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Quelle est la quantité de protéines végétales consommables par l’homme pour produire 1 kg de protéines animales ?

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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Quelle est la quantité de protéines végétales consommables par l’homme pour produire 1 kg de

protéines animales ?

Mathieu Guillevic, Guillaume Mairesse, Jean-Yves Dourmad, Jacques Mourot, B. Schmitt, Pierre Weill

To cite this version:

Mathieu Guillevic, Guillaume Mairesse, Jean-Yves Dourmad, Jacques Mourot, B. Schmitt, et al..

Quelle est la quantité de protéines végétales consommables par l’homme pour produire 1 kg de

protéines animales ?. Journées Francophones de Nutrition (JFN), Dec 2017, Nantes, France. �hal-

02737216�

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JFN 2017 – Livre des résumés | Page 90

CO58

L’apoB-48, un nouveau marqueur de l’insuffisance intestinale chronique

E. Latour

1

, V. Boehm

2

, T. Mouillot

1

, E. Bouaziz

3

, J. Le Bihan - Le Beyec

4

, F. Joly

1

, J. M. Lacorte

4 5,*

1

Service Gastroenterologie et Assistance Nutritive, Hopital Beaujon - APHP - Université Paris VII,

2

Service Gastroenterologie et Assistance Nutritive,

3

Biochimie Endocrinienne et Oncologique, HÔPITAUX UNIVERSITAIRES PITIE- SALPETRIERE - CHARLES FOIX,

4

Biochimie Endocrinienne et Oncologique, HU Pitié-Salpêtrière - Charles Foix,

5

UMR_S 1166, Sorbonne Universités, UPMC Univ Paris 06, PARIS, France

Introduction et but de l’étude : Le syndrome de grêle court (SGC) est une maladie rare très souvent associée à une insuffisance intestinale dont le traitement repose sur un support parentéral (SP). En fait, après une résection étendue du grêle, des phénomènes d’adaptation intestinale se mettent en place et conduisent à une augmentation des capacités d’absorption de l’intestin restant et à une diminution du SP. La citrulline plasmatique permet de prédire avec une bonne sensibilité le caractère permanent de l’insuffisance intestinale qui devient chronique (IIC) et donc du SP. Toutefois, il n’existe pas de biomarqueur évaluant la fonction d’absorption intestinale résiduelle du SGC. L’apoB-48 est une protéine exclusivement synthétisée par les entérocytes qui est associée à l’absorption intestinale des lipides. Nous avons voulu évaluer si ce marqueur pouvait être proposé pour estimer la fonction d’absorption intestinale chez des patients SGC adultes.

Matériel et méthodes : 42 patients (23F, 19H) SGC dépendant de SP ( n=20) ou sevrés (n=22) avec une longueur de grêle restant de 71 cm [0, 160], ont eu un dosage d’apoB-48 au cours d’une consultation de suivi. Le dosage d’apoB48 a été réalisé sur Lumipulse G1200 avec la trousse apoB-48 Fujirébio©. Les analyses ont été réalisées avec le logiciel SAS pour les corrélations de Spearman et le test Student. Les données sont exprimées en médiane [min-max]. La courbe ROC et le calcul du seuil ont été réalisés avec le logiciel R v3.3.2.

Résultats et Analyse statistique : Dans cette population âgée 61,5 ans [30 – 86], les concentrations d’apoB-48 étaient de 2.2 µg/ml [0.1 – 14.1] et de 24.5 µmol/l [0 – 64] pour la citrulline. Nous observons que les concentrations d’apoB-48 sont corrélées à la longueur de grêle restant (r 0.77, p<0.0001), à la citrulline (r 0.48, p = 0.0023) et à l’albumine (r 0.44, p=0.006). La concentration d’apoB-48 est significativement inférieure dans le groupe dépendant SP comparé au groupe sevré (p<0.05). L’analyse par la courbe ROC, retrouve un seuil estimé pour l’apoB-48 à 2.34 µg/ml (95% CI 1,92 – 22,2) et pour la citrulline à 21,5 µmol/l (95% CI 12,5 – 36) comme prédictif d’IIC.

