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Sur le calcul des niveaux énergétiques par la méthode de Wentzel-Kramers-Brillouin et son application à l'hydrogène liquide

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Academic year: 2021

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(1)

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Sur le calcul des niveaux énergétiques par la méthode de

Wentzel-Kramers-Brillouin et son application à

l’hydrogène liquide

I. Prigogine, G. Garikian

To cite this version:

(2)

SUR LE CALCUL DES NIVEAUX

ÉNERGÉTIQUES

PAR LA

MÉTHODE

DE WENTZEL-KRAMERS-BRILLOUIN

ET SON APPLICATION A

L’HYDROGÈNE LIQUIDE

Par I. PRIGOGINE

et

G. GARIKIAN. Université de Bruxelles. Faculté des Sciences.

Sommaire. 2014 Les auteurs développent un procédé très général

pour le calcul analytique des niveaux

énergétiques à l’aide de la méthode de Wentzel-Kramers-Brillouin.

Ce procédé est appliqué au calcul des niveaux énergétiques de l’hydrogène liquide en utilisant la fonction potentielle du modèle de l’état liquide de Lennard-Jones et Devonshire.

1. - Considérons un modèle à un seul

degré

de

liberté et

appliquons

la méthode

approchée

de

Wentzel-Kramers-Brillouin

(1).

Les niveaux

éner-gétiques

sont alors donnés par

L’objet

de cette Note est de

développer

une méthode

analytique

permettant

de tirer de cette condition les niveaux

énergétiques

d’un oscillateur soumis à l’action d’une force

quelconque.

Dans ce cas,

(1)

devient

où ce

et p

délimitent le domaine à l’intérieur

duquel

le mouvement

classique

correspondant

est

possible,

c’est-à-dire pour

lequel l’énergie

cinétique

est

positive.

Cette dernière s’annule donc pour x = ce

et x

=: 9

et l’on a alors

Considérons le cas

général

où V

(x)

est une fonction

quelconque

mais

développable

en série de

Taylor

et conduisant à un

régime

d’oscillations,

c’est-à-dire

présentant

un minimum. Prenons ce dernier pour

origine

et

développons

en série

k,

qui

joue

comme nous le verrons un rôle

impor-tant,

désigne

l’exposant

de la

première puissance

de x

apparaissant

dans la série.

Observons que les deux relations

(3)

permettent

de déterminer les

paramètres

ce

et p

en fonction de

l’énergie.

La relation

(2)

donne alors n en fonction

(1) Cf. G. WENTZEL, Zeitschr. f ür 19 (,), 38, p. jt8; L. BRILLOUI-N, C. R. Acad. Sc., juillet 1926, 183; J. Rad. (~), 7, p. 353; H. A. KRAMERS, Z. Physik, 1926, 39, p. 828.

de E. Cette relation

(2)

peut

encore

s’écrire ,

Nous sommes donc amenés à calculer des expres-sions de la forme

Pour

cela,

posons

(2)

D’où

Développons

en série par

rapport

à 1. la fonction

sous le

signe intégral.

En introduisant la fonction

nous aurons alors

avec

(2) Cf. PRY et PRIGOGINF-1 Bull. Ac. Rojj, de Belgique

(Cl. Sc.), séance du Ier août Le présent travail cuustitue la généralisation de la méthode donnée dans cette Note.

(3)

331

Comme nous allons le montrer ces coefficients P,

s’expriment

souvent de manière relativement

simple

à l’aide des constantes

d’interaction bi

apparaissant

dans

(9).

Ces coefficients Pi étant

supposés

connus, la

quan-tification de l’oscillateur est déterminée par les

relations suivantes

[cf .

(3), (5)

et

(10)]

La

première

équation

donne a

et P

en fonction de

E,

la seconde détermine ensuite n. L’élimination

de oc

et P

s’effectue aisément par voie

graphique.

On coupe la courbe y = V

(x)

par la

parallèle

à l’axe des x d’ordonnée

E,

ce

qui

détermine «

et g

donc en vertu de la seconde

équation (12),

n. Il

suffit alors de

porter

sur un second

graphique

les

valeurs de n en fonction de E pour obtenir la suite

des niveaux

(fig.

I a et I

b).

Fig, i .

11. --Passons au calcul des

coefficients Pi

définis par

(11)

et

(9).

Pour cela nous devons calculer d’abord 1

les dérivées successives de la fonction On trouve

après

quelques

calculs élémentaires

la sommation étant étendue à tous les

systèmes

de i entiers a,.. ai

positifs

ou nuls vérifiant les relations

Le

signe

de sommation

1

est étendu à toutes les solutions satisfaisant à

(14).

Le

symbole ! !

,

désigne

la factorielle mixte. On a

par défio.ition

Enfin les dérivées successives de U

figurant

dans

(13)

se déduisent aisément de

(9).

On aura ainsi

pour 1 ~ o

D’où enfin

[c f . (11)]

avec

La détermination des

coefficients

P, est

ainsi

ramenée à l’étude des

intégrales (18).

