Croix-rouge 44

SOMMAIRE

Les événements du mois 3 Les Fribourgeois du dehors 4

La gastronomie 8

Le district de la Glâne 10 Les 65 ans du poète 26 Flashes du canton 29 Artiste de chez nous 33 Mise des vins du Vully 36 Coop-City Fribourg 38

Croix-rouge 44

Reflets sportifs 46

Les défunts 49

Bonjour, Monsieur le préfet de la Glâne

Les 65 ans du poète

René Mauron: un artiste de chez nous

Un nouveau

centre commercial à Fribourg

REFLETS FRIBOURGEOIS 28e année

11 000 tirages Mai 1973 No 303 Fr. 2.40 Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière S. A.

Route de la Glâne 35

1700 Fribourg Tél. (037) 24 75 75 Rédaction:

Rédacteur responsable:

Gérard Bourquenoud Régie des annonces:

Annonces Suisses S. A. ASSA Pérolles 8 1700 Fribourg Tél. (037) 23 24 24 Abonnements:

Annuel: Fr. 22.90

De mai jusqu'au 31.12.73: Fr. 14.50 Etranger: Fr. 25.60

Compte de chèques postaux 17-2851

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Photo de couverture:

Morat accueille les Fribourgeois du dehors

Entourée de campagnes fertiles et bien cultivées, Morat est un site char¬

mant du canton de Fribourg qui jouit d'une vue agréable sur le lac, le Vully, le Jura, les plaines de la Broyé et les Alpes. La ville est encore presque en¬

tièrement protégée de ses antiques murailles, flanquées de tours aux toits brunis. Quelques édifices méritent une mention particulière: le châ¬

teau, est une remarquable construc¬

tion gothique: ses murs d'enceinte, ses tours et tourelles, ses créneaux et ses machicoulis, en font le type par¬

fait d'une demeure féodale. C'est en effet, dans cette cité historique, que l'Association Joseph Bovet tiendra ses assises annuelles le 27 mai 1973.

Photo Fleury

DISTRICT DE LA SARINE Chef-lieu: Fribourg (037) Feu: abonnés de Fribourg: 18 Autres réseaux: 22 30 18 Police: appels urgents: 17 Brigade de circulation: 21 11 11 Ambulance: 24 75 00

Administration communale: 22 13 74 Préfecture de la Sarine: 21 11 11

Union fribourgeoise du tourisme: 23 33 62

DISTRICT DE LA GRUYERE Chef-lieu: Bulle (029)

Feu: 18 — Police: 2 56 66 Ambulance: 2 75 21

Administration communale: 2 78 91 Préfecture de la Gruyère: 2 88 88 Office du tourisme: 2 80 22

DISTRICT DE LA BROYE Chef-lieu: Estavayer-le-Lac (037) Feu: 18 — Police: 63 13 93 Ambulance: 63 21 21

Administration communale: 56 70 52 Préfecture de la Broyé: 63 10 05 Office du tourisme: 63 12 17 Aide familiale: 63 16 95

DISTRICT DE LA VEVEYSE Chef-lieu: Châtel-St-Denis (021) Feu: 56 75 18 — Police: 56 72 35 Ambulance: 56 71 78

Administration communale: 6310 40 Préfecture de la Veveyse: 56 70 14 Société de développement: 56 71 51 DISTRICT DE LA GLANE

Chef-lieu: Romont (037) Feu: 18 — Police: 52 23 59 Ambulance: 52 27 71

Administration communale: 52 21 74 Préfecture de la Glâne: 52 23 08 DISTRICT DU LAC

Chef-lieu: Morat (037)

Feu: 18 — Autres réseaux: 71 20 10 Police: 71 20 31

Ambulance: 71 28 52

Administration communale: 71 33 33 Préfecture du Lac: 71 22 57

DISTRICT DE LA SINGINE Chef-lieu: Tavel (037) Feu: 18 — Police: 44 11 95 Ambulance: 44 14 12

Administration communale: 44 11 56 Préfecture de la Singine: 44 11 20

TOUTE L'ANNEE:

FRIBOURG

BULLE ESTAVAYER PRINGY- GRUYERES

Musée d'art et d'histoire Galerie de la Cathédrale Dancings

Cinémas Musée gruérien Musée historique et folklorique

Fromagerie

Exposition de l'artiste-peintre Jean Crotti du 11 mai au 17 juin 1973

(Ouvert tous les jours sauf le lundi)

Ouvert tous les jours de 14 h. 30 à 18 h. 30, dimanche de 11 à 12 h. Fermée le lundi.

FOUJI-YAMA, Pérolles 1.

PLAZA, place Georges-Python.

CAPITOLE, CORSO, LIVIO, REX, STUDIO, EDEN.

Fermé le lundi et le dimanche matin.

Ouvert tous les jours de 9 à 12 h. et de 14 à 18 h.

Démonstration de la fabrication du fromage de 7 à 10 h. chaque jour. Visite et projection et films chaque jour de 11 à 18 h.

Veuillez me considérer comme nouvel abonné à FRIBOURG-ILLUSTRÉ

dès le jusqu'au 31.12.1973 (Fr. 14,50) Nom Prénom

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Paiement de l'abonnement à réception du bulletin de versement.

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Bulletin

d'abonnement

événements

Entre le passé et l'avenir

Il y a un demi-siècle environ, un historien remarquable titrait sa chronique hebdoma¬

daire «Entre le passé et l'avenir». On pou¬

vait y lire une foule de réflexions dictées par les événements du jour, réflexions toujours influencées par le contexte historique.

Or, il y a quelque temps déjà, on trouvait dans la presse l'annonce de projets concer¬

nant la construction d'usines productives d'électricité selon les méthodes modernes de l'industrie atomique. Aussitôt, on a vu s'éle¬

ver ici et là des protestations. Les défenseurs de la nature et de l'environnement voient dans ces projets une menace pour le paysage si ce n'est pour la vie de l'homme.

Nous nous trouvons devant un événement inscrit dans le développemeent technique de notre humanité. Nous sommes lancés dans une sorte de course en avant. Les ingénieurs nous affirment que nous allons devant une grave pénurie d'énergie. Nos torrents et nos cours d'eau ne suffisent bientôt plus à alimen¬

ter nos machines ménagères, à éclairer nos foyers et à permettre la production de nos usines.

N'allons pas croire que les contestataires qui déjà, s'opposent à la construction d'usines atomiques sont seuls. Partout dans le monde, on voit se lever l'inquiétude. — Que sera la vie en l'an 2000?

