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Ce probleme de la tenue a la mer avec vitesse d'avance a donc ete l'objet de nombreuses etudes theoriques et de developpements numeriques

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1 - Introduction

La solution du probleme de diraction-radiation d'un corps ottant anime d'une vitesse d'avance est d'une importance majeure dans la pratique, notamment pour les navires rapides, pour la maitrise du comportement dynamique du navire et le calcul des eorts exerces par la houle.

Ce probleme de la tenue a la mer avec vitesse d'avance a donc ete l'objet de nombreuses etudes theoriques et de developpements numeriques. La methode des tranches developpee par Korvin-Kroukowsky (1955) est le premier modele numerique fonde sur une approximation bi- dimensionnelle de l'ecoulement exploitant l'elancement des navires conventionnels (Salvesen, Tuck et Faltinsen 1970). Depuis, des eorts importants ont ete consacres au developpement des modeles tri-dimensionnels qui sont fort semblables et tous fondes sur la methode des singularites utilisant la fonction de Green associee a la condition de surface libre linearisee (Chang 1977, Guevel et Bougis 1982, Inglis et Price 1982, Wu et Eatock Taylor 1989, Iwashita et Ohkusu 1992 et Ba et Guilbaud 1995). Or, ces methodes de singularites sourent de dicultes fondamentales associees a l'evaluation numerique de la fonction de Green et de ses derivees, et a l'integration de ces fonctions sur des facettes et le long des segments de ligne de ottaison. Les travaux recents realises par Chen (2000) demontrent que la fonction de Green est extr^emement oscillatoire quand le point inuence se situe pres de la demi-droite en aval du point source (point inuencant). Elle devient singuliere lorsque le point source touche la surface libre. Ces dicultes notoires con- stituent une veritable pierre d'achoppement qui a emp^eche le developpement d'une methode des singularites able et pratique. Le nombre tres faible, reconnu insusant, de facettes employees et la grande dispersion des resultats obtenus par les dierents auteurs illustrent les dicultes numeriques rencontrees dans ces methodes des singularites classiques.

Une autre methode de resolution du probleme de la tenue a la mer formulee recemment par Noblesse, Chen et Yang (1995-1999) adopte l'approche classique de Kochin (1937, 1940) qui consiste a considerer l'ecoulement genere par une distribution de singularites. Ainsi, la fonction de Green n'est pas explicitement evaluee dans cette methode dite de Fourier-Kochin, et les dicultes associees a la singularite complexe de cette fonction et de ses derivees sont donc evitees. Si cette methode a eu des succes dans le prolongement lointain d'un ecoulement proche (Noblesse, Yang, Lohner et Hendrix 1998), la mise en oeuvre de cette methode en utilisant la representation de la carene et la ligne de ottaison par des facettes et des segments n'a pas encore ete faite a cause du temps de calcul excessif dans l'evaluation des coecients d'inuence. An de reduire le temps d'execution, une nouvelle methode fondee sur les nouvelles formulations de la fonction de Green (Chen, 1999) et la representation de la carene par des panneaux quadratiques a ete recemment developpee par Chen, Diebold et Doutreleau (2000). Cette nouvelle methode de fonction de Green fournit des resultats tres prometteurs. Au cours du developpement numerique d'une telle methode, un element important consiste a confronter des resultats venant d'une approche independante. Les resultats de benchmark obtenus par une methode analytique ou semi-analytique sont a ce titre les plus facilement exploitables. En eet, les solutions semi- analytiques de Wu (1995) ont ete extr^emment utiles pendant le developpement de la methode de fonction de Green. Cependant, seuls les resutats semi-analytiques pour une sphere immergee sont disponibles. La constitution d'une base de resultats de benchmark pour un corps ottant est donc le premier objectif de la presente etude.

Une solution analytique ou semi-analytique du probleme de diraction-radiation avec vitesse d'avance presente, a elle seule, des inter^ets d'ordres theorique et pratique. Elle permet de con- naitre la nature de la solution d'une facon plus profonde puisqu'elle est exprimee sous une forme mathematique dont l'analyse est possible. Dissociee des dicultes numeriques presentes dans les modeles numeriques, elle donne des resultats dont la convergence et la stabilite sont assurees.

