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MORALE CHRÉTIENNE ET VALEURS HUMAINES

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MORALE CHRÉTIENNE ET VALEURS HUMAINES

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MGR GARRONE Pro-Préfet de la S. Congrégation

de- Séminaires et Universités

MOR ALE CHRÉTIENNE ET VALEURS HUMAINES

L E Ç O N S DE M O R A L E

QUESTIONS ACTUELLES

THÉOLOGIE — PASTORALE — CATÉCHÈSE DESCLÉE

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Copyright © 1966 by DESCLÉE & Cie, Paris All rights reserved

Printed in Belgium

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Aux chers camarades de captivité envers qui je me reconnais à tant de titres débiteur.

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PRÉFACE

Plus je réfléchis au mystère de nos interminables années de captivité, plus se révèle à mes yeux la qualité spirituelle du climat créé alors entre nous par la vertu du sacrifice franchement et largement accepté devant Dieu : les requêtes qui montaient des âmes, en ce temps, méritaient vraiment d'être retenues. Or l'une de celles que j'ai recueillies alors avec le plus d'insistance disait le besoin d'un enseignement moral, d'exposés, systématiques et suivis, de « Morale ».

A cet appel je me suis rendu pour mon compte, et ce qu'on trouvera dans ce livre représente, pour l'essentiel, le contenu de leçons données pendant près d'une armée au plus ouvert et au plus passionnant des auditoires : le titre choisi pour ce livre est donc vrai .

Avouerai-je que je n'optai pas alors sans résistance intérieure pour le plan, apparemment tout classique, de ces leçons. Je ne me suis rendu que lentement à l'évidence que l'originalité absolue de la morale chrétienne ne permettait pas de la soumettre au droit commun des diverses « morales » possibles. Et j'ai éprouvé en avançant que, loin d'altérer en rien le profil d'une vie d'homme fidèle aux exigences de son humanité, cette manière honnête de procéder assurait au contraire à cette vie son intégrale perfection, tout en faisant éclater aux yeux la sublime exaltation des vertus humaines quand la Charité s'en empare et les élève jusqu'à Dieu.

C'est pourquoi ce livre pourra n'être pas sans intérêt, en particulier pour ceux qui, enseignant la Morale dans une école chrétienne, ou sim- plement avec une âme de croyants, doivent retrouver sans cesse, à l'intérieur des exigences de la morale divine, qui passe l'homme pour le sauver et non pour le perdre, les exigences communes de la morale des hommes.

C'est pour moi une joie de signaler, s'il en est besoin, tout ce que ces pages doivent à ce Maître unique : Saint Thomas d'Aquin. Ce livre est un pauvre et lointain ruisseau : puisse-t-il donner le goût de la source.

Afin de suppléer quelque peu aux insuffisances et aux lacunes de ce livre, et pour encourager une recherche personnelle, on a pensé être utile en ajoutant aux leçons un lexique sommaire des termes et des systèmes de

Morale.

Eidelbach 1944 — Toulouse 1964.

1 Un petit livre aujourd'hui épuisé et intitulé Morale du Credo, Apostolat de la Prière, Toulouse, avait jadis tracé la ligne générale de ces leçons.

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INTRODUCTION FOI ET MORALE

Il n'y a pas à inventer une morale pour notre temps : il faut retrouver pour notre temps, sur le point de la conduite comme sur tout autre, la vérité ; il faut insérer la liberté humaine dans le grand mouvement par lequel Dieu réintègre en lui-même ce qui est sorti de lui; il faut introduire l'homme dans le sillage de l'amour divin, tel que la foi nous en découvre la ligne lumineuse.

La Morale chrétienne n'est donc rien autre que la vie selon le Credo, la vie dans le sens du Credo. Rien de plus. Rien de moins.

Agir bien, finalement, n'est qu'une façon de croire : on «fait» la vérité, selon le mot de saint Jean, au lieu de la voir seulement.

On ne saurait donc concevoir un exposé de la Morale chrétienne qui ne s'ouvrirait pas par une brève et profonde réflexion sur le Symbole de notre foi.

Car le Credo est tout autre chose qu'un simple catalogue de propositions.

Une logique profonde le commande, celle dont seul l'Esprit de Dieu a le secret : bien plutôt qu'à des pièces mises bout à bout, ses

« articles » doivent faire penser aux « articulations » d'un corps vivant.