L'histoire nous enseigne le climat des an¬

nées qui précédèrent l'an 1000. Nombreux et non des moindres, pensaient, sur la foi de certaines prédictions, que la fin des temps, c'est-à-dire la fin du monde se produirait pré¬

cisément en l'an 1000. Cette peur perturba singulièrement les populations. On assista à un défoulement des passions, en même temps que, dans certains milieux, à une ferveur re¬

ligieuse renouvelée.

Reconnaissons que si nous pouvons avoir peur aujourd'hui, le sentiment n'est pas de nature divine. Dans les dernières années du Xe siècle en effet, on croyait se trouver en face d'une volonté supérieure, donc inéluc¬

table.

La différence est d'importance. Aujour¬

d'hui, il ne s'agit pas de conjurer une volonté supérieure, mais simplement les effets de la volonté humaine.

La technologie telle que nous la connais¬

sons, est un cadeau que l'homme s'est fait à lui-même. Le sentiment de crainte que nous avons en face de l'avenir, doit nous incliner à faire le procès de cette technique. La science est inhumaine. Elle n'a pas de morale. Or, il semble bien que nous sommes arrivés à un point tel qu'il serait utile que la science in¬

vente une morale.

Déjà de nombreux philosophes se penchent sur cette question. L'un d'entre eux estime que nous devons apprendre à restituer à la nature une richesse que nous lui avons empruntée.

Aujourd'hui, nous avons une telle foi en la technique que d'aucuns pensent que. demain, l'humanité sera dominée par ces machines infernales qu'on nomme les ordinateurs. Ce sont les sphinx du XXIe siècle. Il faudrait es¬

pérer que la science elle-même sauvera la science de ses excès. Est-ce un espoir vide de sens?

Il faut se souvenir d'une parole que l'on oublie trop «l'homme ne vit pas de pain seu¬

lement». Or, la science ne tend qu'à nous procurer du pain et avec le moins de labeur possible.

Fort heureusement, dans notre beau can¬

ton de Fribourg, la techniquen'est pas encore dominatrice. Nous pouvons vivre près de la nature. Le devoir de chacun est de la conser¬

ver. Car cette nature, si elle ne nous donne pas nécessairement le pain quotidien, peut nous donner une certaine joie de vivre.

Défense nationale

Depuis la fameuse affaire des Mirages, un doute est entré dans les esprits concernant l'idée que nous nous faisons de la défense na¬

tionale en Suisse. Devpns-nous dans ce do¬

maine particulier agir seuls? Devons-nous essayer de forger une doctrine qui compte seulement sur nos propres forces? Cela sem¬

ble un peu du domaine de l'impossible. Les Alpes ne constituent plus une forteresse ca¬

pable, comme au XIXe siècle et dans le com¬

mencement du XXe, de barrer la route à des armées étrangères. Les bombardiers géants et les gros transporteurs aériens joueraient dans une bataille dans laquelle la Suisse serait engagée, le rôle des premiers canons lors de la bataille de Marignan.

Ces constatations font que nous sommes aujourd'hui plus solidaires des autres nations de la vieille Europe. Ces nations aujourd'hui ont abandonné ce .sentiment nationaliste et conquérant qui fut à la source des deux guer¬

res mondiales de ce siècle. C'est même un miracle que nous ayons échappés à cet enfer.

Dès le moment où nous sommes solidaires de nos voisins nous sommes dès lors intéres¬

sés par le climat qui peut s'y développer.

C'est aussi la raison qui nous conduit à considérer d'un peu plus près les événements qui se sont déroulés dans les milieux estu¬

diantins français.

Au milieu du mois de mars en effet, on a vu la foule des lycéens et des étudiants des¬

cendre dans la rue. Quel était le motif de cette rébellion: une ordonnance du ministre des armées M. Debré. Elle supprimait le sur¬

sis que pouvait obtenir les jeunes gens aux

litaires après la fin de leurs études. Or, cette pratique était à la source d'une grave injus¬

tice à l'égard de tous les autres jeunes de France. Ni les ouvriers, ni les employés ne pouvaient bénéficier de cette faveur. Il faut ajouter aussi que le temps qu'il faut passer sous les drapeaux a été considérablement réduit.

Malheureusement, dans cette affaire, les observateurs ont remarqués que la contes¬

tation ne visait pas seulement une loi stricte¬

ment définie. C'est bien le principe même de la défense nationale qui semble aussi atta¬

qué. Et par qui? Précisément par des petits groupes gauchistes. On a un peu l'impres¬

sion que le but final est de désorganiser la défense nationale. La chose devient grave et nous devons nous sentir aussi concernés.

Car, il est indéniable qu'il existe, quoi qu'on le dise, un certain danger à l'Est. On sait par expérience que les dirigeants de Moscou n'hésitent pas à mettre en action leurs chars blindés pour imposer leur con¬

ception de la société. Nous devons toujours avoir en mémoire la façon brutale que le gou¬

vernement de l'URSS a employé pour mettre les Hongrois et les Tchèques au pas. Ce sont là deux petits pays tout a fait européens. Ils sont pour l'heure placés dans l'orbite de Moscou.

C'est aussi cette crainte diffuse du milita¬

risme communiste qui fait que les états- majors des grandes puissances européennes comptent toujours sur la puissance militaire américaine. C'est pour cela qu'on parle par¬

fois du fameux parapluie américain chargé de protéger le vieux monde d'une nouvelle averse de feu et de fer.

Il est bien évident que si, aujourd'hui, on assiste en Occident à une baisse du sentiment patriotique national, nous devons conserver la volonté de garantir l'Europe contre tout ennemi éventuel. Car en face des gauchistes combattant la notion du service militaire, on sait que ni les Soviétiques, ni les Chinois et ni même les Américains ne songent à mettre leurs armées au musée des antiquités.

Les difficultés rencontrées au cours de ces derniers mois soit à Helsinki, soit encore à Vienne, témoignent de la réticence des gou¬

vernements à diminuer les fameuses forces de frappe.

Malgré les terres noires du Caucase Depuis leur arrivée au pouvoir, les diri¬

geants communistes ont encouragé les indus¬

tries lourdes et celles des canons. Il n'y a pas encore bien des années que la fête du pre¬

mier mai voyait défiler dans les rues de Mos¬

cou les armes les plus puissantes et les plus perfectionnées.

Pendant ce temps, on négligeait quelque peu les cultures. Mais il faut du pain et du riz.

