plutôt « chérots ». Au 'Motel-Expo, à Wemmel (2500 lits), on vous demandera 478 F par nuit; à l'Eden-Motel, à Wilrijk (1 000 lits) : 674 F et au Park-Motel, à Jette : 790 F . Ces prix s'entendent pour deux personnes, petit déjeuner, service et taxes compris, avec disposition gratuite du parking.
Quant aux centres d'hébergement pour les jeunes, ils pratiqueront des prix vraiment « sociaux » : 30 à 35 F par personne et par nuit dans l'un, 40 à 60 dans l'autre. Des repas chauds à 35 F seront servis soit sur place, soit dans deux cantines installées dans l'enceinte de l'Expo.
Que coûtera une journée à l'Exposition? D'abord, il faut compter pour les automobilistes les 5 ou 10 F de parking, et pour les piétons, les 9 F du billet de tramway aller et retour (7 F avec une carte de 16 voyages).
L'entrée de l'Expo est fixée à 30 F. Elle est ramenée à 20 F pour les enfants de 6 à 12 ans ; elle est gratuite pour les moins de 6 ans.
Pour parcourir les 250 ha de l'Expo, vous emprunterez le petit train routier qui vous promènera sur les quatre kilomètres d'un parcours choisi.
Il ne vous en coûtera que 15 F. Mais vous voudrez aussi voir l'Exposi- tion de haut, la survoler en télé-siège, sur quatre autres« kilomètres, à la vitesse de 2,50 m à la seconde. Coût : 20 F .
Mais bien entendu, vous visiterez l'Atomium. Vous bornerez-vous à con- templer le panorama d'une des sphères supérieures? Cela vous coûtera 50 F . Ou bien si vous voulez aussi (ce qui n'est pas indispensable) pénétrer dans les flancs des sphères inférieures, il vous faudra ajouter 30 autres francs.
E t la « Belgique 1900 » qui s'appelle désormais « Belgique Joyeuse », que vous ne pouvez ignorer, coûtera 25 F d'entrée.
Récapitulons: tramway: 9 F ; entrée: 30 F ; train routier: 15 F ; télé- siège: 20 F ; Atomium: 50 F ; Belgique Joyeuse: 25 F . T o t a l : 149 F par personne, soit 1 300 F français environ pour une visite très complète.
Mais par ailleurs, les restaurants et les buvettes ne manqueront pas. Vous aurez cependant soin de consulter les tarifs. Ils seront très variables. Au pavillon des U.S.A. par exemple, vous ne déjeunerez pas à moins de 3 dol- lars (150 F belges), service non compris. Mais vous trouverez dans les self-
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service des Collectivités, des repas à 45,5o ou 60 F . Au Parc des Attrac- tions, dont l'entrée sera gratuite, les menus oscilleront entre 50 et 150 F . En général, il vous faudra compter 8 F pour un demi, ou une limonade, de 8 à 12 F pour un sandwich garni.
Enfin, rappelez-vous aussi qu'en Belgique, le vin est cher, surtout dans les cafés et restaurants, et que les taxis y sont très élevés pour les budgets moyens (ils ne sont d'ailleurs pas indispensables, compte tenu de l'excellente organisation des transports en commun).
Remise de rosette à M. Vazeilles
A Meymac, le samedi 29 mars 1958, M. ROUBY, Président du Conseil Géné- ral de la Corrèze, Grand-Officier de la Légion d'Honneur, remettait les insignes d'Officier de la Légion d'Honneur à Marius VAZEILLES, ancien Garde Général du Plateau de 'Millevaches, reboiseur et archéologue bien connu.
Près de 80 personnes, groupées autour du sympathique Maire de Meymac, M. A U D Y , étaient venues témoigner au nouveau dignitaire leur amitié et leur admiration.
La plupart des administrations, les Sociétés savantes, les Mutuelles et les Fédérations agricoles et forestières étaient représentées. Le Corps fores- tier l'était en particulier très largement, par MM. les Inspecteurs Généraux
TISSERAND et de V A I S S I È R E , M M . les Conservateurs D E L O U I S et POURTET,
•MM. les Ingénieurs BEAUGERIE, GADANT, VIALLE, e t c . , M. de GRANDCOURT
représentait la compagnie des Experts forestiers.
De nombreuses allocutions rappelèrent la très féconde activité de M. V A - ZEILLES, son rôle capital dans la mise en valeur du Plateau de Millevaches et dans l'introduction rationnelle d'essences à croissance rapide, ses efforts pour rendre pérenne la forêt ainsi créée, et ses remarquables études et découvertes archéologiques. Les orateurs ne manquèrent pas de faire res- sortir les difficultés que son courage sut vaincre et aussi son sens de l'hu- main. Ils associèrent à l'hommage rendu, Mme VAZEILLES, digne compagne et précieuse collaboratrice de son mari.
Après un excellent et très sympathique déjeuner offert par M. VAZEILLES, deux arbres, un feuillu et un résineux, furent plantés dans le véritable arbo- retum qui entoure sa maison, puis une visite trop rapide des collections archéologiques permit cependant d'en apprécier la richesse et la variété com- mentées d'une manière vivante et convaincante par celui qui les a rassem- blées.
A l'occasion de cette belle fête, récompense et consécration d'une longue vie de travail, nous adressons à M. VAZEILLES nos félicitations et nos vœux respectueux.
J. P.
Académie d'Agriculture
Dans sa séance du 26 février, l'Académie d'Agriculture a élu membre non résidant M. GRIMALDI D'ESDRA, Inspecteur général des Eaux et Forêts, Se- crétaire général du Ministère de l'Agriculture du Royaume du Maroc.