Conclusion : Il s’agit de la première étude montrant dans une cohorte adulte de SGC que l’apoB-48 est corrélée à la longueur du grêle restant et que les sujets avec SGC sevrés de la nutrition parentérale ont une concentration d’apoB-48 supérieure à 2.4 µg/ml à jeun. Ce dosage facilement réalisable sur un automate d’immunoanalyse, pourrait devenir un nouveau facteur de suivi et de pronostic au cours du SGC. Des études complémentaires sont en cours pour évaluer l’apoB- 48 comme un marqueur fonctionnel de l’absorption intestinale en le sensibilisant par un test post-prandial.

Conflits d’intérêts : Aucun conflit à déclarer

JFN 2017 – Livre des résumés | Page 91

Alimentation durable - Alimentation animale et qualité des produits - Technologie alimentaire

CO59

Quelle est la quantité de protéines végétales consommables par l’homme pour produire 1 kg de protéines animales ? M. Guillevic

1,*

, G. Mairesse

1

, J.-Y. Dourmad

2

, J. Mourot

2

, B. Schmitt

3

, P. Weill

4

1

VALOREX, Combourtillé,

2

UMR1348 PEGASE, INRA, Saint-Gilles,

3

CERNH, Lorient,

4

Association Bleu-Blanc-Coeur, Combourtillé, France

Introduction et but de l’étude : Le désamour des protéines animales, notamment de la viande, est porté par un faisceau d’arguments d’ordre émotionnel, environnemental et nutritionnel plus ou moins objectivés. On retrouverait l’idée qu'il faut en moyenne 10kg de protéines végétales pour produire 1kg de protéines animales, véhiculant le concept d’une concurrence entre alimentations animale et humaine. L’objectif de ce travail est donc de déterminer la quantité de protéines végétales consommables par l’homme nécessaire pour produire 1kg de protéines animales.

Matériel et méthodes : Les données de consommation couplées aux tables Ciqual ont servi de base pour calculer l’origine et la quantité de protéines entrant dans la composition du menu moyen français. L’essentiel des protéines animales est apporté par les animaux de rente : porc, poulet, poule pondeuse et bovins viande & lait. Pour chacune de ces espèces, les principaux modes d’élevage ont été considérés car ils impactent à la fois sur la croissance des animaux et leur ration. Porcs : un mode d’élevage ; Poulets: croissance rapide & Label Rouge; Œufs cage & plein air; Bovins viande & lait: herbe, maïs &

mixtes.

A partir de l’indice de consommation (IC), du tx moyen de protéines consommables par l’homme dans les rations animales, et la teneur moyenne en protéines des produits animaux, il a été calculé le Ratio d’Efficacité Protéique Utile (REPU), soit la quantité de protéines végétales consommables par l’homme ingérée (kg) par l’animal pour produire 1kg de protéines animales consommables par l’homme.

Résultats et Analyse statistique : REPU varie tant entre les espèces qu’entre les systèmes de production.

La viande de poulet standard (IC faible) & la viande de bœuf élevé à l’herbe (IC élevé mais un taux de protéines non consommables dans sa ration par l’homme élevé) sont les viandes présentant le meilleur REPU, alors que les poulets Label Rouge et le bœuf nourri au maïs ont les plus mauvais.

Pour les protéines des œufs, REPU présente de faibles différences selon les systèmes de production.

Les protéines laitières ont le REPU le plus efficace de toutes les espèces. Cette bonne performance est due à la combinaison d’un bon IC et à l’utilisation prépondérante de fourrages inconsommables par l’homme. Ainsi, avec 1kg de protéines végétales consommables par l’homme, une vache produit plus de 7kg de protéines laitières quand elle est nourrie principalement à l’herbe.

Ratio d’efficacité protéique utile (REPU) des principales productions animales

Moyenne Mini Maxi

Porc 1,24 - -

Lait 0,42 0,14 0,97

Bœuf 1,00 0,48 1,46

Poulet 1,23 0,84 1,61

Œuf 1,29 1,25 1,33

Conclusion : Ainsi, il faut en moyenne 0,98kg de protéines végétales consommables par l’homme pour produire 1kg de protéines animales consommables par l’homme, soit très en deçà des chiffres véhiculés dans le grand public. Ce travail permet donc de confirmer la place essentielle de l’animal d’élevage comme valorisateur des protéines végétales non consommables directement par l’homme (fourrages cellulosiques, coproduits alimentaires). Cette valeur serait encore plus faible si l'on tenait compte des différences de qualité des protéines, en particulier de leur équilibre en acides aminés qui est plus favorable pour les protéines animales.

Conflits d’intérêts : Aucun conflit à déclarer

Références

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