L'année dernière, les récoltes ayant été mau¬

vaises, voici que la Russie des Soviets doit acheter aux paysans capitalistes du blé en abondance. Pourtant, il y a plus de dix ans, M. K. prédisait que l'URSS occuperait la pre¬

mière place sur le marché céréalier interna¬

tional. En affirmant cela, le premier soviéti¬

que songeait sans doute aux régions situées au nord du Caucase. Là se déroulent des plaines infinies. La couche de terre noire dé¬

passe 1,80 m. Au temps des labours, il est possible à 200 tracteurs d'avancer de front dans un grondement mécanique. Mais mal¬

heureusement, les machines sont souvent en panne. L'administration centrale n'arrive pas à fournir les pièces de rechange. Alors, on assiste à la perte de tonnes de marchandises.

Devant le déficit continu de la production, le responsable a été limogé et on lui a donné un successeur. Ce dernier devra vaincre une inertie congénitale... Il y a beaucoup à faire encore pour que la puissance agricole de la Russie soit à la mesure de sa puissance industrielle.

On compte actuellement plus de 33.000 fermes collectives couvrant presque cent mil¬

lions d'hectares et 15.000 fermes d'Etat cul¬

tivant 100 millions d'hectare.

Pour les prochaines récoltes, le gouver¬

nement espère mobiliser 100 millions de ruraux pour travailler aux champs. On ima¬

gine ce que cela doit représenter comme

organisation. Géo

par gérard bourquenoud

Le Landeron Une merveilleuse rencontre...

Sous l'active présidence de M.

René Ropraz, le comité provi- visoire du Cercle fribourgeois

«La Berra» du Landeron et environs a tenu une séance importante au restaurant

«L'Aquarium». Cette assem¬

blée se déroula en présence du rédacteur des Fribourgeois du dehors, qui a mis au point les statuts élaborés par une commis¬

sion nommée à cet effet. Ce nouveau groupement, qui ras¬

semblera nos compatriotes éta¬

blis dans les villages de Marin, Saint-Biaise, Hauterive, Thielle, Cressier, Cornaux, Lignières et Le Landeron, possède mainte¬

nant des bases solides. Le siège social a été fixé au restaurant

« L'Aquarium », établissement exploité par M. Jules Rosset, le¬

quel mérite des félicitations pour le don qu'il a fait au Cer¬

cle. Celui-ci a ainsi pu démarrer sans que les responsables et membres fondateurs aient des soucis financiers.

La joie de se retrouver dans une ambiance toute

dzodzette.

L'assemblée constitutive aura lieu le samedi 19 mai, à la halle de gymnastique du Landeron.

Tous les Fribourgeois habitant les localités précitées y sont cor¬

dialement invités avec leurs femmes. Ils auront à élire le pré¬

sident du Cercle, les membres du comité et les vérificateurs des comptes. Ils devront décider du montant de la cotisation annuelle et de la finance d'entrée. Quant à l'activité prévue pour 1973, elle se résumera par un pique- nique au cours de l'été, une as¬

semblée ordinaire en automne et une fête de Noël pour les membres et leurs familles.

Les membres fondateurs du Cercle fribourgeois «La Berra»

du Landeron et environs sont MM. René Ropraz, Edmond Blanchard, René Jordan, Jean- Pierre Chervet, Gustave Gendre, Gilbert Barbey, Jules Rosset, tous du Landeron;Jean-Bernard Simonet et André Tinguely de Cressier ainsi que Romain Ros- sier de Cornaux. Ils vous accueil¬

leront avec le sourire le 19 mai.

Un rendez-vous à ne pas manquer. Photo Bd

encore s'étendre ces prochains mois. La situation financière de ce Cercle est saine. Tous les rap¬

ports furent acceptés à l'unani¬

mité. Sachant avec quel dyna¬

misme M. Louis Fragnière con¬

duit les destinées de la société, les membres n'ont plus aucun souci.

Comité réélu

C'est par des applaudisse¬

ments que le comité de «La Fri- bourgia» a été réélu. Il est com¬

posé de MM. Louis Fragnière, président; René Blanc, vice- président et secrétaire; Gaston Papaux, caissier; Gastin Vallé- lian, secrétaire des procès-ver¬

baux; Conrad Vallélian, Alexis Gumy et Gérard Rigolet, asses¬

seurs. Les vérificateurs sont Mme Cécile Blanc et M. Cyrille Vallélian. Quant aux délégués à l'Association Joseph Bovet, ce sont MM. Gérard Rigolet et Gaston Vallélian.

Activité 1973 5 mai

Souper-fondue au chalet des Amis de la Nature

15-16-17 juin

Fête bavaroise au Manège du Quartier

1er juillet

Participation au pique-nique intersociétés, à Colombier 25 août

Bénichon au Grand Sommartel 16 novembre

Match de loto au restaurant Terminus

9 décembre

Fête de la Saint-Nicolas au

Cercle catholique 19 janvier 1974

Souper annuel

La date de la course annuelle sera fixée ultérieurement.

Le grand boom de l'année Le comité de «La Fribour- gia» du Locle se fait un plaisir particulier d'annoncer à tous les Fribourgeois du dehors, qu'il organisera les 15, 16 et 17 juin prochains, au Manège du Quar¬

tier, dans la vallée de la Brévine, une fête bavaroise avec le con¬

cours de l'orchestre Franz Adam de Munich (12 musiciens).

Pour sortir des sentiers bat¬

tus, venez tous passer un week- end avec nos compatriotes du Locle qui organiseront votre visite dans les Montagnes neu- châteloises.

«Chanter - manger - boire et s'amuser d'une manière saine et détendue», tel est le slogan lancé par le comité du Cercle fribourgeois du Locle.

Les cercles et sociétés des Fribourgeois «hors les murs»

ainsi que ceux du canton de Fribourg qui .aimeraient orga¬

niser leur sortie annuelle à cette occasion, sont invités à prendre contact avec M. Louis Fragnière, président, rue du 6, Midi 2400 Le Locle, tél. (039) 31.31.27 ou 31.45.21.

Nous osons espérer que vous serez très nombreux à partici¬

per à ce grand boom de l'année, qui sera aussi une exceptionnelle rencontre d'amitié avec les Fri¬

bourgeois du Locle. A bientôt donc...

La Légion d'honneur

Fribourg-lllustré est heureux d'apprendre que M. Emile Thier- rin, âgé actuellement de 87 ans, originaire de Praratoud, mais habitant Saint-Maur, dans le Val- de-Marne, en France, a été nom¬

mé chevalier de la Légion d'hon¬

neur. Cette décoration récom¬

pense ses brillants états de ser¬

vice à la Légion étrangère et sa belle conduite au feu durant la geurre 1914-1918. Nous lui adressons nos plus vives félici¬

tations.

Le Locle

Cette société très vivante a tenu son assemblée générale an¬

nuelle dans la grande salle du Cercle catholique du Locle, sous la dévouée présidence de M.