Les extensions de resolution des problemes de la tenue a la mer sont aussi possibles en exploitant cette solution semi-analytique. Nous pensons tout particulierement a l'etude de l'inuence du potentiel stationnaire sur la condition de surface libre. Nous citons aussi la perspective du developpement d'une methode de couplage entre une solution prenant en compte des eets non

(3)

lineaires ou/et visqueux dans un domaine proche du corps limite par une surface de contr^ole, et une solution potentielle/lineaire semi-analytique dans le domaine exterieur a partir de la surface de contr^ole.

Dans cet article, nous presentons une methode semi-analytique de resolution du probleme de Neumann-Kelvin pour une demi-sphere. Nous avons choisi le cas de Neumann-Kelvin pour les raisons suivantes. Tout d'abord, ce probleme se presente sous une forme plus simple que celle du probleme de la tenue a la mer. Toutefois les dicultes theoriques de ces deux problemes, liees au comportement singulier et hautement oscillatoire de leur fonction de Green, sont semblables (Chen, 2000). La presente methode sera donc generalisable au cas de la tenue a la mer pour la demi-sphere. Enn, nous pourrons comparer facilement nos resultats avec ceux obtenus par les nombreux codes de Neumann-Kelvin existant.

Le probleme a resoudre est presente dans la deuxieme section et les grandes lignes de la methode de resolution le sont dans la troisieme. La quatrieme section presente en details la transformation des equations integrales, via la decomposition du potentiel en serie de fonctions de Legendre et l'adoption d'une methode de Galerkin, en un systeme lineaire a resoudre. Ce dernier a pour solution les coecients de la serie. Les cinquieme et sixieme sections sont consacrees aux calculs des coecients du systeme. Elles correspondent respectivement aux eets de surface libre et aux singularites de type Rankine suivant en cela la decomposition de la fonction de Green de Neumann-Kelvin. N'ayant pas encore de resultats denitifs. nous nous contenterons de donner des resultats relatifs aux fonctions de spectre.

2 - Formulation du probleme

Nous considerons l'ecoulement autour d'une demi-sphere ottante dont le rayon est r0, animee d'une vitesse d'avanceU. Nous denissons un systeme de coordonnees Cartesiennes (O;x;y;z) et un systeme de coordonnees spheriques (O;r;;). Ces deux systemes de coordonnees presentes sur la gure 1 sont associes par la relation suivante

x=rsincos ; y=rsinsin ; z=;rcos (1) pour 0=2 and 0 2.

x

y z

r

Figure 1: Denition des systemes de coordonnees

En admettant les hypotheses de uide parfait, d'ecoulement irrotationnel et de faibles per- turbations, nous pouvons representer l'ecoulement autour du corps par le potentiel de vitesse (x;y;z) qui s'ecrit sous la forme suivante :

=U(;x): (2)

(4)

Le potentiel stationnairesatisfait l'equation de Laplace dans le domaine uide et une condition de radiation a l'inni. Ce potentiel stationnaire (dit de Neumann-Kelvin) satisfait

z+ (U2=g)xx = 0 et n=n1 (3)

sur la surface libre (z=0) et sur la careneSH. Dans (3), gest l'acceleration gravitaire etz;n;xx

designent respectivement les derivees premieres de par rapport az et n, et la derivee seconde de par rapport a x. La normalen= (n1;n2;n3) surSH est denie positive vers le uide.

3 - Methode

Avant d'entrer plus avant dans le detail des calculs, nous allons resumer brievement la demarche adoptee. Pour cela, nous rappelons tout d'abord la methode de Wu dans le cas de la sphere () immergee avec vitesse d'avance. Wu utilise une formulation source. Le potentiel des vitesses est ainsi represente par une distribution de sources a la surface de la sphere (=RRGdS). Cette distribution sur la sphere () est l'inconnue a determiner. Or toute fonction continue sur une sphere peut ^etre representee par une serie de fonctions de Legendre (Wu 1988) ;

=+1X

n=0 n

X

m=0AmnPnm(cos)cos(m) (4)

ou lesPmm(.) sont les fonctions de Legendre associees de premiere espece donnees dans Abramowitz et Stegun (1967). LesPnm(cos)cos(m) forment une base des fonctions continues sur la sphere.

