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Commande Prédictive Généralisée d’une Machine Synchrone à Aimants Permanents

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Academic year: 2021

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(1)

République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Université de BATNA

Faculté des Science de l’Ingénieur

Département de l’électrotechnique

Mémoire

Présenté par :

Benbrahim Amel

Ingénieur en Electrotechnique – Université de BATNA Pour obtenir le diplôme de

Magistère en Electrotechnique

Option : Electricité Industrielle / Commande Robuste

Thème:

Commande Prédictive Généralisée d’une Machine

Synchrone à Aimants Permanents

Soutenu le, 18 / 06 /2009

Devant le jury composé de:

Mme F. Zidani, Professeur Univ. Batna Président

Mr. M.S. Nait-Said, Professeur Univ. Batna Rapporteur

Mr. A. Makouf, Professeur Univ. Batna Co-Rapporteur

Mr. S. Drid, Maître de Conf Univ. Batna Examinateur

(2)

REMERCIEMENTS

Tout d abord, je tiens à remercier mon DIEU LE TOUT PUISSANT, qui a rendu cet ouvrage possible.

Je remercié Monsieur M.S. Nait-Said, Professeur au Département d Electrotechnique à Université de Batna. Je tiens à le remercie pour m avoir encadré et en particulier pour son soutient, ses conseil et sa patience. Son expérience et sa connaissance ont contribué à ma formation scientifique.

Je remercie Monsieur A. Makouf, Professeur au Département d Electrotechnique à Université de Batna Je le remercie pour m avoir co-encadré, pour son orientation, sa disponibilité, son écoute et sa patience pendant la réalisation de ce mémoire.

Je remercie Monsieur S. DRID, Maître de Conférences à l Université de Batna, pour l aide précieuse qu il m a apporté, pour accomplir ce mémoire, par sa métrise du logiciel de simulation et

avoir accepté de participer à mon jury de mémoire. Je remercie aussi les membres du jury:

Madame F. Zidani, Professeur à l Université de Batna, pour l honneur qu elle ma fait en acceptant de présider le jury de soutenance du présent mémoire de magister.

Monsieur. D. Rahem, Maître de Conférences, à l Université. D Oum .El Bouagui, pour intérêt qu il a porté à mes travaux en acceptant d évaluer ce mémoire et d être membre du jury.

(3)

Nomenclature

sc sb sa I I

I , , Courants des phases statoriques de la machine.

sc sb

sa Φ Φ

Φ , , Flux des phases statoriques de la machine.

f

Φ Flux des aimants.

sc sb sa V V

V , , Tensions des phases statoriques.

qs ds, I

I Courants statoriques d’axe direct et en quadrature.

e

C Couple électromagnétique.

r

C Couple résistante.

f Coefficient de frottement.

[

P(θ)

]

Matrice de transformation de PARK.

p nombre de paire de pôles.

J Moment d’inertie des masses en rotor.

q d,L

L Inductances cycliques directe et en quadrature.

U0 tension continue à l’entrée de l’onduleur.

d Indice de l’axe direct

q Indice de l’axe en quadrature

Pulsation des tensions statoriques. Vitesse angulaire du rotor.

(4)

Liste des abréviations

MSAP Machine Synchrone à Aimant Permanent

MCC Machine à Courant Continu

MBPC (MPC) Model (Based) Predictive Control

MPC Model Predictive Control

IMC Internal Model Controler

GPC Generalized Predictive Control

MPHC Model Prédictive Heuristic Control

MAC Model Algorithmic Control

DMC Dynamic Matrix Control

EPSAC Extended Prediction Self Adaptive Control

EHAC Extended Horizon Adaptive Control

MUSMAR Multi Step Multivariable Adaptive Control

MURHAC Multipredictor Receding Horizon Adaptive Control

PFC Predictive Functional Control

(5)
(6)

SOMMAIRE

Introduction Générale……….... 1

Chapitre I

Modélisation de la MSAP

I.1 Introduction……… 5

I.2 Présentation de la machine synchrone à aimants permanents………. 5

I.3 Domaine d’application……….………. 7

I .4 Modélisation de la MSAP……….……… 7

I.4.1 Equations des tensions et flux……….….………. 8

I.4.2 Transformation de Park………..……… 10

I.4.3 Expression de la puissance et du couple électromagnétique ……… 12

I.5 Schéma fonctionnelle de la MSAP……….……… 13

I.6 Mise sous forme d’équation d’état……… 14

I.7 Modélisation de l’association MSAP-Onduleur de tension……… 16

I.7.1 Définition de l’onduleur……… 16

I.7.2 Modélisation de l’onduleur de tension………..……… 16

I.8 Simulation numérique………... 19

I.8.1 Résultats de simulation……….. 20

I.8.2 Interprétation des résultats……….……… 20

I.9 Conclusion…………..……… 21

(7)

II.4 Régulation……….……….……… 30

II.4.1 Calcul des régulateurs de courant………..……… 31

II.4.2 Calcul de régulateur de vitesse……….……… 33

II.5 Résultats de simulation……… 36

II.5.1 Résultats de simulation de la commande vectorielle de la MSAP alimentée en tension……….. 35

II.5.2 Résultats de simulation de la commande vectorielle de la MSAP alimentée en courant……….……….. 43

II.5.3 Interprétation des résultats de simulation………. 50

II.6 Conclusion……….……… 51

Chapitre III

Commande Prédictive Généralisée de la MSAP

III.1 Introduction………..…...……….… 53

III.2 Stratégie générale de la commande prédictive………. 55

III.3 Résumé historique de la commande prédictive………..…… 57

III.4 Commande prédictive généralisée……….………... 58

III.4.1 Principe de fonctionnement de la GPC……….. 58

III.4.2 Formulation du modèle……….. 59

III.4.3 Développement de prédicteur………. 61

III.4.4 Résolution des équations Diophantiennes………. 62

III.4.5 Critère d’optimisation………..……… 64

III.5 Commande prédictive généralisée cascade………..………… 67

III.5.1 Définition des modèles………..……… 68

III.5.2 Expression des critères………..……… 68

III.5.3 Résolution de GPC cascade………..……..……… 69

III.6 Choix des paramètres de réglage du GPC………..……..……… 71

III.7 Résultats de simulation………..……….... 72

III.7.1 Résultats de simulation de la GPC.………..………..………… 72

III.7.2 Résultats de simulation de la GPC cascade.………..………… 83

III.7.3 Interprétation des résultats de simulation……….………. 94

(8)

Conclusion générale…….……….……….... 98

Annexe……….……….………....…….………….... 100

(9)
(10)

Introduction Générale

Introduction Générale

Bien que la plus ancienne des machines électriques industrielles, la machine à courant continu reste très utilisée et particulièremen comme actionneur. Ceci tient au fait que son fonctionnement est d’une grande simplicité, de même que sa modélisation, mais surtout ses performances statiques et dynamiques sont exceptionnelles. En effet le couple est le produit vectoriel de deux grandeurs naturellement orthogonales (flux inducteurs et courant d’induit) quasiment indépendantes et indépendantes de la vitesse et de la position du rotor [1]. Cependant, la fragilité du système balai collecteur a toujours été un inconvénient de la M.C.C, ce qui limite la puissance et la vitesse maximale et présente des difficultés de maintenance et des interruptions de fonctionnement. C’est pour cette raison qu’on a eu intérêt à utiliser des moteurs électriques à courant alternatif afin d’écarter cet inconvénient.