Or,

lorsque

l’ordre k du zéro de la

fonction

V

(x)

-

V pour x = o

est

simple

ou

double,

les

intégrales (18) s’expriment

très

simplement

à l’aide des

f onctions

élémentaires.

Calculons,

à titre

d’exemple,

les

premiers

coeffi-cients .Pi dans le cas où la fonction

V (x)

-

Vo

présente

un zéro double.

(C’est

de

loin

le cas le

plus

important

dans la

pratique).

Supposons

en outre pour

simplifier,

la fonction

potentielle

paire.

D’où

(3)

(18)

devient

[ci.

aussi

(17)]

est nul

pour j

imparr.

Cette

intégrale

est une fonction linéaire et

homo-gène

d’expressions

de la forme

dont la valeur est bien connue.

Après

quelques

calculs élémentaires

(4)

on obtient .

ainsi

grâce

à

(17)

la valeur

explicite

des

coefficients P,.

La valeur des

premiers

coefficients est

Signalons

une variante de celte méthode. - Cette

variante est obtenue en

développant

dans

(8)

la fonction sous le

signe

intégral

non

plus

par

rapport

à ~. mais par

rapport

à u.

(4)

332

Les calculs restent

analogues

à ceux que nous

avons

développés.

Au lieu d’être déterminée par les relations

(12)

et

(13),

la

quantification

de l’oscil-lateur est déterminée alors par les relations

avec

L’avantage

de cette variante c’est que les coeffi-cients

Qi

sont

indépendante

de

k,

ordre du zéro de la fonction V

(x)

-

Vo

pour x = o. Au

contraire,

pour k ~ 3

l’évaluation

de

(18)

introduit les

fonc-tions

elliptiques

et

hyperelliptiques.

III. - Nous

avons

appliqué

cette

méthode

(seconde variante)

au calcul des niveaux

énergé-tiques

de

l’hydrogène liquide.

Comme l’ont montré

Lennard-Jones et Devonshire

(5),

le

champ

molé-culaire

agissant

sur une molécule d’un

liquide simple

et dû à ses

voisines,

est donné à une constante

près

par

où r est la distance du

point

considéré au centre de la cage à l’intérieur de

laquelle

oscille la molécule

considérée,

a le rayon de cette

cage supposée

sphé-rique :

ii* et v* deux constantes

qui

se déterminent

à

partir

de la loi d’interaction des molécules du

liquide, v

le volume par

particule,

1(y)

et

m (y)

deux fonctions dont les valeurs

approchées

sont

(6)

Les constantes

qui

interviennent dans

l’énergie

potentielle

ont pour

l’hydrogène

liquide

les valeurs

suivantes

(5) LENNARD-JONES et DEVONSHIRE, Proc. Roy. Soc., 1937, A 163, p. 53, 1938 A 165, p. I; cl. aussi FowLER et

GuGGENHEiM, Statistical thermodynamics, Cambridge, Ig3g,

Chap. VIII; PRIGOGINE et RAULIER, Physica, 1942, 9, p. 396; PRIGOGINE, J. Phys. et le Rad., g4~, p. I 6.

(6) C/. PRIGOGINE, 10C. cit.

Nous

disposons

ainsi de toutes les données néces-saires pour calculer les niveaux

énergétiques

de

l’hydrogène liquide

(7) .

Les résultats ainsi obtenus pour les

cinq

premiers

niveaux sont réunis dans le

tableau suivant.

1

Niveaux

énergétiques

(ergs par mol. 1016)

(modèle

à une seule

dimension).

>

Pour §

= 1 la

disposition

des niveaux est assez

voisine de celle d’un oscillateur

harmonique.

Dans ce dernier cas pour un niveau fondamental

égal

à 70 ergs : mol. 10-16 on

aurait,

en vertu de

les valeurs

qui

sont assez

voisines,

quoique

toujours

inférieures

des valeurs données dans la

première ligne

du tableau. Au

contraire,

dans le cas

de $

=

i,~

l’écart relatif entre les valeurs calculées et celles que donnerait un oscillateur

harmonique

de même niveau

fondamental,

est

plus grand.

Le mouvement se

rapproche

donc

davantage

d’une translation

(niveaux

proportionnels

aux carrés d’un nombre

entier)

lorsque

le

liquide

se dilate.

Les niveaux

énergétiques

étant connus, on

peut

aborder aisément par

la

mécanique statistique

l’étude des

propriétés thermodynamiques.

Nous

espérons

que la méthode de calcul des

niveaux

énergétiques

développée ici . pourra

rendre des services non seulement dans des

problèmes

relatifs à l’état

liquide,

mais aussi dans la

déter-mination des niveaux nucléaires. ,

(7) Ce problème avait déjà été abordé par Fun de nous

(cf. PRIGOGINE, J. de Phys. et le Rad., 194j, p. 2 1), mais le calcul n’avait pas été conduit avec la précision nécessaire. Le Tableau IV de cette publication est donc à remplacer par le tableau qui suit.

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