Rechercher revient donc a calculer les coecients Amn. D'autre part, les Pnm (cos) cos(m) constituent une famille de fonctions orthogonales. En eet,

Z

2

;

2 Z

2

0

Pnm(cos)cos(m)Pnm00(cos)cos(m0)sind d=nn0mm0; (5) ouij est la fonction de Kronecker. An de tirer parti de cette orthogonalite pour le produit de la distribution de sources et de la fonction de Green de Neumann-Kelvin (G), cette derniere est decomposee en harmoniques spheriques sur et a l'exterieur de la sphere (). Ce developpement est valide car chacun des termes de cette decomposition satisfait les conditions de surface libre et de Laplacien nul dans le milieu uide. Il est a noter que le developpement de E(~x) (14) fait apparaitre une serie de terme general knexp(;kh). L'immersion de la sphere (h > 0) assure la convergence. Toutefois, cette methode ne pourra ^etre appliquee dans notre cas (h = 0).

Nous y reviendrons. Enn pour calculer les coecients Amn, la condition de glissement sur la sphere est exploitee (nx = n = RR GndS). L'emploi implicite d'une methode de Galerkin, utilisant la propriete d'orthogonalite des Pnm(cos)cos(m), permet d'identier les termes des membres de droite et de gauche. Dans le cas qui nous interesse, on ne peut developper (E(~x)) en harmoniques spheriques sous peine de faire apparaitre des integrales divergentes. Nous ne developperons que la fonction inconnue de notre probleme a l'aide desPnm(cos)cos(m) sur la sphere. Cette inconnue sera le potentiel des vitesses car nous adopterons une formulation mixte.

Sinon les equations integrales dont les coecients de la serie sont solution, seront aussi etablies en appliquant la methode de Galerkin. Les coecients d'inuence seront evalues par la methode de fonction de Green integree developpee dans Chen et Noblesse (1998).

4 - Equations integrales

Le potentiel des vitesses en un point ~de la sphere (SH) est solution d'une equation integrale qui peut ^etre exprimee sous la forme suivante :

12(~) +(~) = (~) (6)

(5)

ou les potentiels et correspondent a des distributions de sources et de dipoles normaux a priori connues et inconnues sur la carene (SH) et la ligne de ottaison (W). Une fois ces inconnues determinees, le potentiel(~) en un point quelconque du uide peut ^etre calcule par la representation (~) = (~);(~). Les potentiels de source et dipolaire ont pour expression :

(~) =

ZZ

SH(~x)Gn(~;~x)dS(~x) +F2Z

Wf(~x)Gx(~;~x);[c+c]G(~;~x)gtydl(~x) (7a) (~) =

ZZ

SHnx(~x)G(~;~x)dS(~x) +F2Z

Wnx(~x)cnG(~;~x)tydl(~x) (7b) ouF =U=(gL) designe le nombre de Froude. La fonction de Green de Neumann-KelvinG(~;~x), presente dans (7), represente le potentiel des vitesses de l'ecoulement genere par une source unitaire situee au point ~x = (x;y;z) en un point ~ = (;;). L'integrale de contour le long de la ligne de ottaison (W), orientee dans le sens horaire, provient de l'integrale double sur la surface libre par application du theoreme de Stokes. Le vecteur~test le vecteur tangent a cette ligne de ottaison et dl(~x) en est l'element d'arc dierentiel au point~x. L'identite

x=c+c+ncn (8) est aussi utilisee dans (7), avec

cn= @r

@x = cos; c = @

@x = 0 ; c = @

@x =;sin r0

le long de la ligne de ottaison (W) (==2). A la lumiere des travaux de Wu, le potentiel des vitesses sur la sphere est decompose sous la forme d'une serie de fonctions de Legendre. Le probleme etant symetrique par rapport au plan (y= 0), le terme antisymetrique est absent. On peut donc ecrire :

(~) =X1

n=0 n

X

m=0AmnPnm(cos)cos(m) ; 2[0;=2]; 2[0;2] (9) ou ~ = (;;) = (r0sincos;r0sinsin;;r0cos). En introduisant cette expression (9) dans l'equation integrale (6), on obtient :

1

X

n=0 n

X

m=0Amn12Pnm(cos)cos(m) +Cnm(~) +Wnm(~)=S(~) (10) avec

8

>

>

>

>

>

<

>

>

>

>

>

:

Cnm(~) =

ZZ

SHPnm(cosx)cos(mx)Gn(~;~x)dS(~x) Wnm(~) = F2Pnm(0)Z

W

ncos(mx)Gx(~;~x) +msin(mx)cG(~;~x)otydl(~x) S(~) =

ZZ

SHnxG(~;~x)dS(~x) +F2Z

WnxcnG(~;~x)tydl(~x):

A ce stade, une methode de Galerkin est utilisee an d'etablir les equations integrales dont les coecients Amn sont solutions. Cette methode consiste a multiplier (10) par chacune des fonctions de base (PjiN)cos(iN) (iN designe l'indice i. A ne pas confondre avec le i complexe) puis a integrer sur la demi-sphere. Soit

1

X

n=0 n

X

m=0Amn(CnjmiN+WnjmiN) =SjiN (11)

(6)

avec

8

>

>

>

>

<

>

>

>

>

:

CnjmiN =CnjmiN(A) +CnjmiN(B) CnjmiN(A) = 12ZZ

SHfPnm(cos)cos(m)gfPjiN(cos)cos(iN)gdS(~)

CnjmiN(B);WnjmiN;SjiN=

ZZ

SH

Cnm(B)(~);Wnm(~);S(~)fPjiN(cos)cos(iN)gdS(~): Dans la pratique, la serie est tronquee a un ordre (N) susamment eleve pour assurer la con- vergence des calculs. Le systeme lineaire a resoudre, qui compte ((N + 1)(N + 2)=2) equations et inconnues, est le suivant :

N

X

n=0 n

X

m=0Amn(CnjmiN+WnjmiN) =SjiN: (12) Nous decomposons alors les coecients (CnjmiN;WnjmiN;SjiN) suivant la forme adoptee pour la fonction de Green de Neumann-Kelvin. Celle-ci peut s'ecrire sous la forme suivante:

G(~;~x) =GS(~;~x) +GF(~;~x): (13) IciGS represente la partie associee aux sources de Rankine :

GS(~;~x) = 14(;R1 + 1R0)

ou R, respectivement R', representent les distances entre le point d'observation~et la source~x, respectivement l'image~x0 de~xpar rapport au plan z=0. La composanteGF associee aux eets de surface libre peut ^etre representee comme une superposition de solutions oscillatoires dans le plan de Fourier (Noblesse et Chen 1995) :

GF(~x;~) = lim"

!0 +

ZZ

(;)

E(~x)E(~)

D"(;) dd (14)

avec

8

<

:

E(~x) = exp[kz+i(x+y)]

E(~) = exp[k;i(+)]

D"(;) = 42[;k+ (i";F)2]

ou k = p2+2 designe le nombre d'onde. Cette decomposition de la fonction de Green nous amene a separer les coecients (CnjmiN;WnjmiN et SjiN) en une composante associee aux singularites de Rankine (:) d'une part et en une composante associee aux eets de surface libre (~:) d'autre part :

CnjmiN(B) = CnjmiN(B) + ~CnjmiN(B) WnjmiN = WnjmiN+ ~WnjmiN

SjiN = SnjmiN+ ~SnjmiN

Nous presentons plus en details les calculs de ces coecients dans les deux sections qui suivent.

5 - Methode de fonction de Green integree appliquee aux eets de surface libre

Nous utiliserons la methode de la fonction de Green integree pour le calcul des coecients C~njmiN(B), ~WnjmiN et ~SnjmiN. Rappelons brievement les dierents avantages de cette methode.

Tout d'abord la fonction de Green de Neumann-Kelvin est tres oscillatoire quand le point in- uence se trouve en aval du point inuencant. De plus, ce comportement oscillatoire devient

(7)

singulier quand les deux points touchent la surface libre (Euvrard, 1981). M^eme si ce com- portement, dans notre cas particulier ou celui plus general de la tenue a la mer, est decrit de facon analytique dans (Chen 2000) cela ne nous aide pas davantage. En eet, la fonction de Green n'est pas directement utile dans les equations integrales. Elle n'intervient que pour representer l'ecoulement genere par les distributions de singularites reparties sur le corps et la ligne de ottaison. La methode de fonction de Green integree, en permutant les integrales sur le corps et dans le plan de Fourier, exprime pleinement cette notion d'ecoulement genere par une distribution de singularites et a en outre l'avantage de faire disparaitre le caractere singulier decrit auparavant (Chen et Noblesse 1998). De plus, la geometrie particulierement simple de la demi-sphere se pr^ete de facon exemplaire a cette methode. Le developpement du potentiel en serie de fonctions de Legendre permet, en eet, de benecier d'une distribution reguliere de singularites sur la demi-sphere et la ligne de ottaison. Cette regularite est tres importante dans l'optique d'une resolution robuste et precise du probleme (Clarisse 1991). De plus, les ex- pressions des fonctions de spectre seront simpliees gr^ace a l'emploi des coordonnees spheriques (cf 5-1).