La machine synchrone à aimants permanents est un actionneur électrique très robuste et présente de faibles moments d’inerties ce qui lui confère une dynamique caractérisée par de très faibles constantes de temps et permet de concevoir des commandes de vitesse, de couple ou de position avec une précision et des performances dynamiques très intéressantes (actionneurs de robotique, servomoteur, entrainement à vitesse variable …etc. )[1], [2]. Mais le modèle du moteur synchrone à aimants permanents correspond à un système multi variable et fortement couplé, c’est pour cette raison que sa commande est plus complexe que celle d’une MCC.

La mise au point des aimants permanents à base de terre rare, le développement de l’électronique de puissance et la progression des organes de commande numérique à fort degré d’intégration ont ouvert la voie à plusieurs stratégies de commande. Parmi les nombreuses méthodes de commande développées dans la littérature technique, la commande

(11)

Introduction Générale

2 rencontrés lors de l’application de commande classique. C’est pour résoudre type de problème qu’à été introduite la notion de commande prédictive [3].

La commande prédictive est une technique de commande avancée de l'automatique. Elle a pour objectif de commander des systèmes industriels complexes. Arrivée à maturité, tellement elle est suffisamment utilisée dans l’industrie, dont ses diverses applications se sont révélées très concluantes, notamment dans les systèmes robotiques, des machines électriques, la surveillance et la conduite des procédés biotechnologiques, [4] [5].

La commande prédictive est un terme général qui englobe un ensemble de méthodes différentes (PFC, DMC, GPC, EPSAC, NLPC...). Néanmoins, toutes ces techniques utilisent la même philosophie de contrôle et le principe de fonctionnement est le même

Nous nous intéressons dans ce mémoire à la commande prédictive généralisée (GPC). Cette commande est introduite à la fin des années 80 et elle est considéré comme étant la plus populaire des méthodes de prédiction, particulièrement pour des processus industrie, La GPC est basée sur la minimisation d’un critère quadratique au sens d’un horizon fuyant et dépend de quatre paramètres qui sont les deux horizons de prédiction minimum et maximum, l’horizon de commande et le facteur de pondération de la commande, dont l’ajustement optimal ne peut être garanti.

Organisation du mémoire

Ce mémoire est scindé en trois chapitres et une conclusion.

Le premier chapitre concernera la modélisation de la machine synchrone à aimants permanents. Cette modélisation repose sur des paramètres électriques qui décrivent les phénomènes électromagnétiques (résistances et inductances) moyennant des hypothèses simplificatrices. Le modèle de la MSAP en vue de sa commande est donné dans le formalisme à deux axes, appelé modèle de Park. L’association convertisseur machine est aussi donnée et est validé par simulations.

Le second chapitre sera consacré à la commande vectorielle par orientation du champ de la machine synchrone à aimants permanent, dont la machine est alimentée en tension puis en courant. La théorie de cette commande permet d’assimiler la machine synchrone à aimant permanent à une machine à courant continu à excitation séparée.

(12)

Introduction Générale

Le troisième chapitre présent la commande prédictive ou nous intéressons plus particulièrement à la commande prédictive généralisée, on expose l’historique de cette stratégie de commande, et ses bases théoriques. Par la suite, en guise de validation de la théorie exposée, nous avons élaboré un programme de simulation sous simulink/matlab de la dite commande. Des résultats obtenus par simulation permettent de mettre en exergue la performance de la commande GPC sur une MSAP.

Nous terminerons par une conclusion générale et nous proposerons quelques perspectives pour la continuation future de ce travail.

(13)
(14)

CHAPITRE I Modélisation de la MSAP

I.1 Introduction

L’étude du comportement d’un moteur électrique est une tache difficile et qui nécessite, avant tout, une bonne connaissance de son modèle dynamique afin de bien prédire, par voie de simulation, son comportement dans les différents modes de fonctionnement envisagés [6].

Historiquement, le moteur à courant continu (M.C.C) a constitué la seule source électromagnétique de vitesse variable en raison de son facilité de commande. Cependant, la fragilité du système balai collecteur a toujours été un inconvénient de la M.C.C, ce qui limite la puissance et la vitesse maximale et présente des difficultés de maintenance et des interruptions de fonctionnement. C’est pour cette raison qu’on a eu intérêt à utiliser des moteurs électriques à courant alternatif afin d’écarter cet inconvénient [6].

Parmi les moteurs à courant alternatif utilisés dans les entrainements à vitesse variable, le moteur synchrone à aimant permanent reste un bon candidat. Son choix devient attractif et concurrent de celui des moteurs asynchrones grâce à l’évolution des aimants permanents qu’ils soient à base d’alliage ou à terre rare. Cela leur a permis d’être utilisés comme inducteur dans les moteurs synchrones offrant ainsi, par rapport aux autres type de moteur, beaucoup davantage, entre autres, une faible inertie et un couple massique élevé [7].

Dans ce chapitre nous présentons la modélisation de la MSAP par la transformation de Park, puis nous traiterons l’association convertisseur machine. Une démonstration des résultats de simulation indiquant la validation du modèle utilisé est aussi présentée

I.2 Présentation de la machine synchrone à aimants permanents

Le terme de la machine synchrone regroupe toutes les machines dont la vitesse de rotation de l’arbre de sortie est égale à la vitesse de rotation du champ tournant. Pour obtenir un tel fonctionnement, le champ magnétique rotorique est généré soit par des aimants, soit

(15)

CHAPITRE I Modélisation de la MSAP

6

• les machines synchrone à aimants permanents.

Nous intérêt va plus particulièrement vers cette dernière catégorie, en effet avec l’apparition d’aimants permanents de plus en plus performants (faible désaimantation, énergie maximale stockée plus grande, induction de saturation et champ coercitif plus élevé).

La machine synchrone à aimant permanent est devenue compétitive par rapport a la machine asynchrone, même dans le domaine de la moyenne puissance.

Fig. (I.1) : Photographie de moteur à aimants en géométries cylindriques.

Le stator de la machine synchrone à aimant permanent est identique à celui d’une machine asynchrone, il est constitué d’un empilage de tôle magnétique qui contient des encoches dans lesquelles sont logés trois enroulements identiques décalés entre eux de 2 /3. Le rotor de la MSAP est généralement de deux types :

• rotor possédant des pièces polaires, servant à la concentration du flux d’induction dans lequel les aimants sont orientés soit parallèlement soit perpendiculairement à l’entrefer, soit de manière plus complexe. Dans ce type de machine, l’inducteur est à pôles saillants.

• rotor sans pièces polaires, donc à entrefer constante, dans lequel l’aimantation des aimants est généralement perpendiculaire à l’entrefer.

(16)

CHAPITRE I Modélisation de la MSAP

Fig. (I.2) : Schéma d’une machine synchrone à aimant permanent [8].

I.3 Domaine d’application

Le moteur synchrone à aimants permanents est utilisé dans une large gamme de puissance, allant de centaines de Watts (servomoteur) à plusieurs méga Watts (système de propulsion des navires), dans des applications aussi diverse que le positionnement, la synchronisation l’entrainement à vitesse variable, et la traction [9].

-il fonctionne comme compensateur synchrone.

-il est utilisé pour les entrainements qui nécessitent une vitesse de rotation constante, tels

que les grands ventilateurs, les compresseurs et les pompes centrifuges, et grâce au

développement de l’électronique de puissance, l’association machine à aimants convertisseur de puissance a trouvé de nombreuses applications dans les domaines très divers tels que la robotique, la technologie de l’espace et dans d’autres applications plus particulières (domestique,...).