Il est vrai que la pensée commune voit les affirmations successives du Symbole se disposer sur une ligne droite, comme une suite d'énoncés, choisis dans la masse des énoncés que rassemblent le catéchisme ou la théologie. Mais c'est là une vue confuse et lâche de la foi. Il suffit pour s'en assurer de remarquer comment les propositions du Credo s'articulent effectivement les unes sur les autres, se supposent mutuellement, et comment la dernière réintègre dans la première tout l'entre deux : le Père ramenant en son propre sein pour la vie éternelle, une fois créés, rachetés, sanctifiés, ceux dont il veut faire en Jésus, son Fils incarné, et dans l'Esprit-Saint, ses propres fils.

Il s'agit donc mieux d'un cercle que d'une ligne droite.

La même image peut mettre en relief un autre aspect du Credo et en faire mieux ressortir la profonde unité. Le cercle, en effet, est

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engendré à partir d'un centre; or le Credo a un centre : l'histoire témoigne, et la liturgie du Baptême, qu'on peut faire tenir toute la profession de foi en ces deux mots que relie un jugement d'identité : Jésus-Seigneur.

C'est en Lui et par Lui que nous connaissons le Père. C'est en Lui que le monde a été créé. C'est par Lui que s'est accomplie l'œuvre rédemptrice. C'est par Lui que l'Esprit nous est donné. C'est par Lui que nous rentrons, cohéritiers de sa gloire filiale, au sein du Père.

C'est donc en Lui, qu'il faut se placer pour que se dévoile le Mystère de la foi. Tous les Mystères sont en réalité ses Mystères, et c'est en Lui que, par la foi, ils deviennent les nôtres.

Il faut aller plus loin : le Credo dessine la trajectoire de l'Action divine créatrice, rédemptrice, sanctificatrice. Ce sont en réalité les étapes d'un itinéraire dont la Charité souveraine du Père détermine le sens. C'est pourquoi il serait vain de prétendre reconstruire le Credo à partir d'une idée qui l'engendrerait par déduction. Il enregistre la trace des pas de la Charité souverainement libre de Dieu. Or les initiatives de cette Charité font de ce chemin une suite d'imprévisibles triomphes de l'Amour sur le possible, une suite de bonds par-dessus le désir, au-delà de l'attente.

Le Credo est ce qu'il y a de plus contraire à l'immense système rêvé par la raison géométrique d'un Taine. On peut remonter pas à pas le chemin suivi par la grâce; aucune synthèse déductive ne le descendra jamais. A chaque étape, un précipice se creuse sur lequel seules la générosité divine et la révélation sont capables de jeter un pont. On ne conclura jamais de la Création à l'Incarnation, ni de l'Incarnation à l'Église.

A partir de ces données, qu'est-ce que la Morale chrétienne ? Nous sommes simplement invités à nous placer par la foi dans l'axe du Credo. Les repères du cheminement de l'Amour divin sont ceux mêmes de notre propre cheminement de salut. Il nous faut entrer dans ce courant qui nous entraîne de toute la puissance des divines impulsions et donne à notre liberté de quoi servir elle-même à l'avènement de l'éternelle vie.

Chercher, pour notre part, à notre place, le Royaume de Dieu, nous insérer dans le mouvement du Christ par la foi, l'espérance et la charité, telle est notre vocation, telle est la Morale chrétienne.

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PREMIÈRE PARTIE

D O N N É E S F O N D A M E N T A L E S

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CHAPITRE PREMIER

RAISON, LOI, VERTUS

Comment aborder la Morale chrétienne ? Elle se présente à nous comme un bloc aussi difficile à dissocier en surface qu'en profondeur.

En surface, car ses aspects, infinis comme la vie humaine, sont naturel- lement impliqués les uns dans les autres. En profondeur, car tout finalement s'enracine dans une certaine vue de l'homme, qui procède de la foi. Le Christ y apparaît en effet comme le modèle, la raison et la source permanente de la vie morale; son image et sa présence dominent pleinement et perpétuellement la conduite du « saint ».

Ce serait trahir la Morale chrétienne et la fausser que de méconnaître cela, et de présenter la Morale chrétienne comme une morale semblable, sinon identique, à d'autres. Elle prétend offrir une originalité absolue, réplique et conséquence de l'originalité absolue revendiquée par le Dogme. Le Christianisme dogmatique n'est pas une philosophie; le Christianisme moral n'est pas une philosophie morale.