Louis Fragnière. Les débats se sont déroulés en présence de très nombreux membres. Il a fallu plus de deux heures au co¬

mité pour épuiser l'ordre du jour. Le président rappela les manifestations et rencontres de l'an passé, qui ont obtenu un grand succès. Nos compatriotes du Locle se serrent de plus en plus les coudes, raison pour la¬

quelle «La Fribourgia» connaît

une fructueuse activité qui va

à tous les délégués de

l'Association Joseph Bovet un heureux séjour sur

les bords du lac de Morat

Société

fribourgeoise de Berne

La Société fribourgeoise de Berne, qui compte actuellement 196 membres, a tenu son assem¬

blée générale annuelle à l'Hôtel Touring, sous l'expéditive pré¬

sidence de M. Louis Joye. Celui- ci souhaita la bienvenue à plus de soixante compatriotes habi¬

tant la Ville fédérale. Il se fit un plaisir particulier de saluer la présence de Mlle Olga Chappuis, membre d'honneur, et de M.

Gérard Bourquenoud, rédacteur de «Fribourg-lllustré». Mlle Chantai Savary donna lecture du procès-verbal de la dernière as¬

semblée. Puis le président fit un brillant rapport sur l'activité de la société en 1972. Il releva que le comité qui s'est réuni sept fois l'an passé, a reçu huit démis¬

sions. M. Joye fit part de sa satis¬

faction d'accueillir neuf nou¬

veaux membres. Il rappela éga¬

lement la mémoire de M. Gas¬

ton Schneuwly, fondateur et membre d'honneur delasociété, et de Madame pour lesquels une minute de silence fut respectée par l'assemblée. Le président ajouta que la prospection joue un rôle éminemment social. M.

Hubert Fragnière exposa la si¬

tuation financière du groupe¬

ment, qui est jugée saine, et M.

Louis Guillet, au nom des véri¬

ficateurs, proposa à l'assemblée d'approuver les comptes. Ce qui fut fait par applaudissements.

La cotisation annuelle a été aug¬

mentée de deux francs.

Changement au comité Le président donna connais¬

sance de la démission de Mlle Olga Chappuis, membre du co¬

mité depuis trente ans et de la société depuis quarante ans.

Cette fidèle collaboratrice a connu huit présidents de la So¬

ciété fribourgeoise de Berne, qui lui tient à cœur. Elle a visité les malades durant de très nom¬

breuses années en leur offrant des fleurs de sa propre bourse.

En reconnaissance de ses servi¬

ces rendus, la société lui a offert un cadeau et un bouquet d'oeil¬

lets. Chaleureusement applaudie par l'assemblée et touchée par cette attention. Mlle Chappuis remercia ses compatriotes en formulant le vœu de pouvoir encore rendre visite aux mala¬

des. Pour la remplacer au comité on fit appel à Mme Gertrude Rauber-Charrière. D'autre part, sur propcstion de M. Emile Grossrieder, qui prit la parole au nom du comité, le président fut réélu à l'unanimité pour une nouvelle période de deux ans.

Les responsables de la bonne marche de la section de Berne pour 1973 sont donc les suivants : Louis Joye, président; Emile Grossrieder, vice - président ; Chantai Savary, secrétaire; Hu¬

bert Fragnière, caissier; Denise Schorderet, Paul Bersier, Peter Müller, Jean Rossier et Gertrude Rauber, assesseurs.

27 mai

Assemblée des délégués de l'Association Joseph Bo¬

vet, à Morat.

15, 16,17 juin

Fête bavaroise au Manège du Quartier, par «La Fri- bourgia» du Locle

Manifestations annoncées 1er juillet

Terrain de Planeyse, à Co¬

lombier, pique-nique inter¬

sociétés organisé par la So¬

ciété fribourgeoise de Co¬

lombier 10, 11, 12 août

Bénichon et cortège folclo- rique de l'Amicale fribour¬

geoise des Avants

Activité 1973

L'activité de la société pour 1973 se résume par une confé¬

rence sur la Sicile en mai, une sortie à Moléson le 24 juin, une journée d'amitié avec les Fri- bourgeois de Bienne le 15 sep¬

tembre, une soirée familière le 1er décembre, une conférence sur le Mexique et la fête de la Saint-Nicolas. Un grand bravo à M. Louis Joye, président, qui réussit, avec son humour très apprécié, à liquider l'ordre du jour de cette assemblée géné¬

rale en une heure et deux minutes.

Une onctueuse fondue dzo- dzette préparée par notre ami Hubert Fragnière a permis à chacun des membres de la So¬

ciété fribourgeoise de Berne de fraterniser dans une ambiance digne de la terre d'origine.

Photos Bd-FI

Les membres du comité de la Société fribourgeoise de Berne.

Vue partielle de la salle du¬

rant l'assemblée

Entourant M. Louis Joye, président, Mlle Olga Chap¬

puis à gauche) et Mme Ger¬

trude Rauber-Charrière..

Ombre de la cathédrale

Le souvenir d'un digne représentant des Fribourgeois du dehors

(Bd) Tous les Fribourgeois du dehors ont été consternés en ap¬

prenant la mort de M. Jules Phi- lipona, du Bouveret. Cet hom¬

me qui a toujours fait honneur à l'homme, s'est éteint, âgé de 85 ans, à l'Hôpital de la Provi¬

dence, à Vevey, où il avait été ré¬

conforté jour et nuit par ses en¬

fants. Le défunt était encore si alerte, chaque fois qu'on le ren¬

contrait, que personne n'aurait pensé à un départ aussi rapide.

Quelques jours de souffrances, et ce fut le dernier soupir pour le papa Phiiipona.

Né à L'Etruaz au-dessus du Bry, ce brave Fribourgeois était charpentier de profession. Il ex¬

ploita également un petit com¬

merce d'épicerie - mercerie à Ruyeres-Saint-Laurent, pour en¬

suite s'établir à Allières, où il fut contremaître maçon, puis chef de chantier sur la route Mont- bovon-Allières en 1935. Dix ans plus tard, il s'înstallait à Brent, puis à Vevey. En 1963, il eut le chagrin de perdre sa femme, née Marie Morard, de Gumefens. Il a élevé une belle famille de six enfants qui l'ont toujours entouré de tendresse.