θ Axe de rotor Axe de référence Vsa Vsb Vsc N S

(17)

CHAPITRE I Modélisation de la MSAP

8 • Les pertes fer et l’effet amortisseur sont négligés.

• La perméabilité des aimants est considérée comme voisine de celle de l’air.

L’excitation étant faite par un aimant permanent, telle que le flux d’excitation est

considéré comme constant, par ailleurs, l’aimant est considéré comme un enroulement sans résistance ni inductance propre et mutuelle, mais comme source de flux [10].

I.4.1 Equations de tensions et flux

Les tensions, flux et courants statorique triphasés, sont écrits avec les notations vectorielles suivantes

[ ]

Vs ,

[ ]

Φs et

[ ]

Is respectivement.

L’équation tension dans le référentiel du stator s’écrit [8] [11]: ] [ ] ][ [ ] [ s s s s dt d I R V = + Φ (I.1) Avec :

[ ]

T cs bs as s V V V V =[ ] ,

[ ]

T cs bs as s I I I I =[ ] ,

[ ]

T cs bs as s =[Φ Φ Φ ] Φ

[ ]

          = s s s s R R R R 0 0 0 0 0 0 s

R Résistance des enroulements statoriques.

Les flux statoriques et rotoriques ont pour expression :

[ ]

Φs =[Lss][Is]+[Φf] (I.2) Et

[ ]

                π − θ π − θ θ Φ = Φ ) 3 4 cos( ) 3 2 cos( ) cos( f s f

(18)

CHAPITRE I Modélisation de la MSAP Où :

sf

Φ : Valeur crête (constante) du flux crée par l’aimant permanent à travers les

enroulements statoriques. Φsf

θ : Position absolue du rotor en degré électrique

]

[Lss Étant la matrice des inductances statoriques.

Dans la machine à pôles saillants, la matrice des inductances propre statorique [Lss] est fonction de la position. Elle contient deux termes :

[ ]

Lso qui est constant, et [Ls2(θ)] qui est en fonction de l’angleθ = pθm,θ étant l’angle électrique et θm est la position mécanique du rotor par rapport au stator.

)] ( [ ] [ ] [Lss = Ls0 + Ls2 θ (I.3)

Le terme

[ ]

Lso à pour expression

[ ]

          = 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 s s s s s s s s s s L M M M L M M M L L (I.4)

Le terme

[ ]

LS2 s’écrit, dans le cadre de la théorie du premier harmonique

[

]

            − + + − + − = 2 4 ) 2 cos( ) 3 4 ( 2 cos ) 3 2 ( 2 cos ) 3 4 ( 2 cos ) 3 2 ( 2 cos ) 2 cos( ) ( 2 2 π θ θ π θ θ π θ π θ π θ π θ θ θ L Ls s (I.5)

(19)

CHAPITRE I Modélisation de la MSAP

10 En introduisant (I.2) dans (I.1) on aura :

]) [ ] ][ ([ ] ][ [ ] [ s s s Lss Is f dt d I R V = + + Φ (I.6)

On remarque que l’équation (I.6) est non linéaire et couplée pour supprimer ce problème on adopte des changements de variable et des transformations qui réduisent la complexité du système. Dans ce cas nous procédons à la Transformation de Park, qui consiste à transformer les enroulements immobiles (a, b, c) par des enroulements (d, q) tourne avec le rotor.

I.4.2 Transformation de Park

A l’aide de la transformation de Park, on passe des grandeurs statorique réelles tension, flux courant) à leurs composantes fictives appelés les composantes d-q

θ

Fig. (I.3) : Machine équivalente au sens de Park [8].

Dans le système d’équations (I.6) effectuons le changement de la variable suivant [10]:

[

]

[ ]

[ ]

[

]

[

]

[ ]

     = θ = θ s dqh s dqh I I P V V P ) ( ) ( s s (I.7) Axe d Axe de référence Vqs N S Axe q Iqs Vds Ids

(20)

CHAPITRE I Modélisation de la MSAP Avec :

[

]

                − − − − − − − = ) 3 4 sin( ) 3 4 cos( 2 1 ) 3 2 sin( ) 3 2 cos( 2 1 sin cos 2 1 3 2 ) ( π θ π θ π θ π θ θ θ θ P (I.8)

[

P(θ)

]

étant la matrice de la transformation de Park qui permet le passage des grandeurs statorique [Vs], [Φs] et [Is] à leurs composants relatives

[

Vdqhs

]

et

[

Idqhs

]

L’application de la transformation de Park à l’équation (I.8) donne :

[

( )

]

[

s

]

[ ][

( )

]

[

s

]

(

[ ][

( )

]

[

s

] [ ]

) ) dt d d d I P L dt d I P R V P dqh s dqh ss dqh f θ θ Φ + θ + θ = θ (I.9) Avec s dt d =

Si on prémultiplie tous ces termes par

[

P(θ)

]

−1 et en sachant que

[ ]

          = 1 0 0 0 1 0 0 0 1 s s R R , on peut

écrire les équations simplifiées des tensions :

[

]

[ ]

[

]

[

]

[ ][

]

[

] [ ]

   θ θ Φ + θ    θ + = − dt d d d I P L dt d P I R Vdqhs s dqhs ( ) 1 ( ss ( ) dqhs ) f (I.10) Avec :

(21)

CHAPITRE I Modélisation de la MSAP

12 Les équations électriques dans le repère de Park :

       Φ + Φ + = Φ − Φ + = ds qs qs qs qs ds ds ds dt d I Rs V dt d I Rs V ω ω (I.12)

Les flux s’écrivent :

     = Φ Φ + = Φ q q qs f d d ds I L I L (I.13)

En introduisant (I.13) dans (I.12) on aura Le modèle électrique du MSAP sous la forme suivante :        Φ + + + = − + = f ds ds qs qs qs qs qs qs ds ds ds ds I L I dt d L I Rs V I L I dt d L I Rs V ω ω ω (I.14)

I.4.3 Expression de la puissance et du couple électromagnétique :

Selon Park, l’expression de la puissance s’écrit comme suit :

qs qs ds ds I V I V t p( )= + (I.15)

En remplacent V etds Vqs par leur expressions il vient :

)] ( ) ( ) ( [ 3 2 ) ( s ds2 qs2 ds ds qs qs dsIqs qsIds dt d dt d I dt d I I I R t P = + − Φ + Φ + Φ −Φ (I.16) D’où :

Le 1er terme représente la chute de tension Ohmiques (pertes par effet joule). Le 2ème terme représente la variation de l’énergie magnétique emmagasinée.

Le 3ème terme représente la puissance transférée du stator au rotor à travers l’entrefer (puissance électromagnétique).