C'est donc une présentation qui doit être faite plutôt qu'une confron- tation, laquelle pourrait seulement venir ensuite, si même elle est possible.

Cette présentation se fera plutôt de la surface à la profondeur.

Pour saisir ce qu'est la Morale chrétienne, on partira des vertus morales du chrétien, en demandant ensuite à la charité et à la grâce comment elles s'emparent de ces vertus pour les élever au niveau surnaturel.

L'allure descriptive de l'exposé suppléera à l'inconvénient inévitable de sacrifier en partie l'unité.

A regarder les choses par leur surface, la Morale chrétienne ne déconcerte pas l'observateur et ne se flatte pas de le déconcerter. En effet, elle ne prétend nullement violenter la nature humaine telle que

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Dieu l'a faite, et méconnaître dans la conduite de l'homme le rôle et l'arbitrage de la raison. Si un principe d'un autre ordre intervient, soit du dehors pour régler supérieurement la marche, à la lumière de la foi et de la loi positive qu'elle inclut, soit du dedans par la grâce pour donner l'impulsion requise, cependant il ne saurait y avoir foi s'il n'y avait d'abord raison; il ne saurait y avoir grâce s'il n'y avait d'abord nature. Les exigences de la raison demeurent sous-entendues aux exigences de la foi, celles de la nature aux exigences de la grâce, et non pas même toujours de façon seulement implicite. Nos rapports avec Dieu dans l'ordre inédit et gratuit où les élève la grâce sanctifiante ne sont certes pas exclusifs de nos rapports avec l'homme, et l'on ne saurait être chrétien, en paix avec le Père du ciel, si les humbles vertus humaines cessaient de faire affleurer, dans la paix et dans l'ordre, sur le plan individuel et sur le plan social, le sens et la dignité de la personne humaine, chef-d'œuvre de Dieu.

La Morale chrétienne intègre donc la raison. La Morale chrétienne inclut les vertus morales. La théologie a de ces faits un sens très original et très profond. Saint Paul a magnifiquement parlé dans l'Épître aux Romains de la « loi écrite sur les cœurs »; dans l'Épître aux Éphésiens il a revendiqué pour la Morale chrétienne les valeurs humaines sous toutes leurs formes.

Il semble qu'on doive, pour prévenir toute équivoque, poser ici trois questions :

1° Que faut-il entendre par la raison ?

2° Qu'est-ce que la Morale attend de la raison ?

3° Comment s'enregistrent moralement et s'inscrivent dans l'action humaine les fruits moraux de la raison ?

Que faut-il entendre par raison ?

Le Christianisme discerne sous ce nom une véritable source de lumière, reflétant à l'intérieur de l'homme la source divine dont elle participe. Il y a une dignité chrétienne de la raison; c'est un cas privilégié de la Création. Et cette vue met la raison à l'abri des perversions définitives où Dieu même serait compromis; cela lui confère une véritable autonomie.

La Morale chrétienne demeure à ce point de vue à égale distance d'un Kantisme qui lui paraît méconnaître la raison sous prétexte de l'exalter, et d'un Positivisme, quelles que soient ses formes, qui lui retire sa véritable autorité.

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La raison telle que l'entend la Morale chrétienne n'est rien moins qu'un répertoire passif, et surtout négatif, de principes de conduite. On se souvient de la critique sévère de saint Paul touchant l'idée de Loi et qu'on pourrait transposer ici. La raison, de par sa nature même, de par l'acte créateur qui lui donne naissance, est une source active de lumière : il est inutile et faux de chercher dans un monde inférieur de quoi se la représenter. La concevoir à la façon d'une table vierge sur laquelle une main, fût-elle divine, inscrirait à son gré est tout à fait dangereux. La raison ne crée pas la vérité, ce qui correspondrait à créer les choses, mais pas davantage elle ne la subit à la façon d'un simple miroir. Son activité n'est pas incondition- nelle, et cependant elle n'est pas passivité pure. Elle est le pouvoir, tout à fait singulier dans la nature et si haut relevé par Pascal, de

« juger son propre jugement », c'est-à-dire de discerner le vrai comme tel, non pas de le voir seulement, mais de savoir qu'on le voit.

Une morale n'aura pas à repérer seulement le bien mais à savoir qu'elle le repère. Il y a là une maîtrise, une possession de soi, un

« quant à soi » unique dans la nature.