Ses compatriotes du dehors aimaient rencontrer Jules Phi¬

iipona qui avait un sourire si accueillant, une amitié pour tous ceux qui se faisiaent un plaisir particulier de bavarder quelques instants dans la sa¬

voureuse langue paysanne. Por¬

tant fièrement le bredzon à chaque manifestation de l'As¬

sociation Joseph Bovet et des sociétés dzodzettes du dehors, notre ami Jules était non seu¬

lement un fervent mainteneur des traditions de la terre d'ori¬

gine, mais un digne représen¬

tant du costume et des cou¬

tumes du pays de Fribourg.

Pour sa fidélité à l'Amicale fri- bourgeoise des Avants, il avait été nommé membre honoraire.

Il faisait aussi partie de l'Ami¬

cale des Patoisants «Le Botyè à Tobi» de Vevey. M. Phiiipona était une figure très populaire qui n'est pas près d'être oubliée par tous ceux qui ont eu la joie de le connaître et de le rencon¬

trer.

M. Jules Phiiipona, au centre sur notre photo. ▼

t

La soirée annuelle des Patoi¬

sants fribourgeois de Vevey et environs s'est déroulée dans une excellente ambiance au restau¬

rant du Stand, à Gilamont. Ces mainteneurs de la langue pay¬

sanne étaient plus de soixante à fraterniser autour de tables fort bien décorées pour la cir¬

constance. Un apérifit a d'abord permis à M. Jules Currat, le dé¬

voué président de cette amicale, de souhaiter la bienvenue en pa¬

tois, puis en français, à ses com¬

patriotes qui sont chaque année plus nombreux à participer à cette rencontre amicale. Il salua la présence de M. et Mme Eltschinger, de l'Amicale patoi¬

sante «Bal'Êthèla» de Bernex (Genève), ainsi que de M. Fer¬

nand Phiiipona, président d'hon¬

neur de l'Amicale fribourgeoise des Avants, et Madame. Un suc¬

culent repas fut servi à cette bel¬

le famille dzodzette de la Riviera vaudoise. Au cours de celui-ci, les membres purent apprécier les paroles prononcées par Mme Eltschinger et M. Phiiipona. La partie récréative fut animée par un groupe de musiciens de l'U-

Un cadeau est remis à M.

Alexandre Buchs pour ses 84 ans.

nion Instrumentale de La Tour- de-Peilz qui, entraînée par M.

Jean-Louis Monney, membre du comité, interpréta de la belle musique populaire. Il y eut aussi un moment d'émotion, lorsque M. Jules Currat, au nom de la société, offrit un cadeau à M.

Alexandre Buchs, qui fêtait ce jour-là ses 84 ans. M. Buchs fut chaleureusement applaudi. Jeu¬

nes et moins jeunes ont ensuite virevolté jusqu'à une heure avancée de la nuit. Cetz soirée n'est pas près d'être oubliée par ceux qui l'ont vécue, car elle fut parfaitement réussie. Le comité de l'Amicale patoisante de Ve¬

vey, qui est actuellement com¬

posé de MM. Jules Currat, pré¬

sident; Paul Pasquier, vice-pré¬

sident; Raymond Sudan, secré¬

taire; Robert Millasson, secré¬

taire-adjoint; Henri Thorin, cais¬

sier; Jean-Louis Monney et Mme Louise Geinoz, adjoints, n'est pas étranger à ce succès.

Nous tirons à tous notre chapeau.

Les musiciens qui ont animé la soirée. ▼

Il retrouve sa Gruyère pour exploiter un commerce

d'eaux minérales Après avoir vécu 20 ans sur la Riviera vaudoise où il exerça la profession de chauffeur dans l'entreprise Grisoni-Zaugg, M.

Antoine Mabboux a retrouvé la Gruyère qui lui tient à cœur. Il a repris depuis le 1er mai 1973, l'exploitation du commer¬

ce d'eaux minérales et bières à La Tour-de-Trême, lequel était tenu jusqu'à cette date par M.

Jean-Louis Pugin. Connaissant très bien ce district, où il a tou¬

jours conservé une activité spor¬

tive, «Toni» comme l'appellent ses copains de service et son commandant, M. Pierre Rime, il espère mériter toute la con¬

fiance qui a été témoignée à son prédécesseur. Avec la verve et l'enthousiasme que nous lui connaissons, il saura mettre tout

Un nouveau président pour l'Amicale fribour¬

geoise des Avants Au cours de sa dernière as¬

semblée, l'Amicale fribourgeoi¬

se des Avants a élu un nouveau président en la personne de M.

Gilbert Pilloud, qui remplace M.

Marius Jordan, démissionnaire.

Le comité est actuellement com¬

posé de MM. Gilbert Pilloud, président; Marius Jordan, vice- président ; Madame Emilienne Grandchamp, secrétaire; Jean Jordan, caissier; Raymond Pil¬

loud, Tarcisius Delacombaz et Jean Tercier, membres. Nous remercions M. Fernand Phiii¬

pona, président d'honneur de cette amicale, de nous avoir fourni ce communiqué.

en œuvre pour satisfaire une clientèle toujours plus exigeante.

Nous lui souhaitons plein suc¬

cès dans sa nouvelle activité.

Jeunes gens...

Jeunes filles...

de la campagne fribourgeoise

Récemment, a été fondée l'As¬

sociation fribourgeoise de la jeu¬

nesse campagnarde qui a pour but de réunir quelques fois par année dans une saine ambiance, tous les jeunes gens et jeunes filles qui désirent mieux se connaître. Un programme d'activité est déjà à l'étude par les initiateurs qui sou¬

haitent découvrir d'autres colla¬

borateurs dans la campagne fri¬

bourgeoise. Cet appel est lancé par Fribourg-lllustré en collabo¬

ration avec «Agri-Journal-Le Pay¬

san». Une première assemblée des responsables est prévue pour la fin du mois de mai. Les jeunes gens et jeunes filles qui seraient d'ac¬

cord d'assumer une responsabilité au sein du comité ou de l'Associa¬

tion, sont invités à s'annoncer jusqu'au 20 mai à l'adresse sui¬

vante: Association fribourgeoise de la jeunesse campagnarde, ré¬

daction de Fribourg-lllustré, rte

de la Glane 35, 1700 Fribourg.

Nouveau président

au Cercle fribourgeois de Nyon Chronique

des Fribourgeois hors-les-murs

Une lumineuse soirée

pour les Fribourgeois d'Yverdon La salle du Casino-Théâtre

d'Yverdon était pleine à craquer lors de la soirée annuelle de l'Amicale des Fribourgeois de cette ville. Le comité de ce grou¬

pement avait magnifiquement organisé cette manifestation, qui fut une réussite complète. Elle débuta par un concert du chœur mixte costumé qui, placé sous la direction de Mme Ninette Opatchak - Dériaz, interpréta

«Mon doux Pays de Vaud», de Ed. Moudon, «Liauba», de Ram- bert et Bovet, «La Chanson d'ici», de Gardaz et Kaelin,

«Colin et Mariette», de Ruf- fieux et Kaelin, «Où sont les moulins d'antan», de Trépey et Lavanchy, «La Boîte à chan¬

sons», de Dor et Thibodeau.