(22)

CHAPITRE I Modélisation de la MSAP Sachant que : Ω =Ce. Pe (I.17) D’où : ] [ 2 3 ds qs qs dsI I p Ce= Φ −Φ (I.18)

En remplacent Φds et Φqs par leur expressions il vient :

] . ) [( 2 3 qs f qs ds qs ds L I I I L p Ce= − +Φ (I.19) Avec

p : nombre de paire de pôles

L’équation de mouvement de la machine est :

dt d J f Cr Ce− − Ω= Ω (I.20) Avec

J: Le couple d’inertie des masses tournantes ;

Cr: Couple résistant (ou statique) imposé par la charge mécanique ; Ce : Couple électromagnétique ;

Ω : vitesse mécanique de rotation ; f : Coefficients des frottements visqueux

I.5 Schéma fonctionnelle de la MSAP :

(23)

CHAPITRE I Modélisation de la MSAP

14

Fig. (I.4) : Schéma bloc d’une MSAP alimentée en tension

I.6 Mise sous forme d’équation d’état

Considérons les tensions (Vds,Vqs) et le flux d’excitation Φf comme grandeurs de commande, les courants statoriques (Ids,Iqs) comme variable d’état et le couple résistant Cr comme perturbation. A partir des équations (I.14) on peut écrire le système d’équation suivant :

[ ][ ] [ ][ ]

[ ][ ] [ ][ ]

     + = + = V D X C Y V B X A X ] [ ] [ & (I.22)

[ ]

A : Matrice fondamentale qui caractérise le système

[ ]

B : Matrice d’entrée

[ ]

V : Vecteur de commande

[ ]

X : Vecteur d’état (posons,

[ ]

X =

[

Ids Iqs

]

T ).

Sous forme matricielle on peut écrire le système d’équation (I.17) comme suit :

f Φ p 2 3 ds S sL R 1 + qs ds L Lf Φ qs S sL R 1 + f 1+Js qs V ds V Ids qs I θ r C + + s 1 + -+ + -+ qs L ds L + p p

(24)

CHAPITRE I Modélisation de la MSAP

[ ] [ ][ ] [ ][ ]

X A X B V dt d + = (I.23) Avec :

[ ]

[

]

T qs ds I I X = (I.24)

[ ]

[

]

T f qs ds V V V = Φ (I.25) Et :           Φ             − +                   − − − =           • • f sq ds q q d qs ds q s q d d q d s qs ds V V L L 1 0 L I I L R L L L L L R I I ω ω ω 0 0 1 (I.26) Et on pose :

[ ]

L R L L L L L R A q s q d d q d s             − − − = ω ω Et

[ ]

            − = q q d L L 1 0 L B ω 0 0 1

On peut écrire la matrice

[ ]

A comme suit :

[ ]

ω             − +            − = 0 0 L L L L L R 0 0 L R A d d q s d s (I.27)

(25)

CHAPITRE I Modélisation de la MSAP

16

I.7 Modélisation de l’association MSAP-Onduleur de tension

Les onduleurs de tension, associés aux machines à courant alternatif, sont de nos jours très largement utilisés dans les systèmes d'entraînement industriels. En premier lieu, les progrès en matière de semi-conducteur ont permis la réalisation de convertisseurs statiques de plus en plus performants. En second lieu, l'évolution des techniques numériques, notamment l'utilisation sans cesse grandissante des processeurs de signaux (DSP "Digital Signal

Processing") [11], permet désormais d'exécuter en temps réel des algorithmes complexes de contrôle des convertisseurs.

II.7.1 Définition de l’onduleur

L’onduleur est un convertisseur statique assurant la conversion continu-alernatif. Si on dispose à l’entrée d’une tension continue, grâce à des semi-conducteurs, on relie chacune des bornes du récepteur une tension tantôt positive, tantôt négative [12] [13].

Par une séquence adéquate de commande des semi-conducteurs, il est donc possible de produire à la sortie du l’onduleur une tension alternative de valeur moyenne nulle. Cette tension peut comporter un ou plusieurs créneaux par alternance suivant qu’il s’agit d’une commande à un créneau par alternance ou d’une commande par Modulation de Largeur d’Impulsions (Pulse Width Modulation, en anglo-saxon) [12].

On distingue plusieurs types d’onduleurs : Selon la source :

— onduleurs de tension, — onduleurs de courant ;

Selon le nombre de phases (monophasé, triphasé, etc.), Selon le nombre de niveaux (2,3, etc.).

I.7.2 Modélisation de l’onduleur de tension

L’onduleur de tension alimente la MSAP peut être idéalement représenté selon la figure (I.5), où Ti et T (i=a, b, c) sont des transistors MOSFET,'i S eti S'i sont les

commandes logiques qui leur sont associées telle que :

- si S = 1, i l’interrupteur Ti est passant et T est ouvert,'i

(26)

CHAPITRE I Modélisation de la MSAP U0/2 k2 3 k 1 k Vas as I

Le convertisseur coté réseau est constituée d’un redresseur triphasé à diodes et d’un filtre, et le convertisseur coté machine, et un onduleur de tension triphasé

Fig. (I.5) : Schéma de l’association machine synchrone-onduleur de tension.

On considère l’alimentation de l’onduleur est comme une source parfaite, supposée être constituée par deux générateurs de f.é.m égale à

2

0

U

connectés entre eux par un point noté n0. L’onduleur est constitué de trois bras, chaque bras est constitué de deux transistors dont la commande est complémentaire. Les transistors sont shuntés par des diodes de récupération, Chaque bras de l’onduleur peut être présenté par un interrupteur à deux postions comme l’indique la figure (I.6). La machine synchrone est connectée en étoile, U est la0 tension continue alimentant l’onduleur de tension.

Les tensions composées sont obtenues à partir des sorties de l’onduleur : Ta L Tb Tc Ta c Réseau Triphasé ∼ Tb Tc MSAP

(27)

CHAPITRE I Modélisation de la MSAP

18 Les tensions de lignes délivrées par l’onduleur sont :

) ( 0 a b bs as ab V V U S S U = − = − (I.29) ) ( 0 b c cs bs ab V V U S S U = − = − (I.30) ) ( 0 c a as cs ab V V U S S U = − = − (I.31) Les tensionsVas

,V etbs V forment un système de tension triphasées équilibrées alors :cs

De (I.29) et (I.31) en trouve ) 2 ( 3 0 c b a as S S S U V = − − (I.32)

De (I.29) et (I.30) en trouve ) 2 ( 3 0 c a b bs S S S U V = − − (I.33)

De (I.30) et (I.31) en trouve ) 2 ( 3 0 b a c cs S S S U V = − − (I.34) Donc :                     − − − − − − =           c b a cs bs as S S S U V V V 2 1 1 1 2 1 1 1 2 3 1 0 (I.35)

Dans notre travail, l’onduleur est commandé par la technique de Modulation de la Largeur d’Impulsion (MLI). Elle consiste à imposer aux bornes de la machine des tensions, hachées à fréquence fixe, évoluant en fonction des références de tension obtenues à partir des régulateurs des courants. A l’aide d’un signal triangulaire appelé porteuse, ces tensions sont modulées en largeur d’impulsion afin de déterminer les instants de commutation et la durée de conduction de chaque interrupteur de l’onduleur. A chaque instant, l’un des deux interrupteurs de chaque bras est en conduction et l’autre est bloqué.

(28)

CHAPITRE I Modélisation de la MSAP

Fig. (I.7) : Schéma de principe de la technique triangulo-sinusoïdale

I.8 Simulation numérique

Nous avons simulé le modèle d’une machine synchrone à aimants permanents dont les paramètres sont indiqués au niveau de l’annexe.

La figure (I.8) illustre les résultats de la simulation de la MSAP, en première étape pour un démarrage à vide sous une alimentation de tension efficace U=220 V et de fréquence 50 Hz. En deuxième étape on applique un couple résistant de 10 N.m à l’instant t = 6 s.