Appliquons cette methode aux termes ~CnjmiN(B), ~WnjmiN(B) et ~SminjN(B). On obtient les expressions suivantes :

C~njmiN(B) = ZZ

(;)S1(r0;;;iN;j)S2(r0;;;m;n) D"(;) dd W~njmiN(B) = F2Pnm(0)ZZ

(;) S1(r0;;;iN;j)S3(r0;;;m) D"(;) dd S~njmiN(B) =

ZZ

(;)

S1(r0;;;iN;j)S4(r0;;) +F2S5(r0;;)

D"(;) dd

avec comme fonctions de spectre : S1(r0;;;iN;j) =

ZZ

SHE(~)PjiN(cos)cos(iN)dS(~) S2(r0;;;m;n) =

ZZ

SEH(~x)Pnm(cosx)cos(mx)ni(sinxcosx+sinxsinx);kcosx

odS(~x) S3(r0;;;m) =

Z

WE(~x)nicos(mx);msin(mx)sinx

r0

otydl(~x) S4(r0;;) =

ZZ

SHE(~x)nx(~x)dS(~x) S5(r0;;) =Z

WE(~x)nx(~x)cosxtydl(~x): 5 - 1 Calcul des fonctions de spectre

Les expressions des fonctions de spectre donnees ci-dessus sont simpliees en utilisant le deve- loppement de cos(zcos) et sin(zcos) a l'aide des fonctions de Bessel (Abramowitz et Stegun 1967). On obtient la formule suivante :

Z

2

0

cos(m)exp(izcos)d= 2imJm(z):

(8)

Cette formule appliquee au calcul de S1 nous donne : S1(r0;;;iN;j) =

ZZ

SHE(~)PjiN(cos)cos(iN)dS(~) S1(r0;;;iN;j) =iiN(;1)iN(2r20)cos(iN)Z ==2

P=0jiN(cos)e;kr0cosJiN(kr0sin)sin()d

S1(r0;;;iN;j) =iiN(;1)iN(2r20)S1(r0;;;iN;j) ;S12R

On procede de m^eme pour les autres fonctions de spectre. Toutefois les notations etant fas- tidieuses, nous avons regroupe les expressions detaillees de fS2,...,S5g dans l'annexe. Nous n'isolons ici que la partie imaginaire. On trouve les resultats suivants :

S1(r0;;;iN;j) = iiN(;1)iN(2r02)S1(r0;;;iN;j) ;S12R S2(r0;;;m;n) = im(r02)S2(r0;;;m;n) ;S22R S3(r0;;;m) = im+2S3(r0;;;m) ;S32R S4(r0;;) = iS4(r0;;) ;S42R S5(r0;;) = ir0S5(r0;;) ;S52R

Des resultats relatifs a ces fonctions de spectre sont donnes dans la section 7.

5 - 2 Decomposition de C~njmiN(B), W~njmiN et S~jiN

Nous utilisons la formule (15) donnee dans (Noblesse et Chen 1995). Pour le probleme de Neumann-Kelvin, cette formule est la suivante :

ZZ

(;) S(;)

D"(;)dd =iX

D=0

Z

D=0sgn()S(;)

krDk ds+

ZZ

(;) S(;)

D(;)dd (15) Cette formule appliquee au calcul des coecients ~CnjmiN(B), ~WnjmiN et ~SjiN donne :

F~ = ZZ

(;) S(;) D"(;)dd

= iX

D=0

Z

D=0sgn()S(;)

krDkds+ZZ

(;) S(;) D(;)dd

= ~F(w) + ~F(n)

avec

8

>

>

>

>

>

<

>

>

>

>

>

:

F~ = ~CnjmiN(B) et S(;) =S1(r0;;;iN;j)S2(r0;;;m;n) F~ = ~WnjmiN etS(;) =F2Pnm(0)S1(r0;;;iN;j)S3(r0;;;m)

F~ = ~SjiN etS(;) =S1(r0;;;iN;j)S4(r0;;) +F2S5(r0;;)

5 - 3 Calcul de C~njmiN(Bw), W~njmiN(w) et S~jiN(w)

On passe tout d'abord a l'echelle de Froude (a;b;c) =F2(;;k) et on eectue le changement de variables (Chen et Noblesse, Euromech 1998) ds=krDk = (pcd=(2q14+b2))(db=F2) avec cd = 1=2 +p1=4 +b2, oucd designe c le long de la courbe de dispersion. Les coordonnees (c,)

(9)

designent les coordonnees polaires dans le plan de Fourier.

F~(w) = 2i F2

Z

+1

0

S(cd F2;)

r

1

2 +q14 +b2

q

1

4 +b2 db avec

8

>

>

>

>

>

>

>

>

<

>

>

>

>

>

>

>

>

:

F~(w) = ~CnjmiN(Bw) ;S = A S1S2 ouA=iiN+m(;1)iN(22r40) et (iN+m) impair F~(w) = ~WnjmiN(w) ;S = B S1S3 ouB =iiN+m+2(;1)iN(22r20) et (iN+m) impair F~(w) = ~SjiN(w) ;S =S1(C S4+ ouC =iiN+1(;1)iN(22r04) et (iN+ 1) impair

+F2 D S5) ouD=iiN+1(;1)iN(22r03) et (iN+ 1) impair

5 - 4 Calcul de C~njmiN(Bn), W~njmiN(n) et S~ijN(n)

Pour le calcul des integrales doubles, il va nous falloir desingulariser ces integrales. Pour cela, nous allons utiliser une methode proche de celle utilisee dans (Chen et Noblesse 1998). On utilise toujours l'echelle de Fourier. On rappelle que les coordonnees (c,) designent les coordonnees polaires dans le plan de Fourier ; cd designe c le long de la courbe de dispersion :

F~(n) = 4F2

Z =2

0

Z cd+0:5 cd;0:5

n S(Fc2;)

c2cos2();cc;S(Fcd2;)

(c;cd)e;2(c;cd)2cdodcd + 4F2

Z =2

0 f

Z cd;0:5

0

+

Z

+1

cd+0:5g

S(Fc2;)

c2cos2();cc dcd avec

8

>

>

>

>

>

>

>

>

<

>

>

>

>

>

>

>

>

:

F~(w) = ~CnjmiN(Bw) ;S = A S1S2 ou A=iiN+m(;1)iN(22r40) et (iN+m) pair F~(w) = ~WnjmiN(w) ;S = B S1S3 ou B=iiN+m+2(;1)iN(22r20) et (iN+m) pair F~(w) = ~SjiN(w) ;S =S1(C S4+ ou C=iiN+1(;1)iN(22r04) et (iN+ 1) pair

+F2 D S5) ou D=iiN+1(;1)iN(22r03) et (iN+ 1) pair Nous n'avons fait qu'ajouter un terme nul. En eet,

Z =2

0

Z cd+0:5 cd;0:5

S(Fcd2;)

(c;cd) e;2(c;cd)2cddcd= 0

On peut remarquer que les integrales double et simple ne correspondent pas aux m^emes coef- cients matriciels. Il ne nous reste plus qu'a evaluer numeriquement les dierents coecients.

Nous pouvons desormais passer aux composantes associees aux sources de Rankine.

6 - Coecients associes aux singularites de Rankine

La composante associee aux singularites de Rankine n'est presente qu'au travers des integrales doubles sur la demi-sphere. En eet, les integrales sur la ligne de ottaison sont nulles (GS (W= 0) et GSx (W= 0). On a donc ) WnjmiN = 0. Il nous reste donc a calculer CnjmiN(A), CnjmiN(B) et SnjmiN pour clore la constitution de notre systeme lineaire. On adopte les notations suivantes :

S(r;;) = 14

Z

2

0 Z =2

0

(x;x) @

@rxGS(r;;;rx;x;x)sin(x)dxdx S(r;;) = 14

Z

2

0 Z =2

0

n(x;x)GS(r;;;rx;x;x)sin(x)dxdx

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