Cet ensemble vocal fribourgeois a non seulement fourni une ex¬

cellente prestation, mais a laissé une forte impression chez les auditeurs.

Le second volet de cette soi¬

rée était réservé aux produc¬

tions de la Chanson romande de Zurich, dirigée par M. Frédy Friedlander. Cette chorale prou¬

va que les refrains romands ne sont pas oubliés sur les bords de la Limmat. Citons la parfaite in¬

terprétation de «La Bergère»,

«Le petit chevrier», «Le garçon d'Yverdon» et «La Poya». Le public apprécia la haute qualité vocale des chanteurs, qui ont su maintenir en Suisse alémanique un certain folklore de chez nous.

La troisième partie était ani¬

mée par une comédie en un acte de Achaume et Dubois, «Faut renvoyer Sophie», jouée par trois membres de l'Amicale.

Au cours de l'entracte, une channe dédicacée fut offerte à M. Louis Rouiller, ancien prési¬

dent, en reconnaissance de son dévouement à la cause des Fri¬

bourgeois d'Yverdon. Madame Rouiller fut fleurie. M. Paul Chevalley, président du Conseil communal, apporta le salut des autorités, et l'abbé Pittet le fit au nom des autorités ecclésias¬

tiques.

Cette lumineuse soirée a dé¬

montré une fois de plus que l'avenir de l'Amicale des Fri¬

bourgeois d'Yverdon est bien assuré.

C'est en présence de septante- cinq membres que le Cercle fri¬

bourgeois de Nyon a tenu son assemblée générale dans la gran¬

de salle du restaurant des Che¬

mins de fer, sous la présidence intérimaire de M. Louis Chal- lande, qui souhaita une chaude bienvenue à tous ses compatrio¬

tes des bords du Léman. M. Gé¬

rard Sapin donna connaissance du procès-verbal de l'assemblée extraordinaire du 17 novembre 1972, au cours de laquelle de nouveaux statuts furent adoptés.

Les rapports du président, du caissier et des vérificateurs, furent acceptés à l'unanimité et leurs auteurs fort applaudis.

Election

d'un nouveau président Le point le plus important de l'ordre du jour était l'élection d'un nouveau président. Con¬

trairement à d'autres cercles, celui de Nyon n'a aucune peine à trouver une personne disposée à assumer la plus haute charge

M. Marcel Grandjean, nou¬ A veau président,en compagnie de Madame.

de la société. Deux candidats étaient sur les rangs: MM. Louis Challande et Marcel Grandjean, trésorier de l'AJB. Ce dernier emporta les suffrages de la ma¬

jorité des membres et fut élu avec applaudissements. Quant au comité, il a été formé de la manière suivante: Marcel Grand¬

jean, président; Victor Cottet, vice-président; Mme Marie Ré- my, secrétaire aux procès-ver¬

baux; Pierre Mourra, convoca¬

tions; Robert Perotti, corres- pondancier; Léon Jacquat, délé¬

gué aux malades et au service social; Paul Beaud, délégué du choeur mixte «La Poya»; Claude Bonfils, responsable du matériel;

Jean-Pierre Musy et Armand Moullet, membres adjoints.

Activité 1973

Parmi les nombreuses mani¬

festations organisées en 1973 par le Cercle fribourgeois de Nyon, nous citerons la soirée de «La Poya», qui eut lieu le 28 avril, le pique-nique du 16 juin, la Bénichon à Gland le 21 octobre et la fête de la Saint-Nicolas au mois de décembre. Notons éga¬

lement que pour maintenir un contact très étroit avec les Fri¬

bourgeois disséminés aux qua¬

tre coins de la Suisse, le Cercle sera représenté par une forte délégation aux assises annuelles de l'Association Joseph Bovet, à Morat le 27 mai. Dans ce même ordre d'idée, nos compatriotes de Nyon participeront au pique- nique intersociétés de Colom¬

bier le 1er juillet. Dans les «di¬

vers», M. Robert Perotti pro¬

posa la fondation d'une section des patoisants fribourgeois. Ce projet est à l'étude.

Robert Perotti et G. Bd Etre abonné à Fribourg-Illustré

c'est rester en contact permanent avec sa terre d'origine.

Assemblé générale de la Banque

de la Glâne et de la Gruyère

Le siège de la Banque de la Glâne et de la Gruyère, à Romont. Y

(Bd) C'est à Romont qu'eut lieu cette année l'Assemblée générale annuelle des action¬

naires de la Banque de la Glâne et de la Gruyère, sous la pré¬

sidence de M. Georges Carrel, avocat, à Fribourg. Celui-ci salua MM. Michel de Rivaz, directeur de la Banque nationale suisse, René Grandjean, Robert Me- noud et Laurent Butty, respec¬

tivement préfets de la Glâne, de la Gruèyre et de laSarine; Uldry, membre de la Commission fédé¬

rale des banques, et Auguste Glasson, syndic de Bulle. Les débats se sont déroulés en pré¬

sence de 214 actionnaires re¬

présentant 6352 actions.

En écoutant le rapport pré¬

sidentiel de M. Carrel, nous avons noté que l'année agricole fut satisfaisante, et les récoltes de foins et de regains abondantes et de qualité. Les céréales pani- fiables et fourragères ont don¬

né de bons résultats et les prix sont restés inchangés. Pour la pomme de terre, le rendement a été excellent. L'an passé, les 2 districts ont livré 79.925.320 kg. de lait, dont 56.384.978 kg.

ont servi à la consommation et à la fabrication, et 23.540.342 ont été utilisés par l'industrie.

Le bétail de boucherie s'est écoulé à des prix sensiblement plus élevés que l'année précé¬

dente. Quant au bétail de garde,

les croisements de races, en vue d'améliorer la production lai¬

tière, ont été concluants. Les bois, autre ressource de l'éco¬

nomie, se sont vendus de 125.- fr. à 150.- fr. le m3. Le rythme de la construction s'est main¬

tenu et a pleinement satisfait les divers corps de métier. La construction des écoles secon¬

daires de Bulle et Romont sera achevée au cours de l'automne prochain. Les industries ont connu un développement ré¬

jouissant, et les commerçants furent, eux aussi, satisfaits des chiffres obtenus dans les ventes au détail. Sur le pian touristi¬

que, Charmey s'est enrichi de deux nouveaux télésièges. Le nombre des touristes et des va¬

canciers est en constante pro¬

gression. La Villette s'est équi¬

pée d'un téléski et Villarlod a un projet pour une installation semblable.