Nous avons relevé le comportement de la vitesse, du couple électromagnétique, les courant directe et en quadratique Ids et Iqs

Onde porteuse -+ + + bn V an V cn V 1 0 1 0 1 0

(29)

CHAPITRE I Modélisation de la MSAP

20

I.8.1 Résultats de simulation :

Fig. (I.8): Résultats de simulation lors d’un démarrage en charge à t=6s

I.8.2 Interprétation des résultats

On note des oscillations du couple instantané lors de la mise sous tension pendant une durée très courte, après la disparition du régime transitoire, le couple tend vers zéro puisque on a annulé le couple résistant, La vitesse se stabilise à 104.6 rad/s puisque le moteur possède 3 pôles.

L’application de la charge entraine une variation de vitesse pendant un bref de temps, puis elle se stabilise au synchronisme. On remarque aussi une augmentation du couple pour subvenir à la charge appliquée

0 2 4 6 8 10 0 50 100 150 temps (s) v it e s s e (r d /s ) 0 2 4 6 8 10 0 10 20 30 40 50 temps (s) c o uple (N .m ) 0 2 4 6 8 10 0 50 100 150 temps (s) c ou ran t is d (A) 0 2 4 6 8 10 -10 0 10 20 30 40 50 temps (s) c ou ra nt is (A)

(30)

CHAPITRE I Modélisation de la MSAP

I.9 Conclusion

Dans ce chapitre la modélisation de la MSAP par la transformation de Park est présentée. Une simulation numérique à permis de valider le modèle MSAP utilisé.

Dans les chapitres suivants, il sera question de s’intéresser à la commande de la MSAP en vectorielle et en prédictive.

(31)
(32)

CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MSAP

II.1 Introduction

Par le découplage entre la magnétisation en flux et la production du couple électromagnétique la machine à courant continu est parfaitement adaptée aux traitements à vitesse variable, mais la présence du système balai collecteur limite la puissance et la vitesse maximale est présente des difficultés de maintenance et des interruptions de fonctionnement. Pour toutes ces raisons, la machine synchrone à aimants permanents tend à se substituer à la machine à courant continu. Cette évolution, motivée par d'indéniables qualités de robustesse et de fiabilité. Toutefois, un problème majeur se pose : le modèle du moteur synchrone à aimants permanents correspond à un système multi variable et fortement couplé, c’est pour cette raison, une méthode de commande dite ‘d’orientation du flux’, à été proposée par Blaschke en 1972 [14], elle n’a cependant pas eu tout de suite un grand essor car les régulations, à l’époque, reposaient sur des composant analogiques, l’implantation de la commande était alors difficile. Avec l’évènement des microcontrôleurs et des dispositifs permettant le traitement du signal, il est devenu possible de réaliser une telle commande à un coût raisonnable. Cela a conduit à une explosion des recherches et des applications relatives à la commande vectorielle de la machine synchrone à aimants permanents, qui est l’objectif de ce chapitre.

II.2 Principe de la commande vectorielle

L’idée fondamentale de cette méthode de commande est de ramener le comportement de la MSAP à celui d’une MCC. Cette méthode se base sur la transformation des variables électriques de la machine vers un référentiel qui tourne avec le vecteur du flux. Par conséquent, ceci permet de contrôle le flux de la machine avec la Ids du courant statorique.

(33)

CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MSAP

24 Le couple électromagnétique développé par la MSAP peut s’écrire dans le référentiel de Park (d, q) sous la forme suivante :

] ) [( 2 3 qs f qs ds qs ds L I I I L p Ce= − +Φ (II.1)

Fig. (II.1): Passage de système triphasé au système biphasé.

La stratégie la plus souvent utilisée consiste à maintenir le flux de réaction d’induit en quadrature avec le flux rotorique, comme il est illustré à la figure (III.2), ou les aimants sont remplacés par un bobinage traversé par un courant If constant produisant un flux équivalent à celui des aimants.

qs ds I I I =0⇒ = (II.2) f f f =L I Φ (II.3)

Pour tout régime, le flux et le courant reste en quadrature de sorte que l’évolution du couple suit celle de Iqs puisque

qs KI Ce= (II.4) Avec : f p K = Φ 2 3 (II.5) b c a I I Ic Ib Id d q Iq Ia θ

(34)

CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MSAP

Fig. (II.2) : Commande par orientation du champ de la MSPA (Ids nul).

On remarque que l’expression du couple électromagnétique est la même que celle d’une machine a courant continu, ou les courants : I etf Iqs produisent respectivement les flux rotorique et statorique séparément.

II.3 Commande vectorielle de la MSAP

Il existe deux méthodes distinctes pour contrôler le courant :

L’une ne nécessite pas la connaissance du modèle électrique de la machine et consiste à imposer directement les courants de phase dans une bande autour des courants de référence, c’est la méthode de contrôle par des régulateurs à hystérésis.

L’autre méthode exige la connaissance du modèle de la machine et permet en

fonction de l’erreur des courants de phase par rapport à leurs références de déterminer les références des tensions qui seront imposées aux bornes de la machine grâce à un onduleur

qs i d q qs V f V f i Vds 0 = ds i

(35)

CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MSAP

26

Fig. (II.3) : Schéma bloc d’une régulation de vitesse de la MSAP alimentée en tension et

commandée par ‘orientation du flux’ [15].

Les principaux constituants dans la commande vectorielle sont la boucle de régulation de vitesse, celle des courants Ids et Iqs et transformation de Park et Concordia.

La vitesse est régulée à travers la boucle externe du bloc, la sortie de son régulateur est le couple électromagnétique de référence Ce ou le courant de référence* Iqs *. Il est limité de manière à tenir compte des caractéristiques de l’onduleur et de la surcharge de la machine.

*

qs

I est comparé à la valeur Iqs issue de la mesure des courants réels. L’erreur sollicite l’entrée du régulateur de référence Vqs* .

En parallèle avec cette boucle interne, on trouve une boucle de régulation de Ids. Le courant

ds

I de référence est maintenu à zéro [15].

La sortie des régulateurs de Ids et Iqs donnent des tensions de référence Vds* et Vqs* et par la transformation de Park, on obtient les références de tensions Vas* , Vbs* et Vcs* , qui sont les tension de la commande de l’onduleur à commande MLI.

dt

d

ref * ds V 0 *= ds I + -* qs V -Régulateur de vitesse + -* qs I Régulateur de courant ds I Capteur de position Régulateur de courant qs I qs I ds I

θ

Onduleur MLI MSAP d.q a.b.c C d.q a.b.c + Bloc de découplage

(36)

CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MSAP Le système d’équation (I.21) introduit au chapitre précédent présent des non linéarités dues essentiellement à la présence des termes ω IdsIqs et Ids Iqs pour cette raison nous allons ajouter des termes de découplage afin de rendre les axes d et q complètement indépendantes, ce découplage permet surtout d’écrire les équations de la machine et de la partie régulation d’une manière simple et ainsi de calculer les coefficients des régulateurs.

II.3.1.1 Découplage :

Les équations de la MSAP commandée par orientation du flux :

qs qs ds ds ds ds s V L I dt I d L I R + = −ω (II.6) f ds ds qs qs qs qs s V L I dt I d L I R + = +ω +ω Φ (II.7)

On tient à signaler ici que le schéma bloc de la structure de commande en tension contient un bloc de compensation dont les équations sont données comme suit :

Posons :     + = + = d qs qs q ds ds e V V e V V 1 1 (II.8) Avec qs qs q L I e =ω (II.9) f ds ds d L I e =ω +ωΦ (II.10)

(37)

CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MSAP 28 1 ds V 1 qs V ds I qs L ds L f Φ ω qs I eq qs V d e

-+ ds V + +

-+

Fig. (II.4): Schéma bloc de découplage.