Cette lumière est considérée par la théologie comme un reflet même de la lumière divine créatrice, de la sagesse et de la pensée de Dieu. Les philosophes du Moyen Age aimaient à entendre dans ce sens le mot du Psaume : « Signatum est super nos lumen vultus tui Domine ». Ce rapport, si difficile qu'il soit, doit être marqué avec le plus grand soin pour prévenir des discussions stériles. Quand on parle de lumière divine, de sagesse divine, d'intelligence divine, il faut essayer de s'élever au-dessus du domaine de notre expérience, ne pas voir seulement une réplique supérieure de ce que peut nous offrir l'intelligence autour de nous. Déjà la participation d'une intelligence humaine à une autre intelligence humaine présente quelque chose d'infiniment grand et d'infiniment délicat. La lumière qui, d'un esprit passe à un esprit, n'a rien d'une violence, car l'esprit ne s'y prête pas.

Elle ne peut être qu'une conquête de celui qui reçoit sans dépouillement de celui qui donne. L'un a gagné, l'autre n'a rien perdu. Mais la lumière humaine n'est jamais toute pure et les procédés qu'elle emploie pour se communiquer sont forcément grevés d'hypothèques très lourdes. L'action créatrice, elle, ignore ces limites. Elle n'est pas communication de lumière à un esprit déjà existant, elle est création de l'esprit même, don de source, génération d'une puissance de discer- nement. C'est parce qu'il donne tout que Dieu n'asservit pas. Il faut retenir ces éléments essentiels pour comprendre sans erreur le jeu de la raison dans la vie morale, tel que l'entend la foi.

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Le domaine de la morale est celui de l'activité proprement humaine : le « domaine de l'action ». Il y a en l'homme bien des formes d'activité différentes entre elles, depuis le réflexe qui commande notre respiration jusqu'aux mouvements instinctifs de nos émotions. Mais il existe aussi une activité contrôlée où l'homme s'engage : c'est le terrain proprement humain, celui de la vie morale. C'est par excellence le champ d'action de la raison. Son jeu va s'y manifester de deux façons complémentaires.

A l'origine d'abord comme la lumière qui rend la marche même possible; puis le long du chemin, comme la lumière qui s'insinue dans le détail des démarches pour faire savoir où poser le pas. Pourvoyeuse de lois en sa première expression, elle interprète aussi les exigences précises des circonstances du « hic et nunc ». L'existence de « cas de conscience », la diversité infinie des conditions où l'homme est invité à agir, suffisent à nous faire saisir la différence qui existe entre les deux modes d'action de la « raison pratique ».

La Morale chrétienne n'éprouve aucune gène à reconnaître le caractère universel et impératif de la raison législatrice, d'autant que cela n'offre pas pour elle le même mystère que pour Kant. Il n'y a pas deux raisons, indépendantes et inégalement dotées. Il n'y a lieu à aucun acte de foi qui suppléerait aux évidences absentes. La raison législatrice n'est inspiratrice que parce qu'elle est lumière. Elle est une faculté de discernement du bien; et discerner le bien comme bien équivaut à le présenter comme le terme d'un effort, comme l'objet de la tension même de l'être : « il faut faire le bien ».

Ce n'est pas là un décret arbitraire impératif sans justification, mais simplement la traduction, à l'usage d'une volonté libre, du fait de l'existence même du bien une fois discerné.

Mais ce n'est encore là qu'une formule vide. Il faut que cette loi, pour s'appliquer, trouve une matière : où est le bien ? Cette question équivaut encore à une « lecture » de l'être humain, de sa tension naturelle, y compris l'élément social qu'elle comporte, ainsi que des conditions indispensables au déploiement de son activité. C'est pourquoi la « loi » prend corps dans un certain nombre de lois dont l'ensemble constitue la loi naturelle.

Il est important de remarquer comment la Morale chrétienne entend la raison législatrice à égale distance entre ce qui serait un arbitraire divin et ce qui serait un arbitraire humain.

Elle n'est pas un arbitraire divin à la manière du volontarisme de Descartes, à la manière de cette voix étrangère qui retentit dans la conscience. Elle n'est en effet autre chose dans l'homme que la prise

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N° 9302 — Imprimé en Belgique par DESCLÉE & Cie, ÉDITEURS, S. A., Tournai — 10.819 D — 1966 — 0002 — 33

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