Activité de la banque Le bilan, en progression de 4 millions de francs, a passé le cap des 40 millions, cependant que le chiffre d'affaires s'est élevé à environ 407 millions. La sub¬

stantielle évolution de la suc¬

cursale de Bulle a exercé une heureuse influence sur les ré¬

sultats obtenus. Le bénéfice est de 238.529 fr., ce qui a permis à l'assemblée de voter le verse¬

ment d'un dividende de 8%.

A la suite du décès de M. Sil¬

vio Sulmoni, membre du Con¬

seil d'administration et vice- président du Comité de direc¬

tion, et de la démission présen¬

tée par M. Jean Oberson, ancien préfet de la Gruyère, qui fut par deux foix président du Con¬

seil d'administration, l'assmblée accepta avec applaudissements la nomination de deux nouveaux membres, MM. Serge Borghini, architecte, à Fribourg, et Désiré Ropraz, syndic de Sorens. Ce dernier remercia les actionnaires de la Banque de la Glâne et de la Gruyère de la confiance témoi¬

gnée à M. Borghini et àlui-mê- me. Cette assemblée prit fin par un brillant exposé de M. Michel de Rivaz, directeur de la Banque nationale suisse. Cette person¬

nalité, qui développa un thème à la fois banal, mais d'actualité, la monnaie et l'argent, fut très écoutée et fort applaudie. Elle cita également le dynamisme avec lequel est conduite la poli¬

tique économique du canton de Fribourg, qui tend à assurer un équilibre combien réjouissant dans plusieurs secteurs.

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couvrir le pittoresque village d'Attalens, où plus précisément l'Hôtel-de-Ville, cet établisse¬

ment gastronomique exploité par M. et Mme Gabriel Perroud- Dorthe.

— Ce relais routier dispose d'une belle place de parc à proxi¬

mité d'un ancien château. Vous y trouverez non seulement bon¬

ne table, bons vins aussi et ac¬

cueil plus familial qu'officiel. De la salle à boire très spacieuse, nous découvrons une autre salle de 120 couverts qui permet à Gabriel Perroud d'organiser des banquets pour noces et sociétés.

Le menu du jour est savouré par bon nombre de travailleurs et automobilistes de passage.

— Gabriel Perroud, le tenan-

Un service simple dans une salle à boire accueillante cier, a accompli un apprentissage de trois ans comme boucher à Fribourg. Il a ensuite pratiqué son métier en qualité de gérant de la boucherie Migros, à Lau¬

sanne. C'est en 1966, qu'il est devenu propriétaire de l'Hôtel- de-Ville d'Attalens qui fut aupa¬

ravant, exploité durant vingt- sept ans par ses parents. Ce pa¬

tron au fourneau est à même de vous proposer la « Potée fribour- geoise», menu composé de jam¬

bon et saucisson de la borne, choux, haricots et pommes per¬

sillées. Le tournedos sur ar¬

doise est une spécialité qui ré¬

galera aussi votre palais. Et puis il y a cette odeur qui se répand aussitôt que le couvercle est re¬

tombé sur la marmite...

— Situé à la frontière du can¬

ton de Vaud, l'Hôtel-de-Ville d'Attalens est un lieu poétique de la Veveyse fribourgeoise, un rendez-vous irrésistible de la gastronomie. Il est tellement puissant et attachant, qu'on ne cesse d'y revenir.

Texte: G. Bd LA CHAUX-

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Ursy...

...qu'est-ce?

Un nom bien connu au pays de Fribourg et même au-delà des frontières suisses et euro¬

péennes.

C'est une entreprise Migros, créée en 1964, qui a pour activité l'achat, le stockage, l'affi¬

nage et le préemballage des fromages.

Située en plein cœur de la production du Gruyère, cette entreprise est le trait d'union le plus étroit et le plus harmonieux entre producteurs et consommateurs.

Avec un équipement technique ultra-moderne où l'électronique est fortement mise à contri¬

bution, Mifroma affine et préemballe plus de 6 000 000 kg. de fromage par année, entre Gruyère, fromage à raclette et autres spécia¬

lités.

Sur les 105 collaborateurs de l'entreprise, 102 habitent le district de la Glâne. N'est-ce pas là une référence pour Mifroma et une aubaine pour les habitants d'Ursy et des envi¬

rons, qui trouvent dans une région à vocation essentiellement agricole un poste de travail intéressant, dans le cadre merveilleux d'une nature généreuse?

Traitement mécanisé

Au royaume du Gruyère, la machine a rem- k placé la main de l'homme. Elle tourne, sale, * lave ses 10 000 pièces par jour.

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Pénétrer dans les immenses caves de stockage impressionne: là, 35 000 meules mûrissent, s'affinent dans un climat naturel le plus favo¬

rable. (Environ 1 200 000 kg.) qui représente la consommation pour un mois et demi.

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nelle présente chez chacun de ses collabora¬

teurs, font la réputation de Mifroma.

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bourg-lllustré dans le ma¬

gnifique château qu'il habite à Romont. Il a accordé une interview à notre rédacteur sur le développement écono¬

mique et l'avenir des cin¬

quante communes que com¬

pte actuellement le district, dans lequel il est le repré¬

sentant de l'Etat de Fribourg.

Interview

réalisée par Gérard Bourquenoud

FI - Donnez-nous une ima¬

ge historique de la Glâne?

René Grandjean - La Glâne a appartenu au Duché de Savoie jusqu'en 1536, date de la con¬

quête du Pays de Vaud et de la région par Fribourg. Depuis lors, c'est devenu un bailliage du canton de Fribourg, puis un district. Romont et la Glâne sont fières de leur passé histo¬

rique et des richesses architec¬

turales qui remontent à l'épo¬

que savoyarde (collégiale, châ¬

teau, remparts).

Une image pittoresque de Romont Photo Fleury

Bonjour

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de la Glâne

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Votre district compte combien de communes?

Jusqu'au 31 décembre 1972, le district de la Glârie comptait 51 communes. En raison de la fusion de Macconnens avec Villa- rimboud, ce nombre est tombé à 50. Mis à part les localités de Romont, Villaz-St-Pierre et Si- viriez, les communes du dis¬

trict ont une population infé¬

rieure à 500 habitants. La moyenne de l'ensemble des communes est de 280 habitants.

La population de votre district est-elle en augmen¬

tation ou en régression?