II.3.2 Commande vectorielle de la MSAP alimentée en courant

Dans certaines applications, la préférence est donnée à une commande en courant. Cette commande peut être réalisée en utilisant un commutateur de courant ou un onduleur de tension régulé en courant ou moyen d’un régulateur linéaire classique (PI) ou à hystérésis.

La figure (II.5) représente le schéma bloc d’une régulation de vitesse de la MSAP alimentée en courant et commandée par orientation du flux.

Fig. (II.5) : Schéma bloc d’une régulation de vitesse de la MSAP alimentée en courant et

commandée par orientation du flux.

θ

ds I -+ ref Capteur de position -+ + + 0 *= ds I + -Régulateur de vitesse + * qs I Régulateur de courant ds I Régulateur de courant qs I qs I Onduleur MLI MSAP d.q a.b.c d.q a.b.c C

dt

d

1 0 1 0 1 0 as

i

bs

i

cs

i

(38)

CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MSAP Le principe général de ce type de stratégie consiste à maintenir la variation du courant dans chaque phase dans une bande de largeur donnée, centrée autour des courants de référence .Ce principe est schématisé par la figure (II.6).

Cette stratégie permet une réaction rapide à des variations de la consigne ou des paramètres de la partie puissance (charge).

Un comparateur à hystérésis mesure la différence entre le courant réel et sa référence.

ref s s s I I I = − ∆ (II.12)

• Si ∆Ish: la tension est forcé à son niveau minimal pour faire décroître le courant, et le comparateur à hystérésis sature T qui continu à conduire'i

• Si ∆Is ≤−h: la tension est forcée à son niveau maximal pour faire accroître le

courant, et le comparateur à hystérésis bascule et sature Ti d’où la nature itérative de l’opération.

Pour chaque bras de l’onduleur, les transistors Tiet T sont reliés l’un à la sortie du'i

comparateur à hystérésis, l’autre à cette même sortie via un inverseur.

L’entrée du comparateur est attaquée par la différence ∆Ientre le courant réel I et le courants de référenceIsref . Le changement de signe de cette différence entraîne le basculement du comparateur, par conséquent l’un des deux transistors Tiou T qui conduisait initialement'i

cesse de conduire et laisse la relève à l’autre.

Les fonctions logiques S représentant les interrupteurs sont définies par les équationsi h

I si k

(39)

CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MSAP 30 s L R 1 qs s + f Js 1 + K K sq V + -+ r C qs I - s 1 ' c S 1 0 + + − ref as i 1 0 1 0 − ref cs iref bs i

i

bs cs

i

c S a Ic Ib I ∆ + as

i

' a S b S ' b S a S Les courants de référence sont :

) sin(

2 t

I

Ias ref = eff ω (II.13)

) 3 2 sin( 2 ω − π =I t

Ibs ref eff (II.14)

) 3 2 sin( 2 ω + π =I t

Ics ref eff (II.15)

Pour un onduleur triphasé, le schéma de commande est le suivant :-

-Fig. (II.6) : Comparaison des courants de références avec les courants réels

II.4 Régulation

Lorsque le découplage entre l’axe d et l’axe q est réalisé et que I est maintenu nul,d la figure (I.4) de chapitre précédent se réduit à la figure (II.7). Cette dernière figure montre que l’axe q de la machine se réduit alors à un schéma équivalent à celui d’un moteur à courant continu à excitation séparé

θ

(40)

CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MSAP

II.4.1 Calcul des régulateurs de courant

Le schéma du control des courants de la commande vectorielle se réduit à deux boucles distinctes comme l’indique la figure suivante :

Fig. (II.8) : Commande des courants en deux boucles indépendantes

A partir des équations (II.6), (II.7) et (II.11), on peut écrire les fonctions de transfert suivantes : 1 ref sq I sq I sq1 V s T R qs s + 1 / 1 Régulation du couple Reg q sd I s T R ds s 1 / 1 + Reg d Régulation du flux ref sd I Vsd1

(41)

CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MSAP 32 Avec s ds ds R L T = (II.18) s qs qs R L T = (II.19)

Les régulateurs (Reg d) et (Reg q)sont choisis comme étant des régulateurs proportionnels et intégraux, avec des fonctions de transfert de la forme suivante :

( )

(1 ) Re s K K s K s g id pd id d = + (II.20)

( )

(1 ) Re s K K s K s g iq pq iq q = + (II.21)

Les fonctions de transfert en boucle ouverte sont donnée par :

s T R s K K s K FTBO ds s id pd id d = + + 1 1 ) 1 ( (II.22) s T R s K K s K FTBO qs s iq pq iq d + + = 1 1 ) 1 ( (II.23)

La démarche à suivre consiste à procéder à la compensation de la constante de temps du système, en posant : ds id pd T K K = (II.24) qs iq pq T K K = (II.25)

Ce qui ramène les fonctions de transfert des courants en boucle fermée aux expressions suivantes : ref sd sd d d I I s FTBF 1 1 = + = τ (II.26)

(42)

CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MSAP Cr filtre s K Kp + i Js+ f 1 ref Ω Ω Ce ref sq sq q q I I s FTBF 1 1 = + = τ (II.27) Avec id s d K R = τ (II.28) iq s q K R = τ (II.29)

Les boucles de courants correspondent donc à un premier ordre, il suffit de fixer la dynamique du système à travers un choix approprié de τd etτq. Celles-ci sont choisies de manière à ce que la constante de temps du système en boucle fermée régulé soit inférieure à la constante de temps en boucle ouverte.

II.4.2 Calcul de régulateur de vitesse

Le régulateur de vitesse permet la détermination du couple de référence afin de

maintenir la vitesse constante. En insérant un régulateur PI dans la boucle de vitesse on

(43)

CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MSAP

34 La fonction de transfert de la vitesse en boucle ouverte est donnée par (Cr=0) :

f j K K s s K FTBO p i p + + = Ω s 1 ) ( (II.31)

En adoptant la méthode de placement de pôle et la fonction de transfert de la vitesse en boucle fermée est donnée par:

i p p i p ref Js f K s K K K s K s s FTBF + + + + = Ω Ω = Ω ) ( ) ( ) ( ) ( 2 (II.32)

La FTBF possède une dynamique de 2ème ordre, par identification à la forme

canonique du 2èmeordre l’équation caractéristique peut être représentée comme suit :

1 ) 2 ( 1 0 2 0 + + s s ω ζ ω (II.33) Alors 2 1 o i K J ω = (II.34) o i p K K f ω ζ = + 2 (II.35)

Avec ζ : coefficient d’amortissement

On choisit alors le coefficient d’amortissement ζ et ωo on déduit K eti Kp Avec 2 o i J K = ω (II.36) f K K i p = − 0 2 ω ζ (II.37)

(44)

CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MSAP

II.5 Résultats de simulation

Les résultats suivants représentent la réponse de la MSAP lors d’une commande par orientation du flux, Dans un premier temps la MSAP alimentée en tension. Puis dans un second temps l’alimentation est en courant. Les schémas bloc représentant le système global de commande en tension et en courant sont donnés par les figures (II.3) (II.5)

Les paramètres de la MSAP sont soumis à des variations qui peuvent être dues à la saturation ou à l’échauffement, il est donc important d’étudier l’influence de la variation des paramètres caractérisant le modèle sur les performances de la commande afin d’évaluer la robustesse de cette dernière. Nous allons varier l’inertie, le flux et la résistance statorique, ensuite nous effectuerons une variation simultanée de tous les paramètres, le tableau suivant résume les variations et les courbes correspondantes.