C O M M I S S I O N E C O N O M I Q U E P O U R L ' E U R O P E Palais des Nations, Genève
Situation générale du marché du bois à la fin du premier trimestre 1958
en Europe
L'évolution du marché européen des produits forestiers en général et des sciages en particulier dépend au premier chef de la tournure que la con- joncture économique générale prendra en Europe. Ainsi s'exprime le dernier numéro du Bulletin du Bois de l'Europe (*). publié conjointement par le Se- crétariat de la Commission économique pour l'Europe des Nations Unies et l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture ( F A O ) .
Dans les premiers mois de 1958, la demande est restée relativement faible sur le marché du bois de l'Europe occidentale et dans l'ensemble, les impor- tateurs ont paru plus prudents que dans les années précédentes.
La stagnation progressive de la production industrielle dans toute l'Europe occidentale, stagnation qui, dans certains pays, est même allée jusqu'à un recul vers la fin de 1957, la récession économique en Amérique du Nord et ses répercussions possibles sur l'économie européenne, les politiques de res- serrement du crédit toujours en vigueur, enfin renchérissement du loyer de l'argent dans la plupart des pays, sont autant d'éléments qui ont déterminé l'allure du marché à la fin de l'année dernière et au début de cette année.
En ce qui concerne les industries forestières, est-il dit dans le Bulletin, où les prix des produits ont relativement peu changé pendant les deux der- nières années, les marges bénéficiaires se sont rétrécies à nouveau et la po- sition concurrentielle de ces industries s'est affaiblie. Pour la plupart des pro- duits forestiers, il sera très difficile aux producteurs et aux exportateurs de réduire leurs prix, car l'élément main-d'œuvre est presque déterminant.
Il est sans doute trop tôt, ajoute le Bulletin, pour émettre un avis sur l'importance que prendra la demande d'importation de l'Europe occidentale en 1958; compte tenu de la situation économique générale, il se pourrait pourtant que beaucoup de pays importateurs soient amenés à réduire leurs prévisions d'importation de sciages.
A moins que la structure actuelle du 'Marché des! Etats-Unis et que le réseau de distribution ne subissent des modifications radicales, le Marché européen n'a pas à craindre, semble-t-il, d'être envahi par les marchandises d'Amérique du Nord, même si la statistique laisse entrevoir qu'une telle éventualité est possible.
Le Marché nord-américain du bois, souligne le Bulletin, est d'une maniè- re générale moins souple du point de vue du commerce international que par exemple le Marché européen. En Amérique du Nord, le courant principal d'échanges a lieu entre deux Pays, Canada: et Etats-Unis, et sa structure sem- ble établie d'une façon relativement rigide. E n Europe, par contre, le volume total des échanges commerciaux est bien réparti entre un grand nombre de pays exportateurs et importateurs si bien que l'on y est peut-être habitué à des
(*) « Bulletin du bois pour l'Europe », vol. X, n° 4, 75 pages; Genève, édition bilingue française et anglaise; s'adresser à la Section de vente des publications de l'Office européen des Nations Unies à Genève; on peut éga- lement se le procurer par l'intermédiaire des dépositaires des publications des Nations Unies (pour la France : Librairie Pedone, 13, rue Souf flot, Pa- r i s ; pour la Belgique: Agence et Messageries de la Presse, 14-22, rue du Persil, Bruxelles ; pour le Luxembourg: Librairie J. Schummer, Luxem- bourg). P r i x : $ 1,00, 7/6 stg., fr. suisses 4. — ou l'équivalent en monnaie lo- cale.
CHRONIQUE 361 fluctuations soudaines, soit dans la destination des exportations, soit dans la provenance des importations.
P a r contre, toute diminution même faible de la consommation de pro- duits à base de pâte en Amérique du Nord dégagerait des disponibilités ac- crues pour l'exportation, ce qui pourrait avoir pour conséquence de peser lourdement sur la structure traditionnelle des échanges de pâte de bois et de papier en Europe.
En ce qui concerne la production des industries forestières, le Bulletin indique que la production de l'industrie de la pâte et du papier semble n'avoir pas cessé de diminuer par rapport à celle des mois correspondants de 1957.
La production européenne des sciages en 1958 sera dans son ensemble quel- que peu inférieure à celle de 1957.
En ce qui concerne les prix, en Amérique du Nord, tous ceux des produits forestiers ont eu tendance à baisser pendant le quatrième trimestre de 1957 et dans les premiers mois de 1958.
En Europe, l'affaiblissement des prix de certaines catégories de pâte de bois et papier et des bois ronds est un fait. La mesure dans laquelle les prix des sciages européens déclinerait dans l'avenir dépend en grande partie du point de savoir si la demande des consommateurs diminuera davantage, et des effets de cette éventuelle diminution sur les prix de revente.
En conclusion, déclare le Bulletin, les perspectives du Marché européen du bois en 1958 ne semblent pas particulièrement encourageantes, les industries forestières en général, et celles de la pâte à papier en particulier, semblent avoir développé leur capacité de production au delà des besoins de consom- mation probables de 1958. D'autre part, l'industrie européenne de la scierie a, depuis des années déjà, une capacité de production qui dépasse la demande potentielle.
Or, à l'heure actuelle, l'expansion économique de l'Europe occidentale a manifestement trouvé un palier et les prix des matières premières semblent, d'une façon générale, relativement déprimés. Il est évidemment trop tôt pour déterminer dès maintenant ce que l'avenir réserve, mais on peut dire avec certitude que le commerce européen du bois, déclare enfin le Bulletin, con- naîtra en 1958 des problèmes sensiblement différents de ceux qu'il a fallu résoudre dans les années précédentes.