Selon le recensement effectué en 1970, la population actuelle du district est de 14023 habi¬

tants, alors qu'elle était de 14273 en 1960. Nous constatons donc une légère régression, qui est essentiellement due au fait que l'agriculture occupe moins de personnes et qu'il n'y a pas, pour le moment du moins, une compensation d'emplois dans les secteurs secondaire et tertiaire. En effet, si je me réfère aux chiffres donnés par l'Office de développement du canton de Fribourg, nous avons les proportions suivantes:

Secteur primaire 1970 32% 1960

4-5 % Secteur secondaire 36 % 30 Secteur tertiaire 32 % 25 %

Comment se présente la situation économique de votre district et des com¬

munes, en tenant compte de différents secteurs, tels que le tourisme, l'industrie et le commerce, l'artisanat et l'agriculture?

Le tourisme

Dans la Glane, le tourisme est caractérisé par le passage, spé¬

cialement à Romont, de nom¬

breux visiteurs cherchant à découvrir les principaux et ma¬

gnifiques monuments de l'an¬

cienne cité comtale. En outre, le tourisme a tendance à se développer par l'aménagement de résidences secondaires. En effet, bon nombre de citadins ont restauré d'anciennes fer¬

mes pour y venir passer leur week-end et leurs vacances.

Ceci représente un apport ré¬

jouissant pour le commerce local et un éventuel dévelop¬

pement de la situation écono¬

mique.

Industries et commerces, artisanat

En 1971, le district comptait 16 entreprises industrielles sou¬

mises à la loi fédérale sur le tra¬

vail et occupant 764 employés.

Pour 1972, les chiffres ne sont pas encore connus, mais très proches de ceux de l'année précédente. Nos entreprises, celles soumises à la loi précitée et celles ayant un caractère artisanal, ont un développe¬

ment fort réjouissant. Elles sont

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les activités suivantes: travail du bois, confection de vête¬

ments, alimentation, métallur¬

gie et plastic, industrie du pa¬

pier, fabrication de verres, de machines, et un peu d'horloge¬

rie.

L'agriculture

L'agriculture est une branche importante de l'économie glâ- noise. En effet, le district est l'un des plus grands producteurs du canton de lait et de fromage.

La production laitière a connu une nette augmentation en 1972. On assiste depuis quelques années à une rationalisation dans la production et à la ten¬

dance générale au regroupe¬

ment des exploitations. La cul¬

ture des céréales s'est dévelop¬

pée dans certaines régions du district, alors que celle du tabac existe dans la Basse- Glâne. Actuellement, le dis¬

trict compte 1163 exploitations agricoles.

Les grands problèmes de l'heure, tels que l'épuration des eaux, l'incinération des ordures, l'aménagement du territoire, l'alimentation en eau potable et le réseau routier, sont-ils déjà résolus dans la Glâne?

Epuration des eaux

Sur le plan général, le pro¬

blème de l'épuration des eaux n'est pas résolu. Seule la com¬

mune de Romont a, pour l'instant, un projet de construc¬

tion d'une station d'épuration, dont la réalisation est prévue dans un avenir relativement proche. D'autres communes voisines ont déjà décidé, en principe, le raccordement de leur réseau à la station de Romont.

L'incinération des ordures Pour l'évacuation des ordures, une étude est en cours en vue de réaliser une décharge contrôlée.

Aménagement du territoire La question de l'aménagement du territoire se pose dans le district comme sur le plan can¬

tonal, avec des difficultés sup¬

plémentaires résultant du grand nombre de petites communes.

Alimentation en eau potable Concernant l'alimentation en eau potable, un certain nombre de communes ont leur propre adduction d'eau. D'autres béné¬

ficient de sources privées et enfin certaines ont résolu ou résolvent ce problème sur un

Plus d'un millier d'exploitations agricoles dans le district

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Un bel effort sur le plan de l'instruction de la jeunesse glânoise

La nouvelle école secondaire de la Glane

plan régional. Actuellement, par exemple, sept communes du district ont adhéré à l'Asso¬

ciation Veveyse-Glâne-Gruyère pour la réalisation d'une adduc¬

tion d'eau collective.

Réseau routier

De nombreux aménagements ont été réalisés dans ce do¬

maine. Néanmoins, des amélio¬

rations sont jugées nécessaires et souhaitées par la population de quelques régions. Bien que le district ne soit pas touché par la construction des routes nationales, il se trouve situé à proximité de la N 12, avec la¬

quelle les liaisons sont aisées.

J'espère que cet élément sera un facteur de développement pour la région.

Veuillez nous dire com¬

ment est organisée l'instruc¬

tion de la jeunesse glânoise?

Ecole enfantine

Des classes enfantines exis¬

tent à Romont, Rue, Ursy et Villaz-St-Pierre. Un effort com¬

plémentaire va être fait en vue d'augmenter le nombre de ces classes dans le district.

Secteur scolaire

Pour l'enseignement pri¬

maire, les regroupements com¬

munaux en vue de supprimer des classes à tous les degrés, sont déjà réalisés. Des efforts sont actuellement faits pour avoir dans toute la mesure du possible, des classes à deux degrés ayant des effectifs suffi¬

sants. Ces mesures ont deux

effets salutaires: assurer à nos enfants un meilleur enseigne¬

ment et diminuer les charges en supprimant des classes ne pos¬

sédant pas un nombre d'élèves permettant l'engagement d'un maître.

Pour l'année scolaire 1972- 1973, le district compte 25 classes à 1 degré, 35 classes à 2 degrés et 10 classes à 3 degrés.

Des pourparlers sont en cours en vue d'améliorer encore les regroupements pour l'année 1973-1974-.

Secteur secondaire

Le district de la Glane cons¬

truit actuellement une nouvelle école secondaire qui ouvrira ses portes en septembre 1973.

Celle-ci pourra accueillir en¬

viron 750 élèves, ce qui corres¬

pond aux besoins du district.

Cette institution va réunir l'école secondaire des garçons et celle des jeunes filles. Nous avons aujourd'hui dans nos écoles, 46 professeurs nommés ou stagiaires, mais il faut pré¬

voir une augmentation d'une dizaine de maîtres pour le mois de septembre prochain. Le coût de cette nouvelle construc¬

tion, y compris l'équipement sportif, s'élèvera à environ 16 millions de francs.

Quelles institutions pos¬

sède la Glâne dans le do¬

maine social et culturel?

Secteur hospitalier

Notre hôpital de district à Billens a été fondé en 1864. Il abrite à ce jour 105 lits, sans compter l'ancien bâtiment ré¬

servé aux personnes âgées. En 1972, le nombre des journées des malades s'est élevé à 35388.

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