J Rs Φf Lds Lqs

a Jnom Rs nom Φfnom Lds nom Lqs nom

b + 100% + 100% Φf + 100 % + 100 % c + 100% + 50% Φf + 100 % + 100 % d + 100% -50% Φf + 100 % + 100 % e + 100% -50% Φf + 50% + 100 % f + %100 + 100% 0.8Φf + 100 % + 100 % g + 100% + 100% 1.1Φf + 100 % + 100 % Φ

(45)

CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MSAP

36 Les simulations sont réalisées pour un démarrage à vide avec l’intervention de la charge à t=0.4 et inversion de la consigne de la vitesse à t=0.7s et comparé les résultats avec la réponse obtenue sans variation dans le modèle

II.5.1 Résultats de simulation de la commande vectorielle de la MSAP

alimentée

en

tension

Nous avons relevé le comportement de la vitesse, le couple électromagnétique, le courant Ids et le courantIqs.

Pour les paramètres de la MSAP voir annexe.

Fig. (II.10) : Résultats de simulation lors d’un démarrage à vide pour une consigne de

100rd/s. 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 0 20 40 60 80 100 120 temps (s) vitesse (r d/s) 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 -5 0 5 10 15 temps (s) coup le (N. m) 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 -5 0 5 temps (s) c o u ran t isd (A ) 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 -10 0 10 20 30 temps (s) c o u ran t isq (A )

(46)

CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MSAP

Fig. (II. 11) : Résultats de simulation lors d’un démarrage en charge à t=0.4s pour une

consigne de vitesse de 100rd/s 0 0. 2 0.4 0. 6 0.8 1 0 20 40 60 80 100 120 temps (s) vi te sse (r d /s) 0 0. 2 0.4 0. 6 0.8 1 -5 0 5 10 15 temps (s) cou p le (N. m) 0 0. 2 0.4 0. 6 0.8 1 -8 -6 -4 -2 0 2 4 temps (s) c our ant i s d (A) 0 0. 2 0.4 0. 6 0.8 1 -10 0 10 20 30 temps (s) c our ant i s q (A) 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 -150 -100 -50 0 50 100 150 temps (s) vi te sse (r d /s) 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 -20 -15 -10 -5 0 5 10 15 temps (s) c oup le (N .m ) 20 40

(47)

CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MSAP

38

Fig. (II.13) : Résultats de simulation lors d’un démarrage à vide et inversion de la consigne

de vitesse -100rd/s en mode défluxé

Fig. (II.14) : Résultats de simulation lors d’un démarrage en charge à t=0.4s et inversion de la

consigne de vitesse -100rd/s en mode défluxé

0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 -100 0 100 200 temps (s) vites se (r d /s) 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 -50 -40 -30 -20 -10 0 10 20 temps (s) cou p le (N. m ) 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 -20 -10 0 10 20 30 40 temps (s) co u ra n t isd ( A ) 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 -80 -60 -40 -20 0 20 40 temps (s) co u ra n t isq ( A ) 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 -100 0 100 200 temps (s) vite ss e (r d /s ) 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 -40 -30 -20 -10 0 10 20 30 temps (s) co u p le (N.m ) 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 -20 -10 0 10 20 30 40 50 temps (s) cou ra nt isd (A) 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 -60 -40 -20 0 20 40 60 temps (s) cou ra nt isq (A)

(48)

CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MSAP 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 -150 -100 -50 0 50 100 150 temps (s) vi te sse (rd /s) consigne

sortie (sans v ariation) sortie (+100% de J) sortie (-50% de J) sortie (+50% de J) 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 -60 -40 -20 0 20 40 temps (s) co u p le (N. m) -10 0 10 20 30 c ou ra nt isd (A )

(49)

CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MSAP

40

Fig. (II. 16) : Résultats de simulation lors des variations du flux

0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 -150 -100 -50 0 50 100 150 temps (s) vi te sse (rd /s) consigne

sortie (sans v ariation) sortie (Fie*0.8) sortie (Fie*1.1) 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 -20 0 20 temps (s) coup le (N .m ) 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 -10 0 10 20 temps (s) c ouran t is d (A) 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 -40 -20 0 20 40 temps (s) c o ur ant isq (A )

(50)

CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MSAP 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 -150 -100 -50 0 50 100 150 temps (s) vi te sse (rd /s) consigne

sortie (sans v ariation) sortie (+100% de Rs) sortie (-50% de Rs) sortie (+50% de Rs) 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 -50 0 50 temps (s) coup le (N .m ) 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 -50 0 50 temps (s) c ouran t is d (A)

(51)

CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MSAP

42

Fig. (II. 18) : Résultats de simulation lors des variations simultanées des paramètres de la

MSAP suivant le tableau (II.1)

0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 -150 -100 -50 0 50 100 150 temps (s) vi te sse (rd /s) consigne a b c d e f g h i j 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 -100 -50 0 50 temps (s) co u p le (N.m) 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 -50 0 50 temps (s) c ourant is d (A) 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 -100 0 100 temps (s) c ouran t is q (A)

(52)

CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MSAP

II.5.2 Résultats de simulation de la commande vectorielle de la MSAP

alimentée en courant

Une démarche identique à celle adoptée pour la commande vectorielle de la MSAP alimentée en tension est retenue pour les essais dans le cas alimentée en courant.

Fig. (II.19) : Résultats de simulation lors d’un démarrage à vide pour une consigne de

100rd/s. 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 0 20 40 60 80 100 120 temps (s) vit e s se (r d/s) 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 -5 0 5 10 15 temps (s) coupl e (N. m) 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 -20 -15 -10 -5 0 5 temps (s) c ourant is d (A ) 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 -10 0 10 20 30 temps (s) c ourant is q (A )

(53)

CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MSAP

44

Fig. (II. 20) : Résultats de simulation lors d’un démarrage en charge à t=0.4s pour une

consigne de vitesse de 100rd/s

Fig. (II. 21) : Résultats de simulation lors d’un démarrage en charge à t=0.4s pour une

consigne de vitesse de 100rd/s avec l’inversion de la consigne (-100rd/s)

0 0.2 0.4 0. 6 0.8 1 0 20 40 60 80 100 120 temps (s) vite sse (r d /s ) 0 0. 2 0.4 0.6 0. 8 1 -5 0 5 10 15 temps (s) c ou p le (N. m ) 0 0.2 0.4 0. 6 0.8 1 -20 -15 -10 -5 0 5 temps (s) co u ra n t isd (A ) 0 0. 2 0.4 0.6 0. 8 1 -10 0 10 20 30 temps (s) co u ra n t isq (A ) 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 -150 -100 -50 0 50 100 temps (s) vit e sse (r d /s) 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 -20 -10 0 10 20 temps (s) co u p le (N .m) 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 -20 -10 0 10 20 30 temps (s) c o u ra n t is d (A ) 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 -40 -20 0 20 40 temps (s) c o u ra n t is q (A )

(54)

CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MSAP

Fig. (II.22) : Résultats de simulation lors d’un démarrage à vide et inversion de la consigne

de vitesse -100rd/s en mode défluxé

0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 -100 0 100 200 temps (s) vi te sse (r d /s) 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 -50 -40 -30 -20 -10 0 10 20 temps (s) co u p le (N.m) 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 -30 -20 -10 0 10 20 30 40 temps (s) c ourant is d (A) 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 -100 -80 -60 -40 -20 0 20 40 temps (s) c ourant is q (A) 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 -100 0 100 200 temps (s) vi te sse (r d /s) 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 -40 -30 -20 -10 0 10 20 temps (s) co u p le (N.m) 40 60

(55)

CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MSAP

46

Fig. (II. 24) : Résultats de simulation lors des variations de l’inertie J

0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 -150 -100 -50 0 50 100 150 temps (s) vi te sse (rd /s) consigne

sortie (sans v ariation) sortie (+100% de J) sortie (-50% de J) sortie (+50% de J) 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 -60 -40 -20 0 20 40 temps (s) coup le (N .m ) 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 -50 0 50 temps (s) c ouran t is d (A) 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 -100 -50 0 50 100 temps (s) c o ur ant isq (A )

(56)

CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MSAP 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 -150 -100 -50 0 50 100 150 temps (s) vi te sse (rd /s) consigne

sortie (sans v ariation) sortie (Fie*0.8) sortie (Fie*1.1) 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 -40 -20 0 20 temps (s) coup le (N .m ) 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 -50 0 50 temps (s) c ouran t is d (A)

(57)

CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MSAP

48

Fig. (II. 26) : Résultats de simulation lors des variations de la résistance Rs

0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 -150 -100 -50 0 50 100 150 temps (s) vi te sse (rd /s) consigne

sotie (sans v ariation) sortie (+100% Rs) sortie (-50% Rs) sortie (+50% Rs) 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 -100 0 100 temps (s) co u p le (N. m) 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 -100 0 100 temps (s) c ou ra nt isd (A ) 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 -200 -100 0 100 200 temps (s) c our ant is q (A)

(58)

CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MSAP 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 -150 -100 -50 0 50 100 150 temps (s) vi te sse (rd /s) consigne a b c d e f g h i j 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 -50 0 50 temps (s) p osit ion (N .m ) 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 -50 0 50 temps (s) c ou ra nt isd (A )

(59)

CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MSAP

50

II.5.3 Interprétation des résultats de simulation

la figure (II.10) montre le comportement de la MSAP pour une consigne de 100 rd/s lors d’un démarrage à vid, on remarque que l’allure de la vitesse suit parfaitement sa consigne, qui est atteint très rapidement, on remarque aussi des oscillations du couple instantané lors de la mise sous tension, après la disparation du régime transitoire, le couple tends vers zéro, meme remarque pour les courants statoriques Idset Iqs

la figure (II.11) montre l’application de la charge Cr=10 N.m à t=0.4s, on remarque que l’influence de cette charge sur la vitesse est pratiquement négligeable, le couple électromagnétique débute par une valeur de 0 à 12 N.m et se stabilise à la valeur du couple résistant (10N.m), le courant statorique Iqs est l’image du couple électromagnétique et le courant statorique Ids est nul ce qui indique que la commande vectorielle est effective.

la figure (II.12) montre l’inversion de la consigne de vitesse (de 100 rd/s à -100 rd/s), on remarque des piques de couple, et des courants statoriques Idset Iqs de signe dépendant de l’augmentation ou de la diminution de la consigne de vitesse et la vitesse suit sa nouvelle consigne.

les figures (II.13) et (II.14) montrent le fonctionnemnt en mode défluxé le système répond pratiquement sans dépassement mais avec un temps de réponse supérieur à celui du mode normal, au début le courant en directe est nul, puis il diminue graduellement vers une valeur négative Ids =−10A cette composante négative agit en inverse par rapport au flux de l’aimant ce qui conduit à un défluxage.

Afin d’évaluer la robustesse de la commande vectorielle, on a testé le comportement de la régulation par rapport aux variations des paramètres de la MSAP en faisant varier l’inertie, la résistance statorique et le flux des aimants.

la figure (II.15) montre que les variations de l’inertie n’influe pas sur la dynamique de la vitesse, mais on observe des petites variations au niveau de couple électromangtique Idset

qs

I , lors du démarrage et l’inversion de vitesse

la figure (II.16) montre que les variations du flux n’influe pas sur la dynamique de la vitesse ni le comportement des autres grandeurs.

(60)

CHAPITRE II Commande Vectorielle de la MSAP la figure (II.17) montre les variations de la résistance statorique, on remarque que la di munition de la résistance se traduit par un temps de réponse plus long. Et l’augmentation par des pics de courant trop important pour la MSAP.

la figure (II.18) montre une variation simultanée de tous les paramètres suivant le tableau (II.1), Les résultats obtenus montrent une légère sensibilité de la régulation par PI à la variation des paramètres mais les performances du système sont préservées, à travers le rejet de la perturbation et le maintien de la dynamique de poursuite.

Les résultats de simulation de la commande vectorielle de la MSAP alimentée en courant .la vitesse suit sa consigne et sans dépassement, le courant statorique est nul, le couple électromagnétique et le courant statorique ont la même allure ce qui montre que le découplage est parfaitement réalisé.

Les variations paramétriques montrent que l’alimentation en courant donne des résultats plus robustes qu’alimentée en tension.

II.6 Conclusion

Dans ce chapitre on a étudié la commande vectorielle par orientation du champ appliquée à la MSAP.

D’après les résultats obtenus on constate que la commande vectorielle dans le plan de Park de la MSAP alimentée en tension ou en courant donne des performances et de robustesse remarquable, caractérisées par des faible temps de réponse et par une absence de dépassement de consigne ou oscillations transitoires.

Cette technique de commande a permis d’obtenir un découplage entre le flux et le couple, alors la MSAP n’a plus lieu d’être sous estimée devant la MCC à excitation séparée, comme l’indique la grandeur dans l’axe directe du courant.

(61)
(62)

CHAPITRE III Commande Prédictive Généralisée de la MSAP

III.1 Introduction

Actuellement, avec les progrès observés dans le domaine des ordinateurs numériques, il est presque impossible de trouver un secteur de l'activité humaine qui ne soit touché par ce phénomène.

L'emploi de l'ordinateur dans les processus de commande a permis l'implantation de techniques compliquées et sophistiquées qui permettent le développement de stratégies efficaces tout en restant de coût raisonnable ce qui était pratiquement impossible d’envisager avec les mécanismes et les dispositifs précédents. Des exemples de telles techniques incluent la commande non linéaire, la commande multi-variable, la commande robuste et la commande prédictive [16].

La commande prédictive est née d'un besoin réel dans le monde industriel. Un besoin de systèmes de régulation capable de performances plus élevées que les contrôleurs classiques, à savoir PID, tout en respectant des contraintes de fonctionnement et de production toujours plus élevées.

La commande prédictive est une technique de commande avancée de l'automatique. Elle a pour objectif de commander des systèmes industriels complexes. Le principe de cette technique est d'utiliser un modèle dynamique du processus à l'intérieur du contrôleur en temps réel afin d'anticiper le futur comportement du procédé. La commande prédictive fait partie des techniques de contrôle à modèle interne (IMC: Internal Model Controller). En anglais on utilise le terme MPC ou MBPC pour qualifier la commande prédictive, Model (Based) Predictive Control.

La commande prédictive se différencie des autres techniques de commande par le fait que doit être résolu en ligne, elle consiste à optimiser, à partir des entrées/sorties d'un système (état, couples,…), le comportement futur prédit du système considéré. La prédiction est faite à

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